Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
Happy Endings Chronicles
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Le recensement
Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment.
N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
avatar

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1Dim 28 Oct - 22:15


No happy ending, this is a modern fairytale
Ses doigts tapaient rapidement sur le clavier alors que la voix du professeur se faisait entendre dans un écho lointain. Ses ongles étaient encore peints d’un vernis noir désormais écaillé par le manque d’entretien. Le cliquetis provoqué par le clavier semblait plus fort que la voix même du vieil homme qui marchait de long en large devant le tableau alors que d’autres étudiants près d’elle écrivait rapidement sur le papier devant eux. Le tracement forcé d’un crayon à mine, le surlignement d’un papier avec un marqueur et les paroles lointaines de deux jeunes filles qui chuchotaient leur fin de semaine était très audible. La tête de la brune tournait à une vitesse ahurissante alors qu’enfin le professeur nommait un nom à haute voix ce qui faisait tourner les têtes de tous les jeunes adultes. Macaria finissait par arrêter de taper en relevant sa tête, le regard ahurit par l’attention qu’elle avait reçu, les doigts encore tendu devant le clavier illuminé de par son action précédente. « Harros? » disait la voix grave du vieil homme qui croisait les bras sur son corps, le regard plongé dans l’iris clair de la jeune femme. « Vous êtes bien en classe? Pouvez-vous me répéter ce que je viens de dire? » cette voix ce voulait défiante, comme s’il venait de prendre l’étudiante sur le fait, mais elle relevait un sourcil de questionnement qui fit rire quelques élèves. Le professeur soupirait, ne s’attendant pas à une réponse de la part de la brune qui avait pris une seconde pour regarder les gens qui l’entourait. Ils étaient tous là à bien rire, mais la déesse expirait avant de se décider de parler, sa voix venant faire tomber les plus sceptiques de leurs chaises. « L’ordinateur zombie permet de faire une attaque massive aux ordinateurs, qui jusque-là étaient dormant, de personne non au courant qui sont utilisés pour l’attaque. Cela peut faire surcharger le site web dû la hausse de demande brusque. » Dit-elle en feignant un sourire envers le professeur qui la regardait étonné.  « Autre chose professeur? » Il se tentait de lui remettre un sourire, se retournant vers son tableau pour continuer la lecture alors que le reste de la classe baissait la tête. La brune inspirait, sourire aux lèvres quelque peu sincère, retournant vers son écran pour admirer son travail. Elle n’écoutait effectivement pas en classe, il n’avait pas eu tort de la cibler ainsi, car si des étudiants auraient été derrière elle une crainte se serait levée. Devant son écran un nom était inscrit, des adresses, des lignes téléphoniques prise sur le fait. Un téléphone était infiltré, des centaines de textos ainsi que des appels enregistrés, un agenda d’où plusieurs dates étaient surlignées d’un rouge marquant. Quelques têtes étaient vaguement reconnaissables à l’œil aguerrit, des cheveux blonds vaguant sur une veste orangée, une tête plus petite aux cheveux d’un éclat chocolaté à ses côtés. La jeune adulte inspirait avant de refermer l’écran satisfaite, sortant son carnet, ses yeux se glissant sur des notes écrites avec une calligraphie exceptionnelle. Certaines dates étaient évidentes, un nom plus fréquent qui revenait quelque fois par semaine, les lettres amplifiées sur le KOSTAS avant qu’on y lise ‘’service à rendre’’. Les longs cheveux brun vagués de la jeune femme vinrent être tressés alors qu’elle redonnait son attention au vieil homme qui avait été très déçu une semaine avant en apprenant son choix de mentor. De tous les noms qui avaient été proposés, elle s’était arrêtée à un homme qui n’était aucunement préconisé, les cheveux gris avaient ondulés sur sa tête quand il avait appris qu’elle était permise sous la tutelle d’Andreas. Voyez-vous, si cet homme ignorait la véritable identité du dieu de la mort, il ne pouvait s’empêcher de le craindre alors que la terreur coulait sur ses bras à la simple mention d’un prénom. Il ne savait pas non plus grand-chose sur son étudiante, si ce n’était qu’ils avaient été en contact dans un passé commun, alors que la peau d’âne avait recouvert son corps pour cacher son si joli visage. Ce chevalier d’autrefois faisait partie de ceux qui ne comptaient pas repartir dans un monde qui ne le représentait plus. Il préférait sa nouvelle position sociale, ce manquement de combat qui lui permettait de vivre une journée de plus, mais il redoutait que la princesse ne mordre plus gros poisson qu’elle ne le devrait. Il ne la voyait pas comme le prédateur, il ne voyait pas fureur des flammes infernales qui empoignait sa peau de porcelaine, il ne voyait encore que cette proie qui avait déjà vécu bien assez de désastre. Il avait donc tenté de la faire changer d’idée, se proposant même, mais elle avait refusée en moins de temps qu’il lui en avait fallu pour expirer son souffle haineux. Le combattant devenu un instruit s’était donc mis à l’observer, à la harceler en classe, mais rien à faire la princesse était définitivement plus têtue que la peau sous laquelle elle avait été tapie durant une décennie. Essuyant son front, l’homme terminait son cours avant d’excuser les quelques élèves restant pour le reste de la journée, les renvoyant vers leurs mentors spécifiques. Il ne pouvait s’empêcher de lancer un regard troublé envers la brune qui enfilait sa veste écarlate, son regard autrefois chaleureux désormais si froid et vide de vie. Plus les jours passaient, plus il s’alarmait, mais c’était une voix impuissante qu’il tentait de faire entendre aux oreilles d’une femme désirant être sourde.  Comme toujours Macaria était la dernière à quitter la classe, le talon de sa botte retentissant dans l’amphithéâtre alors qu’elle descendait doucement les marches, sac à l’épaule. La brune relevait les yeux vers l’homme aux cheveux d’argent, qui lui était obliqué sur ses papiers d’examens, alors qu’elle s’avançait doucement vers lui. « Monsieur? » disait-elle non sans cacher son mécontentement, faisant tressaillir le professeur lorsque la voix délicate de l’étudiante se faisait entendre. Il hochait la tête en son égard, prêt à entendre ce qu’elle avait à lui dire, mais il reçu un regard à en abasourdir une âme de froid. « Puis-je comprendre pourquoi vous m’agressez ainsi? Que vous ais-je fait? » disait-elle, une main sur la sangle de son sac à dos, l’autre sur sa hanche. L’homme gloussait, sa voix grave ainsi que chétive répondant dans une prudence grandissante. « Vous avez du potentiel Harros. Je trouve dommage de vous voir l’égarer avec quelqu’un comme…lui. » La jeune étudiante relevait un sourcil avant de fendre le silence. « Lui? » Il gloussait encore, retournant son regard vers ses papiers, incapable de tenir plus longtemps ce regard fendant qu’elle lui lançait. « Disons simplement qu’il n’est pas…recommandable. » Macaria prenait une seconde pour froncer des sourcils à cette annotation, un petit rire se faisant entendre de sa pars avant qu’elle ne simule un nouveau sourire qui étrangement n’avait rien de chaleureux. « J’aime les défis, professeur, il est au contraire honorable que d’apprendre avec quelqu’un qui est craint. » L’enseignant relevait un sourcil avant que l’étudiante ne se retourne pour sortir de la classe. « Ainsi donc dois-je vous rappelez qu’il serait…recommandable…de ne plus jamais risquer m’attaquer de la sorte. » sifflait-elle de sa langue de vipère avant d’enfin quitter l’amphithéâtre, laissant le vieil homme seul avec la chaire de poule qui venait de le saisir d’assaut.

Cette journée avait été éprouvante pour la déesse qui se devait tout de même de garder une couverture d’étudiante pour le bien de sa mission. Cela impliquait la nécessité d’aller en cours, de passer des examens, malgré le fait qu’elle trouvait ces actions si futiles. Le rapport mensuel avait été fait envers Hermès qui l’avait attendu dans le royaume des rêves, devant absolument décrire les moindres rapprochements qu’elle avait réussis à faire envers Andreas, bien qu’elle eût menti quelque peu concernant certains détails. Heureusement pour elle le dieu messager n’avait pas relever son regard fuyant lorsqu’elle avait mentionné ne pas avoir rencontrée d’occasion pour le tuer. Bien sûr que des occasions s’étaient présentées, il aurait été facile du moins de son point de vue d’en finir avec lui, mais elle n’avait pas pu s’y resigner. Plus le temps passait en sa présence plus elle nécessitait des minutes supplémentaires. Il était similaire à l’effet d’une drogue, si au début les minutes étaient insoutenables, qu’elle ne désirait que d’en voir la fin, à la fin elle était devenue accro au son de cette voix qui venait faire vibrer sa cage thoracique. À chaque fois qu’il ouvrait les lèvres son regard devenait pétillant, elle cessait de respirer, écoutant les moindres mots qu’il viendrait lui partager aussi court soient-ils. Non, elle n’avait pas changé d’idée quant à sa mission, mais elle ne pouvait se résigner de craquer sous la pression que tentait de lui imposer Zeus par l’entremettre d’Hermès. La jeune adulte désirait encore voir une lueur de sentiment dans la prunelle sombre de son paternel, mais cette attente se faisait de plus en plus longue, rendant impatient le dieu qui l’avait envoyé en ces lieux. Chaque rapport se faisaient court, mais les menaces volaient aussi bas que les regards du dieu messager qui semblait admirer le sol en présence de la jeune déesse. « Je sais ce que je fais » avait coupée la voix de Macaria la nuit passée. « Tu devrais expliquer à ton seigneur de se faire patience. S’il veut véritablement la mort d’Hadès il devrait savoir mieux que quiconque que nous ne devons ABSOLUMENT pas manquer notre coup. » Sa voix avait sifflé hargneusement envers le regard dur du dieu ancien lui faisait face, celui-ci bafouillant une insulte sous sa nuque, mais elle n’avait pas bronché en sa présence. « N’oublie pas que ton prince est mortel, princesse. » avait alors mentionné le dieu avant qu’un frisson ne parcoure la colonne de la jeune femme. « Il y a des limites à ce qu’un humain peut supporter avant de claquer, il n’attendra pas une autre année dans la cellule, du moins pas sainement. » et ainsi la menace avait été mentionnée, mais les deux dieux savaient très bien de qui elle venait véritablement. « Ainsi donc, tu devrais apprendre à te faire sagesse, ne tente pas de raisonner avec plus puissant que toi Macaria. » Le rêve avait pris fin, le réveil brutal, la journée qui avait suivi n’avait pas été agréable. La jeune étudiante aurait favorisé un retour à son loft, assise devant le foyer avec le bois grésillant sous la flamme éternelle qui y dansait depuis son arrivée en ville. Pourtant, elle avait bien compris que si les menaces se faisaient de plus en plus intense c’était parce qu’elle devait apporter d’autres informations.  La brune se dirigeait donc vers la maison où elle avait pris habitude de se rendre, son pas résonnant dans la rue alors que fidèle à son habitude elle évitait tout contact physique avec quelconque âme passant près d’elle, mort ou vivant. Le cœur bondissant dans sa poitrine ne pouvait nier la douleur qu’elle ressentait en sachant qu’un homme qui lui avait été si bon devenait dément par sa faute. Ce prince qui avait déjà laissé glisser ses doigts rudes sur le visage lésée de la femme, partageant une tristesse commune, la protégeant d’un roi qui voulait l’étendre sur des draps de ronces. Elle se souvenait encore de ce baiser échangé, même si les sentiments n’étaient pas mutuels, elle ne pouvait s’empêcher de lui sourire et d’accepter cet amour qu’il lui avait exhibé. Elle se souvenait des yeux du prince qui pétillaient lorsqu’il croisait son regard, de la délicatesse dont il avait fait preuve en son égard, de la cruauté avec laquelle il avait chassé les autres domestiques l’accusant d’être une vulgaire sorcière.  Macaria ne l’avait certes pas aimée, mais il avait été son seul ami, le seul à faire renaître cet espoir perdu envers un monde qui ne l’avait que percutée depuis sa tendre enfance. Aujourd’hui elle le savait prisonnier, torturé par la lenteur de son action, quelque part en elle un serrement se faisait sentir alors que ses pensées se détournait en son encontre. Surprise, elle s’arrêtait devant sa destination, essuyant une larme qui avait eu l’effronterie de couler sur sa joue. La jeune femme inspirait doucement, inspectant curieusement la présence saline de l’eau sur son doigt, se demandant combien de larmes étaient encore véritablement disponible. Malheureusement, il devrait attendre avant qu’elle ne le libère, il n’était pas question qu’elle tue le dieu avant d’être certaine qu’il ait ressentie la même perte qu’elle. Elle expirait, resserrant ses doigts sur la sangle de son sac avant d’entrée dans la maison non surprise de retrouvée une porte déverrouillée.

Déposant son sac au salon, le regard perçant de l’adulte se promenait sur cette pièce désormais commune, mais elle remarquait surtout l’absence d’un mentor qui aurait dû être présent. Un soupire se glissait entre ses lèvres, ses yeux tombant sur la carte aux gommettes éparpillée, alors qu’elle se demandait encore ce qu’il cherchait avec autant de férocité. La jeune déesse croisait ses bras, admirant l’entièreté de l’installation de son paternel, profitant du silence pour effleurer du regard les divers écrits d’une calligraphie qu’elle considérait soignée. Un bruit attirait pourtant son attention, la tirant de sa rêverie, alors que la jeune femme se déplaçait silencieusement vers la chambre des Rogers. Sans demander, elle ouvrait la porte et tombait alors avec une énorme surprise nez à nez avec une femme qu’elle connaissait vaguement. Haussant un sourcil, son regard détaillait rapidement les cheveux blancs, la peau pâle mise à nue, l’émeraude d’un iris similaire à la sienne. N’était-elle pas portée disparu? La fameuse sauveuse de ce monde, celle qui apportait apparemment la fin heureuse de tous, se cachait donc dans les draps du père toujours aussi absent qu’à ses habitudes des vingt dernières années? Macaria roulait des yeux, se retournant aussi brusquement qu’elle était arrivée, claquant la porte derrière son passage sans aucune gêne avant de retourner au salon. Pas un seul mot n’avait été partagé, elle se contentait d’ouvrir son sac en s’installant à la table, ouvrant son portable dans l’intention d’y inscrire quelques mots. Elle abaissait la fenêtre ouverte avec les informations multiples, ouvrant un logiciel de codages, soupirant alors qu’un mal de crâne commençait à naitre.  « Ça m’apprendra à ne pas prendre de café avant de venir ici. » soufflait-elle avant de frotter son front du bout des doigts les yeux fermés.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: Re: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1Ven 2 Nov - 1:51



no happy ending, this is a modern fairytale

Son souffle rebondissait contre ses lèvres, brûlant, exaltant, l'ébène consumée se mêlait à l'émeraude volcanique et pigmentés de sillons rougeâtres d'un plaisir qui était inassouvi. Un sourire, fugace et provocateur, ongles qui écorchaient cet épiderme marbré, doigts qui dessinaient la musculature d'un corps tant parcouru par cette bouche envieuse et désireuse de plus. Elle taquinait de son muscle rosé, mordait cette inférieure malmenée et le jeu recommençait, leurs corps s'étreignaient, union charnelle et enflammée qui les embrasaient, les possédaient le temps de longues minutes qui finissaient par s'essouffler lorsque le Graal fut effleuré de leurs respirations inexistantes, de leurs êtres abandonnés, qui n'arrivaient à s'éloigner l'un de l'autre, en un besoin presque vital. L'alchimie entre eux était surprenante, presque irréaliste, celle née d'une rencontre, de deux regards qui s'étaient croisés sous le jour de la malédiction. La fascination n'avait cessée de s'accroître par ce rêve qui avait rejoint un temps la réalité, un partage émotionnel, un lien qui les unissait, qui l'avait pousser à être la première personne à revoir sous ses nouveaux traits, sous cette forme imposée par une mère qui avait penser d'abord à son amour propre sans prendre en compte son désir de mourir plutôt que de rejoindre les ténèbres, devenant cette arme, ce pantin qu'à tout instant, Rumpelstiltskin pouvait appeler pour accomplir de sombres desseins, lui qui détenait toujours son épée, lui qui tirait les ficelles dans l'ombre. En cet instant, elle n'y pensait, captivée par ce dieu avec lequel elle avait passé un accord, un allié puissant qui partageait certains de ses intérêts, comme l'envie de détrôner une certaine reine, d'arracher les parcelles de bonheur qu'elle savourait quant elle avait dérobée sa propre fin heureuse. Il pouvait aussi être un atout contre ce Ténébreux dont elle ne voulait être le jouet dans ses plans machiavéliques, persuadée qu'en détenant Excalibur, il l'userait contre elle pour qu'elle puisse exécuter le moindre de ses ordres. Son but était de la dérober et de la mettre en lieu sûr et quoi de mieux que cette maison qui était hantée par la présence du dieu des morts, celle qu'aucune âme aussi folle soit-elle n'oserait franchir la porte de ce lieu sacré ? Sourire fugace, dernière étreinte, soupirs qui s'évanouissaient dans la pièce, son dos venant retrouver un matelas aux couvertures détruites par cette luxure infernale, l'émeraude venant caresser le corps de Hadès qui se redressait, en silence. Des vêtements attrapés, enfilés, prunelles qui se croisaient un infime instant et il n'était plus qu'un souvenir lorsqu'il quittait la pièce de sa démarche féline, la laissant seule entre ces murs. Aucune émotion particulière ne s'esquissait, vivant chacun leur vie, ne se retrouvant que pour le plaisir de la chair qui se mêlait aisément à leurs affaires, une cohabitation créée par l'envie de se cacher aux regards curieux des habitants de cette ville qui lui était insignifiante. Elle ne sortait que pour observer, dissimulée dans l'ombre, n'étant qu'une illusion trouble qu'aucun ne pouvait prétendre avoir entrapercu. Il n'y avait d'au courant que lui et ceux restés dans le monde des contes, ceux qui se statufiaient comme étant des héros alors que Frollo et les autres tenaient la ville d'une main de maître, initiant un règne de terreur et de dévastation qui aurait presque pu faire sourire la blonde, mais encore une fois, son intérêt n'était dans cette ville. Son unique but était la vengeance, subtile mais terriblement néfaste qui s'abattrait autant sur sa mère déchue que sur les autres. Un sourire sans chaleur naissait au coin de ses lèvres, se redressant d'un geste habile en position assise sur le rebord du lit, le drap ne camouflant qu'à moitié sa nudité évidente. Elle glissait une main dans sa chevelure fantomatique et qui effleurait ses omoplates, coup d'oeil dans un miroir qui renvoyait un reflet différent de celle qu'elle était devenue par la force des choses. Emma, la sauveuse déchue qui contemplait avec effarement les ténèbres qui avaient pris possession d'elle, cette Emma qui continuait d'exister en elle, minoritaire face aux nombreuses émotions qui se dirigeaient toutes vers l'envie de vengeance, mais contrairement aux autres, cette dernière serait préparée et viendrait au moment inopportun, un coup d'éclat qui les décimerait un à un. Le miroir se craquelait soudainement en un bruit sinistre, comme pour chasser ce rappel, ce côté d'elle qu'elle ne pouvait tout simplement détruire, ni jeter aux oubliettes, qui continuait à se battre malgré qu'elle l'étouffait sans arrêt pour garder pleinement le contrôle de sa nouvelle personnalité.

Un bruit dans son dos attirait son attention au moment où elle se redressait, le visage tourné vers celui d'une jeune femme qui venait de pénétrer dans la pièce, son être se figeant en la remarquant. Emma ne cillait, gardant le contact visuel avec l'intruse, nullement gênée par sa nudité partielle, vu que le drap recouvrait en partie son corps. La brune sortait aussi vite qu'elle était arrivée après un échange de regard de quelques secondes à peine, claquant la porte derrière elle avec force en un geste significatif qui lui fit hausser un sourcil. Le drap glissait à ses pieds et un fumée argentée entourait son corps, l'habillant d'une longue robe sombre. Son visage ne lui était inconnu, traits familiers qu'elle avait déjà du croiser en son temps de shérif, sans parvenir à mettre un nom sur celle qui était entrée avec une aisance qui attisait sa curiosité. Néanmoins, c'était risqué qu'elle vienne briser sa couverture et qu'elle puisse mettre un terme à ce camouflage désiré pour ne pas attirer l'attention sur elle et sur ce qu'elle était devenue. Sans user de son pouvoir de téléportation, elle sortait de la chambre, passant dans le salon sans poser le moindre regard sur l'étrangère, effleurant le plan de travail du bout des doigts, glissant ses doigts dans une corbeille de fruits disposée où elle en sortait une pomme à la robe pourpre. Légère ironie, caressant du pouce le fruit qu'elle posait à ses lèvres pour en croquer un morceau, laissant la douce saveur se diluer sur sa langue. Elle savourait, ignorant superbement la brune comme si elle n'était qu'un fantôme ou une présence peu digne d'intérêt, lui tournant le dos, faisant mime d'apprécier ce maigre repas, mais la faim n'était plus un souci pour sa nouvelle condition. Les lampes grésillaient légèrement, de même que l'ordinateur sur lequel sa charmante invitée était entrain de taper. Puis, sans prévenir, elle était assise  sur le rebord de la table, à ses côtés, la pomme dévorée toujours maintenue entre ses doigts. « Je peux savoir ce que tu fais ici ? » La question était posée d'un ton calme, presque désintéressé, mais l'attention de la Ténébreuse se portait sur ce visage poupin, l'émeraude scintillante s'ancrant dans un regard aux émotions fermées et indéchiffrables. L'intérêt semblait renaître dans son âme assombrie, posant le fruit inachevé à ses côtés. « Et ne t'avise pas de me mentir. » La voix était douce, presque comme un murmure, un sourire sans chaleur ornait les lèvres teintes en un rouge vif et sanglant. L'intruise semblait presque être trop à l'aise dans ce lieu, comme si il lui était familier, apportant d'autres interrogations supplémentaires. « Je suppose que tu connais...Andreas. » Le prénom d'un dieu qu'elle dérobait, préférant utiliser son nom maudit, celui sous lequel elle l'avait connu avant d'apprendre sa véritable identité. « Néanmoins je me demande... » Elle glissait ses doigts le long de son menton, en un air de réflexion qui n'était que factice, jouant avec celle qu'elle considérait pour l'instant comme une simple humaine, même si l'aura de ses pouvoirs semblait puissante, voire intrigante. « Penses-tu être la maîtresse des lieux ? » Une question étrange mais soufflée sur un ton presque inaudible, plus dangereux. Le rire du crocodile éclatait dans son esprit, subconscient qui se réjouissait de sa propre déchéance vers les abîmes d'un pouvoir qui noircissait son organe vital. « Alors ? » Elle arquait un sourcil, s'étant penchée vers elle, le regard obscur, sourire en coin mêlé d'un amusement hivernal, se délectant d'une réaction qui serait soit un échec, soit une réussite, dans les deux cas, elle aurait eu le don de la fasciner durant quelques instants éphémères.

© ZUGZANG

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: Re: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1Dim 4 Nov - 2:33


No happy ending, this is a modern fairytale
Concentrée, la brune tapait de nouveau sur son ordinateur dans le calme plat de la maison, ce jusqu’à ce que le cygne affable fasse son entrée de scène. Les yeux de Macaria vinrent se soulever, observant les actions de la femme avec minution, remarquant cet intérêt tout aussi malsain que celui de son père envers le plan de la ville. La jeune adulte inspirait doucement l’air dans ses poumons, tentant de comprendre ce qui se tramait sous son regard curieux, alors que la tension semblait avoir augmentée soudainement. Fronçant son front, coulant son regard sur son écran qui sautillait de par l’interférence électronique, la réalité semblait brosser un portrait obscur concernant l’autre femme. Sa puissance était frappante, il n’y avait aucun doute dans l’esprit de la jeune déesse face à ce fait, mais c’était désormais à savoir si elles seraient ennemies ou pas. Il était difficile pour la brune que de prendre une décision hâtive, alors que ses sens étaient aux aguets des déplacements de l’étrangère, cette situation requérait un tact inné. Si elle avait su aujourd’hui qu’elle tomberait sur la maladroitement réputée Emma Swan, vous pouvez être certain qu’elle ne serait pas venue par ici. Les rumeurs allaient de bon train dans la ville concernant sa disparition, mais personne n’en savait plus, tout cela n’était qu’un amas de chuchotements effrayés.  La sauveuse n’était plus, de toute évidence, mais voilà tout ce que comprenait la jeune femme face à la situation. Elle ne savait rien d’autre, malgré plusieurs tentatives de recherche, elle s’était retrouvée incapable face à un mur beaucoup trop épais pour elle. Tout ce qui restait à la sorcière était ce voile morbide qui tournait autour de la sauveuse, tel un signe annonciateur d’une mort prochaine ou alors ne serait-ce qu’un passé ayant mener cette femme à un doigt de perdre sa vie. La déesse ne pourrait vous confirmer ce qui en était. Si elle maitrisait de mieux en mieux ses pouvoirs grâce à l’apprentissage qu’elle avait reçu aux côtés d’autres dieux Olympiens, il restait certains mystères qu’elle ne pourrait franchir qu’en présence du dieu de la mort lui-même, car aucune autre divinité ne pouvait comprendre ce qu’il dominait. Voilà donc pourquoi Macaria ignorait entièrement ce qu’il en était de cette femme et plus encore pourquoi elle découlait une puissance captivante. Les doigts de la blonde caressaient une pomme d’un rouge écarlate, semblant trouver cette situation ironique, ou du moins c’est ce que la déesse empathique percevait. Elle roulait des yeux, tournant son attention à son écran d’ordinateur, ignorant la femme à nouveau. Elle inspirait, tapant légèrement des doigts sur le clavier, formant quelques mots avant que de nouveau son écran ne s’affole face au dérangement de puissance. Étonnement calme, surtout venant de Macaria, elle fermait son écran avec une douceur infini. Relevant son iris claire vers la blonde qui venait de prendre place, la jeune adulte pris le temps d’expirer un peu d’air en l’écoutant parler. La femme semblait tenter de la lire comme dans un livre ouvert, mais Macaria n’allait pas se donner au loup si facilement, au contraire un sourire vint se former doucement sur ses lèvres. Elle laissait entrevoir une certaine aise, un des nombreux mensonges qu’elle avait acquise en vivant dans la royauté, une hypocrisie innée qu’elle avait décidément hérité de sa tendre mère. La jeune déesse s’amusait presque, mais une certaine crainte restait intacte au fond de son esprit, elle savait que ses mots étaient désormais les balles d’un fusil qui serait chargée en son encontre. Mentir était hors de question, mais tourner les paroles était un art raffiné dont elle était devenue maitre, il suffisait de ne pas dire entièrement le fond de notre pensée tout en laissant échapper un soupçon de vérité. « Il se trouve que j’avais rendez-vous avec le maitre des lieux. Il semble m'avoir oublié...encore. » laissait-elle entendre de sa voix d’un calme plat, croisant ses bras sur sa poitrine, laissant son regard couler vers ce fruit représentatif qui l’intriguait de plus en plus. « Vous avez raison […] » murmurait-elle, souriant lorsque le prénom maudit vint être utilisé, Macaria ne pouvait s’empêcher de noter que la femme devant elle était sur la défensive. Du moins c’était ce qu’elle comprenait, de par ce prénom partagé, qu’elle inspirait une quelconque appréhension aux yeux de cette femme plus puissante qu’elle ne le serait jamais. Une fierté vint naitre en la jeune déesse, satisfaite de cette révélation muette, sa prunelle brillant dans une provocation bien cachée. « […] Il se trouve à être mon mentor, mon professeur si vous voulez, du moins le temps de quelques mois. » Aucun mensonge ne parcourait les lèvres mielleuses de la déesse qui se délectait de cette situation hors du commun. Elle aurait bien sûr préférée ne pas faire cette rencontre, mais contre toute attente une situation prodigieuse venait de naitre, une fortune innée que de pouvoir étudier de près ce qui semblait être une faiblesse que son père cachait aux yeux de tous. Serait-il assez fou pour aimer? La jeune déesse se serait presque mise à rigoler vigoureusement sous cette pensée, mais la présence près d’elle l’empêchait d’être réelle face à ses intentions malsaines, l’enfermant dans un simple regard se détournant et d’un sourire sincère. Puis cette femme, ce jouet mortel ainsi que très périssable pensait-elle réellement avoir le droit de la menacée de la sorte? Derrière cette question se cachait une provocation, une insulte voilée, Emma ignorait à quel point elle venait de toucher une corde sensible. Si la brune se faisait normalement froide face à son cœur, le bondissement de celui-ci ne fut pas sourd, il éveillait cette jalousie cachée au plus profond d’elle-même. Qui était-elle pour se penser maitresse des lieux ou du moins héritière légitime alors qu’elle se tenait devant la seule enfant du dieu de la mort? Voilà qui éveillait la déesse somnolente, l’enfant blessée qui refusait de se laisser traiter ainsi, la femme qu’elle était qui se relevait de sa chaise en ne laissant entrevoir qu’une maigre partie haineuse qui n’allait durer que quelques secondes. Elle serrait son poing en se retenant, calmant la vipère qui voulait hisser son poison sur cette peau de porcelaine frêle, alors que lors d’une seule seconde son iris de jade vint prendre une carnation menaçante du rubis démoniaque. Elle inspirait tournant le dos à cet être, s’approchant de son sac afin d’en défaire l’ouverture, sortant un carnet de celui-ci. Elle l’ouvrait à une page précise, se retournant pour faire de nouveau face à la femme toujours sur la table, son sourire malfaisant dont la déesse s’était promis de lui faire ravaler quand l’occasion se présenterait. « Je crois que nous partons sur un mauvais pied. » tentait-elle d’une voix trop calme, trop douce pour lui appartenir réellement, mais encore là il ne s’agissait pas d’un mensonge. « Je ne suis que l’étudiante qui tente de réussir ma vie loin de la misère de cette ville. » murmurait-elle avant de tendre l’agenda qui inscrivait chaque rencontre prévue en avance avec le dieu. « Si votre intention est de m’intimider, pour quelconque raison de jalousie qui serait votre, je me dois de vous informer qu’il est […] » et c’est à cette instant que Macaria mordait sa langue. Les mots qui suivaient aurait été un mensonge et pourtant une horrible vérité qu’elle ne voulait s’avouer. Andreas, Hadès, ce père qui lui avait été donné n’avait jamais été sien et pourtant elle se rêvait de pouvoir murmurer des mots aussi naïfs que ceux-ci dans une vérité absolue. C’était là la malédiction qui affligeait la jeune déesse. Cet attachement sanguinaire envers un dieu dont elle voulait la mort, ce destin cruel qui s’était tracé entre eux des années avant sa naissance, ce souffle de réalité qui tressait une chaire de poule sur ses bras qui avaient déjà ornés milles et une couleur. Il était tout à Emma, tout à quelconque femme qui viendrait partager sa couche et tracer son derme brûlant de leurs doigts de putain. Elle, Macaria, ne désirait pas ce genre de contact avec son père. Pourtant, elle savait que des mots qu’elle désirait plus que tout pourrait être échangés entre deux amants, sans jamais n’être permis aux oreilles de l’orpheline. Voilà ce qui la rendait jalouse d’une femme qu’elle venait de rencontrer, d’une femme qui n’aurait pas dû se trouver au milieu de cette histoire et encore moins croiser le regard provocateur d’une déesse vengeresse. Si ça n’avait été que de cette sensation qui secouait la jeune femme, que de cette puissance que dégageait la blonde, elle aurait pu lui faire la peau pour avoir eu l’affront d’ouvrir ses lèvres en voulant la provoquer. « […] vôtre. » réussissait-elle à prononcer d’une voix distante alors que sa tête fusait de menace voilée. La jeune femme tentait de se calmer, incroyablement elle réussit facilement à atteindre une confiance marquante, reprenant ses esprits et affichant un regard serein. Un sourire ornait encore ses lèvres, l’hypocrite fille d’un marquis redevenait reine de son visage, alors qu’elle croisait ses bras. Si l’humaine voulait jouer, elle tomberait dans l’antre du serpent, glissant à l’intérieur tel la louve qui s’était écartée de la meute. Elle allait courir un plus grave danger qu’elle ne puisse le croire car si un combat de robustesse n’était pas le plus sage, des mots échangés pourraient devenir le venin qu’elle nécessitait, car Macaria était plus douée que qui que ce soit à ce passetemps.

« Cette couleur est un choix personnel? » disait la déesse en pointant la chevelure fantomatique autrefois doré de la femme. « Je croyais qu’il préférait les brunes. Il faut dire que vous êtes toute une surprise. » si la parole échangée semblait être mis à la légère, il s’agissait là d’un test, alors que la jeune brune étudiait le visage de la femme lui faisant face. Une mention de sa mère avait été doucement induit, sans qu’aucun détail ne soit permis, Macaria ne put s’empêcher de voir la seule ressemblance que les deux femmes dans la vie de son père avaient en commun. L’iris clair, une thématique étrange, si ce n’était que le Jade devenait l’émeraude précieux. « Je suis Cecilia, je crains ne vous avoir que croisée il y a des mois de cela, vous ne devez pas vous souvenir de moi. » De nouveau elle tentait une approche familière, une voix presque amicale, la déesse savait qu’il valait mieux que de jouer à la provocation avec l’ancienne shérif de la ville. « Si cela puis vous rassurez je n’ai rien à voir avec cette ville ou ce qui ce trame. Je ne désire que de réussir ma mission, mon étude, ensuite je partirai de votre vie et surtout de cette endroit maudit. » L’étudiante avait bien sûr oubliée de dire que la mission et l’étude n’étaient pas une même entité. Si la sauveuse parvenait à identifier cette faille, alors un nouveau jeu naitrait, mais elle sous estimait la femme qu’elle avait trouvée nue dans le lit de son géniteur. Un petit rire sous cape vint naitre, la jeune femme se déplaçait de nouveau pour faire glisser son ordinateur un peu plus loin de la femme, caressant l’aluminium du bout des doigts. Elle laissait le temps à la blonde de répondre, ne voulant trop en dire, tentant autant que possible de s’armée contre elle dans un futur proche. « Je crois savoir votre nom, mais, dites-moi que faites-vous dans les draps d’un dieu? » échappait-elle non sans sourire, dos tourné à la femme, la provocation n’était jamais loin surtout de la part de la jeune adulte. Elle le camouflait d’une voix posée, une phrase presque dite par curiosité, alors qu’il en était tout autre.


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: Re: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1Mar 13 Nov - 17:53



no happy ending, this is a modern fairytale

La brune aux prunelles captivantes attisait autant la curiosité des ténèbres que celle de l'ancienne sauveuse dont le regard verdâtre ne quittait ce visage où aucune émotion spécifique ne s'y lisait. Un livre qui restait obstinément fermé, qui exhalait une certaine aisance que le démon n'arrivait à souffler de sa bouche souillé de carmin. Un sourcil arqué face au premier murmure de cette étrange demoiselle pour une affinité qui lui était inconnue. Un oubli qui n'était le premier, une connexion qu'elle n'arrivait à définir entre le dieu des enfers et celle dont les pouvoirs étaient subtilement dissimulés, mais les Ténèbres ressentaient sa puissance, ressentaient cette aura qui l'entourait, ce don qui flamboyait en elle sans en comprendre les différentes ficelles. Emma restait stoïque, seul un imperceptible sourire était glissé sur ses lèvres, mi-amusé, mi-intrigué par une jeune femme dont la présence en ces lieux était tout aussi étonnante que la sienne. « Il est parti. » Un simple murmure, ne bougeant de sa place, ses ongles raclant la surface lisse de ce bureau devant lequel était assise...L'étudiante ? Un nouvel éclat de curiosité baignait dans son regard pour ce lien auquel elle n'aurait songer. De ce qu'elle connaissait de cette personnalité complexe et enflammée, il ne semblait être celui à prendre quiconque sous son aile pour ainsi guider l'âme éperdue sur un chemin sûr et sans embûche. « Professeur, vraiment ? » L'ironie était perceptible dans les lettres qui s'écoulaient de sa langue ardente, ne perdant ce sourire qui s'étirait en un dessin plus moqueur, posant une question qui avait pour seule et unique but de découvrir qui était cette jeune femme qui se permettait ainsi de s'enfoncer dans l'intimité d'un homme qu'elle ne considérait, selon ses propos, que comme un simple mentor ? Elle retint un rire devant cette image saugrenue, un rire que sa conscience ténébreuse répercutait dans une partie de son esprit, l'ombre machiavélique qui l'accompagnait à chacun de ses pas, qui ne se montrait visible que pour la happer un peu plus dans des ténèbres sournoises. L'instant fut court, bref, mais quelque chose avait intrigué Emma, un instant furtif, si furtif qu'il ne semblait avoir exister, jeune femme qui s'était redressée avec une certaine aisance pour lui tourner le dos, questions qui se bousculaient dans l'esprit de celle qui restait assise sur le bureau, sans que le masque ne laissait transparaître le moindre trouble. Elle cache quelque chose. Elle ne fit qu'un bref hochement de tête, l'émeraude rencontrant ce reflet aux nuances si similaires et pourtant si différentes. Elle écoutait ses mots avec une certaine attention, n'exprimant guère son avis, laissant cette mystérieuse élève dire le sien, elle qui ne souhaitait qu'apprendre, loin de la déchéance que subissait cette bourgade laissée à l'abandon. Frollo jouissait de son pouvoir et de sa victoire, pallié de ses acolytes, de ceux qui avaient aidés à faire tomber la couronne illusoire d'une Reine enfermée dans son palais avec sans doute à présent, ces précieux enfants. Même ceux qui ne cessaient de lui rabâcher qu'ils étaient ses parents avaient décidés de jeter l'éponge en suivant la cavalerie dans la forêt enchantée. Un bel exemple d’héroïsme. La sauveuse qui les avait sauvé d'une sombre malédiction et qui a son tour en subissait une, par leurs fautes à tous. Elle coulait un regard vers l'agenda tendu, glissant ses doigts sur ce dernier, mirant des dates manuscrites dans un désintérêt des plus flagrants. Soit, elle était apparemment belle et bien l'estudiantine qu'elle clamait être, travaillant sous le regard sombre d'un dieu qui devait avoir un autre intérêt que celui d'enseigner l'art de l'informatique. Les affaires de Hadès n'étaient cependant les siennes, sauf cet intérêt commun qui était le seul but qui les liait, autre que celui de ces nuits nocturnes où l'érotisme frappait leurs êtres. Elle fermait l'agenda qu'elle posait sur l'ordinateur fermé avant de se figer aux mots de cette humaine, d'une jalousie ressentie et d'une possession, d'une âme qui serait uniquement sienne. Un rire déchirait le silence, un rire où l'ironie était palpable, l'écho de cet amusement résonnant entre les murs alors qu'elle se laissait glisser au sol, quittant son poste d'observation, l'hilarité toujours présente dans un regard aux éclats ardents et noirâtres. « Mien ? » Elle balayait l'air de sa main en un geste de rejet, mais l'amusement était toujours perceptible par une analyse faussée, par une étrange psychanalyse d'un comportement qui ne lui appartenait, car malgré certaines barrières tombées, le coeur d'Emma restait inaccessible et si elle trouvait un certain plaisir dans les bras du seigneur des enfers, ce n'était que purement sexuel, sans attachement aucun. « Il ne m'appartient nullement. » rectifia t'-elle en faisant quelques pas dans la pièce, détournant les yeux pour les poser sur la décoration neutre. « Andreas est libre de faire ce qu'il désire. Ses actions et envies n'appartiennent qu'à lui-même, tout comme moi. » Elle se tournait pour faire face à la jeune femme qui n'avait quittée sa place, comme figer, les bras croisés contre son buste, mirant l'identité noire qui s'amusait de ses réactions, tout en s'interrogeant sur qui elle était derrière ce masque de l'élève modèle. Une remarque ensuite sur sa couleur de cheveux, sur une préférence remarquée. Pour celle qui prétendait n'être qu'une simple étudiante, elle semblait savoir énormément de choses. Oh dearie, c'est évident ! Elle cache quelque chose...As-tu senti son pouvoir ? L'ombre ténébreuse susurrait à son oreille, Emma ne laissant rien paraître de cette entrevue qui se déroulait seulement dans son esprit. « Un choix personnel... » reprit-elle après quelques secondes d'absence, les souvenirs de Camelot se rejouant dans son esprit. « Plutôt, un choix imposé par la cupidité de certains. » Si le ton était resté calme, une froideur s'exhalait de ses mots écoulés par une langue venimeuse et amère, mais elle ne s'étalait pas  plus sur l'histoire de la sauveuse au bord de la mort qui en avait réchappé par l'erreur d'une mère qui avait préféré transformer sa fille en monstre plutôt que respecter son souhait de succomber à l'au-delà. « Tu sembles bien connaître ton...mentor. » Une légère pique, un dessin sarcastique qui naissait sur ses lèvres mutines alors qu'elle se présentait, un prénom qui ne lui disait rien, un visage qui lui était légèrement familier, mais l'ancienne sauveuse en avait rencontré des centaines, ne lui donnant ainsi aucun souvenir particulier d'une quelconque rencontre entre elle. Les paroles attisaient à nouveau cette curiosité, cette étude murmurée, de même qu'une mission qui ne semblait s'allier à la première. Emma ne répondait de suite, laissant l'étudiante éloigné son précieux bien, cet ordinateur sur lequel elle posait un regard dénué d'intérêt avant de voir l'amusement revenir à sa question. « Dois-je vraiment te faire un dessin de ce que nous faisons ? » Et soudainement, elle se téléportait dans un nuage de fumé grisâtre pour se retrouver au côté de la jeune femme qui lui avait tourné le dos, un regard franc posé dans le sien, mêlé à la malice et l'ébène qui s'exhalaient de son être maudit. « Ainsi donc, tu sais qui il est. » fit-elle remarqué par la mention de ce dieu prononcé quelques secondes auparavant. « Mes affaires avec Hadès ne te concernent aucunement, Cecilia. » Son ton était presque trop doucereux, sourire narquois qui ne quittait cette bouche peinte d'un carmin foncé. « Mais si tu es aussi curieuse par ce qui se trame entre nous, tu peux toujours lui demander, qui sait, peut-être se laissera t-il aller à quelques confessions. » Ce n'était que de la pure provocation et de l'ironie dans les mots qu'elle glissait d'une voix calme envers la jeune femme, car évidemment qu'il n'en serait ainsi, qu'elle se heurterait à un mur si l'envie lui prenait de questionner le dieu déchu par cette malédiction grotesque. « A moins que tu ne répercutes ton propre sentiment de jalousie sur moi ? » Elle essayait de la piéger, de faire tomber le masque de celle qui se prétendait assidue et en soif d'apprendre. « Je connais peu d'étudiantes qui se baladent comme si elles étaient chez elle en l'absence de leur mentor et qui vont jusqu'à pénétrer la pièce la plus intimiste de leur lieu de vie. Alors, que cherches-tu exactement à faire ? » Une pente glissante, un jeu dangereux qui s'initiait entre elles. « Tu parlais d'une mission précédemment...Autres que tes études. » Un murmure partagé, un éclat qui illuminait un regard vivifié par l'intérêt de la noirceur en elle et celle de la shérif, de la sauveuse qui continuait à exister en elle. « Qui es-tu exactement ? » Une question qui intriguait la déchue, celle de savoir quel personnage de conte ou mythe elle pouvait incarner dans toute cette mascarade et ainsi mettre la lumière sur les nombreuses interrogations qui jonchaient son esprit torturé.

© ZUGZANG

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: Re: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1Mar 20 Nov - 21:21


No happy ending, this is a modern fairytale
L’absence d’un dieu déchu n’était pas la surprise à laquelle la déesse ne s’attendait absolument pas. Elle y était habituée, devant se présenter à l’improviste, tentant du mieux qu’elle le pouvait de l’attraper dans son envol afin de voler les précieuses secondes de son existence. Une tentative de rapprochement éphémère, un effleurement léger d’une sensation lointaine, une proximité qui se faisait par négligence d’une jeune femme insouciante. Doucement le Jade devenait un rubis prononcé, la jeune femme en apprenant un peu plus sur ses racines dès qu’elle avait l’occasion d’être en sa présence, alors qu’elle maitrisait si ce n’était que légèrement le voile écarlate au bout de ses doigts. Ces moments brefs, cette cage thoracique qui tremblait dans un rythme intermittent, c’était pour ces périodes qu’elle continuait malgré elle de s’investir un peu trop- un peu plus- dans une mission lointaine. Le déchu était froid, coriace, barbare et les jours qui se consumaient n’estompaient pas son humeur. C’était à en croire que son cœur ne fonctionnait plus, détail qu’elle ignorait encore, il ne lui manquait que quelques indices pour s’apercevoir de cette supercherie. Elle ne pouvait le tuer s’il ne ressentait rien, partant vers l’enfer la satisfaction au visage, Macaria n’apprécierait pas cette complaisance. Elle fronçait pourtant les sourcils, la présence de la femme aux cheveux fantomatiques venant possiblement changer ses plans primordiaux, puisqu’elle représentait une alliance inopinée. Son aura était particulièrement offensive, la noirceur l’entourant en caressant sa peau de porcelaine, alors que la brune inspirait la tension qui s’était mise à froisser l’air ambiante. Macaria plissait son front, écoutant attentivement les moindres paroles données, cherchant des réponses à ses questions muettes. Elle voulait en savoir plus sur l’anciennement shérif de Storybrooke, la fameuse sauveuse des fins heureuses, celle qui aujourd’hui se retrouvait grandement différente de sa propre réputation. De ce que Macaria avait su la femme avait un fils qu’elle avait abandonnée, un article du daily miror avait apparu sur le sujet, une tentative malsaine qu’avait usée la mère adoptive afin d’éloigner mère et fils. Ce rapprochement étrangement familier avec son père laissait à croire que la femme savait potentiellement pour la disparition d’une gamine infernale, mais cet homme ne l’avait pas uniquement abandonné, il l’avait effacé de son cœur et laissé à mourir au milieu des loups. Un soupire se fit entendre, l’étudiante ne croyant absolument pas que ce détail aurait pu rapprocher les deux âmes autour d’une coupe de vin, bien que la ressemblance soit frappante ils n’étaient pas les seuls à avoir choisit une vie libre loin de la marmaille issue de leur union charnelle. La jeune étudiante choisissait de ne pas répondre à l’allusion de liberté commune, elle savait bien que son père ne s’enchaînerait pas le pied pour personne et encore moins une âme aussi périssable que cette d’Emma Swan. Elle roulait les yeux, cherchant à mener son enquête, à en découvrir un peu plus sur cette femme au fil des discussions. Pourtant l’aura menaçante n’en avait que faire des distractions, ne se laissant prendre au jeu si facilement, elle devenait donc un défi à relever.

Puis les paroles choisit vinrent faire naître une émotion nouvelle, du moins la curiosité de la brune en fut grandement piquée alors que son regard détaillait la policière de haut en bas. Elle était froide, assurément encore énervée par peu importe ce qui lui était arrivé, ce à quoi la jeune femme ne fit que sourire à demi satisfaite. Elle n’en avait que faire des racontars et de la plagnards d’une femme ayant été maltraitée. Elle n’en avait que faire des trahisons encourues et encore moins de comprendre ce qu’il était advenu d’un héros lors des secondes fatidiques ayant approchés son âme d’une mort certaine. Macaria n’était pas étrangères ou encore touristes à ces sensations, plus encore elle n’en avait rien à faire de la femme aux cheveux fantomatique et au regard vide de cœur, tout ce qui l’intéressait était de comprendre ce qu’elle signifiait pour lui. Était-ce là le début d’une alliance prometteuse entre un dieu et une femme au pouvoir ténébreux? Voilà qui serait grandement néfaste, la déesse se reculerait sûrement du chemin pour les laisser accomplir leurs inévitables desseins, ne voulant certainement pas perdre la vie au prix d’une autre qui ne lui importait absolument pas. Elle se contentait de mentir de par son visage, une hypocrisie qu’elle devait aux nobles, feignant une sympathie inexistante envers l’autre femme. Et alors la provocation de trop fut née, des indices flamboyant quant à une identité se voulant secrète, trop évident pour qu’ils passent inaperçu. Cette réplique se rapportant aux longs cheveux marrons d’une mère ayant un jour caressée la peau du déchu, cette allusion à une mission qui était définitivement un but unique, mais surtout cette curiosité malsaine face aux activités nocturnes d’un père ignorant tout de son existence même. Macaria aurait dû se douter qu’elle parlait trop, que ses mots étaient une évidence offerte, qu’elle aurait dû se faire la lionne habile plutôt que la biche innocente. La chasseuse devenait la proie, se perdant dans les griffes d’une ténébreuses qui n’échappait certainement pas les détails au bout de sa langue, les écailles de la vipère tombant au sol tout comme son courage. La brune craignait, bien qu’elle tentât de ne laisser transparaître son émotion si ce n’était que de sa lèvre inférieure légèrement tremblante, que tout ses efforts soient désormais anéantis dans les mains d’un ennemi aux dangers qu’elle ignorait encore. Elle inspirait doucement l’air de ses poumons, le regard déviant dans la pièce afin de trouver une échappatoire, mais son masque se craquait profondément sur son visage tout comme le sang froid dans ses veines bouillonnait de plus belle.

« Sans façon. » Laissait-elle échappée face à l’allusion infantile d’un dessin ridicule. Sa voix était heureusement encore solide, encore blasée, même si les émotions fusaient de toute part à l’intérieur d’elle. L’étudiante abaissait la tête, dans une fausse soumission, laissant transparaître autant que possible une honte qui n’était pas présente. Elle tentait de calmer les soupçons, l’enjeu qui se déroulait, une intention simple de complètement changer de sujet qui ne fonctionnait aucunement. Elle devait se ressaisir, quoi qu’il en coûte, où elle finirait en pâté. Elle acquiesçait donc, relevant la tête, les yeux plongés dans l’émeraude menaçante de cette policière. Puis Emma continuait, le ridicule se faisait de plus en plus présent, Macaria serrant les poings en écoutant la femme déblatérer. Elle pouvait bien se faire mettre par Hadès si ça lui plaisait, ce n’était pas là le sujet qu’elle voulait toucher, mais bien cette affinité dangereuse d’un homme cruel et d’une femme dont elle ne comprenait aucunement les envies. Les questions étaient pourtant trop évidentes, trop clair pour qu’elle se risque de les poser, elle restait donc silencieuse tel un enfant recevant un sermon. La vérité était tout autre, le cerveau de la déesse roulant à toute allure, les théories fusant dangereusement dans son esprit quant à ce qui se tramait présentement. Puis alors qu’elle fronçait les sourcils, perdu dans ses propres pensées, une phrase vint éveiller la brune qui ne pu s’empêcher de perdre un ricanement entre ses dents. Un simple sursaut, épaules sautillantes pendant deux secondes, un sourire démontrant les dents blanches que l’on ne voyait que très peu. « Jalousie? » répétait-elle non sans laisser sous-entendre le questionnement. Elle n’avait pas totalement tort, mais elle n’avait pas non plus raison. Ce n’était pas Macaria qui perdrait son temps à expliquer ce sentiment, roulant des yeux, croisant ses bras sur son torse dans le plus grand des agacements. « Parce que ça vous intéresserait peut-être? » répondait la déesse avec cette nouvelle technique d’évasion. Une question contre une question. « Tous les étudiants ne sont pas nés dans la forêt enchantée, Storybrooke est un endroit particulier, vous devriez apprendre à connaitre les étudiants qui y rodent. » Laissait-elle sous-entendre d’une voix plus faible, plus incertaine face à ses paroles, ne détournant pourtant pas le regard. « À ce que je sache, vous n'en connaissez qu'un seul... »

Inspirant profondément, elle écoutait le reste de ce débat entre deux femmes à fort caractère, comme si elle était elle-même spectatrice de cette scène particulière. Son monde s’écroulait presque à la notion de son identité, sentant son corps s’alourdir et les alentours tournoyer dangereusement. Macaria perdait le jeu, son venin n’était pas assez fort pour combattre celui d’Emma, les deux vipères dansantes dans un combat verbale. Le manque d’expérience de la brune se faisait sentir, un gloussement naissant de sa part, les yeux se fermant une seconde. Elle perdait son sourire, sa fierté, son caractère défiant. Avait-elle été si naïve qu’elle avait laisser tant d’indice sur son passage? Cela venait simplement confirmer des soupçons supplémentaires, un effroi venant parcourir le dos de la jeune femme, alors que le Jade de son Iris devenait un rubis flamboyant. Relevant sa main droite, elle faisait vibrer la couleur, l’écarlate dansante gracieusement entre ses doigts. « Qui suis-je? » Répétait-elle dans un automatisme glacial. « J’ai de nombreuses identités, de nombreux destins, tous ne sont pas inconnus à l’homme qui nous est en commun. » La déesse s’avançait vers la ténébreuse, un pas lent, félin et léger s’éprenant d’elle en caressant le plancher du bout de son espadrille. « J’ai été une sorcière, condamnée au bûcher. Une mendiante condamnée à la mort. Une princesse que l’on forçait à épouser son propre père. […] » La colère, le mépris, voilà les émotions qui redevenait maitre à celle qui ne pouvait céder sous la panique. Elle s’arrêtait devant la sauveuse, sa main toujours relevée, duquel émanait l’étrange lueur de flammes voilées dans un rouge beaucoup trop sauvage. Son regard brillant de mille feux sous le joyau qui y brillait précieusement. « […] Puis la tapie sous une peau d’animal qui s’est finalement faite avoir par le plus vieux des pièges. Condamnée à exécuter les ordres d’un homme que je méprise peut-être autant qu’un ancien gardien. […] » Elle tendait sa main envers la sauveuse, sans la toucher le voile quittait légèrement ses doigts, dansant vers elle dans une tentation de partage d’émotion. Une brûlure terrible au fond de la poitrine, une trahison ultime, une envie de vengeance qui ne s’éteindrait que le jour ou un cœur serait aussi brisé que le sien. Mais cette émotion ne pouvait être partagée que si elle le voulait, la déesse ne se doutait aucunement des voiles de noirceur entourant le cœur de cette femme. « […] Ma mission, autres que mes études, est celle de devenir assez forte pour ne jamais redevenir la victime de quiconque. Parents, amis, alliés, peu importe. » Sa voix s’arrêtait, sa main se baissant, les flammes cessantes et un pas se reculant. « Mais ça Emma, ça ne vous intéresse pas. N’ai-je pas raison? » Elle souriait de nouveau, croisant ses bras sur sa poitrine, ne sachant si elle était allée trop loin, car encore une fois dans sa sincérité elle avait laissée échapper des indices qu’elle n’aurait pas dû.

« Vous avez raison, ma curiosité est malsaine, mais ce n’est faute que de vécu et de trahisons multiples. » laissait-elle entendre malgré elle, d’une voix faible, expirant doucement l’air de ses poumons se demandant si elle s’était réellement écartée de tous soupçons. « Je lui fais confiance, même si je ne devrais pas, et vous? » Disait-elle avant de remettre la main sur son sac, l’enfilant sur son épaule, prête à partir en abandonnant l’ordinateur s’il le faudrait. Cette femme l’intimidait, peut-être était-ce ce je ne sais quoi qu’elle n’arrivait simplement pas à saisir, mais quoi qu’il en soit Macaria savait mieux que de s’attarder encore longtemps.


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: Re: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1Ven 4 Jan - 15:42



no happy ending, this is a modern fairytale

Les masques s'entrechoquaient, les émotions subtilement cachées, l'émeraude et l'ébène se noyaient dans ce regard si différent et pourtant si similaire. Les ténèbres résonnaient dans son esprit, intriguées par l'aura de ce pouvoir qui semblait scintiller en une chape invisible autour de la brune qui, selon ses dires, se prénommait Cécilia. Trop de questions la concernaient, des interrogations que l'ombre et la lumière se partageaient dans le mutisme, car le visage de l'ancienne sauveuse restait impassible face à la jeune femme qui attisait autant sa curiosité que sa méfiance, celle dont le ricanement vint percé le silence pesant suite à la remarque d'une jalousie qu'elle semblait ressentir, une jalousie dont elle ignorait les raisons car son instinct mettait de côté l'hypothèse de l'étudiante qui ressentirait un crush pour celui devenu professeur et mentor. Le charisme d'Hadès attirait, fascinait, mais pour elle, c'était autre chose, de beaucoup plus profond, cacher à son regard inquisiteur qui essayait de comprendre cette situation des plus délicates. Les réponses n'étaient accordées, balayées, questions qu'à son tour Cécilia posait à son encontre, détournant ainsi toutes tentatives d'en apprendre plus. Emma sentait les ténèbres s'agiter, gronder dans son être, mais elle ne fit que croiser les bras contre son buste, prunelles qui ne cillaient, qui observaient avec intérêt celle dont les mots vinrent fragilisés le calme hivernal et la patience presque mortuaire tant elle n'avait effectué aucun mouvement depuis sa prise de paroles. Henry. Le prénom résonnait dans son esprit. Douloureusement. Le visage souriant de son fils s'esquissait dans son esprit, Henry qui avait toujours vu en elle la lumière, la sauveuse, celle qui était unique, qui était destinée pour tous les sauver et les arracher ainsi à la noirceur d'une malédiction causée par une reine imbue de sa personne. Elle sentait sa gorge se serrer mais s'astreignait à ne dévoiler cette plaie béante qui continuait de suinter depuis son départ précipité de la Forêt Enchantée, laissant ainsi à nouveau l'enfant derrière elle, comme quelques années auparavant. Car elle ne voulait réduire ses espoirs à néant, ne voulait voir la déception et l'horreur se peindre dans ses prunelles innocentes, car Emma n'était plus l'héroïne de l'histoire, elle avait basculée vers le côté obscur, à cause de sa famille, ternissant ainsi les relations fragiles qui s'étaient créées suite à cette cohabitation et à la levée du Sort Noir. Macaria venait de remuer le couteau dans la plaie à la simple évocation, même si elle n'avait été directe,  de Henry et en parallèle, des Charming qu'elle espérait ne plus revoir dans l'état actuel des choses. Chaque once de clarté dans la pièce semblait diminuer, il faisait presque étouffant alors que l'aura ténébreuse qui entourait Emma semblait grandir, une essence macabre qui s'exhalait, démontrant ainsi une puissance qui empoisonnait ses veines. « Ne t'avises plus à emprunter ce chemin si tu ne veux pas te brûler, définitivement. » La voix était plus rauque, plus sombre, le jade semblait n'être plus que néant et colère alors qu'un infime sourire glacial ornait ses lèvres vampiriques, ressemblant presque à s'y méprendre aux rictus que pouvaient aborder Rumpelstiltskin. Elle s'éloignait de quelques pas, l'air redevenait respirable et les rayons timides de l'astre solaire reprenaient place dans la pièce, comme si cet instant n'avait jamais eu lieu et n'était qu'une illusion noirâtre, un songe oublié. Le débat continuait, les mots étaient aiguisés et parsemés d'ironie tandis que cette question ne cessait de raisonner en un écho silencieux dans l'espace dans lequel elles étaient recluses. Qui es-tu ? Qui était tu pour ainsi pénétrer l'intimité de la Mort et t'incruster dans son sillage ? Que recherches-tu aux travers des mots et de l'enseignement d'un dieu à la puissance volée ? L'ivoire écorchait l'inférieure mais Emma restait stoïque, muée dans cette patience qui était pourtant partie en lambeaux quelques instants auparavant. Macaria commençait son monologue, attisant les flammes d'une curiosité que la princesse déchue n'arrivait à camoufler. Les notes étaient hivernales, l'ombre masquant un temps le couleur verdâtre d'un regard qui n'autorisait guère les émotions à le submerger, mais l’amertume était perceptible ainsi que la lourdeur d'un passé dont elle donnait les pièces du puzzle sans pour autant en dévoiler la finalité. Un voile rougeâtre apparaissait, dansait sur le bout de ses doigts, la jeune femme s'avançait vers elle tout en contant les bouts d'une histoire tragique. Les ténèbres en elle étaient à l'écoute mais Emma elle, sentait son coeur légèrement se serrer à l'évocation de souvenirs douloureux, une souffrance qui même si elle n'était exhalée sur les traits de la brune se laissait amplement devinée. Il était étrange de trouver des parallèles à une histoire qui n'était la même et qui pourtant résonnait en son être comme la confession de ses propres démons. Le goût de l'abandon, d'années à survivre, à subir différents tourments qui avaient renforcées leurs âmes esseulées, balayant les quelques sentiments et forgeant une armure d'acier qu'aucun ne pouvait franchir avec en son centre un coeur trop brisé, trop meurtri, devenu de pierre. Elle observait le voile rougeâtre que la jeune femme tendait en sa direction, mais elle ne ressentait rien, peut-être car les Ténèbres ne lui permettaient de partager ce don car elles étaient méfiantes quant à cette magie, car son coeur était enserré dans un carcan de noirceur qui la protégeait autant qu'elle l'asservissait. Elle pinçait les lèvres, le regard ancré dans celui de celle qui lui faisait face, cette dernière finissant par faire disparaître cet éclat carmin et éphémère. Un rictus étirait les lèvres de la blonde à sa question, mais une nouvelle fois, elle restait dans un silence songeur, calculant les possibilités, essayant de percer le mystère qui l'entourait. Elle était prête à partir, à délaisser la Ténébreuse qui déchiffrait les indices un à un avant qu'un éclat de stupeur ne brillait dans ses iris. Car l'aura de son pouvoir, cette chaleur...Elle lui était familière, tout comme une certaine attitude qui ne lui était sans rappeler un être qu'elle avait côtoyé durant la malédiction et ce jusqu'à son intimité après être devenue le cygne noir. La fumée grisâtre enveloppait son être et elle apparaissait devant Macaria, lui barrant ainsi le passage et la possibilité de fuir. Elle contemplait attentivement son visage, fouillait dans ses prunelles alors que la réponse était soufflée à son oreille en une hypothèse folle et pourtant si évidente. « L'orpheline abandonnée...blessée...délaissée... » Ce n'était qu'un murmure, laissant un infime espace entre elles, un air impassible posé sur ce visage fantomatique. « Si seule... »  Elle penchait légèrement la tête sur le côté, les murmures se faisaient plus intenses dans son esprit, confirmant ce qu'elle pensait déjà. « Ta magie...Elle ressemble à s'y méprendre à une autre. Quasi identique. » Les doigts d'Emma glissaient dans l'air, quelques traits noirâtres et infimes semblaient s'échapper de son épiderme. « Et ton attitude ainsi que certaines de tes expressions sont familières... » Une analyse qu'elle faisait d'une voix presque monotone pour ainsi amener Macaria à comprendre où elle voulait en venir. « Tu ne lui fais pas confiance. » rectifia t'-elle en étirant un sourire. « Pas plus que je ne fais confiance à mes parents. » L'ultime mot qui était destiné à relier le dernier point, celui de la révélation  tranchante et qui abattait les dernières cartes. « Tu es liée à Hadès n'est-ce pas ? » Elle avait compris, une lueur brillait dans son regard, aussi étonnée qu'intéressée par celle qui devait être une déesse, par celle qui avait hérité de dons aussi puissants que ceux de son paternel. « Tu es sa fille. » Le glas tombait et Emma affichait un air satisfait, même si d'autres mystères résidaient sur cette paternité. Elle attendait cette réaction suite à cette couverture déchirée de l'étudiante si assidue, car ce n'était plus qu'un mythe, obscurci par le vengeance d'un père qui l'avait empêché de faire parti de sa propre existence, tout comme les siens avaient préféré l'envoyer dans un autre monde pour l'empêcher de subir une malédiction qui les aurait pourtant réunis. Famille qui n'était plus, famille qui ne serait jamais plus.

© ZUGZANG

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: Re: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1Mar 15 Jan - 23:30


No happy ending, this is a modern fairytale
La curiosité d’un peut mener à la mort prochaine de l’autre. Macaria s’aventurait sur un terrain dangereux, une pente menant tout droit vers la louisette prête à arracher une tête aussi bornée que l’âne ayant eu le culot d’affronter le cygne ténébreux. Il n’était absolument pas sage de la part de l’ancienne princesse que de chercher ainsi à mettre à flan la ténébreuse, mais le défi avait toujours été délectable à ses yeux, la provocatrice ne pouvant résister à l’idée d’étaler ses cartes sur la table. Qui avait-il de plus jouissif pour un joueur que de voir la flamme s’allumer dans les yeux de son adversaire alors qu’il se rendait compte que l’échiquier était en place.  Les pions dévoilés, la tour cernant la reine mal prise, Macaria laissait doucement un sourire se dessiner sur ses lèvres malgré la menace bien lourde d’une mère protectrice. Ce sourire était court, presque absent, un frisson parcourant lentement la colonne de la jeune déesse sous le rictus d’une femme s’éprenant de la folie. La jeune femme relevait un sourcil, sa gorge se serrant sous la pesanteur de l’atmosphère, un rappel de la puissance étant cachée à l’intérieur de cet être qui lui faisait face. Elle n’avait pas la carrure de l’emploi, celle de la puissance enfouie dans la noirceur du gouffre de son âme, mais il semblerait que cette sauveuse avait bien d’autres secrets dont nous ignorions l’existence.  C’est peut-être pour cette raison que la fille d’Hadès n’insistait pas, ne cherchant pas non plus à éveiller la menace dormante, la rage d’une femme qui avait le pouvoir de mettre fin à la courte vie d’une immortelle. La brune avouait sa défaite en silence, abaissant son regard, laissant un premier rempart s’effondrer en faveur de la ténébreuse au teint mortel. La guerre n’était pas encore gagnée, mais une bataille venait d’être emportée, Emma devenant la meneuse sans qu’elle ne s’en rendre nécessairement compte. Le sang froid ne devenant que lave en ébullition, la rage s’éprenant doucement au fond d’une gorge pourtant muette, la vipère voyant que son venin n’avait d’effet sur une femme tel que la ténébreuse. Il était rare que Macaria déclare forfait, provocatrice de nature, mais elle avait aussi appris d’Hermès que parfois la retraite était la meilleure stratégie. Elle ne connaissait pas réellement cette femme, si ce n’était que des éclats de rumeurs amassés en ville et de là à savoir qu’elle sombre circonstance l’avait liée à Hadès, cela relevait carrément du génie. La jeune étudiante n’en était pourtant pas rendue là, les pièces n’expliquant aucunement la raison d’une telle alliance ou ce qui avait pu faire pencher cette femme à se lier physiquement au dieu de la mort. Zeus avait-il raison? Son père était-il si charismatique qu’il pouvait berner une femme telle la sauveuse à abandonner sa vertu? Il était compliqué que de comprendre ce qui pouvait les lier, Macaria n’y arriverait pas en jouant aux étudiantes, elle changeait donc de tactique. Prenant une approche plus directe, moins protégée, elle tâtait le terrain d’indices sans ne jamais laisser entrevoir la véritable réponse. Malheureusement pour elle cette femme était beaucoup trop rusée, voyant derrière le masque ce visage frêle se couvrant de honte, perçant directement une attitude si soigneusement préparée.

Macaria était prête à partir, sac déjà sur le dos, nouvelle défaite admise. Trainer par ici ne serait que danger et sottises considérant la vitesse à laquelle les déductions de l’ancienne policière allaient. Elle risquait gros, une couverture, une vie si jamais son plan échouait. Elle n’oubliait pas qu’à l’Olympe attendait un prince, kidnappé par un dieu sans scrupule, loin du confort de son foyer. Malgré la relation conflictuelle, malgré l’évidence que ce couple n’était plus que le vase brisé des vestiges d’un passé commun, elle lui devait une vie entière. Une dette impayée, celle qui ne ferait qu’accumuler les frais d’intérêts tant et aussi longtemps qu’il ne se verrait pas libéré de son bourreau. Même si le cœur de pierre au fond de la poitrine de cette déesse décimée ne voulait absolument plus palpiter par la mention de son nom, elle lui devait sa liberté et elle allait la perdre à une vitesse affolante. Si elle se laissait attraper au vol, ses ailes enracinées dans les griffes d’un oiseau plus malin, ça en serait fini d’elle. Zeus ne la laisserait jamais revoir sa mère, mention lui faisant plisser le front dans un doute profond, se demandant si cela était la véritable raison d’un combat incessant. Est-ce que l’enfant sommeillant à l’intérieur d’une adulte anéantie ne voulait que replonger son regard dans un iris précieux? Non. Même elle ne serait pas assez stupide pour pardonner cet abandon, trop douloureux, trop amer encore sur le bout de sa langue pour être là les réponses qu’elle cherchait. Alors pourquoi combattre le cygne à un jeu qu’elle était entrain de perdre? Le serpent qu’elle était n’était que la bourrique d’âne incapable de s’apercevoir qu’il tombait dans un piège pourtant si bien indiqué.

Sans le combattre, sans prononcer le moindre mot, Macaria relevait son regard de jade afin de le plonger dans l’émeraude assombrie. La femme fantomatique agissant telle la lionne qui entourait sa brebis, les mots accumulant un flot de pensée tous aussi logique les uns que les autres, les idées s’enchainant parfaitement dans une réalité peu abstraite. Une mention de magie, de solitude, de ressemblance envers le dieu suffit pour qu’elle relève la tête avec une certaine fierté. Si la déesse était en ce jour vaincue, elle ne partirait pas la queue entre les jambes, elle se dresserait contre l’ennemi quoi qu’il en coute. Ce n’était qu’un autre combat, un autre soldat, une nouvelle zone de guerre à ses yeux. Il n’y avait que méfiance et haine. Le visage tendu, elle démontrait une colère sans exagération, un mécontentement devrais-je plutôt dire. Serrant le poing, ses émotions se laissaient transparaitre quand à l’extérieur le gazon se ternissait, les plantes environnantes prenant leur dernier souffle, un voilage de rubis venant étouffer ce qui leurs restaient de vie. Puis tombait le dernier souffle de la ténébreuse, quatre mots venant briser le dernier mur protégeant la douce Cecilia de la vengeresse Macaria.  Un sourire se dessinait sur des lèvres qui venaient tout juste de montrer une colère, des mains venant applaudir la sauveuse, un rire doux, mais court de soubresaut presque muet accompagnant le geste. Elle laissait tomber le sac, le masque, croisant les bras et hochant positivement la tête dans un amusement faussé.

« Vous n’auriez jamais dû abandonner votre poste, shérif » disait-elle simplement avec une voix qui ne cachait aucunement l’agacement. « Vraiment, vous êtes douée, plus qu’il ne l’est si cela puis vous être flatteur. » tentative de diversion futile, le chat étant déjà sortie du sac, mais elle ne pouvait s’en empêcher. « Je suis effectivement Macaria, fille d’Hadès et de Koré, enfant dont il ne se doute certainement pas le statut de vie. » Cette vérité avait le don de tordre un peu de la haine dans le regard de jade de la déesse, juste une goutte ranimant la flamme intérieur, l’affirmation qu’à ses yeux elle n’était absolument rien et qu’ils partageaient le même sentiment à cet égard. Cette paternité ne voulait rien dire, il méritait tout ce qui lui arriverait, il ne serait pas protégé par un simple titre de géniteur car voilà tout ce qu’il était aux yeux de la brune. Sans ne dire de grossièreté, ce qui en soit ne serait qu’immonde, il n’avait servi à rien et retournerait à ce stade bien assez tôt. Il suffisait d’éveiller ses sens, son cœur, afin qu’il souffre à nouveau. « Maintenant que vous savez, et ce avant lui, puis-je vous faire confiance? » débutait l’étudiante qui bougeait de sa place, tournoyant de nouveau autour de la ténébreuse, ses pas de félin la menant vers cet ordinateur oublié sur le comptoir un peu plus tôt. « Nous avons tout deux à perdre s’il l’apprend, enfin, plus vous que moi. » se retournant vers la femme, la déesse ouvrait son écran d’où défilait les images plutôt cachées. Des informations recueillies en début de journée, un article de journal et des photos d’un enfant accompagné d’une grande blonde aux cheveux dorés.

« Avant que l’on n’en revienne aux menaces, qui ma foi sont inutiles, sachez ceci […]»  Un sourire bien étendu, la jeune femme laissait le bout de son doigt effleurer son écran et ouvrait un nouvel article. « […] admettons que l’on trouve un accord commun, […] » l’article se lisait clairement, un emploi du temps, des observations concernant les mouvements d’un gamin beaucoup trop imprudent. Des contacts ayant été avec lui, une gardienne d’enfant que la déesse tenait du bout des doigts et beaucoup trop d’informations pour que ce soit véritablement saint. C’était Regina à qui revenait la faute, son Sydney était efficace, mais la dangerosité qu’il avait recueillie était tombé tout droit entre les mains d’une vipère qui devait jouer sa reine afin de gagner. « […]  Que voulez-vous en échange de votre silence? » un petit rictus. « Devrais-je plutôt dire, en échange de sa maigre vie de mortel, parce que soyons sincère…vous allez gagner en combat, mais le gamin vous croyez qu’il va endurer combien de coup avant de se laisser abattre? »



code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Empty
Message# Sujet: Re: No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria   No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 

No happy ending, this is a modern fairytale | Emma&Macaria

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Maybe its not about the happy ending, maybe its about the story.+ Yakko
» « Chasing after you it's like a fairytale » (rozy&cly)
» Face the abyss, but don't let it consume you | Macaria
» Un dîner inattendu ... (ft. Macaria)
» Macaria ♅ C'est toi qui contrôle pas le contraire

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Happy Endings Chronicles :: ⚜ Refermer le livre et rêvasser :: RP abandonnés/ Supprimés-