Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
Ces murs couleurs gris acier je les voyais plus que je ne l’aurais souhaité. Ma rencontre avec Zelena avait été intéressante et je ne cacherai pas qu’elle me manquait plus que je ne l’aurais voulu au fond de moi. Je sentais mon cœur battre dans une certaine mesure pour elle, même si j’en étais incapable. L’espoir fait vivre disait une fameuse princesse. J’étais revenu après deux jours dans ma charmante morgue.
Je commençais à me sentir chez moi en ces lieux froid et lugubre qui contrastait avec la chaleur de celui d’où je venais initialement. J’inspirais profondément en regardant le corps nu de cette inconnue sur la table froide. Elle était âgé de 64 ans et flétrie à souhait. Rien d’attirant. Sans mettre ma visière et armé de mon scalpel je l’ouvrais au niveau du sternum avant de prendre la scie et couper l’os dans un bruit strident. Je chantonnais en écartant les os de sa cage thoracique dans un craquement sonore qui en aurait fait fuir plus d’un.
- Madame Timens votre cœur est vraiment à chier. Navré ma chère c’est un non retour. Ne passez pas Go et ne réclamez pas 200$.
Insuffisance cardiaque majeure, le cœur était énorme et les poumons suintaient un liquide peu charmant. L’odeur de me dégageait nulle. Je coupais l’organe pour le poser dans la balance en sifflotant de bonne humeur.
- Pourquoi une autopsie? Les familles sont débiles …
Je continuais mon exploration interne en écoutant de la musique en boucle. Je terminais en remettant tout à sa place hormis le coeur qui irait directement en pathologie pour les étudiants un peu trop avide de découper des trucs, mais pouvais-je leur en vouloir? Je remettais le corps dans son casier avant de sceller ce dernier dans un boum peu subtile. Je retirais finalement mes gants plein de sang. j’en avais mis partout, mon lieu de travail avait plutôt l’air d’une scène de meurtre. Je m’allumais une cigarette en allant prendre le téléphone près de la porte. - Mouais Barry, une équipe de nettoyage … Oui dans la morgue gros imbécile!
Je raccrochais sèche en passant une main dans mes cheveux et en retirant mon sarrau. Direction le bureau le plus charmant de toute la création. Non en fait c’est un sarcasme, mon bureau est un bordel à la mesure de ma déchéance. J’entrais dans ce dernier pour m’asseoir et allumé mon dictaphone à cassette. Ce truc vintage avait le don de mettre un petit sourire sur mon visage. Les pieds sur mon bureau je commençais à dicter mon rapport dans la plus grande des nonchalances en fumant cigarette sur cigarette. Je terminais en m’étirant. Il était 20h35. - Je travaille trop … Qu’est ce que je raconte … Je ne travaille jamais assez … Bon une bonne douche.
Les douches étaient juste à côté de la morgue. Une chance car parfois j’étais bien dégueux surtout lorsqu’un abcès géant me pétait en pleine gueule. Je n’avais amener que ma serviette. Je balançais mon uniforme bleu poudre dans la corbeille à cet effet et allait sous l’eau chaude. Je la mettais bouillante en profitant de celle-ci comme jamais en inspirant doucement la vapeur. Ah Zelena … Trêve de plaisanterie. Je prenais tout mon temps pour ensuite me sécher et retourner dans mon bureau avec comme simple habit, une serviette autour de ma taille.
J’entrais dans ce dernier et me servais un verre de bourbon avec la flasque que je traînais. J’étais dos à la porte, calme, prenant tout mon temps. Il n’y avait personne. Que pouvait-il arriver?
:copyright:️️️️️️Laxy Dunbar
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Trop c’était trop. Deux nourrissons de douze semaines ne disparaissaient pas sans laisser de traces et sans que personne ne soit au courant et encore moins coupable. La liste des suspects potentiels s’amenuisaient. Ce n’était ni l’ennemi numéro un de Robin, à savoir Frollo aussi connu pour être le shérif de Nottingham, ni Zelena qui était, pour sa part, l’ennemie jurée de sa sœur, sans que cette dernière ne connaisse la cause de cette rancoeur profonde. Pour Regina, la troisième personne potentiellement coupable l’était donc forcément, qui cela pouvait-il être d’autre ? Hadès… Le seul à avoir osé menacer ses enfants avant même qu’ils ne soient nés… Ce dieu déchu avait pris Regina en grippe, la pensant capable de lui rendre ses pouvoirs ôtés par le sort noir. Or, même si elle le voulait, et elle ne le voulait pas, la reine en était tout bonnement incapable. Le pacte avec Zeus était clair et le dieu de l’Olympe s’était assuré qu’en venant dans le monde sans magie, son frère serait dénué de tout pouvoir. Cela avait été d’une logique imparable du temps de la malédiction puisque Storybrooke était dénuée de toute magie, mais avec le retour de cette dernière grâce au ténébreux, les choses se précisaient : il semblait évident que l’ancien dieu ne pourrait retrouver ses capacités qu’en retournant dans ses Enfers, royaume dont il n’avait plus jamais senti la chaleur, contrairement à Regina qui s’y était retrouvés bien malgré elle quelques mois auparavant et où elle avait cru perdre Robin pour toujours.
A présent, c’était ce qu’elle avait de plus cher qui lui avait été enlevé, Richard et Lina, deux adorables bambins nés d’un véritable miracle. Autant dire que leurs parents n’étaient pas prêts à abandonner les recherches. Après avoir cavalé dans Storybrooke pour s’expliquer avec les deux suspects numéro un, Regina n’avait pas hésité à foncer trouver Hadès. Ce sombre enfoiré avait, visiblement, repris sa vie tranquillement. Médecin légiste, le sort noir avait bien fait les choses. Alors qu’elle était en ville incognito, Regina, désormais prise d’une colère comme jamais elle n’en avait ressentie, marchait d’un pas décidé vers le sous-sol, quand enfin le bureau du Dr Olympus fut en vue, des lettres collées sur la porte indiquant son nom. Sans ralentir le pas, elle tendit sa main droit vers ladite porte, la faisant alors voler en éclat, et franchit le seuil. L’homme, qui était jusqu’alors de dos, se retrouva projeté au mur tandis que se fracassait au sol ce qui semblait être un verre d’alcool à en juger par l’odeur.
- Tu vas me dire toute la vérité, immédiatement, espèce d’immonde connard, susurra-t-elle entre ses dents tandis qu’elle l’étranglait à distance, le plaquant contre le mur.
Le regard de la reine était plus noir que jamais, on pouvait y lire la détermination. Si, quelques mois auparavant, les menaces proférées par l’ancien dieu des Enfers lui avaient fait froid dans le dos, à présent elle ne craignait plus rien ni personne. Tout ce qu’elle voulait, c’était retrouvé ses petits.
- Qu’as-tu fait, où sont-il ?! Et ne t’avise pas de jouer les ignorants !
J’étais tranquille, je pensais à moitié en me demandant si je prenais une pizza ou un hamburger en partant lorsque le bruit me fit me retourner la tête à demi avant que je ne sois projeté sur le mur. Le verre que je tenais alors dans ma main se fracassa au sol avec mon liquide si précieux. Je n’avais même pas le temps de me demander qui était mon agresseur que la voix de cette dernière retentit dans la pièce. Regina Mills, la sœur de Zelena, la femme que je détestais le plus au monde et qui avait osé venir chez moi sans y être invité.
J’avais mal, ce n’était jamais une partie de plaisir de se faire projeter contre mur et je grognais en serrant les dents. Mes poings se serrèrent lorsqu’elle décida de commencer à m’étrangler. Je restais cependant le plus stoïque possible. Je tâchais de comprendre se qu’elle me disait. La vérité? Quelle vérité? Et en prime elle me traitait de connard? Bon je lui avais sans doute dit quelques menaces hautement justifier … ou pas MAIS ce n’était une raison pour venir tenter de me tuer alors qu’étais dans mon bureau tranquille à boire du bourbon … En serviette de bain. Au fait … quelle serviette?
Elle semblait chercher quelqu’un et le regard qu’elle me lançait sous-entendait que j’étais coupable alors que pour une fois je n’avais rien fait. J’étais innocent. Ah moins que j’avais fait quelque chose sans vraiment le vouloir? Je remarquais cependant qu’elle n’était plus enceinte. Je n’étais pas idiot à ce point.
- Lâche moi Regina … Je ne comprends pas se que … tu racontes.
En effet, j’étais de plus en plus perdu alors que des points noirs venaient se frayer un chemin dans ma vision. Sans mes pouvoirs, je ne pouvais rien contre Regina et déjà que je ne la portais pas dans mon cœur, là elle venait de franchir un pas de plus dans le plus profond de mon cul, si je pouvais me permettre l’expression. C’est donc nu comme un vers, cloué contre le mur et en pleine scéance de strangulation que je me disais que mourir de cette façon était pathétique. La scène devait avoir l’air d’un mauvais porno sado-maso avoir en vedette le Dieu des Enfers et la Furie des hormones post-partum. Je plaignais son mari, il devait en voir de toutes les couleurs le pauvre homme.
- Egina… Lâche … moi… on va … discuter …
Elle devait me lâcher sinon elle n’aurait aucune réponse … que ces dernières lui plaise ou non.
:copyright:️️️️️️Laxy Dunbar
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Regina était folle de rage, il n’y avait pas d’autre mot. La disparition de Lina et Richard l’avait mise dans un état tel qu’il était impossible à présent de la retenir. L’inquiétude sans fin, l’angoisse qu’il ne leur arrive le pire, l’ignorance de ce qui s’était passé, et le fait que les deux personnes premièrement suspectées n’avaient rien à voir dans le kidnapping n’avaient rien de rassurant. Cela ne pouvait donc être qu’Hadès. Pulvérisant la porte du bureau du médecin légiste, elle ne tarda pas à laisser sa fureur agir pour elle, malmenant à souhait l’ancien dieu des Enfers. Ce dernier sembla totalement pris au dépourvu et ne pas savoir ce dont elle parlait. Se pouvait-il qu’il joue au con après avoir enlevé des bébés, alors qu’il était dénué de tout pouvoir pour se défendre ? Malgré son envie fulgurante de le voir souffrir et mourir, Regina savait que si elle voulait des réponses, il lui faudrait laisser Hadès respirer pour pouvoir parler. Résignée, elle le jeta littéralement sur son bureau qui se fracassa sous le poids du médecin légiste balancé avec élan tel une balle contre le meuble.
- Tu veux discuter ? On va discuter, mais vite ! Je veux que tu me rendes mes enfants. Si tu leur as fait du mal, j’arracherai tes yeux de leurs orbites et je ferai de ta misérable existence un enfer digne de ce lieu nauséabond sur lequel tu régnais. PARLE !!!
Son regard n’avait jamais été aussi menaçant qu’en ce jour. A dire vrai, Hadès constituait en quelques sortes le dernier espoir qu’elle avait, car si – Regina ne pouvait considérer cette option -, il n’était pas coupable, alors qui l’était ? Qui avait les réponses ? Qui pouvait lui rendre Lina et Richard ? Non, il était hors de question de penser à ça, c’était forcément lui. Cette pourriture qui, elle le remarqua soudain, était nu comme un ver.
- J’aurais imaginé mieux, venant d’un dieu, commenta-t-elle comme pour elle.
Mais elle n’était pas là pour se rincer l’oeil, d’une part elle avait ce qu’il fallait à la maison, et d’autre part, elle avait une envie folle d’étriper cet immonde enfoiré qui avait osé la menacer par le passé. Il voulait retrouver son royaume ? Bien… si elle le tuait, il y retournerait peut-être… Regina essayait de tout son être de repousser cette pensée pour ne pas y céder, car elle se connaissait et savait que dans cet état, elle aurait toutes les peines du monde à résister à ses pulsions.
Cette femme était une vraie folle. Non mais sincèrement, elle avait pété un câble intense et se croyait tout permis car ces deux enfants avaient disparus. Elle me relâcha pour mieux me jeter contre mon bureau rempli de papiers qui se céda sous mon poids et l’impact. Je grognais en entendant son monologue hormonal et hystérique avant de me relever en me frottant la nuque. Elle osa faire une remarque sur mon anatomie. Je levais les yeux au ciel. Bordel je n’avais aucune chance ces derniers temps.
- Minute grande hystérique! C’est toi qui es entré ici comme une folle à lier en détruisant mon bureau.
J'avais haussé le ton de manière violente. Je reprenais ensuite la serviette au sol en la remettant autour de ma taille. Mon verre était brisé sur le sol et je soupirais de nouveau. Par chance, j’avais une bouteille encore caché dans la commode du fond. Je ramassais mon paquet de cigarettes Lucky Strike avec nonchalance ainsi que mon briquet pour m’allumer avec toute la nonchalance dont je pouvais faire preuve. Je continuais mon chemin sans dire un mot pour prendre la bouteille de whisky que j’ouvrais avec facilité pour prendre une gorgée.
J’aimais prendre mon temps, je n’étais pas pressé. Elle voulait des réponses, elle allait attendre que je sois prêt. Je regardais ma main encore abîmé par le verre cassé de ma soirée au Libertease avant de m’approcher doucement de Regina. Je tirais une chaise et m’avachis dessus en la regardant.
- Alors … tu disais quoi exactement ? Ah oui que tu étais pressée et que je devais faire vite hein ?
Je fumais le plus lentement possible en la regardant de haut en bas. Elle n’avait rien de si particulier, Zelena était trois cents plus belle que sa sœur. Je pensais à cette dernière avec un petit sourire en coin qui, de l’extérieur, devait avoir l’air hautement diabolique. Je lui montrais le sofa miteux de la main. Elle était mon invitée non? Bon, elle s’était invitée, mais je devais faire preuves de courtoisie.
- Retire ton manteau, assis toi confortablement. Tu veux un verre ? Une cigarette ? Je n’ai pas de fromage et vin désolé, ici ce n’est pas l’endroit propice pour recevoir des gens … vivants et ce … peu importe leur âge.
Je rigolais gentiment. Je n’étais pas coupable des accusations qu’elle avait lancé contre moi, mais j’avais envie de m’amuser malgré les douleurs que j’avais au corps. C’est dans ce genre de moments que je me sentais vivant et en pleine possession de mes moyens. Il ne manquait que mes pouvoirs et j’aurais été au paradis. Voir Regina dans son enfer personnel était délicieux. Je me délectais.
- Tu cherches qui déjà ?
:copyright:️️️️️️Laxy Dunbar
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Regina faisait un effort surhumain pour ne pas céder à l’envie d’éviscérer net ce petit enfoiré suffisant et fat d’Hadès. Elle avait consenti à le libérer de son étreinte de strangulation, non sans s’octroyer un petit plaisir en l’envoyant valser sur son bureau, histoire de lui montrer que lui accorder cette faveur n’était pas signe de faiblesse mais qu’au contraire il était en sursis. Et qu’en faisait-il ? Il redevenait ce qu’il était : ce petit enfoiré suffisant et fat. Il prenait son temps et jouait avec ses nerfs, et s’il y avait bien quelque chose qu’il ne fallait pas faire avec toute mère inquiète pour ses enfants, c’était bien cela. Il voulait jouer, très bien, ils allaient jouer. Elle avait fini par remarquer qu’il était nu, et non sans une remarque, elle attendit qu’il soit assis sur sa chaise. Armée d’un sourire en coin qui reflétait un certain sadisme, l’index de Regina lança un fluide magique qui gela instantanément la chaise, si bien que si l’ancien dieu des Enfers se prenait d’une envie de se lever, il y avait fort à parier que la peau de toute partie de son corps posée contre la chaise y resterait collée. Sans compter que ce froid, à cet endroit, devait être sacrément désagréable, surtout pour quelqu’un habitué aux feux des Enfers. La lenteur dont il faisait preuve usait la reine, vraiment. Elle voulait des réponses, elle avait besoin de ces réponses. Puisqu’il voulait s’amuser sur la vitesse à laquelle il fumerait sa foutue cigarette, soit. La sorcière tendit sa main vers lui, et sans pour autant le toucher, toute la longueur de la clope se transforma en cendres jusqu’à l’intérieur de la bouche du dieu déchu.
- ça te servira de leçon. Je n’apprécie pas tes sous-entendus. Je cherche mes jumeaux, tu sais, deux nourrissons grands comme ça – elle mima une taille avec ses mains espacées -, et au vu de tes dernières menaces, tu me sembles être le suspect parfait. Alors ?
Le regard noir de Regina dirigé vers Hadès était teinté d’un certain amusement. S’il essayait de se lever, il souffrirait. Quoi qu’il fasse, s’il la contrariait, il souffrirait.
- Dis-moi où ils sont !
Une partie de son énergie était mobilisée pour ne pas fondre en larmes. Mais elle ne devait pas perdre la face, elle devait obtenir cette réponse cruciale, où ? Lina et Richard n’étaient que deux petits bébés de trois mois, pourquoi donc vouloir les enlever à leurs familles ? S’il s’agissait d’une rançon, les parents auraient déjà eu des nouvelles, hors ce n’était pas le cas, et c’en était bien plus inquiétant.
Là j’étais dans la merde avec le cul et les couilles collés sur la chaise avec le froid. C’était désagréable au plus haut point, mais je n’allais certainement pas montré à Regina une faiblesse, elle en tirerait une trop grande satisfaction. De toute façon, hystérique comme elle l’était ce ne serait pas à mon avantage. Je n’avais pas envie de finir en pain de viande des enfers bien fumant dans l’assiette de miss hormones. J’allais lui répondre avec tout l’amour que contenant mon cœur (c’est-à-dire : AUCUN) quand ma cigarette se retrouva en cendre dans ma bouche.
Je crachais directement le bas de sa robe la matière noire de cendres et de salive mélangé ensemble. Mon Dieu que ça goûtait la merde. Je préférais nettement quand j’avais mes pouvoirs. Je levais les yeux au ciel. Seigneur qu’elle me tapait sur les nerfs.
- TA GUEULE!
J’avais crier dans mon bureau histoire qu’elle arrête un peu dans son hystérie. Elle devait ouvrir grandes ses oreilles. Je me raclais la gorge en passant une main dessus. Une petite gorgée était la bienvenue, mais j’avais mes charmantes couilles collés à la chaise. Je me retenais de grimacer en la regardant.
- Tu penses que me coller le cul sur cette chaise va t’aider à retrouver tes DEUX marmots que TU as été incapable de protéger Regina? Franchement tu es plus intelligente que ça ma jolie.
J’avais envie de refumer, mais impossible ça aussi. Cette discussion allait être hautement pénible je le sentais. Je respirais lentement en me replaçant le haut du corps. J’allais avoir besoin d’un coup de main pour me lever le cul de cette chaise ça c’était clair, mais chaque chose en son temps. Je respirais doucement, j’allais me rappeler longtemps de cette intrusion et agression de la part de madame la reine.
- Non Regina! La réponse est non je n’ai pas tes deux nourrissons malgré les menaces que j’ai pus te faire. Je n’ai pas mes pouvoirs pour l’instant alors réfléchi une seconde comment j’aurais pus SORTIR DE CE PUTAIN DE TROU À RATS OÙ TU M’AS AMENÉ HEIN?!?!
Bon … j’étais un peu furieux. Non hors de moi serait le mot juste. Je n’étais pas reconnu pour ma patience et là cette grande brune m’irritait au plus haut point. J’avais envie de la faire souffrir, de découper sa chair et de l’entendre hurler et me supplier d’arrêter. Privée de ses pouvoirs se serait si bon de la torturée. Je gardais cete idée en tête. Oh oui torturer Regina allait en second dans ma liste des priorités, après avoir tué mon frère évidemment. Les bonnes priorités en premier comme on dit. - Et par pitié, calme tes hormones. Tu vas faire une montée laiteuse nerveuse et j'ai suffisamment de problèmes et de dégâts à gérer comme ça.
Oops, c'était sortie tout seul ...
:copyright:️️️️️️Laxy Dunbar
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Hadès était sur la corde raide mais continuait à jouer avec les nerfs de Regina, n’ayant de cesse de la provoquer. Il venait d’être grossier et en plus de sous-entendre qu’elle n’avait pas été capable de protéger ses enfants. Son sang ne fit qu’un tour et si ses yeux avaient été des mitraillettes, nul doute que le corps du dieu déchu eut été criblé de balles. Elle se contenta de serrer les dents et de le foudroyer du regard.
- Ne pas avoir de pouvoirs n’empêche pas de foutre la merde, Hadès ! Il suffit de bien s’entourer, je ne t’apprends rien.
Pas plus tard que six ou sept mois auparavant, Frollo, dénué de tout pouvoir, avait prit la ville de Storybrooke, ayant simplement pactisé avec ceux en ayant. C’était simple, il suffisait de trouver des terrains d’entendre, donc Hadès aurait très bien pu le faire de son côté pour enlever les deux nourrissons. Ses raisons étaient donc loin d’être des alibis, et Regina perdait patience.
- Tu aurais très bien pu trouver un moyen, cesse de me faire croire le contraire, tu n’es pas aussi bête que tu en as l’air !
Néanmoins, vu tout ce qu’elle lui infligeait et la force qu’il mettait à nier, la reine commençait à se demander si le médecin légiste avait réellement quelque chose à voir avec la disparition de ses enfants. Pourtant, c’eut été pratique d’avoir un coupable sous la main, et rassurant aussi. Si ce n’était ni lui, ni Frollo, ni Zelena, alors qui ?
- Très bien, admettons que ce ne soit pas toi. Tu as probablement des informations malgré tout.
Les paroles d’Hadès commençaient vraiment à agacer Regina.
- Vas-tu arrêter avec ça, c’est usant ! Laisse mes hormones où elles sont, elles n’y sont pour rien si tu n’es qu’une vile raclure de bidet !
Cela procurait un certain soulagement de s’acharner sur ce type qui n’avait eu aucun respect ni ménagement pour elle par le passé, mais cela ne lui apportait guère les réponses escomptées, et le temps pressait.
- Tu auras bien plus à gérer si tu me mens et qu’il arrives le moindre malheur à mes petits. A commencer par tes obsèques. Un tordu comme toi doit fréquenter d’autres tordus, et tu l’as été assez pour menacer mes enfants à naître, alors dis-moi, dans ton entourage de psychopathes, qui aurait pu s’en prendre à mes enfants ? Sois précis, je veux des noms. Et ne t’avise surtout pas d’essayer la moindre entourloupe.
Regina et le post-partum, une vrai joie de vivre en soit. Pourquoi croyait-elle dur comme fer que j’avais ça à faire foutre mon joli nez dans ses affaires? J’avais déjà un horaire ultra chargé comme médecin légiste de cette ville. Je l’écoutait parlé avec les yeux à demi fermés et un visage neutre avant de finalement bailler. Ennuyante était un mot faible pour la définir en ce moment. Je poussais un soupir d’exaspération.
- Regina, Regina, Regina … Vilaine reine de mon cœur. On t’a jamais dit que tu parlais beaucoup en te répétant. Je vais donc répéter ma propre phrase puisque tu sembles aussi sourde que ton arrière-grand-mère. NON je ne sais rien sur cette histoire j’ai un horaire bien trop chargé pour m’occuper de ta petite personne. T’es pas Zeus que je sache!
Mes testicules me faisaient un mal de fou. Pourquoi tu froid? Pourquoi? J’aurais préféré un truc bien chaud. Je m’affalais un peu avant de prendre un faux air doux pour énumérer mes journées.
- 13h00, le docteur Olympus se réveille attaché dans un motel ou bien dans son lit avec un mal de crâne intense. 13H05, je marche en titubant jusque dans ma cuisine et j’enfile une première gorgée de whisky tout en fumant une cigarette. 13H12 je pisse dans la toilette et je prends une douche avant de m’habiller. 14H00 j’arrive à la morgue et j’envoie chier le gardien au passage en guise de salutation. 14H30 un verre de whisky dans le bureau avant de gueuler à un assistant de sortir un corps. 14H40 je mets un dossier sur la pile à faire un jour. 14H50, mon assistant se pointe et me dit que le corps est près, je l’engueule c’était trop long. 15H00, début de l’autopsie avec musique d’ambiance hautement charmante qui dérange les assistants. 15H03, j’engueule légèrement la stagiaire qui vient de se pointer car elle a inversé deux instruments. J’aime pas qu’on inverse mon matériel de travail. 15H20, je parle au cadavre en disant que je travaille avec des idiots. 16H00, j’éternue dans le visage de la stagiaire et j’accroche un abcès purulent et tout lui vole au visage. Elle vomit dans la poubelle et je la traite de chochotte.
Je me raclais la gorge en prenant une gorgée d’alcool pour enchaîner.
-16H12, j’en ai marre, je fous tout le monde dehors. 19H00, je termine le boulot tout seul avec ma musique. 19H04, je prends ma serviette et je vais sous la douche en traînant ma bouteille de Jack Daniel’s. 19H16, j’entre sous la douche. Il n’y a personne. Je peste sur mon sort et je bois ma bouteille. 19H42, je sors de la douche et je vais m’habiller dans mon bureau pour sortir. 19H58, je sors en renvoyant promener le gardien qui me souhaite une bonne soirée. 20H09, je me prends un truc à manger dans un resto. 21H00, j’arrive au Libertease. Je paye le barman pour ma bouteille et je m’assois à ma table habituelle. Une danseuse se propose pour une danse à ma table, j’accepte en la payant. 22H30 début du spectacle érotique burlesque, je regarde, je commence à ralentir mentalement. L’alcool fait effet. Je fume cigarette sur cigarette. 22H48, une danseuse m’amène derrière pour une danse contact. 23H06, je la paye grassement pour fellation. 23H24, je sors de ce trou et je rentre chez moi ivre avec ou sans une fille. Je continu de boire. 02H48, je ne vois plus rien, le noir total.
Je lui avais tout dit d’un coup. En ne lui laissant aucune chance de répondre.
- Tu penses vraiment qu’avec des journées pareilles j’ai de un : le temps de parler à quelqu’un et de comploter contre toi et de 2 : si j’ai entendu un truc j’étais clairement pas à jeun madame la Reine.
Bon, ça ne se passait pas exactement toujours comme ça à la minute, mais au moins. Je lui fournissais mon horaire détaillé.
- Tu devrais devenir détective avec tes recherches, pas reine.
Je rigolais finalement un peu. Je me trouvais bien drôle.
:copyright:️️️️️️Laxy Dunbar
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Il était insupportable, c’était un fait. Même en position de faiblesse, il trouvait le moyen de la ramener. Regina ne savait pas ce qui la retenait de tout simplement étrangler à mort Hadès, ou lui arracher le coeur et le broyer sous ses yeux, ou plutôt le faire souffrir en le torturant pour qu’il meure à petit feu… Toutes ses pensées qui auraient dû être honteuse au vu de ses promesses de rédemption, n’étaient au contraire qu’une sorte d’apaisement. Mais elle savait qu’elle ne devait pas céder, bien que la tentation soit extrêmement forte. Non, il ne fallait pas donner à ce monstre la satisfaction qu’il tirerait de la voir céder aux ténèbres. Surtout qu’il était possible qu’en le tuant ici, il retourne dans ses précieux Enfers. Mauvaise idée.
Elle dut se résoudre donc à l’écouter. Le son de sa voix était devenu tout aussi insupportable que sa trogne de prétentieux suffisant. Voilà qu’il se mit à énumérer son emploi du temps journalier. Regina ne mit pas longtemps à comprendre où il voulait en venir en faisant étalage d’une vie aussi pathétique. Oui, c’était le mot. Bon, il n’avait pas le temps, soit. C’était ridicule comme procédé mais finalement, elle commençait à se dire qu’il ne mentait peut-être pas, qu’il n’avait peut-être finalement rien à voir dans la disparition des jumeaux. Et malheureusement, ce constat l’atterra, car elle ne savait plus qui soupçonner à présent. Sa seule « consolation » était de savoir que la vie d’Hadès était extrêmement pourrie.
- Ta vie est une platitude, d’un morne, d’un pathétique sans égal. Te voilà devenu alcoolique, comme quoi finalement, le Destin s’est chargé de toi.
Son rire qui avait ponctué son ironie ne jouait pas en la faveur du dieu déchu, puisque Regina s’apprêtait à partir, et vu qu’il se moquait d’elle, elle décida de ne pas ôter le sort qui lui glaçait les noix à la chaise de son bureau.
- Merci pour tes réponses, Hadès. Oh, et pardon pour ta porte, ajouta-t-elle avec ironie.
D’un revers de main, elle remit en place par magie la pauvre porte d’entrée qui avait été fracassée lors de son entrée, adressa un clin d’oeil au médecin légiste, et quitta le bureau pour retrouver la sortie. A présent seule, elle pouvait laisser échapper la frustration de n’être pas plus avancée qu’en arrivant en détruisant des choses. Son psy lui avait appris cette méthode et c’était vrai que ça soulageait. Elle allait rentrer bredouille dans la Forêt Enchantée, il faudrait affronter le regard de Robin avant cela, puisqu’ils repartiraient ensemble.
Accueil
Mer 8 Mai - 2:14
