L’hiver en été, voilà pourquoi je détestais la magie ! Elle détraquait tout et ses conséquences étaient désastreuses. Les rumeurs disaient que celle qui été autrefois la sauveuse était tombée dans le côté obscur de la force. Une triste nouvelle qui avait bouleversé plus d’un maudit. Pour ma part ça ne m’avait pas fait grand-chose excepté me conforter dans l’idée que la magie détruisait les âmes même les plus pures. Visiblement, une femme était tombée pour sauver la ville, une bien triste histoire. En temps normal je n’aurais jamais essayé d’en savoir davantage. Cependant, au fil de mon enquête destinée à tenir la promesse que j’avais fait à Charlotte je découvrais qu’il était fort probable que la femme sacrifiée pour la ville n’était autre que celle qui intéressait ma femme.

Incapable de retourner auprès de ma promise sans avoir de réelle certitude, je me rendais donc dans l’hôpital de la ville l’endroit où la demoiselle dans le coma attendait. C’est là-bas que j’apprenais que la dénommée Juliette White-Queen avait accouché le lendemain de son admission d’une petite fille. Naturellement, je me demandais comment cela avait été possible et une infirmière un peu trop bavarde m’appris qu’on lui avait fait une césarienne quand son monitoring c’était affolé et qu’elle avait donné vie à une petite fille. Naturellement au bout d’un moment je demandais à voir la fameuse reine, et pour ce faire je dû mentir en disant que j’étais un neveu à elle. Un petit mensonge qui ne ferait de mal à personne. Je voulais être certain que c’était bien la femme sur le dessin de Charlotte. Je voulais trouver ce foulard ou cette écharpe portant le dessin que Raiponce dessinait depuis des années sur ses vêtements. Si je trouvais cela, je serais certain que c’était elle et je pourrais aller apprendre la nouvelle à Charlotte la mort dans l’âme.

Une fois dans la chambre d’hôpital, je me rapprochais du lit avant d’être frappé par un choc qui me retourna l’estomac. En voyant cette femme endormie paisiblement dans ce lit branché de toute part à des appareils j’avais eu l’impression l’espace d’un court instant de voir le visage de ma femme quand elle dormait. Respirant profondément, je me retournais vers la fenêtre les lèvres serrées l’une contre l’autre.

« Allez Flynn, trouve ce foulard pour être sûr de toi et après tu files à l’anglaise, c’est un jeu d’enfant pour toi !»

J’étais un voleur avant toute chose, alors je me mis en chasse d’une preuve en commençant par l’armoire. Ce fus à ce moment-là que j’entendais la porte de la chambre de la reine endormie s’ouvrir : Et Merde pensais-je légèrement désespéré.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas... 

Pando