Une nuit qui pourrait tout changer

Je regardais Sebastien, amusée par sa réaction. Moi-même j’étais surprise d’avoir visé dans le mille avec mon hypothèse concernant sa préparation sucrée.

- On a chacun nos petites spécialités apparemment, répondis-je alors qu’il me complimentait sur ma capacité à deviner les choses.

Comme je me sentais bien ! C’était incroyable et en même temps familier. Je ne savais quoi déduire de tout ça, je ne voulais pas non plus me faire de films ou trop m’enthousiasmer, j’avais été trop déçue par la gente masculine. Et pourtant, j’avais cette impression qu’avec Sebastien, ce ne serait pas le cas.
Je n’avais su résister à l’envie irrépressible de l’embrasser et il semblait que ce geste lui ait plus. Cela faisait deux fois que c’était moi qui prenais l’initiative, en comptant la soirée à l’aquarium… J’espérais qu’il n’irait pas penser de mauvaises choses sur moi. J’avais soudain très chaud, mon coeur commençait à s’emballer… et je lui proposai de passer au dessert J’eus peur pendant deux secondes qu’il ne prenne cette demande au pied de la lettre en le voyant se lever, mais je fus rassurée aussitôt en voyant son sourire et qu’il se rapprochait de moi. Je souris moi aussi en le laissant m’allonger sur son confortable canapé. Ses mains entreprennent de soulever mon haut, je m’empresse alors de l’attirer contre moi pour ouvrir le sien, les boutons de chemise ne me résistant pas. Je glissai alors mes mains sur son torse finement dessiné puis dans son dos, frémissant au contact de ses doigts sur ma peau. Je savourais ses caresses en fermant les yeux quelques secondes. Puis, ses lèvres se substituèrent à ses mains et ce fut encore plus délicieux, jusqu’à se qu’enfin sa bouche retrouve la mienne. Je l’embrassai alors à en perdre haleine.

- On y goûtera tout à l’heure, soufflai-je avant de capturer ses lèvres à nouveau.

Je l’aidai à retirer mon haut pour me retrouver en soutien-gorge. Si j’avais sur que cette soirée prendrait cette orientation, j’aurais opté pour des vêtements plus faciles à retirer ! J’avais si envie de lui, foutu pantalon en simili ! Je m’empressai de défaire l’ouverture du sien tout en m’aidant de mes pieds pour retirer mes escarpins.

- Tu me plais tellement, lui susurrai-je à l’oreille avant de venir en saisir le lobe du bout des dents.

Son odeur délicieuse m’enivrait déjà, je ne pouvais m’empêcher de le couvrir de baisers. Ma bouche descendit ainsi le long de son cou avant d’y apposer quelques suçons.

Une nuit qui pourrait tout changer

Je n’avais jamais ressenti une telle alchimie, une telle attirance… Pourtant, j’avais connu plusieurs hommes dans ma vie, mais aucun n’était comme Sebastien. C’était un peu comme si nous nous étions toujours connus, comme si ma peau connaissait déjà ses doigts, comme si mes lèvres connaissaient déjà les siennes… Une étrange sensation alors que nous nous découvrions pour la première fois, que je n’avais qu’une envie, être à lui et qu’il soit à moi. Je n’avais su résister à l’envie de lui dire combien il me plaisait,  et j’étais heureuse de l’entendre me dire la même chose. Je sentais qu’il était sincère. Ma bouche n’avait de cesse de parsemer des baisers et quelques mordillement entre son cou et son oreille, retrouvant quelques fois sa délicieux bouche si charmeuse. Je sentais ses mains caresser ma peau sous mes vêtements, et rapidement, mon haut disparut. Il avait retiré son pantalon et s’affairait à faire de même avec le mien. Que je maudissais ce fichu pantalon en simili cuir. Pourquoi n’avais-je pas opté pour une jupe ? Heureusement, à force d’opiniâtreté, mon beau Sebastien réussit à me l’enlever. Je l’avais un peu aidé bien sûr, autant que je le pouvais. j’étais en sous-vêtements et lui aussi. Ses mains titillaient ma poitrine, me faisant me tortiller un peu sous l’effet de frissons qui me parcouraient, et à mon tour, je glissai les miennes le long de son buste jusqu’à laisser l’une se faufiler entre sa peau et le tissu de son caleçon pour venir caresser son intimité. Il me donnait chaud ! Je rejetai mes cheveux en arrière avant de retrouver sa bouche avec avidité, achevant ce baiser en mordillant légèrement sa lèvre inférieure. Cet homme me faisait perdre la tête !

- Sebastien, soufflai-je entre deux baisers.

J’entrepris de retirer mon soutien-gorge, je voulais que ma peau soit directement contre la sienne. Mon souffle chaud et légèrement saccadé trahissait mon envie. Je l’aidai à abaisser son caleçon, ce vêtement-là était encore de trop pour la suite du programme. Je le désirai tellement. Je découvrais son corps sublime pour la toute première fois, il ressemblait à un dieu grec tels que ceux sculptés qu’on voyait dans les musées. Et cet homme était avec moi ce soir, j’avais tant de chance ! Je le voulais moi aussi pour toutes les autres nuits, je me surprenais à me dire que je désirais un avenir avec cet homme ! Je voulais lui appartenir et qu’il m’appartienne, c’était complètement fou.

Une nuit qui pourrait tout changer

Comment est-ce possible ? Comment est-ce possible de ressentir autant de choses en même temps et pour la même personne ? Ou plutôt « à cause », ou « grâce » à une personne ? J’avais l’impression de tout découvrir, de me découvrir en même temps que je le découvrais. Sebastien me faisait ressentir tout un tas de choses, des frissons, du désir, du bonheur, je me sentais belle et désirée sous ses yeux. Ce n’était pas le même genre de regard des clients du Fire Lips, non, lui, celui de Sebastien, il était pur, un regard emprunt de sincérité, une chose qui me manquait cruellement. Je me sentais si bien, là, face à lui. Mon corps était brûlant de ce désir qu’il suscitait en moi. Je voulais ne faire qu’un avec lui, mais je devrais un peu patienter. Mais quelle douce attente ! Ses baisers, ses caresses, sa peau contre la mienne, tout était parfait et délicieux. Je ressentais des choses que je n’avais jamais ressenties pour personnes. Et je crois bien que c’était de l’amour, l’Amour avec un grand A.

Nous voilà nus tous les deux, prêts à franchir un nouveau cap dans notre relation. Notre relation… Mon dieu, j’osais le dire, du moins en pensée. Je le laissai embrasser mon corps qui alors fut parcouru de milliers de fourmillements. Sebastien me faisait un tel effet, c’était indescriptible. Sa bouche vint se perdre entre mes cuisses et j’eus l’impression d’atterrir au paradis. Ma main vint caresser ses cheveux tandis que l’autre agrippa la sienne. J’étais à bout de souffle, mon coeur battait à tout rompre, j’étais si bien !
Sa bouche retrouva finalement la mienne et je l’embrassai alors avec une passion démesurée. Je l’entendis alors prononcer des paroles inespérées qui m’émurent tant que j’en eus presque les larmes aux yeux.

- Oh Sebastien… Je suis folle de toi ! avouai-je avant de lui voler un nouveau baiser tandis qu’il liait son corps au mien.

Je sentis une nouvelle vague de chaleur m’envahir. Je laissai ce dieu vivant mener la danse, il en avait envie, je le voyais. Moi j’étais bien, je glissai une main sur sa joue sans le quitter des yeux, laissant nos souffles se mélanger. J’avais du mal à avoir une respiration ordonnée tant j’étais excitée. Il avait un corps parfait et il savait extrêmement bien s’en servir.

- Je t’aime ! soufflai-je avant de l’embrasser avec fougue, laissant une main se perdre dans son dos.

Une nuit qui pourrait tout changer

Que se passait-il ? Je venais de faire ce constat effrayant et pourtant délicieux: j'étais amoureuse. Amoureuse d'un homme que j'avais si mal traité lors de notre première rencontre... Mais n'était-ce pas le genre de détail qui faisait les plus belles histoires ? Moi qui n'abais plus foi en l'Amour ni en les hommes, voilà que le merveilleux Sebastien Atlante venait de bouleverser mes certitudes en chavirant mon coeur. J'étais profondément éprise de lui, mon coeur et ce soir mon corps lui appartenaient. JE lui appartenais. Et le plus étrange dans tout ceci, c'était que j'avais l'impression que nous nous connaissions depuis toujours. Sa voix, son souffle, sa peau, ses baisers, absolument tout m'envoutait. Jamais encore on ne m'avait fait l'amour ainsi, jamais encore je ne m'étais sentie si désirée. Il me faisait du bien, c'était si bon d'être avec lui, de le sentir en moi, de l'embrasser... Je passai le moment le plus merveilleux de ma vie. Plus encore, il me faisait prendre un pied monumental.
Nos souffles se mélangeaient encore après nos orgasmes respectifs, avant qu'il ne se mette derrière moi. Je souriais comme une idiote tant j'étais heureuse, les larmes aux yeux, submergée par l'émotion de l'entendre me dire qu'il m'aimait. Je levai lentement mon bras pour poser ma main sur sa joue, son visage étant derrière moi.

- Moi aussi je t'aime... C'est complètement fou... C'était... Waow !

Après m'être remise de mes émotions, je me retournai pour lui faire face, avant de grimper sur lui à califourchon. Je voulais recommencer et je sentis que lui aussi. Sourire aux lèvres, je revins l'embrasser avec passion, une passion dévorante que je n'avais eue que pour lui.

- Est-ce que ça te dit un deuxième tour ? proposai-je avec malice.

Je passai mes mains autour de son visage tandis que je laissai ma poitrine contre son torse, venant déposer des baisers et quelques mordillement sur la délicate peau de son cou, puis de venir suçotter le lobe de son oreille droite.

Une nuit qui pourrait tout changer

Nom d'une étoile de mer, je venais de déclarer ma flamme à cet homme incroyable avec qui je venais de coucher dès le premier soir... Décidémentm cette soirée était loin de me ressemblerm et pourtant, c'était comme si tout ce que nous faisions, tout ce que nous nous disions, avait été maintes fois fait et dit. Je l'aimais, j'étais indéniablement et irrémédiablement amoureuse de lui, c'était ma seule certitude à cette heure. Mais que j'en étais heureuse ! C'était comme si, tout d'un coup, il était devenu mon univers, comme si je n'avais besoin que de Sebastien Atlante pour être heureuse. Je sourais comme une idiote en l'entendant me répondre. Il avait raison, c'était magique.

Il sembla ravi que je lui propose un second tour, et j'eus un petit rire en l'entendasnt surenchérir.

- Oh je ne crois pas être capable d'assumer plus, mais on verra.

Aussitôt, je plongeai sur sa peau divine pour couvrir son cou de baisers et son oreilles de mordillements. Je le laissai oeuvrer, sentant ses mains chaudes sur les hanches et sur mes fesses. A nouveau, nous ne fîmes plus qu'un, dans une danse lascive qui n'avait de cesse de faire monter la température de la pièce. C'était si bon... Je l'entendis me demander de me redresser, alors, renversant ma lonhue chevelure rousse en arrière, je plongeai mon regard dans le sien, continuant d'onduler sur son corps. Nous fîmes l'amour une nouvelle fois jusqu'à ce que chacun atteigne le plaisir ultime. J'étais en nage, les bras autour de son cou, reprenant mon souffle. Je me sentais si bien dans ses bras... mais totalement lessivée.

- Je crois que j'ai besoin d'une douche, dis-je en souriant.

Je restai encore un peu contre lui, parsemant son visage et ses lèvres de tendres baisers, avant de finalement me retirer de sur lui, attrapant un plaid pour me couvrir un peu. Je n'étais pas spécialement pudique, surtout avec le métier que je faisais, mais j'avais un frisson au contact de l'air après avoir eu si chaud. J'attendis qu'il m'indique la salle de bain avant d'y aller pour prendre rapidement une douche. Mon estomac commençait à gargouiller et j'avais hâte de goûter à tout ce qu'il avait préparé. Et sans doute que je ne ferais pas long feu par la suite, j'étais épuisée mais comblée.