J’avais quelques heures entre deux consultations et il fallait absolument que je renouvelle ma garde robe. Il paraissant qu’en ville une nouvelle boutique de vêtements avait vu le jour. Du coup je me décidais à y aller faire un tour histoire de voir si je pouvais trouver quelques vêtements sympas. Cette activité n’était après tout pas réservé aux femmes.

Je me rendais donc à la boutique avant de me figer devant sa devanture. Ce n’était pas possible. Elle ne pouvait pas être en vie.

« Pol... »

Ce murmure. Cet espoir creva mon coeur. Je me surpris même à crier :

« POLGARA ! »

Avant de rentrer dans la boutique et de passer dans les rayons pour rejoindre cette femme sans même faire attention aux vêtements. Dans un soupire de soulagement je lâchais :

« Pol ! Tu es… »

Vivante… J’avais posé une main sur l’épaule de la jeune femme. Non ce n’était pas Polgara. C’était Perséphone. La jeune femme que j’avais croisé qu’il y avait eu de la neige à Storybrooke. C’était incohérent de l’avoir appelé Polgara et je m’en voulais de l’amalgame. Pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de l’observer droit dans les yeux. Depuis quelques temps, je la croisais souvent même un peu trop souvent pour tout dire et je songeais beaucoup à elle. Une chose m’intriguait en elle mais je ne savais pas dire quoi. Et je ne pouvais en parler à personne. Lucy ne comprendrait pas et les autres me prendraient pour un fou.

« Veuillez m’excuser Perséphone. Je ne vous avais pas reconnu. Comment allez-vous depuis la dernière fois ? »

J’avais repris le contrôle de moi même et j’essayais de faire taire les battements déçus de mon coeur. Je souriais à la jeune femme qui avait pris par à l’aventure de la neige. Je l’avais trouvé très courageuse à ce moment là. Spontanément j’avais demandé des ses nouvelles. Après tout, elle avait été secouée aussi lors de cette aventure donc si je pouvais l’aider je le ferai. Et puis je l’avais confondu de dos avec Polgara. Je n’avais jamais remarqué une telle ressemblance entre elle et ma défunte épouse. Tout le monde parait-il a un sosie mais je n’aurai jamais cru le retrouver ici à Storybrooke.