Le froid s’insinuait dans les rues de Storybrooke grignotant chaque particule avec une douceur enivrante et mortelle, le givre s’insinuait sur les fenêtres, discrètement s’invitant chez les habitants de Storybrooke le plus naturellement du monde. Personne ne pouvait s’imaginer que j’étais la cause de cette vague de froid. J’étais incapable de le contrôler. Depuis combien de temps avais-je étais dans l’incapacité de reprendre le contrôle de ma bague ? Plus de vingt-huit ans ! La réponse raisonnait dans mon esprit, me ramenant à la dernière fois où j’avais perdu la maitrise de mes pouvoirs. C’était le jour de la mort de Rosaline, le jour où j’ai perdu le prince du royaume blanc. Ma perte de contrôle avait duré qu’une fraction de seconde, au moment où j’avais vu le corps démembré de ma cadette la foudre avait frappé au quatre coin du royaume déclenchant de micro incendie, qui furent rapidement éteins par mes sujets. S’en suivi d’une multitude de tornade qui se déchainèrent dans mon royaume lorsque le fruit de notre amour à Roméo et moi avait quitté mon corps. Ses deux phénomènes climatiques furent accompagnés par leur amie la pluie, en moins d’un quart d’heure j’avais détruit un quart de mon royaume. En faite c’était le temps qu’il m’avait fallu pour prendre la décision qui allait me séparer de l’amour de ma vie. Je n’avais retrouvé le contrôle complet de ma bague plusieurs heures plus tard, sur le dos de mon aigle royale géant.

Cette fois tout était différent, dans cette ville, Dawn était absent. Roméo était toujours dieu sait ou. Rosaline était toujours morte. Les mages n’étaient plus là pour veiller sur moi et j’’étais littéralement perdue. Incapable de retrouver mon chemin. Cela faisait plusieurs heures que je marchais à la recherche de ma piètre demeure, ou du moins de celle de Louise. Cette jeune femme m’avait gentiment accueilli chez elle, elle ne venait pas de notre monde. J’en étais pas complètement certaine, mais elle ignorait la véritable identité de sa patronne, ce simple détail me prouvait qu’elle était une habitante de ce monde. Chez elle j’avais dissimulé ma couronne, j’avais trouvé un refuge, seulement j’étais incapable de retrouver mon chemin et le froid extérieur avait provoqué la désertion des rues par les habitants de la ville. J’étais seule. Seule devant la mer. Sans doute la seule chose qui restait semblable à ce que j’avais dans mon monde. J’admirais le calme de cette dernière, j’en venais même à envier cet élément. Que faire ? Une bourrasque de vent familière s’abattant sur moi, tandis que je lâchais un soupir désemparé, je sentais quelque chose me sauter dessus, brisant mes pensées mélancoliques. Automatiquement, je baissais les yeux, et tombais sur un chien. Un magnifique chien, comment avais-je fait pour ne pas ressentir sa présence ? Cela n’arrivait jamais généralement, attirée comme toujours par le coté rassurant que l’animal dégageait par sa façon de me regarder, je me baissais lui caressant le sommet du crâne, tentant en vain de sonder le chien.

« Que fais-tu tout seul mon joli ? »

L’étrange canin, me planta son regard dans le mien, me faisant ainsi comprendre qu’il m’avait entendu, mais n’émanait aucune expression, me laissant une fois de plus dans le flou et l’incompréhension la plus total. Alors que je m’apprêtais à questionner une fois de plus l’animal, regrettant qu’il ne soit pas capable de parler, une vague d’inquiétude me frappa de plein fouet. Me relevant, je cherchais l’animal en détresse, prête a voler à sa rescousse, mais une fois de plus mon instinct m’avait trompé et une homme se présenta à moi, se jetant littéralement aux pieds du chien pour le réprimander dégageant un sentiment de soulagement qui me faisait froncer les sourcils. Pourquoi étais-je capable de capter ses émotions et pas celle de son chien ? Je n’eus pas le temps de trouver un semblant de réponse que le mystérieux homme reporta son attention sur moi pour présenter des excuses au nom de son chien, un magnifique sourire rassurant illuminant mon visage, je répondais avec un tape amicale sur la tête de dit fouteur de trouble :

« Ô ne vous en faites pas, il ne m’à point effrayé, au contraire sa compagnie fut une surprise fort agréable ! »

Le souvenir des pensées que j’avais avant que l’animal ne vienne troubler ma solitude me revenant à l’esprit, je sentais mon sourire se faner, accablé par la douleur que cela me provoquer. Une nouvelle bourrasque de vent s’abatant sur nous pendant que l’inconnu me demandait si tout allait bien :

« Je vous prie de m’excuser, je … je suis un peu perdue. Ô c’est ridicule cette ville n’est pas très grande, j’ignore comment j’ai pu m’égarer… »

La honte touchant mon regard je le détournais pour caressait automatiquement le sommet de la tête de Cookie avant de reprendre les règles de la bienveillance en main, je tendais une main impérieuse devant l’inconnu en ajoutant avec assurance :

« Juliette White-Queen, et vous êtes ? et votre compagnon comment se nomme-t-il ? »

Heureuse que le quadragénaire cesse de s’inquiéter sur l’intrusion de son chien dans mon espace personnel. Un sourire sur les lèvres j’haussais la tête lorsque ce dernier exprimait son soulagement à voix haute, bien que je ne relève pas sur l’écorchage qu’il avait eu sur le terme à utiliser pour définir l’éducation de son chien. A dire vrai, je ne m’étais même pas étonnée par son moment d’hésitation.

Rapidement notre discussion bascula sur ma présence au port. Marvin s’était aperçu que je n’étais pas réellement à l’aise face à cet étendu d’eau. Discrètement et sans pouvoir m’en empêcher j’avais créé des micros rafale de vent fait chuter a température de plusieurs degrés. Naturellement, je n’en ressentais pas le moindre effet et j’eus bien du mal à exprimer mon état. J’étais perdue et mon orgueil en prenait un coup. Comme toutes les personnes que je rencontrais depuis mon arrivée ici, on s’apercevait rapidement que je ne venais pas de cette ville. Des remarques qui ne manquaient jamais de me mettre mal à l’aise et par extension de m’agacer. Une fois encore un faux sourire illumine mon visage, mais cette fois une chose inhabituelle se passait, le trentenaire était assez délicat pour s’excuser de sa question quelque peu inconvenante en tentant de me remonter le moral. Tandis que je caressais la tête de son golden retriever, je laissais un rire s’échapper de mes lèvres, quand je levais les yeux vers l’inconnu :

« Merci, c’est très délicat de votre part, mais je ne voudrais pas abuser de votre temps. Vous avez raison, je viens d’arriver. Parfois j’ai l’impression que c’est marqué sur mon front, toutes les personnes que je croise me le disent. Je dois avouer que je trouve cela un brin inconvenant, mais qu’importe… »

S’en suivi des présentations, qui étaient arrivées très tardivement, d’ordinaire une discussion avec un inconnue commençait ainsi, mais pour une fois je n’apportais pas vraiment d’intérêt à ce manquement aux règles d’éthique. Il faut dire que ses règles m’avaient bien souvent incommodé d’une façon ou d’une autre, alors si je pouvais en assouplir quelques unes à Storybrooke autant me laisser vivre un peu non ?

« Marvin Kandinski, c’est un plaisir d’être tombé sur vous. Vous pouvez m’appelez Juliette vous aussi. Je suis enchantée de te connaitre Cookie, ce prénom te vas à ravir ! »

Annonçais-je au dis chien en m’agenouillant face à ce dernier, tout en lui caressant le sommet de la tête. Toujours autant perplexe de ne rien ressentir en sa provenance, sans le savoir Cookie faisait renaitre le manque de Dawn dans ma vie.

« Tu es un chien bien étrange Cookie »

Murmurais-je, à demi-voix, pas pour que son maitre se sente mal à l’aise au contraire, j’exprimais seulement tout haut ce qui me passait par la tête. Pourquoi étais-je incapable de ressentir les émotions de ce chien aucun animal ne me résistait d’ordinaire. C’était tellement déroutant. La présence de Marvin me revenant à l’esprit je me relevais consciente que parler à son chien plutôt qu’à lui était mal poli, sans compter qu’une question me bruler les lèvres depuis qu’il m’avait dit qu’il vivait ici depuis toujours.

« Vous avez dit que vous viviez ici depuis toujours, donc vous avez été transporté dans cette ville par le sort noir de Régina ? »

Marvin émettait la proposition que lui et Cookie pourrait utiliser le chemin jusque chez Louise en itinéraire de balade. J’appréciais son idée. Pour dire vrai elle m’éviterait certainement de dormir dehors ou plutôt d’errer comme une âme en peine entre les rues de cette ville à la recherche du dit appartement. Il me restait encore le Granny’s enfin, si j’arrivais à retrouver le chemin. Marvin et Cookie étaient sans nul doute ma meilleure chance de trouver un toit pour la nuit. Acceptant sa demande en hochant la tête, je reportais mon attention sur le chien, m’étonnant tout haut de ne pas ressentir la moindre slave d’émotion alors que ses mimiques en libéraient des tonnes.

Ce fut à cet instant que Marvin avait choisi pour m’avouer que son golden retriever n’était pas un vrai chien, mais plutôt un animatronic. Un nom que j’entendais pour la première fois, fronçant les sourcils sous le coup de l’incompréhension, le trentenaire se pliait à la séance explication, m’apprenant ainsi que Cookie était en réalité un robot. Une version robotisée créé de toute main, de ses mains. Mes mains toujours posées sur la boite crânienne de Cookie je relevais les yeux vers son créateur, mon incompréhension se lisant sur les traits :

« Je vous avouerais que je n’ai pas tout compris aux termes que vous avez employé mais si je résume c’est vous qui avez créé Cookie ? »

Détournant le regard vers le chien, qui jappait comme pour m’affirmer que Marvin ne se moquait pas de moi, je laissais échapper un rire enfantin de mes lèvres :

« C’est purement magnifique, tellement réussi, c’est pour ça que je ne sais pas ce que tu ressens. Vous ne défiez pas la magie Marvin, vous faites de la magie, pas la même que celle que l’on entend en temps normal, mais vous faites de la magie à votre manière ! »

Un sourire enchanteur toujours gravé sur mes lèvres je me relève en même temps que le trentenaire, en lui demandant s’il avait bel et bien était embarqué par le sort noir de Regina. A ses mots, Marvin me répond avec gentillesse que j’avais tout juste, mais surenchère en mettant en avant que ce que j’appelais une malédiction était en réalité une bénédiction pour lui. Elle lui avait permis de se libérer d’un grand nombre de cauchemars qu’Emma avait fait renaître en brisant la malédiction. Mon sourire se fanant à l’instar du sien, je détournais le regard perturbé par les slaves de tristesse et de désolation qui me transperçaient.

« Ô ne vous excusez pas Marvin, je suis navrée que vous ayez à souffrir, vous êtes un homme remarquable. Vous ne méritez certainement pas d’être peiné… »

Grimaçant un court instant quand mon interlocuteur me demande le nom de la rue, je détournais le regard, sentant les rougeurs de ma honte me monter aux joues. Décidant d’en venir aux faites, j’avouais d’une voix légèrement hésitante :

« Je ... Je m’en rappel plus du nom, mais c’est l’appartement de Louise Lemire, vous savez al secrétaire de madame la maire. On habite à quelques pas de la bibliothèque, il me semble que Louise m’avait dit cela en me présentant les lieux. Je suis navrée, vraiment je me sens réellement idiote d’être incapable de retrouver mon chemin »

Un chien pouvait onc être créé de toute pièce. Je ne savais pas si cette nouvelle m’effrayait ou si elle me fascinait. Une fois encore je regardais Cookie, avec incompréhension quel magie était capable d’obtenir un tel résultat ? Une partie de moi voulait comprendre tandis que l’autre voulait surtout ne pas savoir, s »il était capable de créer des animaux, alors pouvait-il faire cela avec des humains ? Suite à la demande de Marvin, je relevais la tête vers l’homme aux multiples talents qui venait de m’inviter à voir son travail et répondais avec la même excitation qu’un enfant devant ses cadeaux :

« Ô ce serait un réelle plaisir ! Je vous rassure je ne prends guère votre demande pour une obligation, il n’y a qu’une seule personne en ce monde qui pourrait être capable de m’obliger à faire quelques choses et ce n’est pas vous. Cependant, je vous promets pas de comprendre l’intégralité du fonctionnement de vos œuvres, mais j’apprécierais de découvrir l’étendu de vos travaux. »

Patiente j’écoutais la nuance du sens du mot « science » vis-à-vis de celui de la « magie », fronçant les sourcils un instant, j’hochais la tête guerre convaincu.

« En mon sens si vous êtes capable de créer des animaux, votre « science » est aussi dangereuse que la magie. L’unique différence reste sans doute le prix à payer pour son usage. Mais qu’importe, je peux aussi me tromper. Vous m’avez demandé su j’avais un lien particulier avec les animaux, la réponse est oui, je suis capable de ressentir leur émotion ainsi je parviens à mieux les comprendre. »

Toujours accroupie, je caressais le pelage de Cookie, un pelage qui à s’en méprendre était aussi doux que celui d’un être réel. Qui avait-il en dessous de son pelage ? De la chair, du sang et des organes ou simplement une carcasse semblable à celle d’une armure ? Tant de questions enivrés mon esprit, me donnant presque le tournis. Sans m’en rendre compte, je faisais naître une bourrasque de vent, qui souleva mes cheveux et qui me fit revenir à l’instant présent, pendant que Marvin me parlait de la malédiction qui avait en faite était une bénédiction pour lui. Naturellement, j’avais essayé de compatir en mettant en avant le fait qu’il était un homme remarquable, un qualificatif qu’il ne semblait pas partager. Ce dernier se blâmait en estimant que son sort lui était bel et bien mérité. Une fois de plus je fronçais les sourcils sous le coup du désaccord avant d’ajouter :

« Personne ne mérite de souffrir, le fait que vous vous blâmez est la preuve même que vous ne méritez pas un tel sort. »

Achevant, ma réplique par un sourire bienveillant, persuadée que ma vision était la bonne, en ce temps là je ne savais pas qui il était en réalité. J’ignorais qu’il était la phase gentille du monstre qui m’avait violé, mutilé, violenté comme personne d’autre ne l’avais fait lorsque j’avais été une prostituée de la maison des cygnes. Il est certain que si je l’avais su ma vision aurait été tout autre. Plutôt que de persévérer sur ce sujet, je lui indiquais gauchement l’endroit où je vivais, honteuse comme je ne l’avais pas été depuis longtemps, si bien que je m’en excusais dans un même mouvement.

« Merci c’est fort aimable à vous ! »

Ensemble, nous nous mettions en marche en tournant le dos au port.

« Dites-moi de quoi Cookie est-il fait ? Est-il fait de chair et de sang ou son corps et il similaire à celui d’une armure de guerre ? Si je suis trop intrusive et que vous ne voulez pas me répondre n’hésitez pas à me le dire ! »

La Magie, la science, deux notions similaire presque jumelles voir même complémentaire, ma magie ne pouvait donner la vie la sience si, or la magie pouvait faire éprouver des émotions, ma magie pouvait influencer sur la météo, je pouvais faire naitre une chaleur désertique tout comme je pouvais déchainer les enfers sur la terre en la dévastant avec des tempêtes destructrices en passant par la création d’une ère glacière. Tous cela la science ne pouvait pas le faire, pourtant si on combinait les deux techniques nous pourrions créer un fléau aussi important que la malédiction que Régina avait fait naître. Bien entendue je ne m’étais pas gênée pour lui faire part de mon point de vue et ce dernier semblait l’accepter. Il ne partageait certainement pas l’intégralité de mon point de vue mais au moins lui aussi pensait que un don quel qu’il soit devait être utilisé avec sagesse en faisant arbitrairement le choix entre le bien et le mal, même si j’avais fini par apprendre que dans la vie tout n’était pas blanc ou noir. Les demi-teintes étaient celles qui rythmaient nos vies la plupart du temps. Régina et sa malédiction en était la plus belle explication. Certes, elle avait condamné un royaume entier pour punir sa belle-fille, mais était-elle pour autant réduite à n’être qu’une sorcière maléfique ? Non, elle essayait de réparer ses tords. Elle voyait désormais la lumière dans l’obscurité qui l’avait nourri au moment où elle s’était laissée engourdir par les filets étouffant de la vengeance. J’avais moi-même subi leur foudre et je savais que si Belle n’avait pas été là j’aurais retiré la vie à un être humain sans en ressentir la moindre culpabilité. Cet acte aurait-il été le premier d’une longue liste ? Je l’ignorais et je ne connaitrais jamais la réponse à cette question forte-heureusement.

Une fois de plus je souriais en écoutant les paroles de l’inventeur, ce dernier s’extasiait de ma capacité à ressentir les émotions des animaux, et de les exploiter pour créer un lien avec ses derniers. S’il savait ce dont j’étais réellement capable il serait fesse à terre sous la surprise, mais je ne lui dirais rien. Mes capacités magiques faisaient désormais partie de moi, mais elles ne définissaient pas ma personne, pourquoi les révéler à toutes les personnes que je rencontrais ?

« J’ignore comment je pourrais vous aider, mais ça serait un réel plaisir d’essayer, je ne sais pas si cette capacité peux être exploité mais ça vaut sans doute le coup d’essayer. Sans compter que ca me donnera une autre occupation sans doute moins déprimante que de rechercher mon mari contre vent et marrais. »

Ma voix se brisant un instant à la fin de ma réponse, je sentais une bourrasque de vent s’abattre sur nous, une rafale rassurante qui me permettait de reprendre un peu de contenance. Cookie quant à lui semblait imperturbable il marchait entre nous avec gaieté et légèreté tournant à intervalle régulier la tête pour observer son maitre puis pour m’observer, lorsque je sentais son regard sur moi, je lui offrais une caresse sur le sommet de sa tête. Nos discussions continuèrent et ne furent guère plus légère que précédemment, elles dérivaient sur le pardon et silencieusement je me noyais dans mes démons intérieur. Il fallait que cela cesse. Je voulais sortir la tête de ma noirceur, je voulais respirer sans avoir peur de perdre le contrôle de ma bague. C’est ainsi que l’idée me vint de parler de Cookie et de sa composition. Le regard alimenté par la joie d’apprendre et la soif de connaissance, je buvais ses paroles, tentant de me faire une image de ce que son chien était sans son pelage.

« Et son pelage ? Comment avez-vous fait ? Il est si réel… »

Laissais-je échapper malgré sa promesse de tout m’expliquer une fois dans son atelier. Ma main se retrouvant une fois de plus contre le cran de Cookie, je laissais échapper un rire enfantin avant d’ajouter :

« Pardonnez-moi, vous me promettez de tout me révéler dans votre atelier et je continue de vous poser des questions. Je patienterais. »

Laissant échapper un soupire d’aise, un sourire toujours gravé sur mes lèvres, je reportais mon attention sur ce dernier ses paroles me revenant à l’esprit et sans m’en rendre compte je le mitraillais une fois de plus de questions :

« Vous avez dit que vous aviez toujours cru en la science, dans notre monde je ne connaissais pas un royaume utilisant ce terme, d’où venez vous ? Qui étiez-vous ? »