J’avais enfin pu rejoindre cette ville bien étrange. Je regardais tout autour de moi sans comprendre ce qu’il se passait. Morgause m’avait prévenu que ça serait un monde étrange quand elle avait tenté de me dissuader d’aller là-bas. Cependant elle n’avait pas gagner. Loin de là même. J’étais parti et sans aucun remord. J’avais toujours mon objectif en vu. Je voulais retrouver Ariane et la dernière lettre d’Aurore me permettait de retrouver espoir. Je pensais réellement retrouver Ariane là-bas. Alors pour ne pas être totalement perdu dans ce nouveau monde j’avais passé quelques mois dans les terres modernes. J’avais appris à conduire ce qu’ils appelaient une voiture par exemple. En fait j’avais tout simplement fait en sorte de pouvoir m’en sortir à Storybrooke.

Et maintenant que j’étais sur place, je me félicitais d’avoir pensé à cela. Je n’avais pas peur des voitures par exemple. J’avais aussi des vêtements un peu plus moderne. En somme je ne dépeignais pas au milieu de cette ville. Alors que je croisais plusieurs personnes en ville, je n’hésitais pas à les aborder et à poser des questions du type :

« Connaissez-vous une Ariane ? »

Je n’avais que des non depuis une heure mais je ne perdais pas espoir loin de là. Il y avait plusieurs personnes qui m’avaient dit qu’ils connaissaient une Ariane sans pouvoir m’en dire plus. Jusqu’à ce que je tombe sur une enfant qui me parla d’une Ariane qui travaillait dans une boutique de jouets. Je trouvais cela bien étrange mais après tout pourquoi pas. Je prenais les indications pour me rendre à la boutique avant de me mettre en route. Je prenais les rues que l’on avait indiqué jusqu’à me retrouver devant une boutique.

Je restais interdit devant la devanture. Je n’arrivais pas à croire que je l’avais peut être enfin retrouvée. Je restais quelques minutes comme cela à ne pas bouger jusqu’à ce que j’entende gronder au-dessus de ma tête. Je levais mon menton vers le ciel et je sentais une goutte d’eau tomber sur mon visage. Plusieurs gouttes tombèrent sur mon visage me poussant ainsi à passer la porte de cette fameuse boutique. Je tournais le dos au comptoir quand je refermais la porte, la clochette au-dessus de moi retentit. J’entendais des pas arrivés dans mon dos et je me retournais, affichant un sourire sur mon visage avant de croiser les yeux de la personne qui était arrivée dans mon dos subjugué :

« Ariane. »

Je n’y croyais pas. Je l’avais enfin retrouvée. Je restais figé, ouvrant grand les yeux ne sachant quoi dire. J’avais des milliers de choses à lui dire mais aucun son ne sortait de ma bouche.