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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Tristan Delcambre qui nous a rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par sa fiche de présentation pour luicsouhaiter la bienvenue, ou sur sa fiche de liens.
Le retour de Carrie
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There is a fire inside of this heart and a riot about to explode into flames
Tell me would you kill to save a life? Tell me would you kill to prove you're right? Crash, crash, burn, let it all burn This hurricane's chasing us all underground. No matter how many deaths that I die I will never forget. No matter how many lives that I live, I will never regret.
☛ Rule your mind or it will rule you☚
La mission sauvetage de Robin avait été un franc succès. J’étais même étonnée que ce soit le cas. Pour une première c’était surprenant. Du côté du Libertease ça avait moins été satisfaisant. En mon absence les filles avaient trouvé bon de se faire la guerre et Meleageant avait fini par opté par l’attitude du laisser-aller pour gérer le conflit. Tout ce qui ne fallait pas faire, mais comment lui en vouloir ? Il avait pris mon rôle que pour me faire plaisir et aussi et surtout parce que je ne pouvais le donner à personne d’autres. Mais dans mon malheur tout n’était pas sombre, parce qu’en l’absence de ma meilleure amie et de moi-même pour cette mission sauvetage, le pouvoir avait changé de main et désormais les « méchants » régnait en maitre. De nombreux bâtiments avaient été touché et heureusement pas le mien, si ça avait été le cas le juge Frollo aurait gouté à ma fureur. Cependant, ce coup d’état avait été catastrophique pour mes affaires.
Assise à mon bureau j’étudiais les idées des danseuses et retenais un soupir devant certaine assez ridicule en les jetant dans la poubelle. Avoue t’es jalouse que personne n’ait voulu de toi pour ce coup d’état Anne !, la voix de la Méduse retentissant dans mes tympans je levais les yeux aux ciels.
« Tu ne la fermes jamais Médusa ? Sérieux pas étonnant que tu ais été maudite t’es vraiment lourde comme nana ! »
Lâchais-je avant de boire une gorgée du millésime français que je m’étais fait montée dans mon bureau en début de soirée. Dans ma tête la gorgone me traitait de milles et uns noms d’oiseau et je souriais :
« Oh m’a traité de bien pire très chère »
Lachaise-je en me lovant dans mon fauteuil tout en regardant le règlement de compte à l’extérieur. Reconnaissant mes hommes de main, je secouais la tête sans faire attention à la personne à qui ils donnaient une correction. Anne, dit leur d’arrêter ! C’est Hadès qu’ils massacrent on va prendre très chère si tu arrêtes pas ce cirque !
« Hadès ? Ne va pas me faire croire que le dieu des enfers se feraient maitriser comme ça, tu perds la boule Médusa arrête ta psychose, ce n’est pas parce que t’as retrouvé ton pote Arès que tous les dieux sont de sortis »
Médusa grogna et je posais mes mains sur mes tempes, en gémissant :
« Bordel je déteste quand tu fais ça, tu t’arrêtes un peu regarde il n’y a plus personne dans la rue, faut vraiment que tu te détendes ma vieille ! »
Finassant mon verre cul sec, je me massais les tempes quand on frappa à ma porte. Aboyant un « entrez » sec et autoritaire je voyais mes hommes de mains légèrement amochés entrer en tenant leur victime bien bloqué entre eux. Laissant échapper un soupir, je leur faisais signe de partir malgré la remarque du potentiel Hadès. La porte se referma au moment où Il prononça le nom de ma première conscience et je sentais mes yeux rouler dans leur orbite.
« On peut se contenter uniquement du Neilina ou Madame Kramers personne a besoin de savoir qui j’étais avant »
Lançais-je acide, avant de laisser la place à la Méduse. Il était venu pour la voir et de toute manière je n’avais pas envie de converser avec cet individu pour le moment. La vision reptilienne de la Méduse remplaça mes iris bleues et je relevais les yeux vers lui en parlant d’une voix plus roque :
« Ce n’est pas les miens, c’est ceux d’Anne ! Vu le coup d’état qu’a essuyé sa meilleure amie, elle a renforcé le périmètre de sécurité autour de nous, vu qu’on a plus le droit de tuer impunément, on devait bien trouver des hommes de mains et Anne est très douée là-dedans. »
Versant du vin dans mon verre et levais la bouteille :
There is a fire inside of this heart and a riot about to explode into flames
Tell me would you kill to save a life? Tell me would you kill to prove you're right? Crash, crash, burn, let it all burn This hurricane's chasing us all underground. No matter how many deaths that I die I will never forget. No matter how many lives that I live, I will never regret.
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« Ton ami si on peut appeler ça comme ça, est vraiment détestable Méduse autant que tu sois au courant » Lâcha Anne, en entendant les remarques perfides de celui qui se targuait d’être le dieu des enfers. D’ailleurs si c’était réellement le cas, Anne allait devoir reprendre le dessus pour essayer de négocier la libération du seul homme qui avait pris soin d’elle sans lui demander aucune contrepartie. Dans un élan de réflexion la tueuse en série se demanda bien pourquoi les hommes qui avait croisé Médusa était autant attaché à son allure bestiale, Ares avait fait la même remarque qu’Hadès et autant l’avouer elle était vexée. « Pourrais-tu arrêter d’être désobligeante Anne ? Il n’y a pas que toi qui possédait des admirateurs faut-y faire ». Anne roula des yeux et obtempéra pour assister tranquillement à la discussion entre Hadès et Médusa. Enfin débarrassée de Lady De Winter, je pouvais me concentrer entièrement au dieu qui se trouvait face à moi :
« Naïve moi ? Tu sais bien que j’ai perdu ce droit le jour où j’ai été transformé en Gorgone ! Sur quel fait t’appuies-tu pour penser cela ? En ce qui concerne la tolérance, je n’ai pas tellement le choix j’ai deux esprits en un grâce à ton frère et ne penses pas que la gestion de cela est aisée ! »
Demandais-je sans chercher à dissimuler ma surprise et mon mépris pour sa remarque. S’il y avait bien une chose que j’avais perdu en devenant la Gorgone c’était ma naïveté et Anne avait beaucoup de défaut mais la naïveté n’en faisait pas partie. Parfois je maudissais Zeus pour m’avoir ainsi roulé dans sa promesse de nouvelle vile. Il m’avait muselé au profit d’Anne.
« Ce combat n’était pas le sien. Ses laquais sont là pour nous protéger toutes les deux et pour garder son sanctuaire. »
Expliquais-je à Hadès quand il commença à juger le manque d’action d’Anne pour aider son amie. Certes, Anne avait pensé à récupérer la mairie, mais quel aurait été son gain en faisant cela ? Le jeu n’en valait pas la chandelle autant pour elle que pour moi. Sans compter que certain plaisantin comme il aimait l’appeler était immortelle à l’instar de Maléfique. J’avais assez de mésaventure avec des immortelles pour ne pas me rajouter un ennemi. Qu’il le comprenne ou non m’importait peu aussi je n’ajoutais rien de plus à ce sujet et lui proposais du vin.
« Comme tu voudras malheureusement je ne peux t’offrir du Nectar, l’olympe a toujours tous les droits d’exploitations »
Déclarais-je face à son refus en me servant mon verre tout en lui demandant les raisons qui l’avaient poussé à se rendre dans cette ville de maudit. Lorsqu’il me répondait qu’il faisait du tourisme je sentais un sourire moqueur étirer mes lèvres tandis que je m’enfonçais dans mon fauteuil en sirotant mon vin rouge en écoutant la suite de ses explications. Lorsqu’il me parla d’expérimenter l’humanité je riais :
« Oh et tu apprécies l’humanité ? »
Face à sa provocation qui rendait Anne dans un crise de fou rire presque incontrôlable je posais mon verre et me levait pour contourner mon bureau pour m’asseoir en face de lui avec une moue vexée sur le visage.
« Et à quoi t’attendais-tu ? Ta cousine m’a réduit à l’esclavage et ton frère m’a emprisonné dans une enveloppe corporelle pour faire de moi piètre humaine et à ce que je sache il a fait pareil pour toi, ne t’as-il pas esclavagées en te contraignant à gérer les âmes en enfer ? »
J’appuyais sur son point sensible et j’en étais consciente. Il voulait la Méduse il allait l’avoir avec la perfidie d’Anne. Me penchant vers lui je murmurais à son oreille avec provocation :
« Et a ce que je sache tu n’as jamais réussi à t’en libérer, pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé, … »
Me redressant, je souriais en laissant dépassé ma langue humaine en sifflant légèrement comme je le faisais toujours avec ma langue de serpent. Les vieilles habitudes avaient la vie dure.
« Si tu doutes de mes facultés regarde-moi dans les yeux et on verra si ta peau de dieu résistera à ma pétrification. »
Je connaissais déjà la réponse, dans cette ville dépourvue d’une magie assez forte pour lui attribuer ses protections divines j’étais capable de lui donner une allure de statut de pierre. J’étais intimement persuadé qu’il détesterait l’expérience s’il s’y tâtait. M’asseyant sur le bureau je reprenais mon verre :
« Moi ? Je n’ai pas tellement le choix, mon double a le dessus, Zeus s’en est bien assuré donc je suis là où elle a envie d’être. Depuis quelques temps on arrive à vivre ensemble sans trop être en guerre. »
Laissant échapper un rire perfide, je croisais les jambes pour croiser mes doigts sur mon genou :
« Et non cette vie ne me satisfait pas vraiment mais ai-je réellement le choix ? Ta chère cousine Athéna n’hésitera pas à me couper la tête une fois de plus. Et je préfère encore être dans cette enveloppe corporelle humaine que voir ma tête servir d’arme à ta chère cousine ! »
Une moue dégoutée s’installa sur mon visage quand je pensais aux siècles de servitude que j’avais passé en restant consciente mais dépourvue de mon corps pour pouvoir me défendre. Il n’avait rien fait pour mettre un terme à mon calvaire, le seul qui s’était battu pour me libérer était Arès.
« Et qui te dit que je ne participe pas ? Anne est plus douée que moi je te l’accorde mais je suis tout autant capable qu’elle de le faire. Tu sais très bien que ma liberté m’a été retiré il y a bien longtemps à l’instar de la tienne. Nous sommes deux âmes damnées tant que ton frère sera au pouvoir nous ne serons jamais libres, ais-je tords ? »
Le regardant avec provocation, je finissais mon verre en ajoutant :
« Je suis navrée d’être une telle déception à tes yeux mais tu n’as rien fait pour me donner plus d’option. J’ai joué avec les cartes qu’on m’a donné. »
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« Waouh, il te met dans tout tes états celui-là ma vieille. Décidément pour un serpent tu n’avais pas le sang-froid » Railla Anne en sentant les sentiments qui chamboulaient notre cœur commun. Face à sa remarque je contractais la mâchoire et mes doigts se refermèrent plus fermement autour du verre que je tenais. Je la détestais. « Sentiment partagée » Inspirant légèrement je buvais une gorgée pendant qu’Hadès détaillait un peu plus sa pensée sur la relation d’Anne avec Regina. Hochant les épaules en signe de non compréhension, je demandais à Anne de nous laisser tranquille, chose qu’elle refusa en riant. M’asseyant dans mon siège en me moquant légèrement de lui pour lui demander ce que ça faisait d’être un piètre mortel.
« J’en penses que tu refuses de me répondre rien de bien étonnant tu restes fidèle à toi-même. »
Lâchais-je avant qu’une nouvelle provocation qui déclencha l’hilarité d’Anne accentuant ma mauvaise humeur. Je ne pouvais plus rester tranquillement assise dans mon fauteuil. Contournant le bureau, je m’asseyais face à lui en claquant mon verre à vin sur le bureau pour cracher mon venin. Il n’avait jamais cherché à me libérer de l’emprise d’Athéna et encore il venait me provoquer ? Mais à quoi s’attendait-il ? Bientôt il allait me demander si je n’avais pas mes menstruations pour justifier mon irascibilité. Je voulais une réaction de sa part alors j’attaquais sur l’unique point qui le ferait réagir : Zeus. En voyant l’éclair dans ses yeux, je sentais mes lèvres se retrousser en un sourire satisfait
« Ô je t’ai énervé, quel dommage »
Lâchais-je sans détacher mon regard du sien. Fière, je sentais le bout de ma langue trop humaine se poser sur mes dents pour siffler légèrement.
« Et heureusement, tu n’es pas le seul homme que j’ai rencontré, qu’essayes-tu de me faire passer comme message Hadès ? »
Je voulais comprendre. Il semblait croire que sa petite révélation allait me rendre jalouse ? Voilà bien longtemps que je m’étais fait une raison sur la nature des sentiments des dieux de l’Olympe envers les femmes. Mon aventure avec Poséidon m’avait privé de mon humanité, et celle avec Hadès m’avait permis de supporter mon état de monstre. En aucun cas je n’avais cru en un quelconque attachement. Malgré tout j’avais souffert de le voir rester impassible face à mon esclavagisme. Une fois encore il me provoquait et je sentais mes dents grincer en me redressant pour boire d’une traite mon verre tandis qu’Anne éclatait encore de rire.
« Je te jure que tu vas arrêter de rire espèce de putride mortelle ! »
Vociférais-je entre mes dents, en posant ma main sur mes tempes avant d’ignorer Hadès sur sa question sur ma confiance en moi. Si Anne était aussi confiante c’était également grâce à moi. Elle puisait en ma force et comptait sur notre corps pour acquérir l’asservissement des hommes. Face à sa question rhétorique, je ne répondais pas. Naturellement que Neilina était le nom que Regina m’a arbitrairement donné et il n’avait pas besoin de s’appeler Einstein pour comprendre pourquoi j’avais gardé cette identité plutôt que de reprendre celle de mon passé.
« Oh dois-je comprendre que de ton point de vue être le bouclier et l’arme de pétrification de ta nièce aurait dû être un honneur ? »
Je riais, en remplissant mon verre une fois de plus.
« Enfin qu’importe à quoi bon revenir sur le passé, ça ne changera pas notre avenir. Puis-je savoir ce qui t’emmène à roder autour de mon établissement ? J’ai un peu de mal à croire que c’était par simple curiosité.
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Mar 14 Aoû - 1:00
