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Happy Endings Chronicles
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 maybe we're just the shadow of a tale from years ago| Pitch&Jack

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Message# Sujet: Re: maybe we're just the shadow of a tale from years ago| Pitch&Jack   maybe we're just the shadow of a tale from years ago| Pitch&Jack - Page 2 Icon_minitime1Mer 19 Sep - 16:48

Pitch Black &
Jack Frost

maybe we're just the shadow of a tale from years ago

Mars 2013;

Jack essayait tant bien que mal de discuter avec l’homme devant lui, de faire valoir ses paroles, aussi simple soient-elles. Il le voyait, la frayeur se dessinant sur un visage torturé, cette scène avait le don de lui briser le cœur en miette. S’il avait été farouche avec les autres habitants de la ville jusque-là, la façade sauvage de l’esprit s’en pris plein la figure alors que son rôle de gardien refaisait surface. Il tentait, par un geste doux, de rassurer celui qui tombait tranquillement dans ce qui ressemblait à une crise de panique. Quoi dire? Comment faire pour que son message passe auprès d’une panique sans nom? Un soupire ce fit entendre alors que l’adolescent déposait sa main sur l’épaule de l’étranger avec une douceur incomparable. Lui-même ignorait qu’il était en ses capacités de poser un geste aussi minutieux que calculé. Son regard cyan se plongeait dans celui doré qui lui faisait face, les deux regards se croisant lors d’une seconde avant que les paroles de Frost n’envoient l’étranger dans une horreur évidente. Par reflexe le blond se reculait en même temps, son corps réagissant dans un mécanisme de défense évident, recroquevillant son corps au sol avec un genou à terre tout en protégeant ses points vitaux. Ses yeux se détachait du regard du brun, une honte passagère venant faire surface, alors qu’il croyait réellement que tout ceci lui était destiné. Un regard de terreur, une frayeur sans nom, Frost n’était certainement pas étranger à ces regards sauf qu’il n’avait absolument pas l’habitude d’en être le facteur déclenchant. Ça l’avait secoué, pris au dépourvu, il s’était croisé les bras avant de se relever en regardant partout sauf vers l’étranger. Cette nuit était froide, sans lune ni étoile, le vent soufflant dans les branches était l’unique son disponible. On entendait le doux sifflement lointain de la ville qui parcourait à l’aide du vent vers eux, mais sinon cette scène avait des allures morbides, comme s’ils n’étaient que deux morts au milieu de nulle part. Incapable de parler, incapable de bouger, uniquement apte à observer alors que des pensées défilaient à la vitesse de la lumière dans son cerveau. Ils ne bougeaient tous les deux plus jusqu’à ce que l’étranger ne tombe au sol sans aucun avertissement. Le réflexe premier de l’esprit solitaire était de partir de la scène aussi vite que possible, mais il restait là en regardant le corps évanoui, se demandant lors d’une seconde si celui devant lui allait se relever ou non. En regardant bien, en plissant ses yeux du moins, il vit que le thorax était désormais immobile de vie. Est-ce qu’il était mort? Oui ce fut la première pensée de Frost puisque l’homme devant lui n’aurait pas été le premier à mourir de froid et encore moins le premier que l’esprit intangible aurait observé sans possibilité d’agir.

« Immatériel…non. » soufflait la voix de l’adolescent dans un questionnement qui n’était pas destiné aux oreilles des autres. Puis il relevait les yeux vers le ciel, toujours aussi obscur, seules les pénombres étaient visibles ce soir alors personne n’entendrait ses prières. Jack abaissait alors la tête en fronçant des sourcils, se demandant presque comment il faisait à chaque fois pour oublier qu’il était bel et bien présent physiquement. Il n’avait plus besoin d’implorer un homme les observant du haut de sa tour qui ne venait jamais les aider. Il pouvait ainsi agir, de lui-même, par ses propres moyens. L’adolescent s’approchait lentement du corps, comme s’il ne craignait d’être sa prochaine victime. À quatre pattes au sol, il avançait une main et un pas à la fois en tendant l’oreille. Aucun bruit ne se faisait entendre, même pas celui d’une respiration si ce n’était que la sienne, alors une fois tout près il apposait ses doigts sur le cou de l’étranger. Il était vivant, il avait encore des battements de cœur, mais ceux-ci étaient irrégulier. Le résultat apparent d’un arrêt respiratoire causé par le froid, l’hypothermie, alors sans réfléchir Frost déposait ses lèvres sur le visage du brun afin de lui donner son souffle.

Si l’étranger recommençait à respirer, il ne se réveillait pas, ses doigts toujours crispés comme le seraient ceux d’un mort. Le regard du blond allait de haut en bas, se demandant presque s’il ne devrait pas le laisser là, du moins lors d’une seconde. N’était-il pas déjà condamné à mourir? Son corps était frigide, ses lèvres étaient bleues, son regard s’était déjà éteint sur ce monde et depuis leurs rencontres il lui semblait être dans une douleur immense. Jack avait promis qu’il ne l’abandonnerait pas, alors pourquoi revenir sur sa parole maintenant? Quelque chose en lui, enfoui en son fort intérieur, lui disait de se méfier de l’étranger. Mais Frost n’était pas un lâche, il n’était pas de ceux qui abandonnaient les gens, seulement il se demandait qu’elles étaient ses chances de survivre. Il n’avait sauvé, du froid du moins, qu’une personne en plus de quatre siècles. Pouvait-il donc, à ce moment précis, sauver celui-là? Il gloussait, ses yeux déposés sur la sérénité qu’affichait désormais le corps fragile de l’homme, se remémorant les mots même qu’il avait prononcé dans sa panique…Je voulais juste vivre. L’esprit de l’hiver soupirait. Qu’avait-il vécu avant d’arriver ici? Quelles souffrances avaient été sienne? Ce n’est pas en laissant son corps sur le sol qu’il obtiendrait des réponses de sa pars alors il passait une main sous sa nuque et une autre sous les hanches avant de le soulever. « On rentre à la maison… » dit-il d’une voix douce, basse, dans une intention formelle de réconforter le corps mourant qu’il portait dans ses bras. Il lui parlait comme on parlerait à un vieil ami, une vieille rencontre, quelqu’un qui avait partagé sa vie. Peut-être s’étaient-ils connus? Ce n’est pas comme si notre amnésique pourrait réellement le savoir, n’ayant eu que des fragments de souvenirs d’une vie antérieur, ayant été distant pendant les derniers siècles. Peu importe qui il était, Jack avait jeté son dévolu sur sa protection, cherchant sans cesse quoi que ce soit le rattachant à une humanité perdue. Depuis qu’il avait sauté dans le portail de la sirène, il n’avait eu l’impression que de se perdre de vue, ses plus belles qualités s’évanouissant dans l’oubli. Quelque chose ou quelqu’un voulait-il donc que les deux hommes se rencontre? À cette pensée l’esprit ressentait encore l’irritation dans sa gorge, signe qui n’avait absolument pas disparu, sensation fantomatique encore présente tant dans son aspect physique qu’imaginative. Il était un vagabond, réfléchissant au comment du pourquoi cela lui était arrivé, se demandant ce qui pouvait bien avoir provoqué cette réaction. Il ne l’avait pas oublié, même si l’étranger qu’il portait dans ses bras avait été une bonne distraction d’un moment, l’anxiété liée à la suite refit surface. Que lui arriverait-il bientôt? Était-ce là réellement la punition de l’homme de la lune face à sa lenteur d’action? La nuit sans lumière, glaciale, lui indiquait que son intuition était probablement la bonne et il redoutait la signification derrière le tout. Ses pas avançaient dans les abysses, la marche encore longue, alors qu’il ne pouvait absolument rien faire afin de réchauffer le corps mourant dans ses bras. Son énergie, son optimisme, étaient bien bas quand il arrivait enfin devant la vieille chaumière de vêtue de planche placardée aux fenêtres. Son souffle se fit court, lent, alors qu’il entrait par la porte très doucement. Le vent tournait sur lui à ce moment, ouvrant la porte arrière avec force, soufflant l’esprit vers l’extérieur. Un mauvais présage, sûrement, mais Frost ignorait son intervention pour se rendre au deuxième étage avant de déposer délicatement l’homme sur son matelas. Il le couvrit de sa seule couverture et s’éloignait de la pièce. S’il ne pouvait réchauffer les lieux, il pouvait s’assurer que la température ne baisserait trop, ce qui pourrait peut-être sauver la vie du brun. Un dernier regard fut rendu avant que Jack ne quitte la pièce, un soupire ce fit entendre, puis une voix faible venant de sa part qu’il entendit lointain tel un murmure. « Je tiendrai promesse…peu importe qui tu es ou étais. »





Pando


What a Face c'est clos les stalkers.
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Message# Sujet: Re: maybe we're just the shadow of a tale from years ago| Pitch&Jack   maybe we're just the shadow of a tale from years ago| Pitch&Jack - Page 2 Icon_minitime1Dim 23 Sep - 21:18

It's so cold in the dark

Maybe we're just the shadow of a tale from years ago



J'y arrive pas, je respire plus, je respire plus, à l'aide! J'ai plus d'air, s'il vous plait, je suis en train de mourir, de l'air, j'ai besoin de respirer. Ça fait mal. À l'aide! Pitié, quelqu'un, n'importe qui. Je peux pas mourir.

Le souffle reprit, le corps convulsant avec force, les battements de son cœur résonnant en écho dans la plaine vide comme des tambours de guerre intimidant par leur présence. L'humain resta allongé sur le sol noir, la panique griffant dans ses poumons alors que l'air le noyait et que le gout du sang s'attardait sur sa langue. Les secondes passèrent alors que l'atmosphère se faisait plus lourde, les membres fatigués n'ayant plus d'énergie pour se mouvoir par volonté et les os ne supportant plus leur propre chair. Les sensations revenaient au bout de ses doigts, la poussière s'agglutinant à la froideur qui y restait coller. Ses yeux s'ouvraient sur un ciel à la neige sombre, la lune menaçante brillant d'hostilité au-dessus de son visage: pleine, impressive, écrasante. Intimidé, il ne pouvait détourner le regard et ses yeux brûlèrent silencieusement, la rétine retenant à jamais cette damnation alors même que la noirceur tombant du ciel par flocon l'enterrait doucement jusqu'à obscurcir totalement sa vision.


Sa main émergea des cendres, effleurant l'air pour creuser à la surface cette poussière de morte fragile qui s'écarta sans résistance. La lumière se refléta sur la peau découverte qui se révélait par effort, un instinct dictant le corps en mouvement jusqu'à ce que l'entièreté de la carcasse soit libre. Tout était vide, que de la lumière agressante la distance et des flocons de cendres habillant la terre. Son corps était sale, mais indemne, la douleur n'étant désormais qu'un fantôme à la main tendue qui n'arrivait plus à l'atteindre. Il n'y avait rien à reconnaître, aucun souvenir à éveillé, aucune familiarité pour le réconforter, qu'une paix annoncée au goût métallique. Ses jambes bougèrent, circulant dans l'horizon infini, les muscles sans sensation, léger dans le manque d'effort,  comme s'il lévitait, comme s'il était le fantôme jumeau de sa souffrance défunte l'accompagnant, de la pitié dans le regard alors qu'il allait déjà dans l'oubli de ses songes. Seul, l'enfant de la terre continua de se mouvoir sans but, sans direction, son esprit cherchant des réponses aux questions dont  ils ignoraient encore tout. La lumière continuait de régner, s'imprégnant en lui de façon intrusive, un malaise profond s'inscrivant dans sa tête sans qu'il ne sache pourquoi. Un regard sur lui-même arrêta sa lente errance, le rouge brisant la dichotomie des couleurs, coupant son souffle d'une frénésie inquiète. Il aperçut alors du mouvement du coin de l'œil, tournant la tête dans la direction pour voir une silhouette au loin. Les pas instables, l'inconnu prit la direction, un cadre se définissant à son approche ainsi que d'autres couleurs plus nuancées. Finalement, le garçon fit face à son propre visage, la réflexion était la seule preuve de son identité, alors qu'il observait le sang, le témoignage de la violence, celui qui semblait provenir d'une autre source, l'accusant d'un terrible crime. Dans cet espace vide, il n'y avait alors que de la cendre, de la lumière, une réflexion et la condamnation d'un amnésique.



Les épaves brûlaient parmi les ruines, le décor n'étant que destruction dans un chaos silencieux, les cadavres ayant fini leur cri avant que le sang n'ait fini d'abreuver le sol. La nature fleurirait plus tard sur cette agonie rappelant que la mort pouvait être belle une fois l'existence mortelle éteinte. Circuler à travers la fumée et les giclées de sang lui semblait naturel, une ombre imperturbable aux flammes et à la douleur. Chaque mouvement ouvert de lui était ralenti, un tableau se mouvant lentement pour que les détails puissent être admiré, certains bords étant rugueux, effacer par les affres du temps, une peinture ignorée par l'histoire et sa valeur marchande ne reconnaissant pas les sacrifices de son témoignage. Les combats se déroulaient encore dans la ville, un massacre qui ferait le festin des charognards et le plein d'énergie du cauchemardesque. Sa marche le guida naturellement vers les fuyards, ceux tentant la fuite profitant que d'autres font un barrage de chair pour leur gagner du temps. Ce n'était pas une crainte, une peur persistance, un frisson d'effroi, mais la terreur la plus brute, celle qui suivait les survivants jusque dans leurs tombent et pouvait réduire le plus fort des soldats en une âme sanglotante. Il s'agissait d'une offrande, son terrain de récolte où il n'avait qu'à ouvrir son esprit pour ressentir l'énergie circuler jusqu'au noyau de ces cellules. Ces pas s'arrêtèrent soudainement, la tête tournée vers une maisonnée encore indemne des flammes, mais dont la porte rougit attestait d'une violence barbare.  

La guerre n'était pas un obstacle, la noirceur immatérielle traversant les meurtriers aux motifs inconnus, l'attention diriger vers l'abri temporaire, vers un foyer ayant failli. Seule l'ignorance préservait la vie s'y trouvant, une gamine pleurant vers le corps inerte à ses pieds, une traînée de sang provenant de la porte indiquait la lutte de cette femme, son dernier geste de protection envers son enfant. La peur était plus que présente, elle s'était accomplie, il n'y avait plus à craindre l'inévitable, seulement l'attente de sa réalisation, car coincé dans cette maison, pleurant sa perte, il n'y avait aucun moyen pour que l'enfant survive au massacre. Sa routine de roi des cauchemars voudrait qu'il circule ailleurs, croisant les terrorisé pour garder en soi des réserves de magie gratuite, profiter du comportement malsain humain pour la tuerie, mais si la raison était d'accord avec ce plan, le cœur n'y était pas. La lune était toujours son objectif, mais dans ce moment, peut-être pouvait-il y avoir plus.

L'esprit relâcha sa forme immatérielle pour l'enfant qui non seulement croyait, mais surtout vivant la peur. Pour une fois devant un humain, il n'y avait aucun bénéfice à changer de forme, ni aucun désir de produire de la peur puisqu'il pouvait la saisir sans résistance. Il n'y avait pas de tentative de lutte, ni de façade courageuse, uniquement un désespoir et un abandon, la gamine entendant ses pas et ne réagissait qu'en baissant la tête plus profondément. L'empathe s'approcha incertain, changeant de forme instinctivement et testant une nouvelle approche, s'agenouillant finalement à côté de l'enfant puis tandis la main et tirant. D'un simple geste, l'émotion se partagea, le submergea presque, alors que des yeux décidèrent finalement de l'apercevoir et de se blottir dans l'illusion corporelle d'un père, d'une figure rassurante, d'un mensonge qu'il était près à revêtir puisqu'il avait que cet homme était mort. L'esprit du cauchemar vola son émotion, vidant l'esprit de l'enfant, laissant ses sentiments blessés être écouté une dernière fois. L'immortel obscurcit la vision de sa croyante, ne pouvant offrir que le vide, car les rêves lui étaient aussi inaccessibles. C'était différent de recueillir la peur par ce contact, cette étreinte qui n'était qu'une mascarade entre deux inconnus et qui resterait qu'une anomalie dans l'existence du ténébreux. Invisible aux yeux des autres, le désir d'agir vibra dans son être, mais la futilité du geste l'arrêta, son destin n'étant pas de servir les mortels, mais de rejoindre l'éternel lunaire. L'ancien mort resta donc sur sa position, les bras supportant une personne pour la première fois depuis son réveil, le regard brillant d'une lueur dorée surnaturelle alors qu'un intrus aperçut finalement la réfugiée et décida sans remords d'endormir à jamais l'innocence.



Le retour à la conscience ne se fit pas en sursaut, ce fut une montée lente vers la surface, le choc glacial redonnant un second souffle d'air à travers son corps. Quelques secondes passèrent où ses sens lui décrivent la sensation douce le recouvrant et le manque de solidité douloureuse dans son dos. Ses muscles étaient raides et il avait l'impression que sa peau était en feu, ses doigts brûlèrent de l'intérieur, la sensation étant si inconfortable qu'elle lui fit lâcher un gémissement fusionnant souffrance et agacement. Pitch devait à nouveau se réhabituer à son corps, son souffle s'arrêtant quelques secondes lorsqu'il réfléchit au principe même de la respiration, sa vision redevant flou après une pause trop longue et avant que les réflexes humains le châtiassent. La réalité rattrapa rapidement le cauchemardesque, les souvenirs de la journée défilant dans son cerveau, lui remémorant sa traversée par la porte truquée de la lune, puis son arrivée dans la neige jusqu'à la rencontre de Jack Frost dans son état affaiblit et pitoyablement vivant. Épuisé, ses ténèbres lui nièrent sa présence, le laissant seul dans cette pièce froide, mais banale, loin du cachot dont devaient rêver les gardiens pour lui. Le manque de précaution à son égard fut un coup à sa fierté, mais comme celle-ci était aussi bas que le reste, l'attaque passa bien au dessus de sa cible et le manque de contention était plutôt un fait réconfortant. Qu'allait-il arrivé maintenant? Son plan avait été de s'éloigner le plus possible de ses ennemis, pour que l'acharnement du destin à le voir perdre le dirige directement dans les bras de celui l'ayant vaincu. Il était dans un corps, potentiellement le sien, sans pouvoir, sans force, pathétique, à la merci de tous, l'esprit confus et les émotions déphasées, son passé empoissonnant ses pensées et son contrôle hors de portée. En cet instant, Pitch Black n'était même plus l'ombre de lui-même, alors qu'il pouvait sentir s'élever celle des autres, le dominant par la lumière qui les guidant d'un geste tendre dans le dos, les poussant à avancer alors que lui avait les pieds geler sur l'épave de ses ambitions qui coulait, l'emportant dans sa noyade puisque c'était ça la réponse de l'homme de la lune, la sensation de mourir sans jamais y parvenir.




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