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Happy Endings Chronicles
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 Sometimes, you need no sweet words, sometimes you just need to punch some things...

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Message# Sujet: Sometimes, you need no sweet words, sometimes you just need to punch some things...   Sometimes, you need no sweet words, sometimes you just need to punch some things... Icon_minitime1Jeu 15 Mar - 17:01


Je me souvenais… je savais qui j’étais… Méléagant, prince de Gorre, fils de Baudemagus et de Morgause, petit-fils de la Nuit elle-même… j’avais dû me plier aux moindres ordres de mon père pour avoir le droit d’être reconnu en tant que tel, j’étais allé jusqu’à le tuer de mes propres mains pour pouvoir me marier avec la femme que j’aimais. Je m’étais battu pour obtenir une vraie indépendance pour mon pays, je n’avais jamais plus courbé l’échine devant quiconque.

Puis la Malédiction de la Méchante Reine avait fait de moi un moins que rien, un ex-soldat devenu strip-teaseur, incapable de faire le deuil de sa femme. Elle m’avait rappelé à la condition qui aurait été la mienne si je ne m’étais pas battu comme je l’avais fait. En un sens, cela m’avait été bénéfique, réaffirmant ma volonté de retrouver ce qu’on avait voulu me voler et me rappelant que je n’étais pas le seul à lutter contre des injustices. J’avais donc décidé de laisser le Sword Bridge pour enseigner à mes sujets et à ceux qui le désiraient à se battre et retrouver confiance en leur propre valeur.

C’était ainsi que je me retrouvais, comme tous les matins depuis vingt-huit ans, dans la salle d’entraînement de mon école d’escrime à m’échauffer en faisant quelques passes d’armes en attendant mon premier élève de la journée. C’était une jeune femme qui m’avait appelé quelques jours auparavant et qui voulait se défouler. Parfait, on allait voir ce qu’elle avait dans le ventre. J’allais d’abord lui montrer quelques passes d’armes simples, puis la faire sortir de ses gonds.

Mon épée fendait les airs avec rapidité et une certaine grâce. Ma mère l’avait faite forgée spécialement pour moi dans un acier noir damassé de paillettes d’argent pour représenter une nuit étoilée, avec une garde et un pommeau d’argent figurant un cerf et un merle. Mes armoiries personnelles, bien plus symboliques que les trois mains sur fond vert de mon père. Le cerf représentait la noblesse de cœur, de comportement, et le merle était un joli petit oiseau lié au monde de la magie. Noblesse et magie, deux pendants de ma personne, de qui j’étais. J’aimais beaucoup cette épée et le son qu’elle faisait quand je la brandissais, quand je la faisais virevolter. L’épée était la meilleure amie du chevalier, la magie était celle du magicien, mais cette dernière était une amie coûteuse et impitoyable.

La sonnette de la porte retentit au moment où je portais un coup précis et mortel à un adversaire imaginaire avec mon épée. Parfait, juste au moment où je commençais à être bien chaud.


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Message# Sujet: Re: Sometimes, you need no sweet words, sometimes you just need to punch some things...   Sometimes, you need no sweet words, sometimes you just need to punch some things... Icon_minitime1Ven 16 Mar - 11:40

Sometimes, you need no sweet words
Qu'y a-t-il de pire que de tomber amoureuse d'un homme qui vous a trahi ? Le faire deux fois de suite...
Je me souvenais, de tout. Je devais bien être l'une des rares dans cette ville à regretter (presque) la malédiction. A avoir été plus heureuse dans l'ignorance ? Mon mari, cet homme qui m'avait fait baissé la garde et à qui j'avais donné mon coeur, ce même homme qui m'avait abandonnée pour aller vivre des aventures de pirates et aimer une autre que moi, ce lâche que j'avais sauvé de la potence, que j'avais à nouveau accepté dans ma maison...
Cet inconnu croisé ensuite dans les rues de la ville, qui avait ravi pour la seconde fois mon coeur, avec son sourire, sa tendresse, sa foutue gentillesse. Celui qui, à présent, voyait se mélanger ces deux visages comme les deux faces d'une seule et même personne, qui en formaient plusieurs pourtant.
Celui qui me rendait folle...
J'aurais dû être plus forte. Après tout, n'apprends-t-on pas de ses erreurs ? J'avais survécu à sa trahison une fois, j'avais veillé et fait prospérer mes terres en son absence, sans avoir besoin d'aucun autre homme pour me dicter ma conduite ou prétendre m'insuffler de la force. J'avais obtenu le respect. Je le pouvais encore, même si j'étais loin de me faire confiance pour résister à Jack, s'il revenait.
Le savoir est un fardeau, parfois. Un de mes professeurs me l'avait dit un jour, avec raison. Mon père l'avait nuancé en arguant que l'ignorance n'est qu'une apparente bénédiction, puisqu'elle ouvre la porte à la faiblesse. Or, on n'est pas faible dans ma famille. Mon sang n'est pas celui d'une lâche, ni d'une faible. C'est pourquoi, malgré ma condition de fille et non de garçon, mon père, mon très cher père, m'avait fait prendre des cours d'escrime. Et j'avais aimé ça.
C'était un des points positifs de mes souvenirs ; le seul peut-être.
Parce qu'il fallait que je trouve quelque chose pour me défouler, avant d'exploser complètement. Dans mon salon, tout n'était que zénitude, musique douce, produits aux essences sucrées et boisées, une bulle de sérénité que mes clients venaient rechercher. Or, je ne pouvais pas la leur donner quand, moi-même, j'étais au bord de l'ouragan.
Je ne suis pas de ces personnes qui aiment courir. Je n'en vois pas l'intérêt. Les longues ballades dans les bois m'agacent. Je ne suis pas quelqu'un de proche de la nature. J'y vois plutôt la poussière, la saleté, la boue. Quant aux salles de sport, très peu pour moi. Il y a toujours un gros bras pour éprouver le besoin de me parler ou de me conseiller. Et je ne fais pas le poids... Si je suis musclée, je suis aussi un poids-plume. Impossible de prendre le dessus.
Les sports d'équipe non plus ne sont pas pour moi. Je crois que je suis bien trop mauvaise perdante, je le reprocherais à mes comparses en cas de défaite. Et puis, j'ai appris à ne compter que sur moi-même, au moins je ne me déçois que rarement...
Le hasard, s'il existe, avait fait qu'une de mes clientes me parle d'un professeur d'escrime qui se révélait être également strip-teaseur au Libertease. Je n'avais jamais mis les pieds dans cet établissement et je me fichais bien de ce qu'on y faisait. C'était la première partie qui avait accroché mon attention, même si le sourire en coin de la cliente m'indiqua qu'elle pensait le contraire.

_ Vous devriez aller le voir, c'est un joli garçon. Et il est plutôt adroit dans ce qu'il fait...

Je m'étais contentée de sourire pour ne pas répondre. Un bon remède contre l'envie de voir des hommes est de se faire briser le coeur par l'un d'eux, croyez-moi sur parole !
L'idée me travailla néanmoins le reste de la journée. Pas pour la partie dénudée (malgré le fait que je masse des gens dénudés à longueur de journée, j'étais toujours prude, la faute à mon éducation sans doute), mais bien parce que le mot "escrime" avait réveillé quelque chose. Les fourmis dans mes mains se prolongèrent jusqu'à ce que je ne cède et que j'appelle pour prendre rendez-vous.
Je m'étais rassurée de trouver sa voix plutôt douce, à l'autre bout d'un fil virtuel. Il m'avait demandé ce que je voulais, j'avais répondu des cours privés. Il avait réitéré sa question, j'avais répondu sans réfléchir.

_ J'ai besoin de me défouler. C'est dans vos cordes ?

C'était un brin agressif et lancé sur un ton certainement pas approprié pour une femme de mon rang. Mais le rang n'avait pas vraiment d'importance ici. J'avais eu peur, un instant, que cela ne le rebute. Il se contenta de convenir d'un rendez-vous et je raccrochais rapidement pour éviter tout nouvel incident.
Je ne suis pas du genre à passer mes nerfs sur les autres. C'est injuste et inutile.
J'avais été comme en apnée en attendant l'heure et la jour fatidiques. Je n'étais presque pas maquillée ce qui était déjà un effort de ma part. Un peu de fond de teint, un trait au dessus des yeux, et du correcteur en dessous pour masquer les cernes qui creusaient des sillons disgracieux. Enfin, un brin de rouge à lèvres, par pure habitude, mais rosé et discret, à l'inverse de mon rouge quotidien, trop voyant pour la circonstance.
Je ne peux pas ne pas prendre soin de mon apparence. Pas que je sois imbue de ma personne (enfin pas totalement) mais j'estime que le respect de soi implique de prendre soin de soi. Le maquillage, la coiffure, les vêtements, tout cela constitue aussi une armure, un rempart contre le monde extérieur.
Et, surtout, je ne voulais pas que Jack pense que j'allais mal à cause de lui et que je me négligeais...
Une queue de cheval agrémentée d'épingles retenait ma chevelure d'une manière stricte et serrée. Un leggins de sport, serré comme le sont tous les pantalons d'escrime, une brassière de sport, une veste assortie le tout surmonté d'un impair pour qu'on ne puisse pas le voir tandis que je marchais dans la rue. J'avais plutôt l'habitude d'afficher des robes ou des tenues soignées, il ne fallait toujours pas que Jack se fasse des idées.
J'arrivais avec cinq minutes d'avance, comme toujours. Etre à l'heure, c'est déjà être un peu en retard. Et puis, cela donne l'ascendant lors d'une rencontre, on prend la main sur le temps et la personne en face. Du moins, c'est ce que m'avait toujours dit mon père. Avec moins d'assurance que je ne l'aurais voulu, j'actionnais la sonnette.
Il ne me fallut pas longtemps pour découvrir que ma cliente n'avait pas menti sur l'apparence du jeune homme, mais je chassais cette pensée aussi vite qu'elle s'était insinuée dans mon esprit. L'apparence est une arme, comme tout le reste, je le savais pour en jouer à l'occasion. Je n'allais donc pas le laisser en faire de même, si telle avait été son intention (je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, n'ayant jamais rencontré de strip-teaseur auparavant).

_ Bonjour, lançais-je parce qu'il fallait bien dire quelque chose. Je suis Elise, Elise Blucat. Nous avons rendez-vous pour une leçon particulière.

Je n'avais qu'une hâte : entrer avant qu'on ne nous voit. Quand cela fut fait, je chassais cet élément extérieur de mon esprit pour mon consacrer à l'instant présent. J'attendais qu'il me dise quoi faire, n'étant pas vraiment sportive. J'espérais juste qu'il ne me demanderais pas de courir, de faire des pompes ou d'autres grossièretés du genre qui font transpirer et qui peuvent décoiffer. Quoi que, normalement, j'avais pris les devants et ce point ne poserait pas de problème.

_ Pour être franche, j'ai déjà pris des cours d'escrime quand j'étais jeune. Cela remonte à quelques années et je ne sais pas ce qui m'en restera, mais je préférais le préciser.

C'était de l'honnêteté. De toute façon, s'il était compétent, il l'aurait vu de suite. Sinon, il l'aurait appris à ses dépends, mais je n'aurais pas l'outrecuidance de croire que je pouvais battre qui que ce soit se proclamant professeur alors que je n'avais pas touché une lame depuis plus que "quelques" années...



Codage par Libella sur Graphiorum
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