Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
Nothing is permanent. But you can get new things. You can meet new people. You can go on.
Jefferson & Aodan
Depuis quelques temps, je réapprenais petit à petit à faire confiance aux gens et à m’ouvrir à eux. Pendant les deux ans que nous avions passés à New-York, j’étais souvent resté assez seul, Mercutio Tealeaf ayant été un solitaire en révolte contre la terre entière. Et avant cela, mon passage au Pays des Merveilles et ma isolement durant le Sort Noir m’avait donné un peu d’anxiété sociale que j’essayais maintenant de soigner.
J’avais revu Archie et Roserouge – ma chère Hope – depuis notre retour dans la Forêt Enchantée et j’allais fréquemment boire le thé chez Regina quand Grace était invitée à passer du temps avec les enfants de la Reine. Outre ça, j’avais parfois des gens qui venaient me commander des chapeaux ou des peluches, mais je sortais assez peu.
Grace m’avait alors proposé un petit défi pour m’aider à sociabiliser un peu : profiter d’un jour où elle allait passer du temps chez les voisins pour aller dans la ville la plus proche de notre maison et aller prendre un verre ou un thé à la taverne du coin. Le défi impliquait aussi que j’aie une conversation avec quelqu’un que je ne connaissais pas.
J’avais donc mis mon manteau et pris ma sacoche, me disant que je profiterais sûrement d’être en ville pour racheter quelques provisions et objets du quotidien, puis j’avais pris le chemin de la ville. En route, je laissai mon esprit s’évader un peu, profitant du calme de la forêt avant de rejoindre l’agitation de la civilisation. Au fil du temps, depuis la mort de mon épouse, il semblait que j’étais devenu un ermite, me fermant du monde, ne pouvant l’affronter sans Priscilla à mes côtés. Puis ma vie avait été ce qu’elle avait été, et maintenant, je devais réapprendre à vivre. Il était temps.
Le chemin me parut bien court avant que j’aperçoive les premières maisons du bourg. Je m’assurai que mon écharpe était bien en place, pris une bonne inspiration et avançai d’un pas décidé. Plusieurs personnes me saluèrent et je leur rendis leur salut avec un sourire aimable en me dirigeant vers la taverne.
À cette heure-là, il n’y avait pas grand-monde, alors je pris place à une table. La serveuse vint me demander ce que je voulais boire, je lui commandai une bière avec un sourire un peu réservé et je me mis à observer la salle. La première partie de mon défi était remplie, je n’avais plus qu’à trouver quelqu’un avec qui discuter un moment. Mais discuter de quoi, au fait ? Du temps qu’il faisait ? De quoi pouvais-je bien discuter avec un étranger ?
We aren't contractually tied down to rationality! There is no sanity clause! So when you find yourself locked onto an unpleasant train of thought, heading for the places in your past where the screaming is unbearable, remember there's always madness. Madness is the emergency exit… you can just step outside, and close the door on all those dreadful things that happened. You can lock them away… forever. BANGERZ
« J'essaie comme je peux, je ne peux pas avoir l'esprit tranquille. J'essaie à chaque fois, mais je n'arrive pas à avoir l'esprit tranquille. » ☾ Peace of Mind
C'était étrange de se retrouver là, dans un endroit que je ne connaissais pas. Il avait fallu que ma première rencontre soit avec Merida, la rousse fougueuse du royaume de Dun Broch. Je peux dire, que cela ne s'est pas trop mal passé. En tout cas, je suis toujours entier. Après cela, elle m'a emmené à ce qu'elle avait appelé le palais sombre. Je m'attendais à un donjon mais il s'agissait en réalité d'une demeure étrange. Il y avait un roi et une reine ici. Donc on était aussi dans un royaume. Bien éloigné du mien avec ses traditions et ses objets étranges. J'ai encore du mal à me faire à l'idée d'être perdu ici et surtout en vie.
Après un repas chaud, des vêtements frais et chaud, il me fallait trouver maintenant une utilité dans cette ville étrange. Tout le monde se connaissait c'était plutôt curieux. Mais en soit, je ne m'en formalisait pas. Je n'avais pas l'intention de m'éterniser ici de toute manière. Aussi, je profitais d'une journée fraîche mais ensoleillée pour décider de partir dans la forêt enchantée, à l'endroit où j'avais repris connaissance pour la première fois depuis longtemps. Je m'étais habitué à ce corps faible. Ma forme d'ours était bien plus imposante. Mais peut être que je ne pourrais pas me transformer. Malgré cela, la peur me terrassait toujours. Hors de question de refaire les mêmes erreurs et pour cela, je devais contrôler mon caractère. C'était bien plus difficile à faire qu'à dire en vérité.
Habillé d'une paire de bottes noires, d'un jean ample et d'une chemise simple écru, j'enfilais le manteau chaud que l'on m'avait prêté pour partir faire mon petit tour. L'avantage, c'est qu'on me laissait tranquille. Donc je pouvais me balader sans problème. L'inconvénient, c'est que malgré cela, j'étais persuadé que malgré tout, j'étais suivi. Peut être que je me faisais des idées ? Pour le moment, je ne me focalisais pas dessus.
En entrant dans la forêt, je pouvais encore sentir cette magie étrange qui se dégageait des lieux. Les petits arbres et la végétation dense de l'orée de la forêt laissaient place doucement à de grands pins et sapins à la terre recouverte d'épines et de feuilles mortes. On pouvait aisément passer entre les troncs et marcher avec ces chaussures était bien plus confortable que pieds nus. J'essayais de retrouver le lieu avec les vagues souvenirs que je possédais, mais ici, tout se ressemblait. C'était impossible de revenir sur les lieux comme ça. Soupirant, je finis par abandonner et vagabonder jusqu'à ce que mon ventre décide de se manifester. Effectivement, au vue du soleil baissant déjà, il devait être l'après midi.
Je repris le chemin du retour jusqu'à tomber sur l'entrée de la ville. Je suivis mon instinct et mon appétit d'ogre et tomba sur une taverne ouverte. L'odeur de la bière éveilla des souvenirs en moi et un sourire s'étira sur mon visage. Avant la trahison, mes frères et moi s'amusions à savoir combien on pouvait en boire d'affilé. C'est Roiben qui tenait le plus... Secouant ma tête vivement comme pour me faire partir le mauvais souvenirs, je franchis la porte de la taverne et entra.
La chaleur de la pièce me piqua les joues comparés au froid hivernal qui s'était abattu ces derniers jours. Il n'y avait pas grand monde à cette heure ci. Mais je décidais d'aller vers le comptoir pour commander un irish coffee. Boisson que j'ai découverte il y a peu mais qui était si délicieuse ! Les saveurs torréfiés se mariaient si bien avec le gout tourbé du whisky. J'attendis qu'elle m'en serve un avant de poser les quelques pièces que je possédais sur le comptoir en échange.
Je devais absolument trouver un travail... Aussi, je sondais la pièce jusqu'à ce que je repère qu'un homme en faisait de même. Je haussais un sourcil, curieux face à ce comportement mais ne m'en formalisa pas. Peut être pouvait il m'aiguiller pour trouver un emploi ?
Je finis par remercier la serveuse et attrapa ma tasse pour me diriger vers la table où l'homme se trouvait pour tirer la chaise en face de lui et m'installer dessus. Je posais ma choppe sur la table, recouverte d'une montagne de cette crème fouettée au parfum de sucre si doux. Il me semble que c'est de la chantilly. En tout cas, un pur délice ce truc.
-Salut. L'approche lancée, je continuais sur ma lancée. Tu as l'air de bien connaître le coin, je me demandais, peut être que tu sais où je peux aller pour trouver quelque chose à faire d'utile ici.
A vrai dire, personne ne le regardait comme on me regardait. Mais je comprenais. J'étais nouveau et je devais avoir l'air aussi bourru qu'un ours. J'enlevais ma veste et la posa sur la chaise à côté en attendant que l'homme en face de moi me réponde. Au pire, si il s'en va, j'aurais gagné une place.
(c) DΛNDELION
Jefferson Stewart
Storybrookian
♕ LOCALISATION : Perdu dans ma tête, mais mon corps doit être dans la Forêt Enchantée
Nothing is permanent. But you can get new things. You can meet new people. You can go on.
Jefferson & Aodan
L’homme qui me faisait face était grand et costaud, et je ne pus m’empêcher de me sentir un peu intimidé en sa présence. Il n’avait certes pas l’air agressif, mais son air bourru n’était pas pour me rassurer le moins du monde.
Alors qu’il s’asseyait face à moi, je m’efforçais de sourire d’un air aussi amical que possible. Je doutais que ma fille avait imaginé ça pour mon défi, mais si je parvenais à tenir une conversation avec un homme de cette carrure sans finir en crise de panique, je pourrais rentrer chez moi avec une certaine fierté au ventre.
« - Salutation à toi ! »lançai-je d’un ton chaleureux en levant mon verre pour marquer encore plus mon salut. « Mon nom est Jefferson. Pour ce qui est de trouver un travail par ici, je dirais que tout dépend de ce que tu cherches. Je sais qu’on a toujours besoin de bûcherons robustes dans la forêt. Sinon, tout ce qui est travail de construction, de réparation ou d’entretien. Si tu cherches plutôt dans le métier des armes, je pense qu’il vaudrait mieux t’adresser à un des châteaux ou dans une grande ville. J’ai des contacts, si tu en as besoin. Sinon… chasseur ou trappeur, peut-être ? Je ne fais que lancer des idées en l’air, arrête-moi si je fais fausse route. »
Après ce long discours, me rendant compte que je n’avais guère laissé à mon interlocuteur le temps de me dire ce qu’il cherchait, je pris une gorgée de mon verre et lui laissai le temps de me répondre. S’il voulait devenir soldat, je pouvais peut-être le mettre en lien avec Regina ou d’autres nobles que j’avais eu l’honneur de compter dans mes clients dernièrement. Avoir été le chapelier officiel du bal des retrouvailles avait des avantages non négligeables et être un ami proche de la Reine me permettait de faire des recommandations. Mais pour cela, il faudrait sans doute que je me renseigne un peu plus sur cet homme. Je n’allais pas envoyer n’importe qui non plus, je n’étais pas encore complètement fou. Je ne me rappelais pas l’avoir vu à Storybrooke, ni l’avoir ramené depuis le Pays des Contes vers le petit hameau du Maine quand j’essayais de me venger de la Méchante Reine. Qui était-il donc ? D’où venait-il ? Pouvait-on lui faire confiance ?
Je secouai la tête pour chasser cette dernière question de ma tête. Apprends à faire confiance, Jefferson, les gens n’ont pas tous dans l’idée de te faire du mal ou faire du mal à tes proches !
We aren't contractually tied down to rationality! There is no sanity clause! So when you find yourself locked onto an unpleasant train of thought, heading for the places in your past where the screaming is unbearable, remember there's always madness. Madness is the emergency exit… you can just step outside, and close the door on all those dreadful things that happened. You can lock them away… forever. BANGERZ
Accueil
Dim 4 Déc - 17:17
