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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Tristan Delcambre qui nous a rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par sa fiche de présentation pour luicsouhaiter la bienvenue, ou sur sa fiche de liens.
Le retour de Carrie
Merci à la belle Carrie qui nous rejoint à nouveau dans le staff.
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Je riais doucement face aux propos de Juliette. Elle n’avait pas été délicate mais en même temps je pouvais comprendre qu’elle soit surprise. Je balayais d’un geste de la main ses excuses. Elle était spontanée et elle ne devait pas s’excuser pour cela.
« Il y a un moyen quand même de lui parler. »
Je souriais à Juliette et je me levais pour m’approcher du seul miroir qui était dans mon bureau. Je regardais à l’intérieur puis je demandais à Juliette de ma rejoindre :
« Approchez vous du miroir Juliette et observez au loin. »
Je fermais les yeux un instant concentrant toute ma puissance puis je murmurais juste son prénom. C’était à peine audible mais quand je rouvrais les yeux, je vis une magnifique femme aux yeux bleus, au sourire apaisant et à la chevelure noire corbeau avec juste une mèche blanche sur le côté. C’était ma Pol. Elle n’avait pas changé d’un iota. Des larmes me montèrent aux yeux. Je ne l’avais pas revue depuis sa mort. J’avais tant de choses à lui demander mais la concentration pour maintenir la fenêtre ouverte était bien trop importante pour que je puisse réellement lui poser des tonnes de questions.
« Tu l'as ouverte mon chou. » « Elle en avait besoin. » « Oh tu lui as donné mon amulette. C'est bien ça devait se passer ainsi. »
Je souriais puis je fermais les yeux sous la douleur. J’avais mal dans chacun de mes muscles et je sentais une fatigue extrême me saisir. Le bourdonnement dans mes oreilles se faisaient de plus en plus fort mais je tiendrais le temps des questions de Juliette.
« Il faut vite me poser vos questions mon enfant, Durnik ne tiendra pas longtemps. »
Je souriais. Polgara avait toujours été prévenante avec moi. Je les laissais converser un temps puis je refermais la fenêtre dès que Juliette fut rassurée. Je me dirigeais alors vers le fauteuil pour me rasseoir. Je me sentais lasse mais j’étais encore capable de répondre à quelques questions. Quand Juliette me demanda si j’avais perdu le contrôle de mes pouvoirs je souriais avec tendresse. C’était ça son problème : elle voulait être parfaite alors que personne ne l’était.
« Oui j'ai déjà perdu le contrôle. On le perd tous au moins une fois. Même le plus calme des hommes peut s'avérer être une soupape. »
Je souriais en coin. Je pouvais être le plus calme des hommes en apparence mais j’avais aussi un mauvais côté. On en avait tous un en nous. Il suffisait de l’accepter pour pouvoir le contrôler. Elle me parle de contrôle de pouvoirs et je réfléchissais calmement à ma réponse.
« Contrôler mon pouvoir ? J'ai pu le faire entièrement quand je l'ai accepté. »
Juliette devait accepter son pouvoir avant de vouloir le contrôler. C’est uniquement comme cela qu’elle y arriverait. J’avais l’impression que son époux avait déjà trouvé la clé pour contrôler son propre pouvoir mais pour son épouse c’était visiblement plus compliqué. De plus elle semblait inquiète sur les effets de l’amulette.
« Il n'y a pas d'effet secondaire. Généralement on ne peut la retirer et il se peut que quelques sorciers puissent prendre contact avec vous comme moi par exemple mais à part cela il n'y a pas d'effet secondaire. »
Je souriais en coin. C’était son choix et je ne pouvais pas la forcer mais je n’avais jamais été aussi entier que depuis que j’avais cette amulette autour de mon cou.
La confrontation entre Juliette et Polgara épuisait mes forces. Cependant je savais qu’elle était nécessaire. En effet, Juliette n’accepterait jamais la collier de mon épouse sans qu’elle ne lui ait donné elle même l’autorisation. C’est pourquoi je faisais tant d’effort pour ouvrir ce portail. Mon coeur saignerait à nouveau mais je m’en fichais. Il fallait qu’elles parlent toutes les deux.
Quand la conversation fut finie, je jetais un dernier coup d’oeil à mon épouse. Je la vis me murmurer un « je t’aime » et je lui répondais mon aussi que je l’aimais les larmes aux yeux. Elle était tellement belle mais elle était morte. Je comprenais désormais la douleur que ressentait mon beau-père à chaque fois qu’il voyait Poledra mais moi je savais que Pol était vraiment morte. Elle ne reviendrait pas à la vie… Pas comme ma belle-mère.
Juliette parla à voix haute et je lui répondais que tout le monde avait un côté mauvais en soi. Même moi. Pourtant j’étais qualifié d’homme bon, noble et chevaleresque. Enfin c’était dans une autre vie. Je lui dis que tant qu’elle aurait peur de ses pouvoirs elle ne pourrait pas les utiliser mais elle me rétorqua qu’elle avait peur d’elle et pas de ses pouvoirs. Je souriais. Elle faisait encore la distinction entre elle et ses pouvoirs et c’était ça au fond le problème. Problème que nous ne réglerions pas aujourd’hui parce qu’elle me parla d’un fils et dans ma tête c’était Bagdad. La voix de la prophétie n’était pas d’accord. Ce n’était pas un fils. Je sentais la migraine pointer le bout de son nez et je murmurais :
«Votre fils... » Elle n’a jamais eu de fils. C’était une fille. « Votre fille vous voulez dire non ? » Donne lui
Et sans comprendre ce que je faisais j’allais dans mon bureau et j’en tirais un livre que mon esprit avait totalement occulté depuis des années.
« Regardez là… La reine Blanche donna naissance à une fille qui attirait la convoitise. L’enfant fut perdu mais il sera retrouvé. La « Princesse Disparue » sera un atout de taille dans notre quête... »
Je lui montrais le passage mais je comprenais à son visage qu’elle ne semblait pas du tout prête à entendre cela. Je refermais le livre, m’excusais auprès d’elle avant de lui dire que j’allais me reposer un peu. Je la laissais retourner à son bureau puis quand elle partit pour aller sûrement au petit coin, j’allais glisser le livre dans son sac à main. Je ne savais pas pourquoi je faisais cela mais elle avait besoin d’apprendre la vérité et même si je devais me la mettre à dos un temps je me faisais un point d’honneur à lui retirer toutes ces mauvaises idées de la tête.