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 Ecole buissonnière (PV Neilina)

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Message# Sujet: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Dim 20 Aoû - 12:33

Ecole buissonnière
Hayden & Cie

Assis sur un banc non loin de l’école, je tirais tranquillement sur ma cigarette attendant que la cloche de l’établissement annonce la fin des cours. Comme à mon habitude, j’étais venu chercher mon fils pour le ramener en toute sécurité à la maison. Oh certes, dans une petite ville comme Storybrooke il ne risquait ordinairement pas grand-chose ! Mais mon instinct de Papa poule était plus fort que tout. Robert, surnommé Bobby par tous, était le centre de ma vie et cela depuis de nombreuses années. C’était ce magnifique petit garçon de dix ans qui m’avait permis de me stabiliser dans ma vie à Storybrooke. C’était surtout lui qui m’avait évité de sombrer dans une profonde dépression après la trahison de mon épouse au temps du Monde des Contes.

Milady était pour moi la femme parfaite. Epousée par mon frère, j’avais ensuite repris le relai après la mort d’Armand. A force de vivre à ses côtés, j’avais compris pour quelle raison mon jumeau tenait tant à cette dernière. Elle était tout ce qu’un homme pouvait désirer avoir à ses côtés comme épouse. Sa trahison était d’autant plus douloureuse que mes sentiments pour elle étaient profonds. J’avais tenté de la retrouver sans succès après qu’elle ait échappé à son exécution. J’aurais sans doute pu passer ma vie à le faire si l’on ne m’avait pas placé dans les bras cet adorable enfant !

Pourtant, je n’étais jamais parvenu à la chasser de mon esprit. Lorsque j’appris qu’elle résidait dans cette ville, je m’étais résigné à la retrouver. J’en ignorais la raison, peut-être était-ce la peur légitime que je ressentais à l’idée qu’elle puisse m’en vouloir ? L’envie de tourner définitivement la page pour passer à autre chose ? Peut-être ne désirais-je pas voir ressurgir du passé d’anciens sentiments que je souhaitais à jamais enterrés…

Sortant de mes pensées, je jetais ma cigarette encore fumante sur le sol avant de l’écraser. Consultant ma montre, je constatais que j’avais dix minutes d’avance. N’en pouvant plus de faire le pied de grue, je me relevais et fis quelques pas en direction de la cour de récré. Lors de ma promenade, mon regard s’accrocha sur le visage d’une ravissante jeune femme aux cheveux d’un blond dorés et aux yeux bleus absolument magnifiques. Cette femme, je l’aurais reconnue entre mille. Il s’agissait de mon épouse… de notre Milady. Incapable de faire un mouvement, je demeurais en face d’elle sans savoir quoi dire ou faire. C’était à peine croyable ! Moi qui avait tout fait pour l’éviter jusqu’alors, voilà que le destin l’avait placée sur ma route.

acidbrain


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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Dim 20 Aoû - 18:33



► Quelques semaines avant la  seconde intrigue
Ecole buissonnière
neilina et olivier
La route de l’école, en voilà une route que j’empruntais très peu souvent, et pour cause je n’avais pas d’enfant, je haïssais les enfants, enfon en générale. J’arrivais encore à tolérer à peu près ce de Regina, pour être honnête Henry me taper régulièrement sur les nerfs et le petit Roland était attendrissant mais de loin, dès que je restais trop longtemps avec lui, ce dernier m’agaçais, puis il en avait qu’après cette Juliette ou encore Belle qu’il appelait parfois tata donc autant dire que j’étais clairement pas une femme faite pour ce gosse. L’unique enfant de Regina que j’aimais c’était CJ, au départ tout la destiné à faire partie du même bateau qui plus ait du haut de ses quatorze ans tout tendait à croire que je n’allais pas supporter ses crises d’adolescence et tous les chichis qui vint avec, pourtant rien ne s’est passé ainsi. Cette gamine était entrée là où peut de personne était parvenue à entrer, naturellement elle ignorait tout de mon identité et je n’étais pas prête à lui faire cet aveu, mais il y avait dans le regard de cette orpheline une lueur qui me rappelait celle que je possédais avant d’être acheté par les De Winter. Elle était magnifique, intelligente, forte et rempli d’espoir. La première fois que mon regard s’était posé sur elle je l’avais détesté pour toutes ses raisons, j’avais l’impression de me revoir, d’ailleurs je me revoyais à la différence que j’étais blonde, plus jeune, vêtue de haillon et que j’errais dans les rues enneigée du village cherchant un abri où passer la nuit. J’étais celle que les habitants de se monde avait surnommé : la petite fille aux allumettes. En ce temps là du haut de mes huit ans je croyais dur comme fer qu’un avenir meilleur pouvait s’offrir à moi, je l’avais presque touché, lorsque j’avais été adopté par le prêtre du village et sa sœur j’avais cru en cet avenir, sans doute que mon destin aurait été bien différent si je n’avais pas été acheté pour remplacer la gamine des De Winter. CJ croyait en l’existence d’un avenir meilleur et je comptais bien tout faire pour qu’elle obtienne ce qu’elle souhaitait, tout comme Regina et Robin d’ailleurs.

C’est donc pour faire une surprise à cette dernière que je passais dans la rue qui accueillait toutes les écoles de la ville, j’avais prévu une soirée shopping et je comptais bien faire abandonné à celle que j’aimais comme ma fille le port du sweat à capuche, un but légèrement superficiel j’en convenais mais qu’importe. Le regard rivé sur mon portable je prévenais Regina par SMS que j’allais réquisitionner sa fille avant de le ranger et de lever la tête vers la rue pour traverser, mes yeux se posèrent automatiquement sur l’homme qui me faisait fasse, et mon cœur s’arrêta subitement. Il était comme dans mes souvenirs, ses grands yeux bleus me sondaient avec stupéfaction tandis que mon esprit volait à toute allure. Mes derniers instants avec lui me revenant en mémoire avant que mon instinct de survie ne se mette en route et me fasse retrousser chemin au pas de course, enfin un pas de course compromis par mes escarpins haut perché. Tout en fuyant comme une lâche l’endroit où j’avais croisé le regard de mon mari je rédigeais un nouvel SMS à ma meilleure amie pour lui apprendre mon changement de programme prétextant à une urgence au boulot. Dans la précipitation, naturellement je me trompais de rue et finissais face à un mur, un cul de sac, splendide pensais-je en me maudissant d’être aussi sotte tandis que la Méduse hurlait de rire dans mon esprit. Ce n’est qu’en me retournant que je tombais une fois encore nez à nez avec Athos qui naturellement m’avait suivi. «Je sens que je vais adorer ce moment » La jubilation de la Méduse accentuait mon angoisse tandis que je relevais la tête tentant de rester digne tandis que je le saluais :

« Athos,… je … J’ignorais que tu étais ici… »

M’humectant les lèvres je sentais mon cœur se serrer face aux divers sentiments qui me submerger face à lui avant que je ne me décide à placer un masque de glace sur le visage pour ajouter :

« Si tu compte me traduire en justice dans cette ville je te souhaite bien du courage ! Si ce n’est pas le cas merci de me laisser passer »


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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Dim 20 Aoû - 19:33

Ecole buissonnière
Hayden & Cie

La stupéfaction m’avait totalement figé sur place. Milady… après toutes ces années de vaines recherches ? Était-il seulement possible que cela soit la réalité ? Ou n’était-ce qu’un mirage ? Je ne savais comment agir. Ma tête et mon cœur étaient emplis de toutes ces choses que j’aurais voulu lui dire en ces circonstances. Maintenant que je me retrouvais face à elle, aucune ne trouva le chemin jusqu’à mes lèvres. Je demeurais statique jusqu’au moment où elle s’enfuit, sans même ajouter un mot. Je ne pouvais pas la laisser s’en aller. C’était peut-être notre seule chance de nous retrouver ! En un éclair, je dégainais mon téléphone et composa machinalement un numéro tandis que je commençais à courir. J’appelais alors mon fils à qui j’avais ordonné de toujours garder son téléphone sur lui ! Depuis le début de ma carrière de cambrioleur, j’avais toujours tâché de conserver un moyen de le prévenir en cas d’urgence. Et là, c’en était une ! Après quelques sonneries, je finis par tomber sur sa messagerie. La poisse ! « Bobby, c’est Papa ! J’aurais un peu de retard aujourd’hui… reste à l’intérieur de l’école surtout ! Je te rejoindrais dans 10 minutes. Je t’aime ! ».

Rangeant mon téléphone dans ma veste, je poursuivis ma course-poursuite jusqu’à l’impasse où Milady s’était engagée. Je n’eus d’ailleurs aucun mal à le faire compte tenu de son accoutrement et de mon entraînement physique quotidien. A nouveau, je me retrouvais en face d’elle. Cependant cette fois, il était hors de question que je la laisse s’en aller. En m’approchant d’elle, je remarquais qu’elle semblait perdue, angoissée. Même si elle avait des raisons de l’être, je me contentais de lui adressais un sourire qui je l’espérais pourrait la rassurer sur mes intentions. « Milady, cela fait si longtemps je… je suis… » J’allais ajouter que j’étais heureux de pouvoir enfin la revoir. Mais je m’y refusais. Je me refusais même le droit après tous les malheurs que cette dernière avait causé à notre famille. « C'est drôle, j'en avais presque oublié le son de ta voix ! » ajoutais-je alors dans un rictus, faisant référence au silence forcené qu’elle avait observé dans sa cellule la veille de son exécution.

A nouveau, je restais figé devant elle, mes yeux s’ouvrant telles deux grosses soucoupes. Je ne croyais pas aux mots qu’elle venait de prononcer. Bien sûr, j’aurais dû songer à la faire arrêter… mais je n’avais aucun moyen ou droit de le faire. Ce n’était pas la raison qui m’avait poussé à la poursuivre. Mais alors pour quelle raison me trouvais-je ici ? « C’est tout ce que trouve à me dire ? Après toutes ces années de silence ? Après tout ce que nous avons traversés ? » Je continuais alors de me rapprocher d’elle. « Je suis navré mais cette fois je ne te laisserais pas repartir avant d’avoir obtenu des explications ! ».
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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Dim 20 Aoû - 20:54



► Quelques semaines avant la  seconde intrigue
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neilina et olivier
Prise au piège, je me retrouvais face à l’unique homme que j’avais aimé plus que de raison, mais également face à l’homme que je haïssais le plus. Il m’avait fait souffrir plus qu’aucun autre, il m’avait condamné à mort et abandonné dans un cachot par pur orgueil. Mon unique moyen de défense était de devenir ce monstre sans cœur que je savais si bien incarner, celle que Regina essayait d’éradiquer, celle qui ressemblait terriblement à Médusa a mon plus grand damne. Face à moi, Athos semblait tout aussi perturber que moi, et d’ailleurs il était plus avenant que moi. Ce dernier parla du fait qu’il avait oublié le son de ma voix et je ne pouvais m’empêcher de pouffer un court instant avant de secouer la tête pour répondre :

« Moi je n’ai rien oublié »

Des mots qui en valait cent, je n’avais rien oublié, pas même les moments de joies intense qui nous avaient lié, ses moments de plénitude des plus parfait, il m’avait fait gouter au bonheur, comme Robin avec Regina avant de tout foutre en l’air à l’instar de ce dernier. Le revoir me forcer à me remémorer tout ce que je n’avais eu de cesse à démontrer à ma meilleure amie, les relations avec les héros ne pouvaient perdurer. Rien n’était éternel pour les femmes de notre genre, celle qui avait succombées aux slaves réconfortante de la noirceur. Les mots que je prononçais m’arrachaient la gorge, forçant mon esprit à imaginer une nouvel nuit en cellule bien que je savais qu’un appel à Regina suffirait pour me libérer, c’est d’ailleurs pour cela que je le sommais de bien vouloir me laisser partir. Il ne pouvait rien contre moi alors a quoi bon s’épuiser à revenir sur le passé.

« Ce que nous avons traversé ? Je t’en pris c’est toi qui m’a condamné à mort ! Tu m’as fait interrogé pendant des heures et autant te dire que les gardes de ta prison de malheur n’étaient pas des tendre et pendant ce temps là toi tu te saoulais dans un bar ! Pardonne-moi mais je n’appelle pas cela une épreuve ! »

Je le mitraillais du regard tandis que mes yeux se remplissaient de larme et que je me passais une main rageuse dans les cheveux avant de me ressaisir tandis qu’il se rapprochait et que je reculais finissant même par me retrouver dos au mur.

« Quel genre d’explication est-ce que tu veux ? Ca fait vingt-huit ans Athos ! »

Mordant ma lèvre inférieure je serrais les poings tandis que mon portable vibrait et que je lisais la réponse de ma meilleure amie concernant mon changement de plan. Elle voulait savoir si tout allait bien, secouant la tête je laissais retomber mon téléphone au fond de mon sac à main, non ça n’allait pas mais elle avait bien assez à faire. Relevant la tête vers l’homme qui avait été mon mari et qui théoriquement l’était encore je répétais :

« Pourquoi penses-tu que je serais plus amène à la confidence qu’il y a vingt-huit ans ? »

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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Mar 22 Aoû - 17:52

Ecole buissonnière
Hayden & Cie

La réponse de Milady m’envahit une nouvelle fois de sentiments contradictoires. Moi non plus je n’avais rien oublié. Comment serait-il possible de le faire alors que l’être que je chérissais le plus au monde m’avais donné l’impression d’être le plus heureux et le meilleur des hommes ? Lorsque ce dernier avait fini par me plonger dans une détresse si profonde qu’il m’avait plongé dans l’alcoolisme ? Était-il vraiment possible d’aimer tellement une personne que l’on finissait inexorablement par la détester ? Je n’avais pus m’empêcher de serrer les poings au moment où elle s’était esclaffée devant moi. Tout cela n’était-il donc qu’un jeu pour elle, une simple rigolade ?

Mon énervement ne cessa de croître au moment où elle me fit part de ces terribles nuits de captivité qui la faisait encore frémir d’horreur aujourd’hui ! Entendre ces mots était très dur pour moi. Croyait-elle alors que j’avais passé ces dernières heures à boire tout mon saoul pour célébrer joyeusement la nouvelle de sa mise à mort ? J’avais souffert le martyre à l’idée d’envoyer à la mort la femme que j’aimais ! Ces mots, je ne les prononcerais cependant pas ! Pas tout de suite tout du moins. Non, je me montrerais aussi intransigeant que possible, lui faisant part de ce qui me mettait réellement en colère ; la mort prématurée de mon petit frère. Levant les yeux au ciel, je ramenais mon intention vers Milady tout en préservant très difficilement mon calme. « Oh je t’en prie ! A t’entendre on croirait que tu t’es retrouvée en prison par pur hasard ! Tu aurais encore le culot de te placer en sainte martyre ? » Je braquais ensuite un regard sévère dans son regard. « Oui je t’ai condamnée à mort mais j’avais d’excellentes raisons de le faire ! Tu avais commis un crime impardonnable en hottant la vie à une personne que j’aimais profondément. Mon frère méritait de vivre… il méritait tous ces jours de bonheur que tu lui as aussi cruellement arrachés ! Il n’avait commis aucun crime ! Et tu oses venir te plaindre de tes anciennes conditions de détention ? N’as-tu donc réellement pas de cœur ? »

La fureur grandissait à ce point en moi qu’elle finissait par exploser. Chaque mot se voulait être un témoignage de la douleur qui enserrait mon cœur dans un étau. Il n’y avait pas uniquement la colère que je ressentais face à elle qui m’était insupportable. Je m’en voulais également énormément pour la naïveté qui avait été la mienne. Aveuglé par mes propres sentiments, je n’avais pu empêcher ce drame de se produire. Mon frère était mort et rien au monde n’aurait pu le ramener ! Ses explications paraissaient alors bien illusoires, mais j’avais besoin de les entendre. Au moins une fois dans ma vie. « Ouais t’as raison ça fait vingt-huit ans … mais pour moi c’est comme si cela c’était passé hier ! Ces silences me rongent et me pourrissent la vie ! J’ai le droit d’obtenir des explications… » Je repris légèrement mon souffle avant de poursuivre. « Je veux savoir ce que mon frère a bien pu te faire pour mériter de mourir ! » Ses larmes m’émurent et me ramenèrent très vite sur une raison beaucoup plus personnelle de ma fureur. « Je veux savoir pour quelle raison tu m’as trahi et trompé ! Pour quelle raison est-ce que tu l’as fait ? Tu étais si malheureuse avec moi que tu chercherais à me le faire payer ? » A mon tour, je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine alors que je tentais de faire disparaitre ses maudites larmes qui perlaient dans mes yeux. Soupirant légèrement, je repris la parole. « Tu ne peux pas prétendre que ces vingt-huit ans de séparation t’ont laissée de glace… N’as-tu donc jamais eu le regret de ne pas t’être confiée à moi quand tu le pouvais encore ? »
acidbrain


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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Mer 23 Aoû - 21:57



► Quelques semaines avant la  seconde intrigue
Ecole buissonnière
neilina et olivier
Mes provocations l’agaçaient. Je le voyais dans ses yeux, mais si j’avais bien un trait de caractère qui avait traversé les siècles et les mondes s’était ma fierté, j’étais fière et même si prononcé chacun de mes mots me donnait l’impression de perdre une part de moi je restais fière. Il avait voulu me voir ployer le genou, il avait voulu que je me prosterne comme tant d’hommes avant lui. Il avait désiré me dominer et me voir lui lécher les bottes et c’est ce qu’il compter encore faire. Secouant la tête face à sa réponse tout aussi acide, je plaquer un regard glaciale dans le sien en avançant d’un pas pour ajouter :

« Je n’ai jamais nié le fait que j’ai tué ton frère ! J’ai orchestré sa mort et jamais tu me m’entendras m’excuser sur ce point si c’est ce que tu es venu chercher tu peux repartir ! Oui je suis un monstre de cruauté sans cœur si tel et ton souhait je le serais, tu peux bien penser ce que tu veux de moi, cela n’a plus la moindre importance ! »

Les mots me brûlaient les lèvres tandis que la Méduse riait beaucoup trop fort et de manière beaucoup trop aigue dans ma tête. Enserrant ma tête avec mes mains je retenais un gémissement de douleur avant de reprendre le dessus difficilement en mimant une piètre remise en place de mes cheveux. Les sanglots me brûlaient la gorge, j’avais menti, pas sur toute la ligne naturellement, la mort de son cadet j’en avais que cure, mais son avis sur mon absence d’humanité me tenait à cœur, si même lui ne croyait pas en ma rédemption comment pouvais-je y croire ? Regina avait eu de l’aide pour la sienne, elle avait eu son fils, l’agaçant Henry puis elle avait eu Robin. De mon côté qui possédais-je or mi ma meilleure amie ? M’humectant les lèvres je tentais de faire comprendre à l’homme qui avait été mon mari jadis que le passé était passé et qu’il ne servait à rien de revenir dessus, mais il refusait de l’entendre. Il refusait de me laisser partir sans que j’eus répondu à une de ses questions à savoir pourquoi son frère était mort et je secouais la tête en signe de refis d’obtempérer. Je ne reviendrais pas sur cette histoire. Il devait le comprendre. Perdant une larme que j’essuyais rapidement, je lui faisais face inflexible, inhumaine comme il semblait vouloir que je sois, avant qu’il ne me demande pourquoi je l’avais trahi et trompé. Ses questions me serrèrent le cœur à l’instar de ses larmes qui me firent avancer vers lui désireuse de le réconforter avant que je ne m’arrête subitement et que je détourne le regard, après un soupir ce dernier me posa une ultime question et je relevais la tête avant de répondre en un murmure :

« C’est D’Artagnan qui t’a trahi non moi. »

Me raclant légèrement la gorge je m’humectais les lèvres avant de reprendre plus fort, mon regard plongé dans le sien dans l’espoir qu’il y lise la vérité qui pour une fois je livrais sans détour ou jeu mesquin. Cette vérité là il pouvait l’entendre désormais.

« Crois le ou non mais c’est lui qui est venu s’immiscer dans notre couche une nuit, il me voulait et je pensais que c’était toi, j’ai cru que c’était toi jusqu’au moment où les rayons de la lune m’ont montré son visage. C’était trop tard après. Dans notre monde il est l’unique homme avec lequel je t’ai trompé, dans cette ville par contre c’est différent je ne le nierais pas. »

Laissant échapper un soupir, je me mordais l’intérieur de la joue avant de poursuivre sur ma lancé :

« Je n’étais pas malheureuse quand tu étais là, quand tu t’absentais par contre les heures devenaient des jours et ma colère reprenait le dessus. Il y a des secrets qu’il vaut mieux laisser enterrés Olivier, c’est ce que je me suis toujours évertuée à faire. Les méthodes que j’employais étaient directes et radicales, j’en conviens, mais il y a qu’une seule mort que je regrette et ce n’est pas celle de ton frère, je pourrais dire que tu m’envoie navré mais ce n’est pas le cas. »

Pour une fois je n’avais pas été cruelle dans mes paroles, j’avais été directe comme à mon habitude, mais mon timbre de voix n’était pas violent il ne cherchait à le chercher il était simplement normale. Il avait voulu savoir, le voilà désormais servi.  

« J’étais heureuse quand tu étais là, mais il faut croire que mon âme était trop sombre pour que la tienne puisse l’apaiser, laisse moi mes secrets Olivier, si j’ai passé toute une vie à les garder il y avait de bonne raison. »

Répétais-je en appuyant sur son prénom de naissance, prénom que j’avais rarement utilisé, mais qui était destiné à lui faire comprendre que j’étais sérieuse. Aujourd’hui plus que jamais, dans notre monde il me manquait des pièces du puzzle, c’était ses dernières qui m’avaient donné l’impression que j’étais digne d’Athos. Depuis que je savais qui j’avais été et pourquoi le dieu des enfers s’était intéressé à moi, je savais que la rédemption n’était pas faite pour les femmes comme moi.
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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Mar 5 Sep - 18:35

Ecole buissonnière
Hayden & Cie

Chacun des mots prononcés par ma femme me glaçaient littéralement d’effroi. La franchise de ses propos me semblait alors d’une grande cruauté. Comment pouvait-elle vivre avec cela sur laconscience ? Oh certes, je n’étais pas une oie blanche moi non plus ! Mais jamais je n’aurais pu faire face aux familles de mes victimes en m’exprimant avec tant de dureté. Cela m’aurait rendu malade. M’apprêtant à rétorquer face à ses derniers propos, je me tus subitement lorsque cette dernière parlait du monstre qu’elle était pour moi. Je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine alors que je la voyais aussi bouleversée. Je me mis à regretter amèrement les derniers mots que j’avais prononcés. Après tout qui étais-je pour me permettre de la juger ainsi ? Je rabaissais un instant ma tête vers le sol. « Je te demande pardon. Je… je n’ai jamais voulu te blesser, pas autant que cela tout du moins ! Certes, je ne reviendrais pas sur mes paroles envers la mort de mon frère. Son décès m’a fait tellement souffrir ! Je ne pense pas que tu sois un monstre… »

Soudain, je vis Milady enserré sa tête entre ses mains. Le mouvement était bref, furtif mais je le connaissais. J’étais moi-même parfois soumis à ce genre de migraine lorsque la Bête voulait reprendre le dessus sur moi. « Milady, est-ce que… est-ce que tout va bien ? ». Je m’inquiétais réellement pour elle ! Oui cela pourrait sembler étrange, bizarre après toutes ses trahisons et ses manipulations. Mais c’était bien cela… je m’inquiétais toujours pour elle ! Malgré la distance et les drames. Je ne m’en étais jamais rendu compte avant aujourd’hui mais mes sentiments étaient bien là, enfouis au plus profond de mon cœur. Cependant, je ne pouvais les accepter ! Je n’étais pas prêt à admettre que j’avais encore besoin d’elle à mes côtés. Peut-être un jour… mais c’était encore trop tôt !

Lorsque ma femme évoqua sa liaison avec D’Artagnan, ma colère reprit lentement le dessus sur ma compassion. J’avais de la peine à croire aux paroles qu’elles prononçaient. M’avait-elle réellement confondu avec d’Artagnan ? Je ne pus m’empêcher alors d’éclater d’un léger rire nerveux. « Je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre… Est-ce que je devrais prendre ta méprise pour une insulte ou un compliment ? » Cependant, ces quelques paroles éveillèrent en moi une interrogation subite. D’Artagnan avait confessé leur liaison mais jamais il n’était entré dans les détails. Est-ce que je devais vraiment valoriser la parole de ma femme au mépris de celle de l’un de mes frères d’armes ? Je n’avais jamais entendu d’Artagnan me mentir jusqu’ici. Et pourtant… pourtant la lueur que je pouvais lire dans ses yeux semblaient exprimer toute la sincérité de ses paroles. « Attends… cette histoire est vraiment vraie ? Comment pourrais-je croire que ce n’est pas qu’un mensonge de plus ? Après tout, ce serait loin d’être ton premier ! »

La suite de son discours fit naître en moi des profondes réflexions. Ces paroles sur ma profession me firent légèrement froncés des sourcils. « Tu veux te plaindre à moi parce que j’ai été mousquetaire ? C’était mon devoir Milady d’aller là où mon devoir m’appelait. Comment peux-tu me le reprocher ? » Cette vie de militaire m’avait déjà tellement enlevé. Rien que la vie de mon frère ! D’ailleurs, l’évocation de mon jumeau serrait mon cœur dans un étau. Cela me faisait toujours un drôle d’effet d’entendre mon épouse prononcés son nom de baptême lorsqu’elle s’adressait à moi. Lorsque mon frère mourut sur le champ de bataille, il m’avait fait promettre de prendre soin de Milady à sa place. Notre secret devrait à jamais être conservé ! Jusqu’à aujourd’hui seul Porthos portant le nom de Cly depuis son arrivée dans cette ville connaissait la Vérité. J’étais donc bien placé pour connaître la valeur et le prix que pouvait coûter un secret. Ma seule différence avec Milady c’est que personne n’avait eu à en souffrir. Jamais je n’avais eu à faire couler le sang pour le conserver… il n’était fait que de Loyauté, d’Amour et d’Amitié !

Ecartant cependant cette Réalité, je choisis de me concentrer sur les paroles de mon épouse… qui l’était devenue par procuration. « C’est donc pour un secret que tu l’as tué… Quel genre de secret peut bien justifier tant de cruauté ? Croyais-tu donc que je n’aurais pas su faire face à cette Vérité ? Que je n’aurais pas pu te soutenir dans cette épreuve ? Ne me faisais-tu donc pas confiance ? » Ces questions étaient bien hypocrites de ma part lorsque l’on connaissait mon histoire ! Mais j’avais promis à Armand-Olivier de tenir cette promesse. Pourquoi blesser inutilement son épouse avec une si cruelle révélation ?

Milady me supplia une nouvelle fois de ne plus la harceler avec ses secrets. Je finis par me résigner, malgré la colère que je ressentais par rapport à mon frère et à son silence prolongé. Je comprenais dès lors que ces réponses, je ne les obtiendrais peut-être jamais ! J’avais détourné mon visage quelques minutes d’elle tentant de canaliser cette fureur naissante en moi. « Tu ne me diras donc jamais rien ? Tu ne me feras donc jamais confiance ? » Je finis par me tourner vers elle, une expression bien plus compatissante sur le visage. « Est-ce que je pourrais au moins te poser une question… est-ce que tu as pensé à moi durant ces années de séparation ? Est-ce que tu tiens toujours à moi ? » C’était des questions difficiles à prononcer mais il fallait que je sache la Vérité ! Je voulais savoir s’il restait une petite chance pour que nos destins se rejoignent à nouveau ou si toute chance était perdue.
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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Jeu 7 Sep - 0:57



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Son jugement me faisait plus mal que ce que je ne voulais bien l’admettre. Cependant, je n’en étais guère étonnée, nous étions diamétralement opposés sur diverses sujet et celui là en faisait partie, je tuais sans vergogne, je ne répondais à aucune loi excepté celle de mon coeur et jamais je ne m’excuserais d’être dépourvue de compassion ou d’empathie. Bien que je savais cela possible. J’avais compati à la souffrance de quelques personne au cours de toutes ma vie, la première était cette pirate qu’Athos et ses amis avaient capturé lors de ma vingtième année, cette femme les années ne parvenais pas à ternir son souvenir, elle s’appelait Anne. Elle était la première personne à qui j’avais raconté ouvertement mon histoire, la vrai version non celle que je servais à tous les autres. Elle m’avait conté la sienne et j’avais eu de la peine pour elle, ressentir sa souffrance m’avait retourné pendant plusieurs jours jusqu’à ce que je me ressaisisse. Par la suite il y avait eu Regina, et la liste s’arrêtait là, mais qu’importe je savais que dans certaine circonstance te avec certaine personne j’étais capable de compatir sincèrement à une douleur. Le cas de mon mari, si tentait que je pouvais toujours l’appelait ainsi ne correspondait pas à cette règle. D’ailleurs, ce dernier sembla s’en apercevoir et me surprenait à se confondre en excuse. Il ne pensait pas que j’étais un monstre pourtant, je savais qu’une partie de ce qu’il disait était justifié. J’avais été un monstre. J’avais été une abomination de la nature créé par Athéna en guise de vengeance, j’étais une version de Médusa, sa version humaine, sa prison.

« Qu’importe, tu as sans doute raison de toute manière »

Murmurais-je avec une souffrance difficilement dissimulée tandis que la dite monstruosité était hilare. J’étais incapable de la faire taire et la migraine allait finir par me rendre folle. Enserrant ma tête sans m’en rendre véritablement compte, j’expirais avec profondeur en inspirant tout aussi douloureusement, les paupières clauses avant que la voix d’Athos ne le rappelle à mon esprit et que mon désir de survie reprenne le dessus pour mimer une piètre remis en place de ma chevelure tandis que je relevais la tête en prenant garde de ne pas croiser son regard de peur que la Méduse n’en profite pour surgir.

«  Ou … tout … ça va la journée à été longue. »

Tentais-je de justifier, sans grande conviction, avant que la discussion ne dérive sur mes méfaits passés, notamment de ma liaison avec l’un des meilleurs amis de Athos. Il voulait savoir et je savais de mémoire que cette trahison l’avait tourmenté jusqu’à la dernière seconde que nous avions passé ensemble. Par le passé j’avais gardé le secret par pu orgueil, refusant de lui laisser la paix qu’il souhaitait mais désormais ça avait changé, lui livrant le fin mot de l’histoire je ne pus m’empêcher de gémir de rage fasse à sa réflexion puéril tout en passant les mains dans mes boucles blondes. S’en suivi de son interrogation qui me mit une fois de plus or de moi, le fusillant du regard je répondais :

« A quoi bon ? Ça fait bien longtemps que tu m’a jugé de toutes manière ! Mais demande toi une chose : je gagnerais quoi à te mentir désormais ? Anne de Winter, ou celle que l’on nommait Milady de Winter n’a plus lieu d’exister dans cette ville ! Je n’ai aucune raison de te mentir, mais si cela te permets de mieux dormir la nuit pense donc que je te mens et que ton précieux ami te dis la vérité ! »

La suite de la discussion ne se déroula pas mieux, Athos analysait tout ce que je disais et le comprenais mal ce qui me faisais échapper un nouvel gémissement de frustration tandis que je serrais les dents avant d’élever la voix le coupant presque dans son moment de justification :

« Je répondais seulement à ta question ! Par tous les enfers es-tu réellement obligé d’analyser tous mes propos ! »

Certes, je n’avais jamais apprécié son métier, encore moins lorsqu’il partait en guerre en me laissant seule sans compter que je craignais toujours dans quel état il me reviendrait. Chaque guerre le changeait, même si le changement le plus palpable avait été à son retour sans son jumeau. Il ne s’était jamais remis de la mort de ce dernier et en parlait ne servait à rien. J’avais fini par m’y faire et je ne m’en étais jamais plaint. Je l’aimais assez pour passer outre contrairement à lui visiblement, finissant par le supplier à oublier ses questions sur mon passé et me laisser gérer mes secrets comme je l’entendais. Une requête qui ne l’enchanta guère. Excédé ce dernier détourna son regard du mien pour canaliser sa rage et me demandais si un jour j’aurais confiance en lui. Baissant les yeux, je serrais les dents, je ne voulais pas lui répondre. Il ne connaitrais jamais ma part sombre, il n’apprendrait jamais que je suis la file d’une prostitué, une imposture des plus parfaite. Jamais je ne lui permettrais d’apprendre cela. Et sa haine m’assurait au moins sa survie pour le reste de sa vie. S’il restait loin de moi, la Méduse ne pourrait pas l’atteindre, personne ne pourrait l’atteindre par ma faute. Mais, alors que je pensais que cette entrevue allait prendre fin, ce dernier me posa une question qui me désarçonna, incapable de me retenir je sentais mon coeur bondir dans ma poitrine tandis que toutes les émotions liées au regret, l’amour ou encore la colère passait dans mes pupilles. La réponse était évidente, il était le seul homme que j’aimais, le seul pour qui j’avais accepté de vendre mon âme au diable afin d’assurer sa survie dans n’importe quel circonstance :

« Comment oublier ? »

Lâchais-je d’une voix brisée, livrant l’état de mon âme à la vue de tous avant que je me ressaisisse pour poursuivre :

« Si je ne t’aimais plus je t’aurais déjà tué tu ne crois pas ? Mais regard nous, nous sommes tout bonnement incapable de tenir une discussion sans conflit, … »

Nous nous étions trop blessés l’un l’autre pour réussir à concevoir un autre avenir, c’était pourtant clair, limpide même, tristement limpide :

« Et toi ? Je veux dire autrement qu'en rêvant de voir ma tête au bout d’une corde… »

Chacun sa manière d’analyser les situations, lui retenait deux de mes trahisons et moi son dernier jugement à mon encontre, autant dire que l’un dans l’autre nous tournions en rond de manière incessante. Ce qui me rendait dingue.

« Je peux te demander ce que tu attendais avant que tu arrives ? »


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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Mar 12 Sep - 21:33

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Entendre mon épouse ainsi se conforter dans l’idée qu’elle était un monstre me faisait mal au cœur. Je regrettais amèrement qu’elle puisse nourrir de telles idées. Certes, elle était loin d’être une oie blanche mais elle n’était pas monstrueuse pour autant. La vie est bien plus compliquée que cela et j’en avais parfaitement conscience. Cependant, Milady n’avait pas conscience de qui j’étais réellement. Elle n’avait jamais entendu parler des meurtres commis par la bête du Gévaudan ou les cambriolages commis par Arsène Lupin. Elle ignorait que derrière l’image d’Athos se dissimulait un être imparfait et parfois brutal. Je n’étais pas si différent d’elle cependant mon épouse n’en aurait sans doute jamais conscience. Tout du moins pas avant que ma part animale ne se réveille. Je ne pouvais donc que compatir à sa douleur. Je regrettais de m’être emporté ainsi mais si elle refusait toujours aussi férocement de m’écouter, je ne pouvais rien ajouter. Cela n’empêcha pourtant pas ma compassion à son égard. Je l’exprimais alors clairement, faisant face à une réponse bien vague de sa part. je choisis dès lors de ne pas insister.

Sa réflexion concernant sa liaison avec D’Artagnan m’étonna au plus haut point. Était-elle réellement sérieuse lorsqu’elle prétendait que cette aventure avait été non désirée ? J’avais exprimé un doute l’espace d’un instant pourtant plus j’y réfléchissais plus je trouvais cela grotesque. Comment pouvait-elle inventer un mensonge aussi grossier ? L’adage « plus c’est gros, mieux ça passe » ne pouvait s’appliquer à tout. « Je voudrais te croire sincèrement, mais cela me parait tellement aberrant ! J’ai foi en D’Artagnan, c’est un homme d’honneur et jamais il n’aurait pu manquer ainsi à sa loyauté envers moi ou de respect envers toi… Mais si tu désires oublier et laisser cette histoire derrière toi alors soit. Sache seulement que moi, je ne l’oublierais jamais ! »

Outré par les propos de Milady concernant mes absences répétées, je n’avais pu m’empêcher de rétorquer. C’est qu’elle touchait là à ce qui faisait l’essence même de ma vie, ce qui faisait de moi un homme bien et cela je n’avais pas pu le supporter. Mon épouse esseulée retorqua aussitôt et je choisis de taire ici une conversation qui nous mènerait tout droit dans un mur. Alors parmi tous nos propos, je tentais de faire ressortir la question que j’avais le plus envie de lui poser depuis notre séparation. Je l’avais toujours aimée et aujourd’hui je l’aimais encore. Cependant, il y avait certaines choses qu’on ne pouvait laisser passer. Si j’avais blessé ma femme par mon attitude, elle m’avait rendu la pareille et au centuple. Pourtant quelque chose en moi espérait la retrouver. Je ne vivais réellement que lorsque cette dernière était près de moi, malgré tout le mal qu’elle avait pu me faire. Elle ne m’avait jamais réellement oublié et cette confession emplis mon cœur d’une joie secrète. Plongeant alors mon regard dans le sien, je tentais de lire la Vérité dans son regard brisé.

Elle me confirmait qu’elle m’aimait et à cela je ne répondis pas… je ne savais comment lui répondre. Je ne repris contact avec la réalité qu’au moment où elle me retourna la question. « Si ce n’avait été le cas, j’aurais été aux première loges le jour de ton exécution, tu ne crois pas ? Cela dit tu dois sûrement avoir raison, la Haine doit avoir pris le pas sur tout le reste. J’ignore si mes sentiments pour toi ont pu changer mais crois-moi, tu as laissé un grand vide dans ma vie que nulle autre ne pourra jamais combler. »

Elle me demanda alors pour quelle raison j’avais tant tenu à la revoir et ce que j’attendais d’elle avant de me retrouver dans cette situation. « Je… je voulais savoir ce que tu étais devenue. Savoir si cette vie te comblait de bonheur et si tu étais heureuse dans cette vie à Storybrooke. Je n’ai pas arrêté de me poser la question. Est-ce que  ce serait si déplacé de ma part d’espérer des réponses ? »
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Message# Sujet: Re: Ecole buissonnière (PV Neilina)   Ecole buissonnière (PV Neilina) Icon_minitime1Mer 13 Sep - 20:56



► Quelques semaines avant la  seconde intrigue
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Les vérités fusaient. Pour la première fois depuis des vingtaines d’années j’étais sincère. Naturellement, mon ex-mari ne me croyais pas, enfin il remettait ma parole en question, ce qui me rendait dingue. Et après il aurait voulu que je m’ouvre à lui avant que mon exécution soit effective ? Il me prouvait que j’avais eu raison de me terrer dans le silence. Pourtant cette fois je n’avais plus rien à perdre, j’avais échapper à ma vie passé, échapper à la potence, j’avais retrouvé mon amie et cette fois je savais que rien n’y personne ne pourrais me faire le moindre mal. L’incapacité d’Athos à me croire, me blesser et lorsqu’il me confirma sa foi en son ami, je secouais la tête avant de répondre d’une voix blessée et aussi froide que la glace :

« Ne me crois pas dans ce cas-là, je savais que tu ne me croirais pas de toutes façon, mais merci tu me prouves que j’ai eu raison par le passé de rester silencieuse. »

Relevant la tête, je sentais mon visage se murer dans son masque de glace que seul mes pupilles vacillaient entre la tristesse, la colère et la preuve que mon âme avait été véritablement brisée par les divers évènements qui avaient rythmé ma vie, mes vies. Tout avait été dit, enfin en mon sens, nous étions incapable de converser sans s’heurter à nos différents. Nous ne savions pas comment nous écouter, nous nous étions bien trop blessé, et quand il m’avait demandé si je l’aimais encore, c’était ce que je lui avais répondu. A quoi bon connaitre la valeur de mes sentiments, si nous nous comportions comme des enfants ? Malgré, mes pensées bien arrêtées sur la question, je ne pus m’empêcher de lui retourner la question, mais sans grande surprise sa réponse rejoignait la mienne. Baissant la tête un instant, je replaçais une de mes boucles blondes au sommet de mon crâne. S’il ne m’aimait plus il aurait été au première loges pour mon exécution, en même temps on ne saura jamais qui aurait été au première loge étant donné que je m’étais enfui avec l’aide du Cardinal de Richelieu près de cinq heures avant l’aube. J’avais laissé un vide dans sa vie, un vide qu’il avait créé autant que moi, laissant un soupir s’échapper de mes lèvres je répondais en un murmure :

« Si tu le dis »

Le croire ou pas, quel importance, cela ne changerais pas l’issu de notre histoire, cette fois j’en étais convaincue un « héros » et un « méchant » ne pouvaient vivre ensemble paisiblement. Les rumeurs avaient raisons, l’histoire nous l’avait prouvé et même si Regina avait eu du mal à l’accepter même elle était résolue à le croire désormais. La vie de ceux qui avait succomber aux sombres côté de la vie ne pouvait avoir une fin heureuse, nous avions droit qu’aux plaisirs éphémères, mais les « héros » finiraient inéluctablement avec la princesse ou la demoiselle en détresse. D’ailleurs, ses mots ne correspondaient pas tellement avec ses faits et gestes, s’il tenait tant que cela à me revoir pourquoi ne pas chercher à me croire ou même chercher à comprendre mon point de vu dans cette histoire. Sa réponse fit tomber un moment mon masque de glace avant que je le repositionne, et que je ne serre les dents.


« Est-ce que cette fois tu croiras la réponse que je te donnerais ou tu chercheras à voir où se trouve le piège ? »

Demandais-je tristement, il m’avait blessé, il m’avait vexé, je ne pouvais le nier. Je savais aussi qu’opère cette entrevue j’allais devoir m’enfermer dans mon appartement avec une bouteille de vin rouge voir peut-être deux, histoire de digérer cette entrevue. Peut-être même que je tenterais de joindre Romain pour l’incité à venir me distraire, mais rien n’était encore bien fixé.

« Je suis Neïlina Anne Kramers, à la levée de la malédiction j’ai refusé de reprendre mon identité et tout le monde ignore qui je suis je te serais gré de ne pas l’ébruiter d’ailleurs. J’ai retrouvé la meilleure amie que mon père m’avait retiré. Je suis la gérante du Libertease et quoi qu’on en dise, j’en suis fière… »

Heureuse, l’étais-je ? J’aurais pu l’aitre, j’avais tout pour l’aitre d’ailleurs excepté la sérénité d’esprit. Je refoulais le monstre en moi, j’avais peur de mon reflet et peur pour mes proches, je n’étais pas heureuse. Je mimais la comédie de la vie parfaite, mais rien n’était parfait et je m’en contentais c’est d’ailleurs ce qui rendait la maire de la ville folle que je me résigne à ne pas chercher le bonheur qui était destiné aux bonnes personnes.

« Comme tout le monde j’ai mes problèmes, on va dire ! »

Concluais-je afin de mettre fin au silence qui avait animé ma première vague d’explication et qui avait fossé mon attitude de tout va bien dans le meilleur des mondes. Mon téléphone sonnant à nouveau je regardais brièvement le SMS de Regina qui me demandait si c’était la Méduse et je répondais que non avant de demander :

« Et toi ? Cette vie te comble-t-elle ? »

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