Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
- Emilio, c'est l'heure de se lever ! cria Ravena, la mère du jeune homme.
L'adolescent se réveilla en s'étirant de tout son corps et en baillant. Encore une nouvelle journée ! Qu'est-ce qu'il allait découvrir aujourd'hui ? Dans sa classe, il y avait eu quelques nouveaux élèves, comme la fille de la nouvelle maire. Il devait avouer qu'elle était plutôt mignonne. Il s'habilla avant de descendre prendre son petit déjeuner. Ce jour-là, sa mère commençait plus tard à l’hôpital. Il hésitait encore à lui révéler ce qu'il avait découvert sur la ville mais en lui-même, il était persuadé qu'elle ne le prendrait pas au sérieux. Seule Chloé le croirait mais pour l'instant, il attendait encore d'avoir plus de preuve avant d'en parler à sa sœur.
Une fois qu'ils eurent mangé, leur mère les conduisit à l'école. Là-bas, Emilio préféra laisser sa sœur avec ses amies et se diriger directement vers la salle de classe d'histoire. Il avait une interrogation ce matin et il n'avait pas envie d'avoir une mauvaise note. L'adolescent avait étudié toute la soirée de la veille mais il était tellement fatigué qu'il s'était promis de relire avant le début du cours. Sur le chemin, il croisa quelques camarades de classe qu'il salua au passage. Il s'entendait bien avec eux mais ce n'était pas pour autant qu'il trainait avec une bande de copains. Il était encore un peu solitaire.
Il n'y avait encore personne en classe, ce qui arrangea le garçon. Il s'assit à une place, pas trop devant mais trop derrière. Comme ça, si jamais il se mettait à écrire un début d’histoire ou dessiner, le prof ne le verrait pas trop. Lorsqu'il avait une interro, il relisait toujours avant pour être certain de ne rien oublier.
Tout à coup, la sonnerie retentit et tout le monde alla dans sa classe respective, sauf Emilio qui y était déjà. Mais le professeur n'arriva pas tout de suite. Les retardataires pouvaient profiter pour débarquer sans se faire réprimander et les autres pouvaient continuer à discuter. Emilio rangea ses feuilles car il n'arrivait plus à se concentrer à cause du brouhaha. Il remarqua la petite nouvelle, CJ. Il n'avait pas encore eu l'occasion de parler avec elle, alors pourquoi ne pas en profiter maintenant.
- Salut ! C'est CJ ton nom c'est ça ?
Évidemment que c'était ça mais il n'avait rien trouvé de mieux pour entamer la conversation.
«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison»
Le réveil raisonna dans sa chambre, lui vrillant les tympans au passage. Pestant contre cet objet diabolique, C.J. balança mollement sa main vers ce dernier pour l'attendre. Une fois fait, elle se retourna dans son lit avant de se redresser comme un ressort manquant de hurler d'horreur. Ayant perdu l'habitude à cause de son séjour prolongé dans la Forêt Enchantée, la jeune femme avait oublié qu'elle avait école aujourd'hui.
Ainsi, à vitesse VV prime, Cassandra prit une douche rapide et passa les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main. C'est à dire: un jeans un peu pattes d'eph' noir ainsi qu'un t-shirt blanc et un pull. C'était étrange de repasser ce genre de vêtements après des mois des tenues de princesses tirées des contes de son enfance et des livres d'Histoire. Elle mit également une paire de baskets et prenant son sac, qu'elle avait eu l'intelligence de préparer la veille, dévala les marches en direction de la cuisine où elle prit un déjeuner frugal.
Heureusement, elle arriva à l'école dans les temps. Personne n'était encore entré dans les classes et les professeurs discutaient; C.J. prit donc le parti de trouver sa classe et s'y installa. Vidant son sac de son contenu, elle fut distraite par une voix qui lui demanda: - Salut ! C'est CJ ton nom c'est ça ? Le nez dans ses affaires, elle se redressa pour croiser le regard d'un de ses camarades. Elle sourit. Salut. En effet! Et tu es...?
Ce qui était plutôt étrange ce jour-là, c'était de voir la nouvelle arriver à l'école en tenue ordinaire alors que l'uniforme était obligatoire. Une jeune fille aux boucles blondes n'hésita pas à faire une remarque à CJ alors qu'Emilio allait lui répondre.
- Ben, CJ, t'as oublié les bonnes habitudes dans la fo...
Bouclette, comme l'avait surnommait le belge, se tut tout de suite en se rappelant que le garçon n'était, en principe, pas au courant du secret de la ville. D'une manière, elle tenta de faire comprendre à son amie l'oubli de son uniforme. Espérons que les professeurs seront un peu plus tollérants durant la journée. Emilio fit mine de ne pas avoir compris l'allusion à la forêt enchantée. La veille, il avait découvert qu'il avait vu juste depuis le début. Enfin, grâce au discours en plus de la maire de sa camarade de classe.
- Je m'appelle Emilio Caudron ! Je suis arrivé début de ce mois-ci. - Il traine avec personne d'ailleurs ! reprit Bouclette.
Emilio lui lança aussitôt un regard noir. De quoi elle se mêlait celle-là ? Ce qu'il ignorait, c'était que Bouclette n'aimait pas trop les étrangers. Comme la plupart des Storybrookiens, elle craignait qu'ils ne viennent détruire leur ville ou leur fassent vivre un enfer pire que celui qu'ils avaient vécu pendant plus de 28 ans. Quand CJ était arrivée un an plus tôt, la petite peste lui en avait fait un peu voir de toutes les couleurs avant de devenir son amie lors du premier cours de sport avec Robin.
- Il arrive quand le prof ? répliqua un autre élève.
Tout à coup, un surveillant entra dans la classe pour prévenir les élèves que malheureusement, leur professeur ne pourra pas venir étant malade. Ce n'était pas étonnant. L'hiver était la période où l'on tombait souvent malade. Et dire qu'Emilio avait étudié comme un malade tout le cours d'histoire. Bon, au moins, il n'aura pas trop à revoir pour la prochaine fois.
Le surveillant demanda à la classe d'être calme. Ils pouvaient papoter entre eux mais sans élever la voix afin de ne pas déranger les autres. Emilio en profita pour sortir son cahier de brouillon où il avait déjà commencé à écrire quelques bases pour une histoire. Évidemment, il s'était inspiré du secret de la ville, sans savoir à cet instant-là qu'il avait vu juste.
- Hey Caudron, c'est vrai que t'es de New York ? demanda une belle brune assise à côté de lui. - Ben en fait, c'est ma mère qui est originaire de là-bas. Ma sœur et moi, on vient plutôt de Belgique !
«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison»
C'était son premier jour de classe depuis son retour de la Forêt Enchantée où elle avait eu, littéralement, la vie de princesse en tant que fille de la Reine Regina. Ce qui fait, qu'elle avait totalement oublié de mettre son uniforme. Au château, elle prenait des cours grâce à sa mère, dans sa chambre. D'ailleurs, une de ses camarades ne se priva pas de lui faire la remarque. - Ben, CJ, t'as oublié les bonnes habitudes dans la fo... Elle la fusilla du regard; l'air de lui dire "tais-toi!" en vue de la présence du nouveau venu dans Storybrooke. Les personnes normales ne sont pas sensées savoir la vérité ni sur la ville ni sur leur provenance. Il est dans la machine à laver... Dit-elle en sortant son cahier de son sac. Dans le pire des cas, elle demandera à sa mère de lui faire un justificatif si un professeur lui faisait la leçon.
- Je m'appelle Emilio Caudron ! Je suis arrivé début de ce mois-ci. Ench... Commença-t'elle avant d'être interrompue par la même fille - Il traine avec personne d'ailleurs ! Elle soupira plus souffla un bien placé: Fous-lui la paix! avant de poursuivre. Il vient d'arriver, laisse-lui le temps s'intégrer. Même si les deux s'entendaient relativement bien désormais, le début entre elles était explosif. Ce n'est que quand elle est entrée dans la famille Mills-de Locksley et qu'elle, une fois le secret dévoilé, s'était montrée digne de confiance que C.J. était devenue "l'une des leurs". Robin l'avait bien aidé d'ailleurs. Donc, je disais "enchantée!" et je suis la fille du maire, si tu as besoin d'aide ou si tu veux que je te fasses visiter la ville, c'est quand tu veux. J'ai plein de temps libre. Hormis quand elle allait s'entraîner au tir à l'arc mais bon.
Quelques minutes plus tard, un surveillant entra pour les prévenir que le professeur était malade et cloué au lit. Warf! Elle le plaignait mais cela voulait dire qu'elle avait couru pour rien. Ils devaient rester en classe, silencieusement, jusqu'à la prochaine heure de cours. Tous s'affaira donc à leurs occupations. C.J. s'apprêtait à dessiner quand elle vit Emilio griffonner sur son carnet, elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il écrivait quand une belle brunette lui posa une question:- Hey Caudron, c'est vrai que t'es de New York ? - Ben en fait, c'est ma mère qui est originaire de là-bas. Ma sœur et moi, on vient plutôt de Belgique ! Sérieusement? Je suis originaire de New-York aussi! Par contre, si elle était métisse, elle ne le savait pas. Sa mère biologique était américaine mais son père...Mieux vaut pas en faire mention.
Contrairement à sa sœur, Emilio avait plus de difficulté pour s'intégrer parmi ses nouveaux camarades de classe. Ce n'était pas faute d'essayer mais le jeune homme était d'une nature solitaire et puis, il avait encore un peu de mal avec le décés de son père. Il lui faudra encore pas mal de temps pour faire son deuil. Il commença à se présenter avec CJ quand il fut interrompu par l'autre fille. Par chance, la fille de la maire prit la défense du Belge, ce qu'il apprécia beaucoup. Cela voulait dire pour lui qu'elle avait le sens de la justice. Et puis, c'est vrai aussi. Interrompre les gens, c'était très mal poli. L'adolescent comprit qu'il lui faudra faire ses preuves avant d'être accepté et intégré complétement parmi ses camarades. Quand il pourra dire qu'il savait pour eux. Mais d'ici là, il allait devoir subir certainement des épreuves à la manière des futurs héros avant qu'ils ne deviennent des héros à part entière.
- Donc, je disais "enchantée!" et je suis la fille du maire, si tu as besoin d'aide ou si tu veux que je te fasses visiter la ville, c'est quand tu veux. J'ai plein de temps libre. répliqua la jeune princesse. - Ce serait un grand plaisir. J'ai déjà un peu visiter la ville mais j'ai peut-être louper quelques endroits. D'ailleurs, est-ce qu'il y a un club de tir à l'arc ? A part pour le cours d'escrime, j'en ai pas trouver pour le tir à l'arc.
Et c'était important pour lui car il devait se trouver un endroit pour s'y entrainer en toute sécurité. Ce qui n'était pas trop le cas. La preuve, il avait failli blesser, voir peut-être tuer le génie si ce dernier n'avait pas fait usage de sa magie. Quand le surveillant apporta une bonne nouvelle, à savoir l'absence du prof, le jeune homme en profita pour écrire quelques idées mais il n'en avait pas beaucoup. Tout à coup, une brune lui posa une question. Il s'empressa de lui répondre.
- Sérieusement? Je suis originaire de New-York aussi ! répliqua aussitôt CJ. - Sérieux ? Mais c'est cool ça ! Tu y es restée longtemps ? Si jamais ça te dis, je pourrais te montrer des coins sympas là-bas. J'ai un oncle qui fait des glaces de malade !
Même s'il n'y allait qu'en été généralement, il connaissait malgré tout Big Apple.
«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison»
Il était sympa le nouveau! Se fit la réflexion C.J. De plus, elle appréciait que la ville s'ouvre aux étrangers, n'en déplaise à certains, Cassandra s’affaira donc à prendre la défense d'Emilio. En plus, c'était complètement con comme comportement. Bien sur, elle comprenait les craintes de certains...Si jamais l'extérieur apprenait que les habitants de cette ville du Maine étaient, pour la plupart, issus des contes de fée, cela pourrait provoquer une crise d'hystérie générale. Mais les rejeter ouvertement de cette manière ne contribuerait qu'à augmenter une méfiance et alimenter les doutes. Pour C.J, les accueillir à bras ouvert - et NORMALEMENT - était le mieux à faire. Et puis, quel était le problème? Elle-même était une étrangère, à la base! Et, pourtant, maintenant, elle était parfaitement intégrée en tant que fille adoptive de deux d'entre eux. - Ce serait un grand plaisir. J'ai déjà un peu visiter la ville mais j'ai peut-être louper quelques endroits. D'ailleurs, est-ce qu'il y a un club de tir à l'arc ? A part pour le cours d'escrime, j'en ai pas trouver pour le tir à l'arc. C.J., dont le sourire s'était agrandit, répliqua en disant: Oui, mon père le dirige! On pourra en faire ensemble! Robin de Locksley. Le seul homme, à part son grand-père, qu'elle peu appeler "son père". Le sien? Elle le surnommait avec le pseudonyme peu reluisant de "donneur de sperme". A part l'avoir conçue, il n'avait servi à rien. A vrai dire, C.J. ignorait même si il connaissait son existence et même si c'était le cas, si jamais il voulait avoir affaire à elle de n'importe quelle manière, elle l'enverrait méchamment bouler. Il n'avait pas été là pendant la grossesse de sa mère, il n'avait pas été là quand elle était petite fille et qu'elle a fait son entrée à l'école, pas là quand elle est devenue "une femme". Pas là quand sa mère puis son grand-père sont morts. Il n'avait pas été là quand elle avait besoin alors qu'il aille se faire voir! Regina puis Robin avaient fait plus pour elle que ce type en n'aurait jamais fait!
Elle revint brutalement à elle quand Emilio précisa qu'il avait des origines belges et new-yorkaises. Voyant un point comment, C.J. ne pu s'empêcher de le signaler, chose qui fut accueillie par un - Sérieux ? Mais c'est cool ça ! Tu y es restée longtemps ? Si jamais ça te dis, je pourrais te montrer des coins sympas là-bas. J'ai un oncle qui fait des glaces de malade ! J'y suis née. Puis j'ai vécu quelques temps à Boston. Sourit-elle. Il faut que je demande à mes parents. Voulant éviter de préciser son adoption à un jeune homme - très sympathique, en passant - qu'elle était adoptée - pas qu'elle en aie honte mais c'était précisé qu'elle était orpheline et sa famille biologique (à l'exception du donneur de sperme) lui manquait assez comme ça - C.J. enchaîna sur: Tu écris quoi? Dit-elle en penchant sa tête sur le côté dans une moue interrogative.
Même s'il connaissait la vérité grâce à Génie enfin Isaac, Emilio ne pouvait pas s'empêcher de se dire que les habitants de Storybrooke devaient craindre un peu les étrangers. Il ne pouvait pas leur en vouloir. S'il avait un secret à cacher, évidemment qu'il se méfierait des inconnus par peur de la réaction qu'ils pourraient avoir. Tout le monde ne réagit pas de la même façon. D'un autre côté, maintenant que le jeune homme vivait ici, le secret de la ville était un peu devenu son secret. Donc, il ne faisait aucun doute à ce que l'adolescent le protège.
Quand il demanda pour un club de tir à l'arc, CJ eut un grand sourire avant de lui répondre que son père en dirigeait un. Cela ne pouvait pas mieux tomber. Bon, il avait déjà les cours d'escrimes mais il avait aussi besoin de pratiquer ses sports préférés. Cela lui faisait du bien et puis, ainsi, il bougeait un peu. De plus, si le père de sa camarade y travailler dans un club de tir à l'arc, ça leur permettrait de passer un peu de temps ensemble en dehors du lycée. Cette idée plut beaucoup à Emilio avant que la jolie blonde ne revienne sur le sujet de "New York". Elle lui expliqua qu'elle y était née mais qu'elle avait vécu quelques temps à Boston.
- Tu écris quoi? lui demanda-t-elle. - Oh, un début d'histoire que j'ai commencé en arrivant. J'ai un peu avancé.
Sur la page du carnet, on pouvait lire ceci :
" Il était une fois ... un méchant qui voulait se venger de tous les habitants du monde des contes, plus particulièrement des héros et leur éternelle fin heureuse. Ce méchant chercha pendant un long moment une solution pour détruire leur bonheur. En rendant visite à la terrible Maléfique car elle était considérée comme l'une des plus grandes méchantes, il fit la connaissance d'un autre méchant qui lui parla avoir visité un monde dépourvu de magie. Une idée traversa l'esprit de notre méchant. Il savait à présent comment il allait se venger des héros : les envoyer dans ce monde sans magie. Fini les contes de fée, fini les histoires qui se terminent bien.
Le méchant créa un sortilège qui envoya donc les héros des contes dans le monde réel, leur créant une toute nouvelle identité. Malheureusement, le sort ne fonctionna pas comme prévu. Les maudits avaient gardé le souvenir de leur véritable identité.
A l'occasion du lancement du sort, une ville fut créée : Storybrooke StorydaleTalesgroveStorybourg Storiabourg, une petite ville située en Belgique, dans le Borinage. Le méchant est devenu le bourgmestre de la ville mais pour mettre des bâtons dans les roues des héros, personne ne peut quitter la ville. le bourgmestre pense pouvoir quitter la ville quand il veut mais il en est incapable. Le sort de limite de la ville fonctionne pour lui aussi.
Cependant, des habitants du monde réel viennent vivre à Storiabourg, ce qui n'est pas du goût du Bourgmestre. Il essaie d'envoyer des moyens pour les faire partir mais en vain. Parmi eux il y a le descendant d'un Grimm dont le pouvoir est d'écrire les fins heureuses. Il découvre la vérité grâce à un objet ou quelqu'un. "
On pouvait également lire en dessous une note sur le nom du méchant (la méchante sorcière de l'Ouest) à trouver. Sa raison de vengeance, il avait écrit que la méchante sorcière de l'Ouest voulait se venger de sa mère biologique qui l'avait abandonnée. Mais d'autres raisons avaient ensuite été notées. On pouvait dire qu'il n'avait que l'embarras du choix mais comment faire pour être original ?
«Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison»
Si une part d'elle craignait que les personnes du monde réel apprennent la vérité sur leur patelin, C.J. ne pouvait s'empêcher d'être heureuse de voir la ville s'ouvrir aux étrangers. Sa vie avait connu des rebondissements, surtout dernièrement avec la reprise du pouvoir de sa mère adoptive des mains de Zelena et Hadès et un peu de..."Normalité" apporterait un peu de calme à la ville. Ceci dit, elle savait que ce calme n'était qu'illusoire. Si une personne du monde réel apprenait la vérité... Enfin, tout le monde prenait ses précautions - à part le couac de son camarade qui a failli prononcer les mots "forêt" et "enchantée" dans la même phrase - donc tout irait bien! Storybrooke - et, surtout, sa famille adoptive - avait suffisamment souffert et C.J. ne voulait qu'une chose: c'est que ses parents et ses frères/sœurs adoptifs soient heureux.
La demoiselle banni ses vilaines pensées de son esprit en demandant à Emilio ce qu'il écrivait. Un début d'histoire. C'était intéressant! C.J. étant aussi un peu artiste dans l'âme tenta de lire une parcelle de l'histoire de son camarade en penchant légèrement la tête. ... "un méchant qui voulait se venger de tous les habitants du monde des contes, plus particulièrement des héros et leur éternelle fin heureuse". -" ... un monde dépourvu de magie. Une idée traversa l'esprit de notre méchant. Il savait à présent comment il allait se venger des héros : les envoyer dans ce monde sans magie. Fini les contes de fée, fini les histoires qui se terminent bien." - "Le méchant créa un sortilège qui envoya donc les héros des contes dans le monde réel, leur créant une toute nouvelle identité. A l'occasion du lancement du sort, une ville fut créée : StorybrookeStorydale TalesgroveStorybourg Storiabourg, une petite ville située en Belgique," - "Le méchant est devenu le bourgmestre de la ville mais pour mettre des bâtons dans les roues des héros, personne ne peut quitter la ville." - "Parmi eux il y a le descendant d'un Grimm dont le pouvoir est d'écrire les fins heureuses." C.J. était parvenue à lire quelques lignes en vrac et...Oh! M*rde! O.k! C'était pas charmant et Regina lui tomberait dessus si elle avait eu le malheur de dire ce mot en sa présence mais ça résumait bien le désordre mental de la jeune femme! Wait...What! Gardons notre sang-froid. Dans la réalité, C.J. était toujours aussi calme mais son cerveau fonctionnait à du 100 à l'heure! C'était elle ou l'histoire d'Emilio ressemblait - côté européen, en prime - à celle de Storybrooke? Bon, ok! Regina avait changé de côté mais ça y ressemblait étrangement!
Et si tu rajoutais la quête d'objets magiques à la Marvel? Oups. Non mais sérieux? C'est tout ce qu'elle avait à dire? Une référence aux pierres d'infinité?! C'était même pas original en plus! Désolée! J'étais curieuse, j'aurais pas du lire sans ton accord! Elle se racla la gorge, toujours troublée - même si elle n'en montrait rien - par ce début d'histoire. Une part d'elle ne pouvait s'empêcher de penser à une simple coïncidence mais c'était bien le nom de leur ville qu'elle avait vu là non? Rayé, peut-être, mais elle en mettrait sa main à couper! Je crois que mon père est au stand après les cours. Je comptais lui apporter quelques douceurs sur le chemin, tu veux venir? Tu pourras faire connaissance!
Tout en réfléchissant à ce qu'il pouvait amener la méchante sorcière de l'Ouest à se venger, Emilio ne vit pas que CJ lisait derrière son épaule. Oh, il le sentait un peu. Il ne savait pas comment il faisait d'ailleurs pour sentir que quelqu'un lisait dans son dos et en temps, il ne le supportait pas. Surtout quand il était en plein examen ou interro. Il n'aimait pas que le prof passe derrière lui pour lire ce qu'il mettait sur sa copie. Il attendait toujours que ce dernier s'en allait pour reprendre sinon, il se bloquait et n'osait plus rien faire. Ici, c'était tout de même un peu différent.
- Et si tu rajoutais la quête d'objets magiques à la Marvel? lui suggéra sa camarade.
Celle-ci s'excusa rapidement pour sa curiosité et d'avoir lu sans son accord. Le garçon eut un sourire amusé.
- Non, t'en fais pas. ça me dérange pas !
Bien au contraire, elle lui avait proposé des idées. Pourquoi pas non plus une histoire de pierres magiques ? Peut-être que ça serait ainsi qu'il faudrait lancer la malédiction. Oui, ça pourrait être bien ça. - Mais merci pour l'idée ! lui dit-il.
Du coup, il nota immédiatement dans son carnet de note ceci :"Des pierres magiques devront être utilisées pour la création du sort maléfique qui enverra les habitants du monde des contes dans le monde réel." Voilà. Au moins, il n'oublierait pas. Il ne lui restait plus qu'à déterminer à quel élément s'attacherait chaque pierre. Cela n'allait pas être facile. Il allait devoir réfléchir chez lui, faire des recherches sur internet sur les pierres précieuses ou même en inventer s'il le fallait.
- Je crois que mon père est au stand après les cours. Je comptais lui apporter quelques douceurs sur le chemin, tu veux venir? Tu pourras faire connaissance! lui proposa à nouveau la belle demoiselle.
Emilio se tourna vers elle avec ce qui semblait être des étoiles dans les yeux. Ce serait l'occasion pour voir s'il pouvait s'inscrire. Il avait peur de s'être un peu rouillé de la même manière façon qu'il avait pensé pour le cours d'escrime. Mais il adorait ces deux sports. Petit, il jouait avec sa sœur à Robin des Bois ou même les trois Mousquetaires. A vrai dire, il faisait toujours tout avec sa sœur. Il n'avait vraiment que peu d'amis en fait.
Accueil
Dim 15 Déc - 14:55
Le réveil raisonna dans sa chambre, lui vrillant les tympans au passage. Pestant contre cet objet diabolique, C.J. balança mollement sa main vers ce dernier pour l'attendre. Une fois fait, elle se retourna dans son lit avant de se redresser comme un ressort manquant de hurler d'horreur. 
Sybline
