Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
Robin, qui avait au préalable couru comme un dératé, arriva sur place et découvrit l'ampleur des dégâts. La vitrine était saccagée tout comme l'intérieur du commerce. Il faudrait des jours voir des semaines de nettoyage et de travaux avant une hypothétique réouverture. Une perspective bien sombre pour le propriétaire, qui ne pouvait se permettre l'inactivité par les temps qui court. Se sentant coupable, l'ancien archer ne ménagea pas ses efforts pour se rendre utile. Il savait que ces représailles étaient dues à ses quelques « initiatives » à l'encontre des types à la solde du mafieux responsable de la tentative d'assassinat sur la jeune Betty et sa mère. D'ailleurs, la police était parvenue, quelques heures auparavant à sortir l'automobile de l'Hudson. Une action dont elle se félicitait, mais qui ne représentait rien de plus que de la poudre aux yeux pour Robin qui continuait à se faire appeler Richard. La corruption semblait, en plus de la justice laxiste, l'un des fléaux de la ville. Comment pouvait-il se résoudre à laisser prospérer les petites frappes et les truands désireux de faire fortune sur le dos des autres, en usant de menace en tout genre pour se faire respecter? Et pourquoi donc la Justice, qui se prétend implacable, laissait-t-elle de tels réseaux s'accroître? Ca dépassait Robin qui préférait faire preuve de plus de discrétion à présent. Il craignait encore la visite surprise de ses tortionnaires, qui le cherchaient, il n'en doutait plus à présent. On ne quitte pas le Tartare aussi facilement. D'ailleurs, est-ce qu'on parvient à le quitter un jour ?
« - Aie ! Mince ! » Perdu dans ses pensées, le fugitif ne prit aucune précaution en ramassant les quelques bouts de verre jonchant le comptoir. Plusieurs gouttes de sang perlèrent de l'entaille dessinée sur la paume gauche de sa main. Il s'arma alors d'un torchon qu'il passa autant de la coupure pour stopper le saignement. La jeune Betty s'approcha de son protecteur, pour s'enquérir de son état. Elle se portait bien, malgré la situation, sûrement habituée à subir ce genre d'intimidation. « - C'est eux ! » grognait-il en continuant à déblayer le sol. « Tu devrais te reposer Rick, tu es là depuis des heures. Et puis regarde ta main ! Ma mère va te tuer ! » Il fit oui avec la tête, mais non avec le cœur. Il n'avait certainement pas l'intention de se tourner les pouces. Il quitta donc les lieux, en passant devant les deux officiers en charge de la protection de la famille. Les deux hommes échangeaient quelques futilités, rien de bien intéressant pour l'ancien seigneur de Sherwood.
Dehors, il continuait à pleuvoir, Robin longea la ruelle, traversa la route avant d'apercevoir, face à lui ce qui lui semblait être un visage familier. Était-ce une hallucination, son esprit enclin à la fatigue lui jouait-il des tours. « - Non ! » murmurait-il la mâchoire serrait tandis qu'un sourire naissait sur le visage de son bourreau qui disparut en un battement de cils. Pour en avoir le cœur net, l'archer amnésique se précipita donc, manquant de se faire écraser par un taxi, qui n'hésita pas à klaxonner pour faire entendre son mécontentement. Arrivé sur place, Robin se rendit compte qu'il était seul. « - Merde ! » Il souffla une dernière fois avant de faire machine arrière. Son regard se posa sur un petit groupe à quelques mètres. Toutes des femmes. Que pouvaient-elles bien faire sous une pluie diluvienne, avec dans le lot, une femme enceinte ? « Hey ! » Il eut à peine le temps de se retourner, que le poing d'un type s'abattit sur sa tronche. L'homme n'était pas seul et profita de l'effet de surprise, pour conduire l'archer dans une ruelle, à l'abri des regards.
Combien de temps s'était-il écoulé avant qu'il ne réalise ? Une seconde, peut-être cinq, dix ? Le premier coup s'abattit sur lui avec violence, le déséquilibrant assez pour que le deuxième assaillant entre en piste et l'affuble d'un méchant coup de pied dans l'estomac. Le goût métallique du sang au combien désagréable, obligea Robin à cracher au sol. Il se revit alors dans l'arène de ses bourreaux, les deux « P » qui se plaisaient de temps à autre à observer leurs âmes tourmentées se livraient à divers combats sans l'espoir de mourir, mais avec la certitude de souffrir. C'est là-bas, que Robin avait perdu son humanité et lui qui jadis prônait le vol sans violence se retrouva à briser des nuques, à arracher des membres, à cogner jusqu'à la défiguration ses adversaires en enfer. L'actuel Robin sentit monter en lui un flot de colère et alors qu'il se faisait passer à tabac, il trouva la force de se redresser à la grande surprise de ses assaillants. L'homme poussa un cri de bête, son regard vide et sans expression ne présageait rien de bon. Un premier bras craqua entre les mains expertes de l'ancien pensionnaire du Tartare qui envoya un violent coup de tête à l'autre assaillant relâchant au passage le bras cassé. Le troisième, avec sa batte de baseball tenta quelques coups dans le vide, avant que l'homme qui arborait d'ordinaire une capuche, ne se saisisse de l'arme pour la briser en deux. Retrouvant un à un ses réflexes, Robin brisa une à une les certitudes de ce groupe de nettoyeurs maîtrisé assez rapidement malgré leur supériorité en nombre. Puis, il se rua sur l'un deux, avide de vengeance et prêt à lui briser la nuque.
(c) DΛNDELION
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Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
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26 mars 2013
Les filles étaient finalement arrivée à New York, Neïlina venait de garer la voiture, elles étaient toutes pourvues de parapluies au vu du temps déplorable, et Aeline venait de proposer un plan d’action qui semblait tout à fait logique, lorsque CJ sortit un plan. Ma fille avait fait des recherches avant le départ, elle avait même une adresse, elle avait marqué d’une croix le restaurant sur la photo derrière Robin. Du moins celui qui lui ressemblait trait pour trait. Intérieurement, Regina était fière de CJ et de son sens de la débrouillardise. Elle la regarda avec des yeux pleins d’amour et de fierté.
- Bravo CJ, bien joué. OK, suivons l’idée d’Aeline.
Elle repéra les numéros des rues par lesquelles elle et Neïlina devraient passer pour se retrouver à celle où le restaurant était. Elle lança un regard à son amie d’enfance puis s’approcha d’Aeline qui ferait temporairement équipe avec CJ.
- Fais bien attention à CJ s’il te plaît.
C’était inutile évidemment de le préciser, mais Regina était une mère et elle se faisait du souci pour son adolescente qui avait déjà vécu récemment l’horreur de se retrouver aux Enfers et de voir mourir celui qui représentait une figure paternelle pour elle, alors elle voulait absolument la préserver au maximum. Bien entendu, la maire de Storybrooke était parfaitement consciente du fait qu’avec la sœur de Robin, CJ était en sécurité. Elle déposa un baiser sur les cheveux de sa fille et partit avec Neïlina en direction du nord. Tenant son parapluie de sa main gauche, elle prit de son autre main le bras de son amie et marcha d’un bon pas, repérant le numéro de la rue qui donnerait sur l’avenue dans laquelle elles devraient retrouver CJ et Aeline. Alors qu’elle avançait en compagnie de Neïli, l’attention de Regina fut attirée par quelque chose. - C’est étrange… marmonna-t-elle tandis que la pluie tombait en clapotis sur le parapluie qui abritait sa tête.
Elle tourna le visage et aperçut de l’autre côté de la route dans une ruelle, un homme aux prises avec d’autres. Elle s’arrêta et plissa les yeux pour mieux voir. Etait-ce son imagination ou bien était-ce Robin ? C’était lui, enfin, du moins le sosie, elle reconnaissait son visage.
- Il est là ! Souffla-t-elle.
Tel un vieux réflexe, elle voulut les téléporter en face, mais évidemment, point de magie à New York. Retenant à peine un juron, elle s’élança en trottinant pour atteindre l’autre côté de la rue, faisant fit des taxis jaunes qui durent piler pour ne pas l’écraser.
- Robin ! Appela-t-elle en arrivant à hauteur de l’entrée de la ruelle.
Elle s’arrêta net, horrifiée de le voir presque tuer cet homme qui se trouvait à genoux au sol. Son regard se planta dans celui qui ressemblait tant à son archer. C’était lui pourtant, elle le sentait.
- Lâche-le, ne fais pas ça !
Ses pupilles se posèrent sur l’avant-bras de « Richard », le tatouage de lion était bien là. C’était lui. Un regard plein de détresse se posa alors sur Neïlina.
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26 mars 2013
La voiture était arrêtée et je ne décolérais pas. CJ avait pris des risques injustifiés. Qu’est-ce qu’elle aurait fait si on n’avait pas ouvert le coffre ? Elle serait morte de chaud ou de froids ! C’était complètement ridicule et Regina qui ne la grondait pas c’était sans doute le pompon. Ce n’était pas ma fille, je devais m’en souvenir. Je n’avais pas le droit d’intervenir dans son éducation. C’était un fait. C’était inéluctable. Je me mordais la langue quand elle félicita sa fille adoptive pour sa justesse d’esprit. Fallait que je respire avant que je ne crise au beau milieu de cette ville. Aeline proposa de partir avec CJ de son côté et que Regina et moi allions de l’autre. Hochant la tête, je jetais un regard à Aeline pour appuyer la demande de Regina. Je savais qu’Aeline ferait attention.
Silencieuse, je m’avançais dans les rues qui ressemblaient un peu à celle de Storybrooke et sentait mon esprit se distraire à penser à Walsh. Ce docteur m’intriguait de plus en plus. J’avais envie d’en savoir plus sur lui, j’allais l’interroger à son sujet quand Regina marmonna que quelques choses étaient étranges.
« Quoi ? Qu’est-ce qui est étrange ? »
Demandais-je légèrement inquiète avant qu’elle ne souffle que ce fût lui. Suivant la direction de son regard, je voyais un homme pouvant ressembler à Robin. Il se battait avec un homme prêt à l’exécuter. Regina me regarda et mon esprit marchait à dix-mille kilomètres à l’heure.
« Toi tu restes là ! »
Ordonnais-je avant de courir vers robin en essayant de le raisonner en m’annoncer :
« Richard, ne fais pas ça tu vaux mieux que ça ! »
Voyant les lèvres de sa victime bleuir et ses yeux se révulser je jetais un regard à Regina.
« Lâche-le tu vas le tuer ! »
Ordonnais-je en dépit d’autres choses, mon regard poser sur le sosie de Robin, je comprenais qu’il n’arrêterait jamais. Il était déterminé à lui faire la peau. La raison qui l’animait m’était inconnue mais une chose était sûr je ne pouvais pas le laisser faire pas devant les yeux de Regina. Sortant mon revolver je tirais en l’air pour attirer son attention avant de le viser entre les deux yeux en ajoutant d’une voix sombre et sans appel :
« Lâche-le immédiatement ! Ne me force pas à te blesser Robin ! Lâche le je ne le répèterais pas ! »
Visant son épaule je préparais la balle avec détermination consciente que Regina m’en voudrait à mort si je blessais son bien aimer, mais je connaissais la noirceur qui avait pris possession de l’archer : Anne de Winter en était animée et rien n’aurait pu m’empêcher de mener à bien une mission sauf si ma propre vie était en danger.
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26 mars 2013
J'étais... Comment dire ? Ravie de jouer les baby-sitter. Vraiment, j'adorais ce genre de situation où je me retrouvais à devoir placer la sécurité de quelqu'un d'autre avant la mienne. Surtout quand cette personne n'était pas capable d'assurer ses arrières ou les miens. Mais bon, puisqu'il fallait que ça tombe sur quelqu'un autant que ça tombe sur la meilleure des combattantes présentes. N'ayant jamais eu de magie, j'étais la plus à même de réagir et je me devais donc de protéger la plus faible du groupe. Sachant que le groupe était composée d'une femme enceinte, cela en disait long...
_ Ne t'inquiète pas, répondis-je d'ailleurs à Regina.
Je ne suis pas maternelle, mais je suis logique. Des années durant je n'avais vécu qu'avec des compagnons d'armes. Des combattants aguerris mais des frères d'armes que je savais pouvoir perdre à tout instant. Je ne m'étais donc attachée à eux qu'avec parcimonie. Depuis que j'avais atterri ici, tout avait changé. A présent, j'avais Petit-Jean et il tenait tant à Roland. Moi, j'avais encore du mal à m'approcher du petit garçon, mais j'avais une responsabilité envers lui. Envers celui que j'avais découvert être mon frère jumeau.
_ Suis-moi, lançais à CJ qui, en réalité, menait la danse puisqu'elle avait repéré les lieux. Quoi qu'il arrive, tu fais ce que je te dis, y compris si je te dis de prendre tes jambes à ton cou. Si on croise Robin, il ne sera sans doute pas le même, tu ne prendras aucun risque. C'est un combattant aguerri et...
J'en étais là dans mon laïus lorsque le coup de feu retentit. Sans attendre, je filais dans cette direction sans avoir besoin de m'assurer que la jeune fille était sur mes talons. Arrivée au bon endroit, je n'eus qu'une demi seconde pour évaluer la situation . Repoussant CJ en arrière, pour la couper dans son élan, je fonçais sans la moindre hésitation dans la mêlée, malgré l'arme qui était braquée droit sur mon but. Mais je refusais de laisser les choses m'échapper à nouveau. Sans doute désorienté par la multitude de personnes qui criaient son nom (ou plutôt ses prénoms), mon jumeau ne me vit pas venir. D'un coup puissant porté en plein dans son dos, je me ménageais la seconde nécessaire pour le forcer à lâcher prise. J'aurais voulu pouvoir le saisir et lui faire perdre connaissance au moyen d'un étranglement sanguin, une technique rapide et efficace, sans séquelle donc idéale pour reprendre en main une situation qui partait en live. Mais mon frère n'était pas un guerrier moyen, la chance ne se présenta pas. Poings fermés, jambes pliées pour assurer plus de stabilité, je lui fis face prête à l'affronter. J'espérais simplement que je n'aurais pas à le blesser trop gravement pour le maîtriser. Et je refusais d'envisager l'inverse.
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26 mars 2013
CJ était une jeune fille très intelligente pour son âge et elle le prouva encore une fois avec son plan déjà tout préparé afin de mieux se repérer en ville. C’est vrai que d’un côté, ce n’était pas malin de sa part de s’être cachée dans le coffre de la voiture de sa mère. Les quatre femmes se séparèrent ensuite en deux groupes comme convenu. _ Suis-moi, lança Aeline à CJ. Quoi qu'il arrive, tu fais ce que je te dis, y compris si je te dis de prendre tes jambes à ton cou. Si on croise Robin, il ne sera sans doute pas le même, tu ne prendras aucun risque. C'est un combattant aguerri et... Aeline fut coupée par le bruit d’un coup de feu. Cela semblait provenir de la direction qu’avaient prise Neilina et Regina. La jeune femme et l’adolescente se ruèrent vers la rue où une surprise les attendait : Robin ! CJ voulut rejoindre son père de cœur mais elle fut arrêtée dans son élan par la jumelle de ce dernier. Puis, tout alla un peu trop vite pour la jeune fille. Une chose était claire pour elle et ce depuis le début : Robin n’était plus pour l’instant celui qu’elle avait connu plusieurs mois auparavant. En même temps, elle s’en doutait qu’il aurait changé à cause de son amnésie mais il y avait quelque chose de l’ancien Robin qui était encore en lui : son besoin de défendre les plus opprimés et de rendre justice. CJ tenta de se remémorer à de sages paroles qui lui avait donné son père de cœur. Elle eut comme flash et se rappela du premier cours de sport avec lui à l’école. Elle était restée pour l’aider à tout ranger et cela lui avait permis de discuter avec celui-ci. Évidemment, à l’époque, personne ne savait qu’elle était au courant du secret de la ville. - La peur ne peut subsister sans le respect ! … Robin … Papa ! Cela lui fit d’ailleurs étrange de l’appeler ainsi alors que depuis toute petite, c’était ce qu’il avait toujours été pour elle. Elle prit une grande respiration avant de reprendre la parole. Si elle lui parlait d’un moment et d’une conversation qu’ils avaient eu, peut-être qu’il retrouverai un peu la mémoire. Pas tout, c’était impossible en une fraction de seconde de retrouver tous ses souvenirs mais quelques-uns, c’était déjà pas mal. - Le premier jour de cours de sport, quand … Quand le cours était fini, j’étais restée pour t’aider à tout ranger. T’avais dit que l’homme qui t’avait élevé t’avait dit que l’intelligence était une force et euh rha, qu’est-ce qu’il avait encore dit ? Ah oui et les muscles un accessoire. C’était pour ça qu’il t’avait offert. Et t’avais dit aussi le code ancestrale ou ancien, je ne sais plus, des archers. Honneur, loyauté, solidarité et bienveillance. Se rappeler des bons instants avec lui amenait chez elle quelques émotions dont elle eut du mal à avoir le contrôle dessus. Elle voulait son père adoptif, son papa de cœur, son héros … Elle voulait qu’il rentre à la maison avec sa mère et elle. - Je sais que t’as envie de rendre justice. C’est tout à ton honneur. Ça prouve pour moi qu’au fond, t’es toujours celui que nous connaissons toutes les quatre … Mais se venger, ce n’est pas rendre justice ! La vengeance, c’est pas ton truc !
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Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
Les cris des suppliciés résonnaient encore dans les oreilles de Robin, le bruit des chaînes, le désespoir d'une mort qui ne viendrait pas se rappelait aussi à son « bon » souvenir. Les deux « P » représentation même de la perversion sous terre, se délectaient déjà du spectacle avant qu'il ne commence. L'arène était pleine, les spectateurs contraint par leur présence, se prêtaient au jeu en hurlant, en applaudissant, en réclamant toujours plus de violence. L'espoir n'hésitait point ici-bas, et ce, avec une hypothétique victoire. La survie n'en était pas vraiment une à l'inverse de la douleur, de la souffrance. Aux combats, venait s'ajoutait les inéluctables séances de torture perpétraient par le seigneur de ces lieux. Un privilège réservait aux plus véhéments, aux plus résistants, à ceux qui laissaient encore paraître, de par leur résistance, une forme d'espoir, aussi infime soit-il. En de tels lieux, il était inconcevable de croire ou même d'espérer qu'il soit possible de s'enfuir. Les gardiens, consciencieux à souhait y veiller en brisant les résistants et pour se faire, ils disposaient de beaucoup de moyens. Robin en avait fait l'expérience, et ce, à de nombreuses reprises.
Il continuait à frapper ses adversaires, se rappelant au passage toutes les fois, où enfermait dans la cage, on l'avait contraint à lutter contre d'autres combattants, quelle que soit leur race. Il ressentait encore les coups, les griffures, les morsures, les coupures. La douleur due à la perte d'un membre, la souffrance engendrée par les coups à répétitions, par les blessures mortelles qui ne l'emportait pas dans la Mort. Puis cela recommençait encore et encore. Ô atroce cycle de mort sans fin ! La peur de souffrir à nouveau est tellement grande, que la survie prime et nous voilà contraint à devenir des bêtes sauvages pour ne pas sentir une lame s'enfoncer dans notre chair, une morsure ouvrir une plaie, un coup briser des os. On sait qu'il est impossible de mourir, cependant, on lutte encore pour s'exempter de la douleur. Robin, qui s'était laissé envahir par la colère, domina sans mal les hommes de main du parrain local, sauf qu'il n'était plus question de recommencer après cela, la Mort était belle et bien là et attendait patiemment d'emporter une nouvelle âme.
Il tenait encore sa nuque entre ses mains, l'homme se débattait encore vainement, mais n'était à ce stade plus qu'une poupée de chiffon que l'ancien héros pouvait briser. L'espace d'une fraction de seconde, l'hésitation l'assaillit et se fut juste assez pour laisser le temps à Regina et à son équipe de rejoindre les lieux. L'archer, qui venait d'entendre ce qui lui semblait être son véritable prénom, releva la tête. Sa voix lui était familière, bien plus que la propriétaire. Elle le conjura de lâcher son adversaire « - Tirez-vous d'ici ! » lança-t-il froidement avant que Neilina ne s'avance vers lui « - Dégagez ! » aboyait-il maintenant toujours son adversaire sous une clé de bras potentiellement mortelle. Personne ne se démontait, surtout pas la blondinette qui allait de ses menaces. « - Et moi, je ne vous le répéterai pas, tirez-vous ! Et d'où vous sortez ? Qui vous a donné mon nom ?! » Dans un dernier élan de survie, le captif parvint à se détacher. Soudain, sorti, de nulle part, une autre demoiselle blonde de surcroît fit sa fracassante apparition. Robin l'ignorait, mais il s'agissait de sa sœur qui elle ne prit aucune précaution pour préserver l'archer amnésique. L'homme de main du mafieux en profita pour s'enfuir. « - NON ! » hurla Robin en faisant face à l'assemblée féminine. Cj choisit alors de sortir de l'ombre et entama ce qui semblait être pour Robin, un dialogue de sourds. « - J'ai pas le temps et l'envie de faire la causette. Ni à toi ni aux autres. Je ne sais même pas qui vous êtes, ni ce que vous voulez, mais une chose est sûre, vous vous êtes trompé de personne. Je ne suis pas ton père gamine ok ? Alors garde ta salive et tes jolies paroles pour toi. » Il se redressa à nouveau, chassa du revers de la main la poussière qui avait élu domicile sur son jean. « - Quoi ? La blonde compte se barre contre moi peut -être ? Et l'autre me tirer dessus ? » Il fixa Regina sans aucune émotion. « - J'ai à faire alors laissez-moi passer ! » Il s'apprêtait à quitter la ruelle pour regagner le centre et aider son patron à déblayer les débris. Pour dire vrai, il préférait mettre le plus de distance avec cette assemblée craignant qu'il ne s'agisse encore d'une illusion de ses tortionnaires susceptibles, de ce fait, de l'avoir retrouvé.
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Regina Mills de Locksley
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26 mars 2013
Regina avait le coeur serré, comme si on le lui avait arraché et qu’il était contrit dans la paume d’une main malveillante. Robin était là, face à elle avec un regard complètement étranger. Neïlina avait réussi à le retenir de par son coup de feu, et il leur avait lancé un regard vide, comme si elle n’étaient que des étrangères. Quel horrible sentiment. Voilà qu’en plus il leur intimait l’ordre de partir. Ça n’allait pas être facile. L’ancienne reine en resta sans voix, le désespoir l’avait gagnée en une fraction de seconde. Mais elle le savait, elle n’avait pas le droit d’abandonner. Il fallait ramener l’archer à la raison, si ce n’était pour elle, elle devait le faire pour Roland, pour CJ, pour Aeline, tous les gens qui aimaient ce héros qui avait tant fait pour les autres. La sœur de Robin ainsi que CJ venaient de les rejoindre, et alors que la guerrière se lançait sur lui pour l’empêcher de commettre l’irréparable, Regina attrapa CJ et la serra contre elle, plus pour l’empêcher de voir des horreurs que pour la consoler, même si l’intention y était aussi. La jeune fille tenta avec ses mots de faire appel à la mémoire de Robin, mais ce dernier la rembarra. Le coeur de Regina se brisa davantage en entendant la dureté avec laquelle l’homme qu’elle aimait parlait à sa fille. Elle essayait de se raisonner, de se dire qu’il n’avait plus sa mémoire, cela n’en demeurait pas moins extrêmement douloureux.
- Tu n’es pas toi-même. Nous le comprenons, mais s’il te plaît, écoute-nous.
Relâchant CJ, elle attrapa une photo de lui et Roland qui était dans son sac pour la lui montrer.
- Ici, on t’appelle Rick, mais nous, nous t’avons connu sous le nom de Robin. Regarde, tu avais une vie, là d’où nous venons. C’est ton fils, Roland, dit-elle en s’approchant et lui tendant la photo bien en face pour qu’il la voie. J’imagine combien ce doit être difficile à entendre, tu ne te souviens pas de nous, mais… je t’en prie, écoute-nous. Tu es ici à New York depuis peu. Mais où étais-tu avant ça ? Tu ne t’en souviens peut-être pas, mais si tu nous accompagnes, ça te reviendra peut-être. Après tout, tu n’as rien à y perdre à essayer, n’est-ce pas ?
Elle essayer de lui parler avec le plus d’intention positive possible, mais elle avait encore du mal, c’était un truc de héros ça. Pourquoi Emma ou Mary-Margaret ne l’avaient pas briefée avant, les discours de ce genre, ce n’était pas vraiment son truc. Elle l’aimait tant, cet homme, elle voulait qu’il puisse retrouver la pleine possession de son mental. Ce qu’elle avait devant elle, ce n’était pas Robin de Locksley, c’était une enveloppe corporelle qui lui ressemblait trait pour trait, mais l’intérieur avait été profondément abîmé. Regina lança un regard à Neïlina, se demandant ce qu’elle pouvait bien faire de plus.
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26 mars 2013
Je n’avais pas envie d’y tirer dessus. Je voulais qu’il le lâche mais rien n’y faisait. Notre présence l’agressait plus qu’autre chose. Il ne nous reconnaissait pas. C’était le scénario qui m’effrayait le plus. Voyant apparaitre Cj derrière Robin je secouais la tête en signe de négation. Elle devait partir. Bordel, je savais qu’on aurait dû l’enfermer dans le motel. Aeline en profita pour se jeter sur son frère et je baissais mon arme. Elle était complètement allumée ma parole. La victime de Robin s’en alla sans même nous remercier et je me retenais de ne pas lui tirer dans la jambe pour le punir de son impolitesse.
J’écoutais CJ essayait de raviver la mémoire de son père adoptif et je sortais de mes gongs quand il la recadra sans la moindre tendresse :
« T’es vraiment le roi des cons ! »
Prenant la main de CJ en me plaçant devant elle, je continuais de faire face à Robin aux côtés de sa sœur. Il était exclu qu’il s’en prenne à Regina et CJ. Sortant mon téléphone, je lui montrais les photos que j’avais pris de lui avec CJ, Regina, Henry et son fils.
« On ne te laissera pas partir. T’as laissé ton fils derrière toi et t’as adopté deux autres enfants avec Régina. Donc tu viens avec nous. On a compris que tu ne te souvenais pas de nous, et tu sais quoi c’est bien dommage parce que si c’était le cas tu ne jouerais pas au plus con, surtout pas avec moi. Garde ta dignité entière et rentre avec nous. Résiste et on t’embarquera de force. »
Je m’étais retenue pour ne pas révéler la grossesse de Regina. J’avais choisi de ne pas prendre de pincette, à quoi bon je savais déjà comment ça allait finir cette histoire. Aeline allait devoir l’assommer et si ce n’était pas elle, je le ferais. On l’attacherait et on le ramènerait à Storybrooke :
« Écoute, je ne sais pas ce qui t’es arrivée depuis la dernière fois où l’on s’est vu, mais je veux réparer mes erreurs. Je t’en prie, y a des gens qui t’aime de là où on vient. Qu’est-ce que tu as de mieux ici ? T’as petite vie de justicier des rues ? »
Plantant mon regard dans le sien, je priais les dieux s’ils avaient encore un peu de clémence de le raisonner.
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26 mars 2013
Le combat fut aussi bref que violent. J'eus la certitude que, si je n'avais pas été une femme, il m'aurait fait mal. Ou, au moins, il aurait vraiment essayé de le faire. Là, cet état de fait sembla le pousser à stopper. Contrairement aux autres, je n'avais pas l'espoir qu'il retrouve rapidement sa mémoire. Je sais mieux que personne combien la magie peut vous effacer, vous ôter tout ce que vous êtes, déchirer votre âme et l'éteindre complètement. Du coup, je n'écoutais que d'une oreille les échanges qui suivirent. Il faut dire que je n'y croyais pas beaucoup. Et j'eus raison. Malgré les tentatives de CJ, puis de Regina, mon jumeau resta froid face à une réalité qui n'était pas la sienne. Pendant que je les observais, je regardais également aux alentours. L'attention n'allait pas tarder à se focaliser sur nous. A tout instant des témoins pouvait surgir et gêner notre mission. Je pris le temps qui m'était donné pour évaluer la situation et prendre une décision. Saisissant l'opportunité qui se présentait, je fondis brusquement sur mon frère et je l’assommais sans autre forme de procès. Pour qu'il ne se blesse pas, je le saisis et l'empêchais de se fracasser le crâne contre le bitume. Relevant les yeux, je ne m'excusais pas, me contentant d'expliquer mon raisonnement.
_ Quoi ? Si ça se trouve, ça lui remettra les idées en place..., lançais-je en réponse à leurs réactions.
Je commençais à redresser le corps inerte en attendant de l'aide.
_ Dépêchons-nous de filer d'ici. On le mettra dans le coffre. S'il se réveille, on pourra quand même quitter la ville. Il nous faut un coin isolé.
J'avais toujours appris à réfléchir aux situations pour mieux en tirer profit. Robin ne voulait rien entendre et nous n'avions pas le temps d'attendre qu'il se réveille. Nous devions donc partir. Ca me semblait logique. Une fois que nous fûmes tous en voiture, je pris le temps d'apaiser mon coeur qui battait plus vite que je ne l'aurais voulu. Après un moment, je repris la parole, comme si j'avais finalement besoin de me justifier...
_Il aura une bosse et mal au crâne, c'est tout, grommelais-je.
C'était sans doute le fruit de mon imagination, une contamination féminine, tant j'étais entourée d'hormones en folie, mais j'avais presque l'impression de souffrir, moi aussi, sur l'arrière du crâne. J'eus même un mouvement pour me gratter les cheveux.
_ Bon, comment va-t-on faire pour le ramener à lui ? enchaînais-je, pour me changer les idées.
Aller de l'avant empêche souvent de trop penser à l'avant.
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
26 mars 2013
Visiblement, il n’était pas du tout lui-même mais elle fut choquée de sa façon de lui parler. CJ ravala difficilement sa salive. C’était comme si Robin venait de l’engueuler d’une bêtise alors que ce n’était pas grave. Elle alla dans les bras de sa mère, plus pour cacher ses larmes en silence mais Regina se détacha d’elle pour aller à son tour à Robin. L’adolescente s’essuya en vitesse les yeux rougis. Comment pouvait-on changer à un tel point ? Il avait dû recevoir un sacré coup sur la tête pour se comporter ainsi. Ce fut ensuite au tour de Neilina qui tenta de raisonner Robin, se plaçant devant la jeune fille. Plus les secondes et les minutes s’écoulaient, plus elle se disait que la meilleure solution, quoique ce n’était pas la meilleure en fait mais elles n’avaient pas trop le choix, c’était d’assommer l’archer et l’emmener en vitesse en dehors de la ville. Comme si elle avait lu dans les pensées de CJ, Aeline fondit soudainement sur Robin et l’assomma sans le moindre ménagement. Bon, au moins, ça, c’était fait. _ Quoi ? Si ça se trouve, ça lui remettra les idées en place..., fit Aeline. Peut-être que ça pourrait en effet lui ramener quelques souvenirs même si ça sera difficile. La gamine avait lu que parfois, les victimes d’amnésies pouvaient retrouver la mémoire sous l’effet d’un choc. Sauf que son intuition lui disait que cette perte de mémoire devait être liée à la magie puisque c’était dans un lieu magique qu’il avait disparu. Enfin, si l’on pouvait appeler l’Enfer de lieu magique. CJ fut sortie de ses réflections par Aeline qui les pressa à retourner à la voiture. Une fois que ce fut fait, avec un Robin endormi. _Il aura une bosse et mal au crâne, c'est tout, reprit la jumelle de ce dernier. - C’est pas de votre faute ! Je pense que ça n’aurait pas pu être autrement ! Son pauvre petit papa. Il avait dû en voir de toutes les couleurs depuis son retour des Enfers. Qu’avait-il pu vivre ? CJ n’arrivait pas à s’imaginer pour une fois. A présent, la question qui se posait, c’était comment le réveiller. Le mieux était sans doute de le laisser se réveiller tout seul et à Storybrooke. - Ça ne va pas à votre tête ? demanda CJ à la sœur de l’archer. Celle-ci se massait la tête, pile au même endroit où Robin avait été assommé. Tout à coup, l’adolescente ouvrit grand les yeux. Elle venait d’avoir une idée. - Dites, si j’ai bien compris, vous êtes la sœur de Robin mais vous êtes plus vieille ou plus jeune que lui ou vous avez le même âge que lui ? Elle ignorait encore qu’ils étaient jumeaux.
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