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Nouvelles têtes
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Le retour de Carrie
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Il n’y aurait jamais suffisamment de surprises pour elle. Lui faire plaisir, l’aider à retrouver le monstre qui avait fait tuer son fils, la faire sourire et rire, lui donner du plaisir était tout ce que je désirai au fond. Et j’allais tout faire pour faire en sorte de concrétiser mon désir.
Souriant à sa capitulation qui n’en était pas vraiment une, je hochais la tête à sa remarque sur la serviette.
« Je veux que tu saches que tu auras toujours ta place ici. »
Quoi qu’il se passe, quelles que soient les épreuves à traverser, elle trouverait ici, à mes côtés, un refuge.
« Désormais tu n’es plus seule. »
Malgré la distance qui pouvait nous séparer, savoir qu’il y avait quelqu’un pour qui l’on compte et qui compte pour nous nous rends plus fort.
Installée sur le ventre, je m’approchais et pris le flacon. Levant un sourcil à l’altercation, mon sourire s’agrandit alors que m’installant à califourchon sur ses cuisses, je me penchais sur elle pour lui murmurer à l’oreille. « Ne t’inquiètes pas, j’ai donné des ordres. Et tout matelot qui ne sera pas content ira se rafraîchir dans la mer. »
Comme en écho à mes paroles, un cri guttural fut entendu suivit d’un plouf sonore. Mon torse contre son dos, je l’embrassais dans le cou. « Tu vois… »
Le maître d’équipage avait obéit à mes ordres et avait dû jeter le contestataire à l’eau.
Me redressant, je pris le flacon qu’elle avait choisi et versais quelques gouttes dans le creux de ses reins, puis du bout de mes doigts, je me mis à masser délicatement les muscles de son dos. Lentement je délassais son corps, sa nuque, ses épaules, ses omoplates, sa colonne vertébrale jusqu’aux parties rebondies de ses fesses que je n’oubliais pas.
« Tu aimes ? »
Je prenais mon temps et m’occupais de chaque partie de son dos pour lui faire du bien et la détendre.
Il avait les mots pour me ravir, pour me faire plaisir et me toucher. Savoir que j’avais ma place ici à ses côté était rassurant et plaisant. J’aurais toujours un endroit pour trouver un refuge, pour me cacher si j’en avais besoin. J’aurais toujours quelqu’un sur qui compter. Lui aussi pouvait compter sur moi, je ferais tout pour l’aider, pour être à ses côtés quand il en aurait besoin et aussi dans les moments comme celui-là. Des moments qui n’appartenaient qu’à nous.
A sa demande, je m’installais sur le ventre sur sa couche. Il prit le flacon que j’avais choisie et s’installai sur mes cuisses alors que je fis remarquer que ses matelots se chamaillaient à mon propos. Killian n’avait pas l’air de s’en inquiéter, au contraire. Je le sentis se pencher sur mon oreille. Il avait fait ordonner de balancer par-dessus bord ceux qui contesteraient. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit que j’entendis un cri et le son d’un plongeon. En effet, le contestataire r était entrain de saluer les poissons du port. Le capitaine Crochet m’embrassa alors dans le cou, me faisant légèrement frissonner.
- Oui, je vois. J’entends même.
Il reprit alors ce qu’il avait commencé. Je me laissais allée entre ses mains, fermant les yeux pour profiter de son massage qui me fit un bien fou. Sans doute que ça me plaisait encore plus parce que c’était lui qui me le faisait.
- J’aime même beaucoup… Mais je n’aimerai pas autant si c’était une autre personne que toi qui me massait…
Je savourais ses caresses, ses gestes. Je me sentais bien, tellement bien avec lui.
- J’aurai le droit de te rendre la pareille ?
Sa main glissa sur mon épaule, je la saisis délicatement pour y déposer un doux baiser.
Le cas du perturbateur réglé, Anne s’était enfin détendue, se laissant aller entre mes doigts dont la dextérité n’était plus à prouver.
Avec fluidité, je glissais sur les muscles tendus de son dos pour chasser les tensions, pour que la relaxation soit totale. La chaleur de ma main alliée à la douceur de l’huile qui glissait sur sa peau douce ôtant toutes crispations.
La confirmation de sa bouche quant au plaisir qui était le sien me fit sourire. Je savais qu’elle appréciait pleinement ce massage, néanmoins je doutais qu’elle n’aurait pas aimé qu’un autre lui prodigue de tels soins. Pour le moment peut-être, et bien fou aurait été celui qui aurait tenté de masser la louve des sept mers. Pourtant, sans être jaloux, j’imaginais que si quelqu’un devait un jour la séduire, et lui ravir son cœur, il lui offrirait autant de plaisir que moi, voire plus. Et sincèrement j’espérai qu’il en serait ainsi. Elle méritait de trouver le bonheur. D’oublier la souffrance de la perte de son fils autant faire que ce peu. Il faudrait du temps. Je serai à ses côtés pour l’aider à surmonter cette épreuve, comme elle serait à mes côtés pour m’aider à surmonter la perte de Milah.
Mes doigts attrapés par les siens reçurent son doux baiser qui provoqua un frémissement qui remonta le long de mon bras jusqu’à mon épaule. Me penchant j’embrassais sa nuque, et glissais ensuite à son oreille.
« Avec plaisir. Je me mettrai ensuite entre tes mains. »
Prenant mon temps, je détendis chaque muscle de son corps jusqu’à ses pieds, je lui offris un massage comme ceux que j’avais offert à ma compagne avant que le crocodile ne lui arrache le coeur. Tendre, affectueux, attentionné. Puis je pris sa place m’allongeant sur le ventre, le crochet et le poing serré sous mon menton. « Je suis à ta merci. »
Je me laissais complètement aller entre les mains de Killian, démontrant ainsi ma totale confiance en lui. Jamais je ne me permettais de baisser la garde, il fallait toujours rester sur le qui-vive. Mais pour une fois, je me permettais de me détendre complètement, sachant que j’étais avec lui, en sécurité. Je sentais ses mains sur mes muscles, dénouant chaque nœud qui s’était formé au fil du temps, au fil des efforts et même au fil des contrariétés. Ce n’était pas tous les jours que j’avais le droit à autant d’attentions, j’en profitais et je savourais sa présence à mes côtés. Lorsque l’occasion se présenta, je lui sais la main pour l’embrasser tendrement. Lui demandant ensuite si je pourrais à mon tour m’occuper de lui. Après un baiser dans ma nuque, il accepta avec plaisir. Lorsqu’il termina, il vint prendre ma place sur le ventre.
-Quelle huile veux-tu pour toi ?
Réponse donnée, je vins m’installée sur ses cuisses comme il avait fait avec moi. Avant de commencer le massage promis, je vins déposer une ligne de baisers le long de sa colonne vertébrale, mes cheveux venaient doucement chatouiller sa peau. Je me redressais doucement pour et commençais à laisser mes doigts glisser sur son corps. Je faisais en sorte de le détendre, de lui faire plaisir. Pour clôturer le massage offert, je vins déposer un baiser dans son cou avant de venir m’allonger sur le côté pour le regarder en souriant.
- J’espère avoir été aussi douée que toi.
Avec une main, il s’était montré plus que doué, j’espérais qu’avec mes deux mains, j’avais réussi à le satisfaire comme il se le devait. Même si je ne doutais pas de mes qualités de masseuse. Personne ne s’en était jamais plaint.
- Dis-moi, tu auras toujours autant d’affection pour moi ? Tu aimeras toujours autant ta sœur ?
Les choses pouvaient changer… Je le savais plus que bien.
- Un jour, je suis sûre que quelqu’un réussira à ravir ton cœur… Et tu mérites d’être aimer, d’aimer en retour. Tu ne m’oublieras pas, n’est-ce pas ?
Allongé sur le ventre, je sentis le poids de son corps s’installer agréablement sur mes cuisses. Sa peau était douce et chaude et réveillait en moi l’envie de me retourner, de la prendre dans mes bras et la serrer contre moi. De la couvrir de baiser, encore et encore. Je devais faire un violent effort pour ne pas me laisser aller à mes désirs. « Celle qui te plaira. »
L’huile n’avait que peu d’importance, je n’avais pris que des fragrances précieuses qui m’étaient agréable. C’était le toucher de ses doigts qui m’importait car dans chaque geste se traduisait l’affection que nous avions l’un pour l’autre, l’envie de faire plaisir, de faire du bien.
Je me laissais aller, à sa merci comme je l’avais dit. Et ce fut le plus doux moment sur ce lit que je n’avais connu depuis six mois. Depuis que nous nous étions quittés. Lorsque ce fut terminé, allongés l’un contre l’autre, je passais mon bras sur son épaule et caressais doucement sa peau.
« Plus que je n’aurais osé l’espérer. »
Vinrent alors des questions auxquelles je ne m’attendais pas. Fronçant les sourcils, le temps de réaliser qu’elle était vraiment sérieuse, je retins un éclat de rire tant ses interrogations me paraissaient stupides. Mais j’avais bien pris conscience qu’elle ne plaisantait pas du tout. Alors je la pris dans mes bras. Je la serrai contre moi et l’embrassais passionnément, puis nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre je lui dis le plus sérieusement du monde.
« Quoi qu’il se passe dans mon futur, jamais je n’oublierai les sentiments qui nous lient. Jamais je ne laisserais quelqu’un effacer ou amoindrir notre lien. Mon but est de venger Milah. Si je devais un jour rencontrer quelqu’un pour qui j’ai des sentiments aussi forts que pour celle que j’ai aimé dans le passé, elle devra être suffisamment intelligente et respectueuse pour t’accepter. »
Un nouveau doux baiser sur ses lèvres ponctua mon serment alors que j'ajoutais avec un clin d'oeil malicieux.
« Bien sûr nos relations alors deviendraient purement platoniques. »
Le massage terminé, je voulus savoir si je m’étais montrée aussi douée que lui. Apparemment, il était pleinement satisfait, autant que je l’étais. Ses caresses sur ma peau me faisaient frissonner. Agréables frissons qui parcouraient tout mon corps. J’aurais pu passer une journée entière dans ses bras, contre lui, à me laisser ainsi câliner. Cependant, mon esprit vagabondant vers d’étranges questions qui n’étaient que le reflet de mon vécu, je pus lire une certaine surprise sur le visage de Killian lorsque je lui demandai ce qui pourrait se passer lorsqu’il tomberait amoureux. Avec la surprise, je vis également un peu d’amusement. Sans doute que la question n’avait pas lieu d’être. Quoi qu’il en soit, je voulais savoir ce qu’il pensait. Avant de répondre, il me serra dans ses bras pour m’embrasser passionnément. Je prolongeais ce baiser, pour ensuite rester près de lui. Si près que je sentais son souffle sur mon visage. Je l’écoutais avec attention, tout aussi sérieuse que lui. Rien ne changerait ses sentiments pour moi, rien ne briserait le lien qui nous unissait. S’il devait tomber de nouveau amoureux, la personne qu’il aimerait devrait m’accepter. Il déposa un autre baiser sur mes lèvres avant de rajouter que nos relations deviendraient par contre, complètement platonique. Logique. Je souris pour l’embrasser à mon tour.
- Et tu réussiras à résister à mes charmes ? Demandai-je amuser.
Pour illustrer mes dires, je vins l’embrasser tendrement dans le cou. Bien sûr que je ne ferais jamais rien qui puisse briser le couple qu’il formerait avec une autre. Là, je jouais simplement. Je m’amusais avec lui, comme il s’amusait avec moi.
- En tout cas, j’essayerai de ne pas trop te tenter.
Je lui caressais la joue du bout des doigts en souriant en le regardant dans les yeux… Ces derniers étaient si beaux et si bleus que je pouvais m’y perdre.
Aguicheuse, taquine et sensuelle, elle me posa la question qui s’était déjà posée à mon esprit et pour laquelle je n’avais pas encore trouvé de réponse. Son baiser dans mon cou me fit frémir et je me mordis la lèvre inférieure pour contrôler un gémissement de frustration. L’embrassant avec passion, je jouais de ma langue avec la sienne poursuivant sa chaude douceur dans sa bouche, puis baisais ses lèvres et son nez plus chastement.
« Je compte sur toi pour m’aider à résister. »
Mon regard flirta avec ses courbes voluptueuses qui m’excitaient prodigieusement. En souriant, alors que ma main caressait ses seins pour revenir jusqu’à son menton, je plongeais mon regard dans le sien.
« Plus sérieusement, si je devais vraiment aimer une autre femme comme j’ai aimé Milah, alors les autres ne provoqueraient plus en moi ce désir charnel. C’est ce qui s’était passé tant qu’elle a été à mes côtés et c’est ce qui se passera encore, j’en suis persuadé. Encore faut-il la trouver. »
Je n’étais pas sûr de pouvoir ressentir de nouveau ce que j’avais ressenti pour elle avec autant d’intensité.
Embrasant le bout de ses doigts qui s’étaient posés sur ma joue, je lui libérais sa main et me relevant, je commençais à m’habiller, non que ce petit échange m’ait de quelques façons que ce soit mis mal à l’aise, mais j’avais une surprise pour elle dans la calle et je ne tenais plus en place de la voir la découvrir.
« Viens. Il faut que je te montre quelque chose. Nous reviendrons ici plus tard. »
Enchaîné et bâillonné se trouvait dans la calle le second de Flint, celui qui avait fait enlever son fils. S’il y avait bien quelqu’un qui pouvait lui donner des informations, c’était lui. Et pendant que nous profitions de notre bain et plus encore, tout avait dû être installé, braséro, outils destinés à attendrir ses chairs afin de le rendre plus coopératif pour qu’elle puisse obtenir enfin des réponses.
Si sa « future » n’était pas partageuse, bien sûr que je l’aiderais à résister. Et à mon humble avis, pas grand monde était partageur sur ce point. Enfin, de mon côté je n’en savais trop rien, je n’avais jamais été amoureuse, et dans le fond, je crois que je préférais que ça n’arrive pas. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Je savourais ses baisers et j’écoutais avec attention ses paroles.
- Oui, je comprends. C’est juste un peu dommage pour moi. Mais je serai très heureuse que tu retrouves le bonheur. Répondis-je avec un sourire.
Je ne désirais qu’une chose pour lui : qu’il soit heureux. Je ferais tout pour qu’il le soit. Pour commencer, je l’aiderais à retrouver le Crocodile.
Il embrassa tendrement mes doigts avant de sortir du lit pour s’habiller. Ma question avait-elle été indélicate ? Il me demanda alors de le suivre, il avait quelque chose à me montrer. Ensuite, nous reviendrions dans sa cabine. J’opinais du chef et m’habillai rapidement pour aller avec lui dans la calle du navire. Silencieuse, je le suivais. Je vis alors un homme attaché et bâillonné. Il avait que chose de familier, une odeur qui me disait quelque chose.
- Qui est-c…
Ça me revint soudainement. C’était lui qui avait arraché William de mes bras. Il était l’un des hommes de Flint. Sans doute faisait-il parti des quelques lâches qui avaient sauté par-dessus bord le jour où j’avais réduit le navire du capitaine pirate à feu et à sang. Jack m’avait informé que certains avaient réussi à s’enfuir…
- Où l’as-tu trouvé ? Comment l’as-tu trouvé ?
Mon cœur battait à toute allure, partagé entre la colère de me retrouvé en face d’un des responsables de la mort de William, le chagrin des souvenirs, et une profonde reconnaissance envers mon frère.
- Je veux des réponses à mes questions… Et sa peau…
Contrairement à ce qu’elle pense, ce ne sera pas dommage que pour elle. Moi aussi je regretterai notre complicité charnelle. Et puis rien ne dit que ce sera moi qui trouvera l’amour le premier. Je suis bien trop occupé par l’idée de ma vengeance contre le crocodile.
Ma surprise fait son petit effet. Je reste en retrait, un petit sourire sur les lèvres.
Ses questions obtiennent immédiatement des réponses.
« Dans une auberge miteuse, en cherchant qui avait fréquenté Flint et serait à même de t’apporter des réponses. »
Face à sa colère, je fais un signe aux trois hommes et femmes de mon équipage qui étaient chargés de le garder. Avec un hochement affirmatif de tête, ils rangent leurs armes et remontent l’échelle de bois pour rejoindre le pont. Le claquement du panneau de bois qui nous isole désormais de l’extérieur résonne d’un augure sinistre.
Le prisonnier qui n’a pas les yeux bandés, se tortille et gémit malgré le bâillon. Ses pupilles sont dilatées, sa poitrine se soulève rapidement, de façon chaotique.
Attrapant le tisonnier, je remue le braséro faisant jaillir des gerbes d’étincelles dorée des charbons rouges.
« Il est tout à toi. J’ai donné des ordres. Personne n’interviendra et ne t’inquiètes pas pour ses cris, je doute que quiconque ne puisse l’entendre. »
En effet, malgré que nous soyons amarrés au port, j’ai pris les dispositions nécessaires pour que ses cris ne soient que peu ou pas du tout entendu. Le fracas d’instruments de musique sonores se met à emplir l’air au-dessus de nos têtes, atténué par la coque du Jolly Roger. C’est dire si ce qui sera fait ici sera couvert par le brouhaha de l’équipage qui danse la gigue et chante et joue à qui mieux mieux.
D’un geste de la main, j’indique à Anne que le prisonnier est désormais sien.
Les trois matelots de Killian nous quittèrent alors que je regardais attentivement le prisonnier. Je le revoyais prendre William de mes bras. Il était évident qu’il ne s’en sortirait pas aujourd’hui. Mon frère me l’offrait, j’avais le droit d’en faire ce que j’en voulais. Il ne semblait pas rassurer, pas bien. Allez savoir depuis combien de temps il était le prisonnier de Killian. Je m’approchais doucement de lui.
- Je suppose que tu ne sais même pas qui je suis… Que tu ne te rappelles pas de ce que tu m’as fait… Mais on va jouer à un ensemble, aux jeux des questions et des réponses. Je pose des questions et tu y réponds. Je vais quand même te montrer des règles du jeu qui me tiennent très à cœur… Et en te montrant ce que tu risques si tu ne me réponds pas, tu te souviendras peut-être de qui je suis, ou du moins de ce que j’ai fait à Flint.
Je pris le poignard qui était à ma ceinture pour déchirer le bas de la jambe du pantalon du pirate. Je rangeais mon arme et Anne Bonny laissa place à la grande louve qui sommeillait en elle. Sans prévenir, sans signe avant coureur, je saisis le mollet de l’homme entre mes crocs. Ma mâchoire se referma dessus sans pour autant briser ses os. La douleur devait tout de même être fulgurante, car il hurlait à plein poumons. Je lâchais sa chaire avant de passer ma langue dessus pour le soigner. Je repris ensuite forme humaine, la bouche sanguinolente. Un mauvais sourire était dessiné sur mes lèvres.
- Je suis sûre que tu te souviens de moi maintenant… Pour en revenir au jeu, voila ce qui t’attend si tu ne réponds pas à mes questions, ou si j’ai l’impression que tu mens… Ce qu’il y a de fabuleux dans le fait de jouer avec moi, c’est que le jeu peut durer très longtemps… Parce que je peux faire autant de mal que de bien. Je te soignerais, pour recommencer encore et encore. Jusqu’à ce que je me lasse… J’espère que tu as compris. Donc… J’aimerais savoir pour qui Flint a travaillé, qui lui a demandé d’aborder le navire de mon époux.
J’espérais aussi que je n’étais pas entrain d’effrayer Killian avec mes mauvais côtés…
[HJ : désolée… C’est un petit long, mais j’ai déjà réduit de plus de 100mots… Promis, je fais plus court après. Enfin, je vais essayer.]
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Ven 8 Déc - 21:49
