I need your help... please.

Si Regina avait bien un trait de caractère, c’était l’opiniâtreté. Depuis toujours, d’ailleurs. Quand elle avait une idée en tête, il était difficile de l’en sortir. Ses bébés avaient disparus et bien qu’aucun sort de localisation n’ait pu lui donner le moindre indice quant au lieu où ils se trouvaient, la reine se refusait à penser ne serait-ce qu’une seconde qu’ils aient pu périr. Non, elle le savait, le sentait en son for intérieur de maman, ses enfants étaient en vie et il fallait qu’elle les retrouve. Robin et elle n’avaient eu de cesse, depuis la découverte de leur disparition, de faire des pieds et des mains pour les chercher, se rendant eux-mêmes dans différents royaumes, interrogeant des personnes qu’ils suspectaient à Storybrooke, même si leur présence en cette ville n’était plus tellement adéquate… Pour le moment, ils rentraient chaque fois bredouille.
A court d’idées, Regina commençait à désespérer mais ne s’avouait pas vaincue pour autant. Elle avait appris, à force de discuter avec les uns et les autres, qu’une autre des légendes de l’enfance se trouvait à Storybooke : le lapin de Pâques. Tout comme la fée des dents, il avait un lien particulier avec les enfants, et de son passé au Pays des Merveilles, elle avait appris qu’il était même capable de faire des terriers magiques permettant de voyager entre les mondes. Soudain, l’ancienne méchante reine fut prise d’un nouvel espoir : peut-être que ce Cassidy March aurait des informations ? Cela valait le coup d’aller le trouver à Storybrooke pour lui poser la question.
Sans attendre, la belle brune retourna dans son ancienne ville, celle qu’elle avait habitée pendant presque vingt neuf ans et qu’elle avait aimée et surtout créée, et qui lui avait été ravie par un vulgaire traître de prêtre insolent et ingrat qui s’avérait être, en plus, l’ennemi mortel de son mari. Mais passons, elle n’était pas revenue pour une quelconque vengeance, mais bel et bien pour essayer à tout pris de retrouver ses bébés. Arrivée dans la petite bourgade du Maine, Regina s’empressa d’aller sonner chez Cassidy, attendant qu’il lui ouvre. Lorsqu’enfin la porte laissa paraître ce visage qu’elle ne connaissait que très peu, pour ne pas dire pas du tout, elle essaya de se montrer sous son meilleur jour.

- Cassidy March ? Bonjour, je suis désolée de vous déranger, mais j’ai vraiment besoin de votre aide. Je peux entrer ? demanda-t-elle le plus posément possible.

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