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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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La plus grande des tragédies les avait frappés en cette fin octobre 2013. Alors qu’ils revenaient de l’une des réunions du conseil de guerre, Regina et Robin s’aperçurent que leurs jumeaux à peine âgés de trois mois avaient disparus. Le chagrin, immense, la douleur, poignante, la colère, les deux à la fois, tout s’était mêlé, entraînant une légère perte de contrôle de la part de Regina qui avait presque tué la nourrice en charge des deux bébés, et une dispute s’en était suivie entre les deux époux. Finalement, ils étaient parvenus à une entente, il leur fallait retrouver leurs bambins. Lina et Richard ne pouvaient être bien loin, n’est-ce pas ? Après avoir envoyé une multitude de serviteurs et autres mercenaires aux quatre coins des royaumes pour les retrouver, et puisqu’un sort de localisation avait montré à la reine que les jumeaux ne se trouvaient plus dans le royaume de la Forêt Enchantée, ses soupçons s’étaient alors portés sur deux personnes : Hadès, qui avait déjà par le passé menacé la vie de ses enfants alors qu’elle les portait encore, et Zelena qui avait visiblement signé pour faire de la vie de sa sœur un enfer. Ayant fait part à son mari de ses soupçons, ils avaient tous deux pris le parti d’aller immédiatement vérifier par eux-mêmes. Hors de question de perdre une minute supplémentaire. Les voilà donc à passer le portail créé par le haricot magique.
Arrivés à Storybrooke, Regina eut soudain une idée. La pharmacienne ! Si quelqu’un avait soudain deux bébés à charge, nul doute que cette personne serait passée par la pharmacie. Et puis c’était le genre de commerce où le gérant savait tout ou presque. Peut-être qu’Agnès saurait quelque chose. Sans attendre, les deux époux entrèrent donc dans l’établissement où un chat les accueillit en soufflant. Regina ne prit pas la peine de relever l’affront du félidé. Son visage laissait transparaître une inquiétude à son paroxysme de par des traits tirés.
- Mademoiselle Sampson, s’empressa-t-elle, ne voulant pas perdre de temps. Avez-vous ouï dire que deux bébés étaient en ville ? Quelqu’un vous a-t-il consultée à ce propos ?
Regina serrait la main de Robin dans la sienne, son coeur battait à tout rompre. Il fallait qu’elle ait une réponse, il ne pouvait en être autrement. Lina et Richard devaient être retrouvés, cela faisait déjà douze heures qu’ils avaient disparu, c’était douze heures de trop. Regina sentait à chaque minute qui passait la haine s’emparer d’elle et elle sentait que la patience, du moins les dernières bribes qui lui restaient, ne tarderait pas à s’étioler totalement avant de disparaître pour de bon.
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Dernière édition par Regina Mills de Locksley le Mar 8 Jan - 18:28, édité 1 fois
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
C'était difficile à gérer et à accepter de surcroît. Mais n'est-ce pas même le principe d'une perte ? Robin avait beau refaire tous les scénarios dans un coin de sa tête, rien ne changeait et le désespoir qui le consumait, lui comme son épouse, n'avait de cesse de s'accroître. Un désespoir couplé à la colère chez Regina qui peinait à réprimer ses pulsions d'autrefois. Robin préférait ne plus y penser sur l'instant, sinon quoi il serait tout bonnement incapable de regarder à nouveau sa femme dans les yeux. Pour l'heure, sa seule préoccupation était de retrouver Lina et Richard, disparu depuis douze heures. Douze heures de trop. Il accepta donc de suivre Regina jusqu'à Storybrooke, loin de se douter, qu'ils n'étaient pas seuls lors de leur voyage. En effet, le petit Roland s'était, semblerait-il caché et s'apprêtait de son côté à rejoindre le caveau de la reine vaincue. Retourner à Storybrooke n'enchantait pas Robin encore moins l'idée de devoir affronter Zelena qui était parvenue à le duper en se faisant passer pour sa défunte épouse. Mais l'ancienne maire semblait persuadée que sa sœur avait un lien avec la disparition des jumeaux, tout comme Hadès qui l'avait implicitement menacé des mois plutôt. « - J'ai comme un mauvais pressentiment ! » laissa entendre l'archer en avançant sur le trottoir. Il laissa son épouse glissait sa main dans la sienne sans la rejeter cette fois. Il la savait soucieuse et ne pouvait se résoudre à ne pas la soutenir malgré leur récente dispute. Il serra donc sa main un peu plus fort dans la sienne et continua à avancer dans cette ville qui n'était plus la leur depuis l'avènement de Frollo. Regina avait décidé de faire escale à la pharmacie, ses arguments étaient recevables, du moins assez pour que de prime abord, Robin ne s'y oppose pas. Il espérait régler le problème au plus vite pour regagner la mairie et se confronter à son vieil ennemi qui n'avait certes pas était incriminé par Regina, mais qui n'en demeurait pas moins en tête de liste des coupables tout désignés pour enlever Lina et Richard. Une certitude que l'archer avait gardé pour lui et lui seul.Les deux époux pénétrèrent donc la boutique de la dénommée Agnès Sampson. Un chat, probablement le sien, ne se priva pas pour faire montre d'une certaine hostilité en les voyant paraître. Robin en retour, lui lança un regard perçant, il en fallait plus pour l'atteindre. La gérante des lieux se présenta à son tour, visiblement surprise de voir le couple passer le seuil de sa porte, une surprise qui sonnait faussement aux oreilles de l'archer, toujours sur ses gardes. Regina prit les devants en posant les premières questions, tout en serrant la main de son archer contre la sienne. Il pouvait d'ailleurs, même à cette distance, sentir les battements frénétiques de son cœur et comprit presque aussitôt, pour la survie de leur interlocutrice, qu'il prenne à son tour la parole. « - Notre temps est précieux voyez-vous ! Nous ne devrions même pas être ici au vu des récents événements. Si vous consentez à nous aider, nous serons, nous montrer généreux ! »
Agnès Sampson ne lui avait jamais vraiment inspiré confiance, mais elle était la seule pharmacienne de la ville et elle était compétente. Aussi l’ancienne maire de la ville s’était-elle imaginé que si la personne qui avait kidnappé ses enfants était à Storybrooke, peut-être était-elle passée voir la pharmacienne. A peine les époux de Locksley avaient-ils franchi le seuil de l’établissement que la brune ressentit comme un malaise. Le mauvais pressentiment dont parlait Robin était finalement partagé, mais Regina ne voulait pas s’embarrasser de choses aussi abstraites que cela quand leurs bébés avaient disparu. Il fallait agir. Elle était une femme d’action, et non pas de celles qui attendent que ça se passe. Robin était comme elle, elle le savait. Le chat, vile créature, qui leur souffla dessus n’inspirait pas plus confiance que son humaine, du moins d’apparence, qui leur répondit sur un ton qui ne plut guère à la reine, surtout lorsqu’elle s’adressa à son mari. Sourcils légèrement froncés, la belle brune dévisageait Agnès. Cette femme avait compris ce qui se passait, elle savait qu’elle avait face à elle deux parents désespérés d’avoir perdu leurs petits, et elle les fichait dehors ? Cette attitude ne pouvait que paraître suspicieuse à une maman morte d’inquiétude qui en venait à soupçonner tout le monde. Regina fit un pas en avant.
- Vous savez quelques chose, susurra-t-elle.
Comment avait-elle osé rire alors qu’elle avait compris (ou qu’elle savait déjà) que Richard et Lina avaient disparu ? Quelle insolence. La colère de Regina commença à monter, sa main toujours dans celle de Robin se mit à trembler. Elle avait une furieuse envie d’étrangler cette femme qui semblait se rire de leurs malheurs. Regina échangea un regard avec son mari, ne sachant trop que faire. Fallait-il insister ou au contraire suivre le conseil de la pharmacienne ?
- Personne ne nous donne d’ordre, rétorqua finalement Regina entre ses dents, loin de s’imaginer l’identité divine de celle qui lui faisait face.
Elle lâcha finalement la main de Robin et s’avança un peu plus vers Agnès.
- Votre comportement ne m’inspire pas confiance et me laisse à penser que vous savez quelque chose. Nous n’avons pas de temps à perdre alors PARLEZ !
Ce dernier mot avait été prononcé bien plus fort que le reste de la phrase et en même temps, une ampoule avait éclaté, assombrissant légèrement la lumière de la pharmacie. Regina commençait à perdre patience et sortir de ses gonds. La disparition de ses enfants était bien trop difficile à supporter, c’était trop. La situation était urgente.
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Dernière édition par Regina Mills de Locksley le Mar 8 Jan - 21:39, édité 1 fois
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
Le mauvais pressentiment de l'archer n'avait de cesse de s'accroître et il redoubla en intensité lorsqu'ils pénétrèrent la pharmacie et firent face à sa locataire. Les mâchoires crispées, Robin observait avec autant d'animosité que l'animal à leur égard, Agnès. Il ne connaissait la demoiselle ni d'Eve, ni d'Adam, mais son instinct lui dictait très clairement de ne pas se fier à cette femme, d'une insolence sans égard. Aussitôt, Robin regretta de s'être rendu ici, il pouvait le sentir, la magie était partout, tout comme une aura néfaste. Cette femme faisait le mal, il en était sûr, sans pour autant avoir la moindre preuve à formuler. Là voilà qui jubilait face à Regina qui serra un peu plus sa main moite dans celle de son époux attentif à chacun de leur dire. « - Elle se joue de nous ! » lança-t-il à Regina certaine elle aussi que la dénommée Agnès savait quelque chose. Puis la rouquine prit soin de répondre à Robin, qui était resté jusqu'alors diplomate. « - Ca vous fait rire ? À ce que je vois madame, vous officiez dans une pathétique pharmacie. J'ignore qui vous êtes en réalité et je m'contrefous. La seule chose qui m'importe, c'est de retrouver nos enfants. » Il n'eut cependant pas le loisir d'achever sa réplique, car voilà que Regina sous ses plus sombres atours, refaisait surface, se délestant au passage de la main de son archer. Le dernier mot sonna plus fort que les autres, trahissant une colère à peine voilée qui fit éclater presque aussitôt l'une des ampoules de l'éclairage. « - Regina ! La dernière fois, on n'est presque passé à côté d'un drame. Regina, s'il te plaît ! » réitéra-t-il en glissant à nouveau sa main dans la sienne espérant ainsi la calmer. Il lança un furtif regard à la pharmacienne avant de reporter toute son attention sur son épouse. « - Chérie, s'il te plaît, viens, on va aller faire le tour de la ville. On finira bien par trouver en cherchant ailleurs. Cette femme ne nous sera d'aucune aide ! Viens ! »
Elle pouvait sentir la colère poindre et s’emparer de chacune des parcelles de son corps. Elle avait lâché la main de Robin tandis que la pharmacienne continuait à prétendre ignorer où les bébés se trouvaient. Être une mère qui avait perdu ses enfants n’aidait pas à rester rationnelle, et une certaine paranoïa commençait à s’emparer de l’ancienne maire de la ville qui suspectait à présent quasiment tout le monde. Regina n’appréciait pas la manière qu’avait Agnès de s’adresser à eux. Et en plus elle osait ajouter qu’elle avait fait peur à son chat ? Cette sale bête avait été la première à être hostile, non ?
- Vous vous moquez de moi ? Je ne demande aucune courbette, juste des informations !
Elle sentit la main de Robin revenir dans la sienne. Ce contact l’aida à se calmer quelque peu, mais ce fut avant de sentir comme une impression étrange. Soudain, la belle brune se figea, le regard dans le vide. Un mal de tête violent mais d’une durée plus courte qu’une seconde la saisit, comme si des griffes s'étaient plantées dans son cerveau. Une foutue migraine, maintenant ? Et des pensées complètement … inappropriées ? Regina avait honte de soudain penser qu’Henry pouvait être coupable. Non, c’était impossible, pourquoi chercherait-il à nuire à ses propres frère et sœur ? Mais pourtant… un sentiment de jalousie, rien n’était plus humain, Regina le savait mieux que personne… Elle luttait de toutes ses forces contre ces pensées abjectes qui pourtant se façonnaient une place dans son esprit. Incapable de cligner des yeux, elle sentit des larmes monter, et alors que son mental semblait implorer la méchante reine de revenir, elle serra un peu plus la main de l’archer avant de revenir à elle. Robin lui demandait de sortir, il avait raison, ils n’étaient manifestement pas les bienvenus et comme il le disait, la pharmacienne ne leur serait d’aucun secours. Le regard brillant et plus noir que jamais de Regina se posa sur leur interlocutrice une dernière fois avant qu’elle ne tourne les talons en direction de la porte.
Le seuil franchi sur le tintement de la cloche qui résonnait à chaque mouvement de la porte, Regina regarda son mari. Il n’y avait que dans son regard qu’elle parvenait, en général, à se rassurer, à puiser la force nécessaire pour affronter les difficultés. Pourtant cette fois, c’était différent. Cette fois, ce n’était pas aussi facile. Henry… devait-elle aller le trouver et l’obliger à lui dire la vérité ? Cette vérité à laquelle elle songeait en était-elle vraiment une ? Ou était-ce la souffrance qui la faisait imaginer n’importe quoi ? Non… en premier lieu, il fallait s’en tenir au plan. Hadès, Zelena, Frollo. Leurs ennemis numéro un. L’ancienne maire de la ville prit une grande inspiration.
- Je suis désolée j’ai… surréagi. Mais… On s’en tient au plan, n’est-ce pas ? On va chez Hadès et ensuite on se sépare pour trouver Zelena et Frollo.
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Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
Le cœur de l'archer s'était mis à battre plus fort, sans qu'il ne soit à même de comprendre pourquoi. Il était pourtant immobile et n'avait fait aucun effort justifiant ce changement si soudain. Ce n'était pas douloureux juste désagréable, une sensation inexplicable qui pesait sur son cœur et qui en plus de le faire battre avec plus d'ardeur, accroissait cet étrange malaise qui avait instantanément assaillit l'archer dès leur entrée. D'un regard inquisiteur, il fixa la gérante de l'officine. C'était une sorcière, elle venait de le faire entendre. La mâchoire de Robin se crispa aussitôt comme à chaque fois qu'il se retrouvait confronté à de la magie. Passée les présentations qui lui semblaient d'usage, la demoiselle à la chevelure flamboyante, laissa entendre une fois encore qu'elle ignorait où se trouvait les enfants. Robin n'y croyait pas une seconde. Peut-être n'était pas l'instigatrice de l'enlèvement, mais elle se jouait d'eux, il en avait l'intime conviction. « - Bien, si vous le dites ! » Il préférait garder sa méfiance pour lui, persuadait qu'il avait peut-être une carte à jouer en faisant profil bas. Puis il reporta son attention sur son épouse « - Regina ? » s'inquiétait-il en voyant tout d'un coup ses yeux brillaient. Toujours autant mal à l'aise en ces lieux, il proposa de mettre les voiles, mettant ainsi le plus de distance possible avec Agnès. Quelque chose de mauvais émanait de cette femme, sans qu'il ne soit question que de magie. Robin avait assez côtoyé les âmes tourmentées pour prétendre en reconnaître une lorsqu'elle se présentait à lui. Son instinct étant ce qu'il est, il était préférable de sortir d'ici au plus vite. « - Nous nous reverrons ! » lança-t-il une dernière fois à Agnès sur un ton qui ne laissait place à aucun doute. Glissant à nouveau sa main dans celle de Regina, Robin l'aida à quitter la boutique. Une fois à l'extérieur, il se sentit aussitôt délesté d'un poids. « - Tu n'as pas à t'excuser, ça va, je t'assure. Personnellement, je ne sens pas cette femme. Il se dégage d'elle quelque chose de mauvais et tu le sais, mon instinct ne me trompe guère souvent. On va suivre le plan, c'est une bonne idée. Et puis les objectifs ne sont-ils pas faits pour être atteint ? On va les retrouver Regina, je te le promets. On va s'en sortir, on s'en sort toujours. Quoiqu'il arrive, on fera face. Je t'aime, tu le sais. » Il avait beau y croire, il ne pouvait nier l'appréhension qui l'assaillait à chaque perte de contrôle de Regina et cette impossibilité de lutter à armes égales. Oui, il avait peur de la perdre un sentiment tapi au fond de lui qu'il essayait de contenir de toutes ses forces pour elle, pour eux, pour les enfants.
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Dim 6 Jan - 17:03
