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 Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina

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Message# Sujet: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Mer 14 Fév - 10:52


Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry &
Regina Mills

1er février 2013

Tout avait été si vite. Voilà une semaine que Regina et les autres étaient revenus de « l’autre côté ». Un passage aux Enfers à cause de la lyre d’Oprhée, puis le groupe s’était scindé en deux, ceux qui avaient pu rentrer à Storybrooke (Mushu, Rozen, Charles), et ceux qui avaient suivi Regina qui, voulant sauver Neïlina emportée par le kraken dans le portail magique, s’était retrouvés aux Sept Mers. Ainsi, CJ et Cora avaient plongé également. A vrai dire, Regina n’avait pas vraiment réfléchi, à ce moment-là elle était submergée par le chagrin et la colère, Robin venait de mourir, balancé dans le Styx par le kraken qui détenait Neïlina, et tout ce qu’elle voulait, c’était ne pas encore perdre une personne qu’elle aimait. Alors, elle s’était précipitée à la poursuite du monstre qui avait tué l’homme de sa vie et qui, bien qu’invoqué par la Méduse présente dans le corps de Neïli, avait embarqué avec lui cette dernière. La maire de Storybrooke, à ce moment précis, était loin de se douter qu’elle serait suivie de sa fille et de sa mère.

A présent toutes rentrées des Sept Mers après avoir bénéficié de l’aide d’Emma et Noa, notamment, qui étaient venues les chercher, Regina n’avait pas chômé. Elle avait confié à Emma, pour la première nuit du retour, CJ et Henry, parce qu’elle avait besoin de se retrouver seule pour faire le point. Elle s’était sentie si mal, les ténèbres lui tendant les bras, qu’elle avait eu peur d’être un danger pour les enfants. Et puis aux Enfers, elle avait appris que la Marianne qui était soi-disant en vie, de retour et pour qui Robin l’avait subitement quittée, n’était en fait qu’une usurpatrice. Le cœur de l’ancienne méchante reine avait été mis à rude épreuve ces dernières semaines, il fallait le reconnaître. Après un bonheur immense qu’elle n’aurait jamais espéré vivre (Robin l’avait demandée en mariage un peu avant Noël, ils l’avaient annoncé aux enfants), elle avait dû essuyer une rupture telle une immense gifle venue de nulle part. Elle ignorait toujours, à l’heure actuelle, que si Robin l’avait plaquée pour se remettre avec Marianne, c’était à cause de Cora qui avait arraché le cœur de l’archer, lui ordonnant de faire souffrir sa fille. Les événements s’étaient si vite enchaînés par la suite. Ils s’étaient retrouvés aux Enfers, puis Robin était mort.

Elle avait dû l’annoncer à Juliette et Petit Jean, les deux meilleurs amis de l’archer, juste après avoir récupéré Roland et avoir appris que la soi-disant Marianne n’était autre que Zelena, la méchante sorcière de l’ouest et accessoirement sa demi-sœur. Ça aussi, c’était un problème à surveiller, mais cette sorcière était puissante et s’était évaporée. Et elle avait le pouvoir de métamorphoser son apparence, ce ne serait pas facile de la débusquer. Pour l’heure, ce qui préoccupait Regina, c’était l’organisation des funérailles de Robin. Durnik s’était si gentiment proposé de l’aider avec la paperasse. Il avait été d’un tel réconfort. Son meilleur ami et psychologue, lui qui avait suivi Henry et elle-même pendant des années, toujours présent, toujours d’un tel soutien. Regina se sentait chanceuse d’avoir des gens sur qui compter malgré le mal qu’elle avait pu faire par le passé. Neïlina et Durnik étaient les meilleurs amis qui soient pour elle.

Assise à la table de la salle à manger, la bague en brindilles, que Robin lui avait fabriquée pour la demander en mariage et qu’elle avait ensorcelée pour qu’elle reste éternelle, posée devant elle en face du bloc note, cela faisait une heure qu’elle recommençait une lettre destinée à Robin, une sorte de lettre d’adieu qui lui permettrait peut-être, selon les conseils de certains, de lui permettre de faire son deuil plus facilement. Elle en avait versé des larmes, depuis une heure qu’elle était assise là à griffonner puis à déchirer ou froisser les feuilles de papier, ne parvenant pas à réellement écrire ce qu’elle voulait. Elle retournait les derniers événements dans sa tête, chose qu’elle avait faite des milliers de fois depuis une semaine, sans parvenir à s’apaiser l’esprit. La vie devait pourtant reprendre son cours et continuer. Les enfants étaient retournés au collège, elle était retournée travailler à la mairie. Mais la vie n’avait plus la même saveur. Absorbée par la phrase qu’elle était en train de coucher sur le papier, madame le maire n’entendit pas la porte d’entrée s’ouvrir et les pas d’Henry s’approcher.

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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Ven 16 Fév - 19:57


Parler de ses peines c'est déjà se consoler

La mort noircissait les environs, et avec eux, la tête de sa mère, de sa sœur, de tout le monde. Henry aussi, ne semblait pas le plus joyeux. Même s’il s’efforçait de le paraître, comme si ça semblait essentiel de tenir bon pour les autres. Mais il craquait aussi. Et ça il le savait.
L’école était difficile. Il savait qu’aujourd’hui était l’anniversaire de sa mère, il savait que CJ et lui avaient fait en sorte de pouvoir lui offrir un petit cadeau, mais cela ne suffirait certainement pas à apaiser sa souffrance.
A y songer, au vu de tout ce qu’il s’était passé ces derniers temps, la famille Mills avait été bien au bord du gouffre, mais à présent ils faisaient un grand pas en avant.
Rentrant après sa sœur, il espérait que ça irait, que l’ambiance à la maison serait un minimum douce.
Mais ça n’était pas le cas.
Il se dirigea tout de suite vers Regina, avec un petit sourire compatissant, son cartable encore sur le dos. D’habitude, Henry rentrait en rangeant d’abord ses affaires, et ensuite, il allait voir sa mère, mais les habitudes changeaient ces derniers temps. S’approchant d’elle toujours, il l’observa :

- Je suis rentré.

C’était stupide de dire ça, et le garçon lui-même se traita d’idiot, mais il alla surtout contre sa mère. Il jouait un peu de pom pom boy pour Emma et Regina, et savait alors que de toute évidence, un câlin était ce qui marchait le mieux.

- Ca va ?

Question stupide elle aussi. Henry avait l’impression de marcher sur des morceaux de verre, de se perdre inutilement dans des choses futiles. Ca le dérangeait un peu. Alors, il poursuivit sa phrase :

- Parce que sinon je suis rentré. Et hm… On peut discuter.

Il se demandait si CJ avait déjà contribué à aider. Il ne savait pas, il ignorait même où était sa sœur.
Forcément, le collège avait duré un peu plus longtemps, mais aussi, il s’était efforcé de tourner dans les rues de Storybrooke à la recherche d’un moyen de faire sourire sa mère.
Henry n’en avait pas vraiment trouvé, alors il était rentré.
De toute évidence, seule la magie aurait contribué à produire un miracle, et Henry n’aurait jamais été d’accord d’utiliser la magie pour contrôler les sentiments de sa mère. Il ne savait même pas utiliser la magie, mais c’était une réflexion qu’il avait eut.
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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Lun 19 Fév - 13:11


Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry &
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1er février 2013
Henry était rentré, il avait fini un peu plus tard que CJ. Cette dernière était venue discuter un peu avec sa mère adoptive et était finalement montée dans sa chambre, surement qu’elle avait des devoirs. L’adolescente était d’une force insoupçonnée, elle avait réussi à reprendre le cours de sa vie après tous les malheurs qu’elle avait enduré, et Regina était admirative de la dynamique et le sourire qui continuaient à animer la jeune fille. Elle et Henry étaient une véritable source d’inspiration pour elle. La dernière arrivée dans le foyer avait rappelé à sa mère que c’était son anniversaire et lui avait rapporté un présent de la part d’Henry et elle. Les enfants avaient toujours de si gentilles attentions, Regina les aimait tellement. Mais ils grandissaient si vite, Henry en était la preuve, il était déjà un jeune adolescent, alors que l’ancienne méchante reine avait l’impression d’avoir ramené ce bébé à la maison la veille.

La voix de son fils la sortit de la contemplation de sa lettre inachevée pour Robin. Elle leva le nez de la table jonchée par une dizaine de feuilles chiffonnées roulées en boules car ne répondant pas aux attentes de madame le maire. Même pour une lettre qui ne serait jamais lue par l’intéressé, elle était perfectionniste, mais on lui avait assuré que ce serait un moyen d’aller un peu mieux, d’amoindrir un peu ses peines, alors, sceptique, elle voulait essayer. Henry approchait, demandant si ça allait. Refusant de répondre pour devoir mentir, la belle brune se contenta d’un léger sourire un peu crispé.

-Viens t’asseoir, chéri. Tu veux un goûter ? Je peux te préparer un chocolat chaud à la cannelle si tu veux.

Un drôle de goût qu’il avait hérité de sa grand-mère Blanche-Neige. Regina ne l’avait réalisé que bien tard, en constatant qu’Emma aussi avait cette préférence.
Voir le visage d’Henry réchauffait le cœur de sa mère. Elle l’aimait plus que tout au monde et ce depuis le premier jour, même si la vie n’avait pas été un long fleuve tranquille, loin de là. Elle n’était pas douée pour aimer, du moins elle en avait perdu l’habitude, et c’est la présence d’Henry dans sa vie qui l’avait aidée à avancer. Là, il voulait discuter. Refermant le bloc-note et posant le stylo refermé dessus, Regina regarda son fils avec le plus grand sérieux.

-Oui, bien sûr, je t’écoute. Quelque chose te préoccupe ? Tu sais que tu peux tout me dire.

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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Jeu 22 Fév - 20:17


Parler de ses peines, c'est déjà se consoler

Lorsque les jours sont froids, et toutes les cartes jetées, et qu’on ne sait plus quoi faire, il restait toujours de l’espoir. Du moins, c’est ce en quoi Henry voulait croire.
Et c’est pour ça qu’il était  heureux de la trouvaille qu’il avait pu faire. De ce qu’il avait pu trouver à offrir à cette mère au cœur gelé par la mort d’un proche.
Ce n’était pas grand-chose, une photo et un cadre fait main, avec sa grande sœur. Mais il estimait que c’était assez pour au moins réchauffer un peu le cœur de Regina. Il se demandait même si elle l’avait vu. Il faudrait qu’il lui demande.

D’abord, il l’entendit lui proposer de s’asseoir, et Henry lui fit un sourire, avant de lui obéir. Pour ça il voulait bien lui obéir, l’écouter. Prenant place sur une chaise, il l’observa avec un faible sourire tout doux.
Au goûter, il eut un instant de réflexion, et l’idée lui plaisait plutôt bien :

- Avec plaisir !

Henry était même heureux que sa mère pense à la cannelle. C’était vrai qu’il adorait ça. Il trouvait que ça s’accordait tellement avec le lait, donnant une touche légère qui lui plaisait. Henry resta à sa place, mais de fait, il savait que si jamais Regina bougeait pour le chocolat, il la suivrait, pour avoir sa tasse bien chaude directement.

Un instant, Henry fut surpris de la réaction de sa mère adoptive, qui sembla ne pas faire celle qui était touchée par la douleur. Il songea à la force qu’elle devait avoir, mais décida finalement de ne pas rentrer les pieds dans le plat.

- Oui…Quelque chose me préoccupe, commença-t-il pourtant.

Mais il n’allait pas la miner plus qu’elle ne l’était déjà. Henry était déjà assez intelligent pour ça. Si Regina ne voulait pas parler, il préférerait rappeler quel jour on était, mais dans le bon sens. C’est pour ça qu’après avoir pris une moue contrarié, l’enfant se mit doucement à sourire, et s’exclama :

- Vu tes réactions je ne sais pas si tu as reçu ton cadeau…

Comme ça si Regina ne l’avait pas eu encore, il pourrait garder la surprise de ce que c’était. Si CJ lui avait déjà donné, ça provoquerait sûrement une réaction chez elle.
Mais Henry n’avait pas fini de parler, il avait juste fait une légère pause :

- Parce que c’est ton anniversaire, aujourd’hui. Joyeux anniversaire !

Au moins, voilà, il lui avait souhaité.
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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Sam 24 Fév - 13:00


Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry &
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1er février 2013
Henry était rentré, la famille était au complet à la maison, et pourtant si incomplète dans le cœur de Regina. Néanmoins, elle était reconnaissante à la vie, dans son malheur, de lui avoir laissé ses deux chers enfants, car sans eux, elle serait probablement ai fond du gouffre. Et elle espérait très fort que le petit être qu’elle portait en elle tiendrait le coup et que les petits seraient au nombre de trois d’ici quelques mois. Mais il était trop tôt pour le leur annoncer, elle avait trop peur de leur faire une fausse joie et qu’ils soient tristes et déçus si elle venait à faire une fausse couche.

Sortant de ses pensées, elle accorda toute son attention à son fils bien-aimé, lui proposant de lui préparer un chocolat chaud comme il l’aimait avec un peu de cannelle pour son goûter. Le jeune homme approuva l’idée, alors elle se leva pour se rendre à la cuisine, suivie du jeune adolescent. Elle prépara donc un chocolat chaud à l’ancienne avec du vrai chocolat qui fondit au contact du lait chaud. L’ancienne reine se rendit compte que l’odeur la dérangeait, sans doute un effet secondaire de la grossesse. Elle se dépêcha de le mélanger au fouet pour faire mousser un peu le lait et saupoudra le dessus d’un peu de cannelle avant de lui tendre la tasse. Puis ils retournèrent au salon. Là, Henry déclara qu’en effet, quelque chose le préoccupait. Inquiète, Regina le regarda avec attention, posant une main affectueuse sur sa joue.

-Quoi donc chéri ? Un souci au collège ?

Mais le jeune garçon embraya sur le cadeau. Il était vrai qu’elle n’avait pas eu le temps encore de le remercier. Un petit sourire naquit sur ses lèvres.

-Oh si, CJ me l’a donné tout à l’heure, merci mon ange, il est magnifique, vous avez fait des merveilles, je suis très touchée par votre attention. Merci
, répéta-t-elle alors qu’il lui souhaitait son anniversaire.

Elle le serra délicatement dans ses bras et lui embrassa le sommet du crâne. Quel amour cet enfant. Parfois, Regina se demandait si elle le méritait.

-Alors Henry, parle-moi de ce qui te préoccupe. Tu m’inquiètes, mon chéri.

Regina n’était pas prête à accepter que qui que ce soit ennuie son garçon. La famille avait déjà subi assez d’épreuves comme ça, l’enterrement de Robin aurait lieu sous une huitaine de jours, assez de noirceur planait au-dessus de leurs têtes.


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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Mer 28 Fév - 11:06


Parler de ses peines c'est déjà se consoler

De fait, l’avantage de vivre avec quelqu’un ayant les moyens, c’est qu’au lieu de se contenter d’une tasse avec du chocolat en poudre et du lait...Eh bien Henry avait du véritable chocolat. Ce qui, pour le coup, était plutôt délicieux, et faisait que sa boisson préférée était certainement celle-ci. Il était heureux de pouvoir en avoir, et espérait que le fait d’en demander, aidait déjà Regina à se changer les idées.
Vraiment, Henry se concentrait surtout là-dessus. Il voulait le bonheur de sa famille, et était prêt à tout pour l’obtenir.
Enfin prêt à tout. Peut-être pas. Mais là, il se sentait prêt à redoubler de joie, et ce même si au fond ce n’était pas tant le bonheur et les sourires avec les licornes arc en ciel.

Attrapant sa tasse, il huma avec plaisir l’odeur qu’il sentait. Ça avait l’air réellement délicieux. Mais Henry préférait attendre avant de boire. Il sentait, à la chaleur que rencontrèrent ses mains, que la tasse était certainement trop chaude pour qu’il puisse boire dedans. Du moins, pour le moment.
Mais ça ne le dérangeait pas d’attendre, le jeune garçon savait patienter. Surtout qu’ensuite, il savait qu’il serait récompensé, vu qu’il pourrait boire son chocolat sans se brûler.

Parlant donc du cadeau, il continuait de sourire, alors qu’il s’aperçu que Regina s’illumina même juste un peu. Et de ce qu’il entendait, sa mère semblait réellement heureuse du petit cadeau qu’ils avaient pu faire. Pourtant, ce n’était pas grand-chose. Juste un cadeau enfantin, parce que c’était ce que CJ et Henry étaient.
Mais Henry imaginait qu’un jour, ses cadeaux pourraient être plus poussés. Plus appréciables.

Lors que Regina le serra contre elle, Henry fit en sorte d’éloigner la tasse, mais de la serrer un peu aussi.
Mais elle semblait insister sur ses préoccupations.
Au fond, le petit brun aurait pu prétendre qu’il n’y avait rien. Il aurait souri, aurait continué de parler de choses amusantes.
Seulement, il savait que ça serait mentir.
Et que même si sur le coup ça ne le dérangeait pas, il était peut-être nécessaire de devenir plus sérieux.

De ne pas faire comme si tout allait bien.
De ne pas laisser passer le malêtre et faire comme s’il n’existait pas, l’ignorant comme jamais.

Du coup, bon gré mal gré, buvant un peu de chocolat pour se donner du courage – il se brûla légèrement, mais le chocolat n’était quand même pas assez chaud pour lui faire réellement mal -.
Il se lança. Henry se lança.

- Maman… C’est toi qui me préoccupe.

Cette fois, il ne souriait plus.

- Tu sais...Avec ce qu’il s’est passé, avec ce que tu dois prépare. Je sais que ça doit être difficile, et je ne veux pas...Que tu te retiennes pour moi.

Parce que Henry était assez mature pour comprendre qu’un adulte aussi pouvait craquer. Et qu’il l’était même assez pour estimer pouvoir aider.
Même s’il n’était pas sûr qu’il puisse. Il n’était qu’un enfant quand même.

- Donc, si tu veux parler, t’exprimer, tout ça, hésite pas.

Attentif, l’enfant écoutait.
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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Mer 28 Fév - 12:47


Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry &
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1er février 2013
Regina avait toujours mis un point d’honneur à soigner chaque détail quand elle s’occupait d’Henry, et plus récemment des deux autres enfants CJ et Roland, et à présent uniquement Henry et CJ. Depuis qu’elle savait que son fils aimait le chocolat chaud surmonté d’une pointe de cannelle, même si elle avait toujours trouvé cette fantaisie étrange, elle avait fait en sorte d’avoir toujours de cette épice dans son placard. Surtout depuis que la malédiction était rompue et qu’elle avait promis de se racheter une conduite auprès de son fils. Le changement de comportement n’avait pas été facile d’autant que peu de personnes en ville la croyaient capable de changer pour devenir bonne. Elle avait fait encore beaucoup d’erreur, les mauvaises habitudes avaient eu la vie dure.
Désormais, c’était derrière elle, mais le décès de son pilier et grand Amour ne l’aidait pas vraiment à garder le cap et c’était vraiment difficile de rester positive, de supporter de voir les autres être heureux quand elle, son coeur saignait à chaque battement.

Après avoir préparé un bon chocolat chaud en bonne et due forme pour son cher Henry, mère et fils allèrent s’installer au salon. Regina le remercia chaleureusement pour ce joli cadeau que lui et sa sœur lui avaient confectionné ensemble. C’était beau de les savoir déjà si soudés et c’était ce qui faisait le plus plaisir à l’ancienne reine.
Le jeune adolescent semblait préoccupé et en maman concernée, la belle brune s’empressa de lui demander exactement ce qui se passait, lui faisant comprendre qu’elle était là pour l’écouter, c’était son rôle de mère après tout. La réponse d’Henry ne se fit pas attendre Regina fut surprise d’entendre que c’était elle qui le préoccupait. En y réfléchissant bien, ce n’était pas si étonnant. Comme tout un chacun qui l’avait connue plus ou moins « avant », Henry devait se demander à quel moment elle craquerait et mettrait la ville à feu et à sang. Détournant le regard, les yeux dans le vide, madame le maire reprit la parole.

-Tu te demandes si je vais replonger, c’est ça ?

Elle le regarda à nouveau, les yeux brillants.

- Henry, je t’ai déjà promis que je ne ferai plus jamais le mal, je vais m’y tenir, tu peux me croire.

Elle déglutit difficilement et hocha la tête. Parler de la mort de Robin était encore si difficile, pourtant, c’était omniprésent.

- C’est difficile. Ça l’est au-delà du descriptible, je mentirais si je te disais le contraire. Jamais je n’aurais cru devoir ...encore enterrer un homme que j’ai profondément aimé.

Regina posa sa main sur celle de son fils.

-J’ai tellement de chance de t’avoir, Henry, et je ne suis pas prête à renoncer à cette chance, je ne suis pas prête à te perdre, si c’est ce que tu te demandes. Je ne laisserai pas les ténèbres me consumer à nouveau. Et je te remercie d’être présent et d’être un tel soutien. Si tu savais comme je t’aime.

Mais elle ne voulait pas l’accabler avec son chagrin, elle ne voulait pas qu’il la voit pleurer ou s’épancher sur la douleur qu’elle ressentait, parce qu’elle était une mère et lui son fils, et que ce n’était pas son rôle à lui d’être l’épaule sur laquelle elle pleurerait. C’était l’inverse qui était vrai, et elle voulait qu’il le sache.

- Est-ce que tu veux me parler de ce que toi tu ressens ?


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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Mar 6 Mar - 19:13


Parler de ses peines c'est déjà se consoler

Si on avait demandé ce qui inquiétait le plus Henry à cet instant, il aurait répondu juste « l’état de Regina », pas « la possibilité que Regina puisse devenir maléfique ».
Pourtant à y réfléchir, l’enfant y avait pensé. Il connaissait l’histoire après tout. Dans ses grandes lignes, mais il la connaissait. C’était pour la perte d’un amour que Regina avait perdu foi au côté du bien.
Mais Henry se disait que ça pouvait mieux se passer que pour Daniel.
Parce que Regina n’avait pas que Daniel justement.

Alors, quand Regina s’exprima sur le sujet du bien et du mal, de replonger du mauvais côté, Henry fut un peu décontenancé.
Oui il y avait pensé, mais d’abord il avait pensé à la soutenir. Il ne voulait pas que sa mère adoptive croit que s’il était là, c’était juste pour éviter une autre malédiction. Il ne voulait pas qu’elle croit que Henry pensait d’abord aux personnages de contes, et au fait de rester avec une mère saine d’esprit. Il pensait à elle.
A elle, à ses doutes.

- Je sais, et je te fais confiance. Même si je sais que ça doit être… Difficile à nouveau.

Et difficile était le mot qu’elle répéta.
Et Henry pouvait comprendre. Bien sûr qu’il comprenait. Les mots que prononçait Regina semblaient logique. Il détestait l’injustice de ce fait. L’injustice de la voir perdre à nouveau celui auquel, elle tenait.
Henry savait que si elle était devenue « La Méchante Reine » c’était à cause de sa malchance de vie. Un dicton dit : « On fait de mauvais choix quand on est triste ou qu’on a peur ».
Mais Henry savait que cette fois, il était là. Et CJ aussi. Et que sûrement les deux feraient tout pour que Regina se sente mieux.

Henry se sentit sourire quand il entendit Regina lui parler avec douceur. Encore plus à ses paroles. D’être là pour elle et qu’elle s’en rende compte. Qu’elle sache qu’elle ne devait pas abandonné.
Mais il était sûr qu’elle n’avait pas tout dit.
Que ça ce n’était que la surface.
Un simple instant pour la rassurer. Qu’au-delà de la notion de morale, elle devait penser à la douleur. A son cœur consumé.

Mais avant que Henry ne puisse lui demander, elle lui retourna la question et l’enfant essaya de trouver les mots.
Regardant sa tasse, puis sa mère, lâchant un petit soupir, il fit :

- Je…Je veux bien. Je n’avais pas encore eut de…Disons de beau père ? Et hm… Je n’ai pas pu passer beaucoup de temps avec lui, mais il semblait te faire du bien. Faire du bien à toute la famille en fait.

Il pensait aussi à CJ ou même à lui en disant ça.

- Et… Je suis désolé. Je voulais tellement que « ta fin heureuse » continue. Parce qu’au-delà du bien, du mal, tu avais l’air…Plus heureuse. Et ça c’était cool.

A y penser, Henry voulait la même chose pour Emma. Parce que ça le rendait lui-même heureux.

- Alors… Si être là, ou même que CJ soit là, t’aides à tenir encore debout, à pouvoir encore sourire, c’est cool aussi, même si je sais que c’est douloureux et…

Il ne savait pas comment s’exprimer. Un peu frustré, Henry fini par poser sa tasse, et se colla à sa mère.

- Voilà…
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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Ven 30 Mar - 11:08


Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry &
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1er février 2013
Henry se rendait-il compte du secours qu’il représentait pour sa mère ? Regina était plus que reconnaissante d’avoir un fils aussi attentionné que pouvait l’être le jeune adolescent. Ils revenaient de loin tous les deux, leur relation n’avait pas toujours été aussi solide, mais à présent, rien ne pouvait les séparer, du moins, c’était ce que madame le maire espérait du plus profond de son coeur. Perdre Henry serait l’apothéose de la déchéance pour son pauvre coeur qui ne pourrait pas le supporter. Entendre que son fils lui faisait confiance lui redonna un peu de courage. Si elle avait pris la décision de changer, c’était avant tout pour lui. Et voir qu’il faisait preuve de tant de compréhension à son égard la touchait beaucoup. Elle lui expliqua que la situation était extrêmement difficile à vivre pour elle, il le comprenait, cela semblait évident. Mais elle ne voulait pas s’épancher pendant des heures. C’était lui l’enfant, c’était lui qui devait être préservé au maximum, et c’était bien pour cela qu’elle lui demanda de parler de son ressenti à lui. Robin était un héros, et il était devenu son beau-père. Henry l’avait tout de suite apprécié, Regina se rappelait les étoiles dans les yeux de son fils quand elle lui avait annoncé qu’elle sortait avec lui. Elle l’écouta donc parler, un sourire triste sur les lèvres.

- Robin est...était quelqu’un d’exceptionnel. Je pense qu’il faisait du bien à chaque personne qui croisait son chemin. Et je pense aussi que l’avoir eu avec nous était une chance incroyable.

Henry compatissait sincèrement, il aurait voulu que la fin heureuse de sa mère que représentait Robin puisse continuer. Elle aurait tant voulu lui dire qu’il y avait encore de l’espoir, que Robin lui avait laissé en quelque sorte un cadeau, que d’ici quelques mois s tout allait bien, Henry serait un grand frère. Mais il était trop tôt, il pouvait encore arriver n’importe quoi. Regina caressa la joue de son fils.

- J’étais plus heureuse avec Robin, c’est certain, mais cela ne veut pas dire que je ne serai plus jamais heureuse. Je t’ai toi, j’ai CJ, nous formons une famille, et ça, ça me rend heureuse aussi.

Cet enfant était touchant, Regina était si fière d’avoir élevé un fils comme Henry, aussi intelligent et gentil.

- Oui, vous m’aidez beaucoup tous les deux. Et ça me fait plaisir de voir que vous vous entendez si bien. Soyez là l’un pour l’autre, c’est important. J’aurais aimé avoir un frère ou une sœur sur qui compter.

Elle avait découvert qu’elle avait une sœur, mais c’était loin d’être une personne sur laquelle on pouvait compter. Cela aussi, il faudrait l’annoncer aux enfants, mais Regina préférait attendre d’en avoir discuté avec Cora avant. Autant éviter les drames autant que possible, les petits étaient déjà bien assez perturbés avec tout ce qui s’était passé et l’enterrement à venir.


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Message# Sujet: Re: Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina   Parler de ses peines, c'est déjà se consoler - Henry & Regina Icon_minitime1Mar 3 Avr - 20:37


Parler de ses peines c'est déjà se consoler

Il la laissa parler. C’était important d’écouter, quand la personne avait besoin de s’exprimer. Et à force d’écouter les gens, Henry était devenu très bon à ça. Quitte à s’effacer un petit peu. Il laissait sa mère s’exprimer sur ce dont elle avait besoin. En l’occurrence, Robin.
Il se laissa sourire doucement, chocolat en main, buvant doucement sans se brûler. Bien que la température avait tout de même bien diminuée depuis. Henry plongeait ses yeux en direction de Regina, et il écoutait.
Attentif enfant.

Et de fait, alors que la conversation se poursuivait, il la laissa lui caresser la joue. Rien qu’avec ce geste, il sentait la tendresse, mais aussi l’évident trouble de Regina. Trouble de tristesse, et de tout ce qui allait avec.
Pour le reste, il fut tout de même heureux d’entendre, que n’ayant pas perdu toute sa famille, Regina n’allait pas non plus déprimer totalement vu qu’elle avait encore de quoi sourire.
Il lui restait un bout de famille, et elle semblait dire qu’elle ferait avec.
Chose rassurante pour l’enfant.

Et compréhensible, aussi.
Cela aurait été dommage d’avoir le cœur à nouveau vidé par l’amour. Vraiment.

Du coup, il continuait d’avoir ce tout petit sourire aussi doux que le chocolat qu’il buvait à l’instant.

- Je ne pensais pas en avoir, de mon côté.

CJ était une surprise. Mais pas une mauvaise, bien au contraire, il savait profiter d’elle, au fond. Il en était même heureux.

- Mais je dois avouer que j’aime bien ça. Avoir une sœur.

Il y avait aussi l’enfant de Roland, mais là c’était plus compliqué vu que Henry ne l’avait pas vraiment connu.

- Même si tu n’as pas de sœur… Je pense que les grandes familles…Quand elles sont bien, c’est suffisant.

Grandes familles comme la sienne, avec sa mère Emma, sa grand-mère, son grand père, son arr…sa mère adoptive, et tout ce qui allait avec.
De quoi le rendre heureux.

- Je pense à quelque chose. Je ne sais pas si tu voudras ou si CJ voudras mais… On peut regarder des films. Des films drôles, ou hm.... Familiaux. Ça peut détendre.

Encore un peu plus. La tasse se vidait, mais ça n’empêcherait pas un nouveau chocolat ni un squattage de canapé.
Et puis, avec ce qu’il avait pu apprendre rapidement de la technologie…

- Après il faut trouver des DVDs.

Chose peut-être moins aisée.
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