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Happy Endings Chronicles
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 Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]

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Message# Sujet: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Mar 4 Déc - 13:34

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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Ven 7 Déc - 22:57

Peut-être un nouveau départ
Feat Juliette Whitequeen

Ne plus être reine à temps plein avait tout de même quelques avantages je devais l’admettre. Grâce à cela je pouvais vaquer à tout un tas d’activité sans me soucier du planning entre les conseils de guerre, diplomatique ou encore réunion avec le peuple. Je faisais mon emploi du temps comme je le voulais tant que je n’handicapais pas trop mon patron. Au fil des mois Durnik était devenu un ami. Au-delà d’être un patron compréhensif et patient il avait également réussi à m’aider dans tout un tas de cheminement psychologique. Ô il ne connaissait pas mes plus sombres secrets mais malgré tout il restait à mes côtés et m’aidait toujours un peu plus chaque jour. Il m’avait donné l’amulette de sa femme afin de m’assurer un contrôle parfait de mes pouvoirs. Depuis que je l’avais, je me sentais plus rassurer. Ma magie était puissante, destructrice, bien plus que bienfaitrice. Ma puissance n’avait d’égale, si je m’offrais à mon pouvoir j’étais capable de tout détruire ce qui m’avait toujours effrayé. Durnik l’avait décelé et avait trouvé une solution sans jamais rien me demander en retour. Naturellement, je l’avais soigné quand sa colocataire et probablement sa petite amie m’avait appelé et je ne lui avais rien demandé en retour, mais à mes yeux ma dette n’était pas payée. Une simple potion de guérison, ne pouvait faire l’affaire, alors j’ai réfléchi pendant de longue soirée où Romain dormait avant moi. J’avais repassé chaque discussion que nous avions eu dans mon esprit et un nom revenait régulièrement : Ariane Eeyore. Cette demoiselle qu’il aimait comme un père. Plus d’une fois il m’avait parlé de son souhait de la libérer de l’emprise malfaisante de son Jean-Christophe. Il m’avait raconté la cruauté dont faisait preuve cet homme envers cette femme dévouée et plus d’une fois j’avais été outré d’apprendre que de tel gougeât courrait encore impunément dans la nature.

La solution me semblait désormais limpide, pour libérer la demoiselle rien de mieux que de la délocaliser de son appartement au-dessus du magasin et pourquoi pas lui offrir du travail dans ma serre. Enfin là je partais peut-être un peu en besogne, mais déjà lui offrir un endroit décent où elle pourrait vivre comme bon lui semblait pouvait être un bon début. Depuis que j’avais officiellement réaménager avec mon mari et que Louise était repartie sans désir de revenir en France, notre appartement restait vide. L’opportunité était trop bonne pour que je la laisse passer. J’avais laissé Durnik dans l’ignorance, je connaissais déjà sa réponse si je lui en parlais. Il dirait que je n’étais pas raisonnable et serait même capable de me rappeler que dans ce monde je n’avais pas le pouvoir de réattribuer des terres aux personnes de mon choix.
C’est donc dans son dos que j’avais convié sa fille de cœur pour un repas au granny. Je m’étais dit que ce lieu public rassurerait la demoiselle.

En sortant du travail, je me rendais au Granny en laissant mon manteau se refermer avec difficulté sur mon ventre toujours plus gros que la veille. Une grosseur que mon mari vénérait alors que je me lamentais devant elle, pour Jules je n’avais pas autant grossi. J’étais légèrement en retard, et j’espérais qu’Ariane serait encore là à mon arrivée heureusement je l’apercevais assise à une table en train de boire un chocolat chaud. Quel horreur cette boisson me donnait la nausée depuis que j’étais enceinte. Granny et sa petite fille me saluèrent et je leur répondais avec un sourire et me dirigeais vers la table d’Ariane. Une fois arrivée, je prenais appui sur le dossier de la chaise vide :

« Ariane, je vous prie d’excuser mon retard, je suis heureuse de vous rencontrer enfin. Je suis Juliette Whitequeen, la reine blanche et secrétaire de Durnik »

Tendant la main afin de lui permettre de la prendre pour la saluer dans le respect des mœurs de ce monde, je tentais d’établir la suite de mon discours afin de ne pas brusquer la demoiselle.

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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Mar 11 Déc - 13:11

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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Mar 18 Déc - 22:15

Peut-être un nouveau départ
Feat Juliette Whitequeen

Face à la fille adoptive de Durnik je me hâtais de m’excuser pour l’avoir fait attendre. En temps normale j’étais toujours à l’heure. Heureusement, la demoiselle était conciliante et ne m’en tenait pas rigueur. Je lui souriais en apprenant que Durnik lui avait parlé de moi. J’adorais mon patron moi aussi, face à la proposition de la demoiselle je me retrouvais légèrement désarçonnée. Mes mains ayant retrouvé mon ventre proéminant je laissais échapper avec hésitation :

« Oh … oui … heu merci »

En temps normal c’était moi qui inviter les gens à s’asseoir pour attaquer un entretien. Mes instincts de reine était toujours présent même si dans cette ville je ne pouvais pas les assouvir comme bon me semblait. Retrouvant un peu de contenance, je m’asseyais en face d’elle et m’humectait les lèvres. Souriant à la demoiselle qui se présentait sous toutes ses identités de notre monde j’inclinais la tête avec politesse avant de me plier moi aussi aux présentations avec une voix douce :

« Enchantée Ariane, vous avez eu une vie bien remplie visiblement. Je suis Juliette Capulet, et la reine blanche du royaume blanc de Wondelrand, aussi appelé Corona. Certaines personnes me qualifient également de reine du ciel ou de la souveraine des aigles, mais vous pouvez m’appeler Juliette. Ici je suis seulement Juliette White-Queen la secrétaire de votre père. »

Lui souriant je croisais mes mains l’une avec l’autre après avoir retiré mon manteau.

« Oui, mais rassurez-vous je ne veux rien vous demander d’insurmontable. Je souhaiterais faire un cadeau à votre père. Il a beaucoup fait pour moi et je souhaitais lui rendre la pareille. J’ai beaucoup réfléchi à la manière de le remercier et je crois que vous pourriez m’être d’une très grande aide si vous acceptiez de réfléchir à une de mes propositions Ariane. »

M’humectant les lèvres je fronçais les sourcils avant de remercier Ruby venu m’emmener un thé. Nouant mes mains autour de la tasse je plantais mon regard dans celui d’Ariane et poursuivais :

« Je dois avouer que c’est un sujet délicat à aborder, aussi j’aurais besoin que vous me promettiez une chose : ne vous insurgez pas et ne vous braquez pas, s’il vous plait. »

Lui souriant je demandais :

« Ai-je votre parole miss Eryore ? »

Humant l’air embué qui s’échapper de ma tasse brulante j’attendais qu’elle me donne son accord avant d’ajouter :

« Je veux que vous sachiez également que Durnik n’est en aucun cas responsable de notre rencontre »


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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Mer 19 Déc - 12:32

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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Mer 19 Déc - 22:30

Peut-être un nouveau départ
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Je remarquais la lueur de gêne dans le regard d’Ariane quand j’eus fini de me présenter et je me sentais coupable. Je n’avais pas voulu marquer ma supériorité face à elle. En aucune façon je n’avais voulu la mettre dans cette position. Étant donné qu’elle s’était ainsi présentée, j’en avais fait de même pour lui prouver qu’elle n’avait rien à craindre de moi, mais visiblement elle avait été plus gênée par mes titres qu’autre chose. Depuis ma naissance, j’étais habituée à cette idée, être reine était ma destinée, je n’avais jamais eu à convoiter de meilleure position. Au contraire, la plupart du temps je convoitais l’idée d’être une femme du peuple banale. Une femme qu’on ne voyait pas. Une femme libre de faire te dire ce qu’elle voulait sans risquer de créer un précédent ou une guerre. Mettant de côté mon mal être je me mettais à tourner autour du pot pour préparer le terrain et mettre la demoiselle dans une position attentive. Après avoir décrocher sa promesse, je souriais en laissant échapper un soupir de soulagement. Je savais en mon fort intérieur que la demoiselle allait tout faire pour tenir sa promesse et cela me rassurer. Quand elle devina mes intentions je souriais avec bienveillance :

« En effet, vous êtes très perspicace ! Voulez-vous boire autre chose d’autres ? »

Je comptais bien lui offrir ses consommations. La peur qu’elle prenne mal mon invitation m’empêcha de lui révéler verbalement, mais Ruby et sa grand-mère étaient déjà au courant. Une fois de plus la demoiselle m’impressionna par sa perspicacité et sa remarque sur Durnik me fit rigoler gentiment tandis que je lui offrais mon plus beau sourire. Sa candeur et son innocence me rappelait ma douce Rosaline. Tout comme elle, elle transpirait l’innocence et la douceur, une chose que j’avais eu il y a bien longtemps avant que toute ma vie ne bascule en enfer. Contrairement à ma sœur, jamais je n’avais pu récupérer cette part de moi : les reines ne pouvaient être ainsi si elles voulaient rester sur leur trône.

« Ô vous me rappelez tellement ma sœur Ariane. »

Mon cœur se serra à ses mots et je me mordais la lèvre tout en conservant mon sourire bien que mes yeux eussent été rempli d’un voile de tristesse :

« Cependant, je comprends Durnik. Au fil de ses récits, je dois avouer que j’ai moi aussi eu envie de donner une leçon de bonne conduite à ce cher Jean-Christophe. Nul homme n’a le droit de traiter une femme comme il le fait. Qu’importe le jugement que l’homme porte sur le comportement de sa femme »

Notais-je tout en buvant une gorgée de tête avant de reposer ma tasse en face de moi tout en gravant mon regard dans celui de la demoiselle :

« Croyez-moi Ariane, au cours de ma vie j’ai eu un grand nombre de désaccord avec mon mari. Parfois je le décevais, parfois c’était le contraire, mais jamais il ne s’est servi de mes peurs, mes erreurs, ou encore mes défauts pour me rabaisser. Pourtant, il avait plus d’une arme en main pour me faire souffrir. Ô nous nous sommes affrontés sur de nombreux sujet, la vie n’est pas parfaite et souvent le ciel entrer en guerre avec la terre, mais jamais nous nous sommes manqués de respect qu’importe les erreurs. »

Marquant une pause, je m’humectais les lèvres avant d’expliquer :

« Je ne vous raconte pas cela pour conter les louanges de mon couple. Nous avons plus d’un défaut. Je veux surtout que vous compreniez une chose que vous avez du mal à comprendre : Vous ne méritez pas d’être mal traité, personne ne le mérite. »

Prenant une grande inspiration, je sentais mes doigts tripoter mes blessures du passé et je poursuivais avec la même douceur et bienveillance qu’antan :

« Nous sommes nées vous comme moi avec un handicap… Nous sommes des femmes et dans notre monde, on nous apprend dès notre plus jeune âge que la femme est la propriété d’un homme. Pour être une bonne femme nous devons être discrètes, dociles, belles et surtout on doit savoir se taire. Pensez-vous que cela doit être une chose acceptable ? Pensez-vous qu’une femme doit se contenter d’être l’ombre d’un homme ? »

Demandais-je à la demoiselle, afin de pouvoir argumenter pour l’emmener là où j’avais envie qu’elle aille.

Posant ma main sur la sienne j’ajoutais :

« Parlez librement, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, je veux seulement savoir ce que vous pensez réellement vous Ariane Eyrole, cette demoiselle aux multiples vies qui est désormais vendeuse de jouet. »


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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Lun 24 Déc - 23:56

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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Mer 2 Jan - 23:29

Peut-être un nouveau départ
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Ariane me demanda un autre chocolat chaud et je me retenais pour lui demander si elle était sûre de son choix. Si tel était le prix pour qu’elle soit à l’aise, je pouvais faire une concession et essayer de négocier avec ma progéniture pour qu’elle se montre plus clémente face aux odeurs que dégageaient la boisson. Appelant Ruby d’un geste de la main, je souriais à la petite louve avant de commander un chocolat chaud pour Ariane, je me doutais bien que la demoiselle était au courant de la manière dont la fille de Durnik appréciait sa consommation. Il semblerait qu’ici autant Granny que Ruby elles étaient n capacité de connaitre les envies de leur client et elles mettaient un point d’honneur à coucouner chacun d’entre-deux.

Une fois confortablement installée et le sujet central de notre discussion abordée, je marchais sur des œufs en réfléchissant à la meilleure manière de soigner la douce Ariane de son mal. Certes, la demoiselle ne semblait pas s’en rendre compte mais la situation était malsaine pour son épanouissement et au-delà du fait qu’elle était la fille de Dunrik je ne voulais pas laisser faner une si jolie fleur. Était-ce dû à cette ressemblance avec ma douce Rosaline, cette rose que je n’avais pas su protéger et qui était morte ? Sans doute, la mort de ma cadette, tout comme celle de Jules, je n’avais jamais su l’accepter. Fermant les yeux un cours instant pour éviter de laisser à Ariane la possibilité de lire la peine dans mon regard je me recentrais en me concentrant sur sa voix et sa remarque :

« Ne lui en voulait pas, nous parlons beaucoup ensemble, d’un grand nombre de sujet pas seulement vous, … »

Répondais-je légèrement hésitante, je craignais de mettre la demoiselle en colère. Je ne voulais pas qu’elle pense que son père adoptif trahissait sa confiance en se confiant à moi. En réalité je savais qu’en faisant cela Durnik mettait en place sa thérapie pour tenter de colmater les blessures de mon passé. Il faisait un pas vers moi pour que j’en fasse un vers lui. Une situation de gagnant-gagnant qui avait fait que désormais nous étions amis.
J’exposais mes arguments à Ariane comme j’aurais pu le faire face à mes conseillers pour leur expliquer une situation délicate et les pousser à me soutenir dans un de mes plans. Je pensais que mon argumentaire était en béton, mais j’avais mal analysé un élément : elle n’était pas en couple avec ce Jean-Christophe.

« Oh »

Fut la seule chose que je pus répondre sur ce point-là. Mince comment avais-je pu me tromper ainsi sans chercher à confronter des avis ? J’étais vraiment passée pour la reine des imbéciles là, pensais-je avant de me recentrer sur les mots d’Ariane. La description qu’elle faisait d’elle-même me fit froncer les sourcils. Une ombre. Voilà un qualificatif bien réducteur de sa condition et pourtant je ne pouvais pas nier que son sentiment était justifié par le comportement des personnes de mon rang face aux serviteurs. J’avais été ainsi lorsque j’étais la princesse de Vérone et quelque fois lorsque mes nerfs étaient trop échauffés je devais l’avouer je redevenais cette personne. La demoiselle dans toute sa générosité, s’empressa de me rassurer en m’assurer qu’elle acceptait la situation et qu’elle allait bien. Posant ma main sur la sienne en un geste purement maternel, je lui souriais avant d’ajouter :

« Ariane, vous n’êtes pas une ombre. Les gens vous voient, je vous voie. Vous avez une âme plus noble qu’une grande majorité d’aristocrate que je connais. La naissance ne vous a pas bien pourvu, votre vie et les personnes que vous avez côtoyé vous ont donné l’impression de n’être personne mais c’est faux. »

Marquant une pause je replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avant de poursuivre :

« Vous voulez que je vous dise un secret ? Lorsque j’étais enfant et même durant mon adolescence je rêvais d’être une jeune fille comme les autres. J’aimais me déguiser et sortir du royaume pour me mêler aux habitants du village, être une personne comme les autres, sans responsabilité, ou devoir quelconque. Ô je me doute que vous devez me prendre pour la pauvre petite princesse qui a toujours eu tout cuit dans son assiette. Et vous avez raison, il fut un temps à Vérone où j’étais ainsi. La princesse qui avait tout eu et dont la vie était toute tracé. J’étais ce que je devais être, et quand j’avais besoin d’air j’allais avec les gens du peuple sous couverture. C’était hypocrite tellement hypocrite. »

J’avais prononcé la dernière phrase en un murmure plus une constatation que j’avais fait à moi-même. Relevant les yeux, je poursuivais après avoir raclé ma gorge :

« Puis j’ai tout perdu, j’ai été vendu pour une simple histoire de guerre de royaume. De princesse, j’étais devenue une esclave. Ma propriétaire s’était fait une priorité à mon arrivé : me faire comprendre que je n’étais plus personne, et que désormais j’étais un objet, son objet. J’ai résisté, un temps seulement et après je l’ai accepté. J’avais adopté la vision de ma propriétaire et j’ai accepté mon sort en attendant que la mort ait enfin pitié de mon âme. »

Marquant une pause, je m’humectais les lèvres avant de finir mon thé pour ajouter :

« Et il m’a retrouvé : Roméo. Il m’a sorti de mon esclavagisme et il s’est battu jusqu’à ce que j’oublie les dires de cette femme. Ô je pense que ce combat a été le plus dure de sa vie, il se battait contre un mur, mais il a fini par me faire renaitre. »

Prenant une grande inspiration, je sentais mes doigts jouer avec les brulures de cigare de mes avant-bras et j’ajoutais :

« Si je vous raconte cela Ariane c’est dans l’unique but que vous compreniez ce que je vais vous dire : vous n’êtes pas une ombre. Vous êtes Ariane Eeyore, la fille adoptive de Durnik, une fille d’écurie du roi Stéphan et Bourriquet du monde des rêves. Vous n’êtes pas personne. »

Lui souriant avec bienveillance, je sentais mon bébé bouger et je caressais mon ventre avant d’ajouter :

« En arrivant dans cette bourgade, on m’a donné un appartement que je partageais avec une amie qui est repartie en France, visiblement c’est un royaume enfin pays de ce monde, depuis que j’ai retrouvé mon mari et qu’on vit à nouveau ensemble dans sa demeure cet appartement reste vide. »

Marquant une légère pause, je lui souriais avant de terminer :

« Accepteriez-vous de lui redonner un peu de vie ? Le savoir vide alors que Louise et moi avions passé de si bon moment ensemble me rend un peu triste. Ca fait un moment que je cherche une personne digne d’y vivre et j’aimerais vraiment que vous acceptiez cette invitation Ariane… »

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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Sam 5 Jan - 21:59

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Message# Sujet: Re: Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen]   Peut-être un nouveau départ. [PV: Juliette Whitequeen] Icon_minitime1Dim 6 Jan - 11:18

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« Lucy, oui il m’en a parlé quelques fois. Je l’ai rencontré aussi. »

Répondais-je en souriant. Je savais que Ariane n’avait pas eu une bonne première fois avec Lucy. Cette dernière avait été froide et assez imbuvable. Une réaction certainement dû à un sentiment de jalousie. Enfin, c’était mon impression. Cette demoiselle avait eu une existence particulièrement dure, elle ne connaissait que la souffrance, la peur et la suspicion. Ses expériences justifiaient son attitude face aux inconnus. En étant la fille adoptive de Durnik je me doutais que cette dernière allait vouloir en savoir davantage. Malheureusement, je ne lui en dirais pas plus. J’étais persuadée que Lucy aimait Durnik à sa manière. Elle avait seulement trop souffert pour se permettre de l’aimer comme la plupart des femmes.

La discussion sur Jean-Christophe se clôtura sur une explication d’Ariane concernant les préférences du garçon vis-à-vis de Winnie. Je devais l’admettre je ne savais pas de quoi elle parlait. J’ignorais encore l’existence de toutes les histoires et celles d’Ariane en faisait partie. Malgré tout je n’avais de cesse de penser que si ce Jean-Christophe n’avait pas su voir la beauté de la demoiselle alors il ne la méritait pas. Malheureusement cette expérience avait eu pour effet de sceller des bases solides à son syndrome d’invisibilité. Comment lui expliquer ? A ses yeux j’étais le profil type de la fille qui avait toujours été importante dans la société, et elle avait raison. J’étais une princesse devenue reine, l’histoire classique. Aussi je lui comptais mon histoire dans les grandes lignes, de princesse à rien pour revenir au stade du tout. Être une roturière m’aurait évité toutes ses aventures, mais au moins j’avais connu l’amour de ma vie. N’étais-ce pas le plus beau présent que la vie pouvait me donner ? Sa conclusion me fit sourire et je lui étais reconnaissante de ne pas chercher à en savoir plus. Hochant la tête en signe d’accord, je buvais une gorgée de mon thé.

« Si vous voulez, on a qu’à dire cela »

Concédais-je bien que pour moi elle ne passait pas aussi inaperçu que cela. Un jour elle comprendra. Cette réflexion devait venir d’elle pour qu’elle l’accepte aussi j’avais bien assez bataillé sur ce sujet pour l’instant. C’était le moment propice pour aborder le sujet phare de sa venue ici. Elle semblait prête à m’écouter, et à me faire confiance. Aussi, je lui offrais ma proposition en prenant soin de ne pas insulter son logement actuel qui d’après Durnik était bien trop petit et trop accessible à son gourou.

« Vous avez raison, je ne vous connais pas personnellement, mais je fais confiance en mon instinct et en celui de Durnik et de surcroit vous me rappelez ma petite sœur. »

Pinçant mes lèvres, je sentais une fois de plus mon cœur se serrer. Ma douce princesse, mon trésor, chaque jour elle me manquait un peu plus et encore plus depuis que le terme de ma grossesse pointait le bout de son nez. Secouant la tête légèrement je reprenais :

« Au risque de paraitre prétentieuse, je n’ai pas besoin d’argent. La chambre d’Athénais est décorée, que ce soit celle de notre château ou celle de Storybrooke. Elle ne manquera de rien. J’ai pensé à vous justement parce que dans les récits de Durnik je revoyais ma Rosaline et en vous parlant je sais que j’ai raison. »

Je savais que ma décision était la bonne. Ses seconds arguments me firent sourire et je répondais :

« Justement, vous n’avez pas besoin de plus de place ? Mon appartement à deux chambres et fait 90mètre carré, avec Louise on ne s’est jamais marché dessus. Je vivais avec mon aigle, en ce qui me concerne, un chien ne me pose pas de soucis. »

Déclarais-je en haussant les épaules :

« De surcroit, je vais avoir besoin d’une personne pour entretenir ce cocon, avec mon bébé qui arrivera bientôt, je ne vais pas pouvoir être sur tous les fronts. J’aurais besoin d’aide, et je sens qu’avec vous je ne prends pas de risque. Parlez-en à votre amie si vous voulez, je ne demande pas une réponse immédiatement, mais réfléchissez-y s’il vous plait. »

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