Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
Il est désormais terminé. Rendez-vous par ici pour découvrir les résultats et récompenses
Cette fameuse nuit, les astres et les ondes de l'Amour sont alignés, si bien que peu importe où vous vous trouvez dans le monde, peu importe à quelle date nous sommes, la Saint Valentin a lieu quelque part, dans une autre temporalité, et c'est bien par la magie de l'Amour que va s'ensuivre cette aventure... Jamais en vous couchant après cette journée écoulée, somme toute ordinaire pour un mois de septembre, vous ne vous seriez douté de ce qui allait vous arriver.
Vous voilà soudain propulsés dans un autre monde, une toute autre ambiance. Vous regardez autour de vous... de grandes haies feuillues vertes qui montent si haut qu'elles vous empêchent de voir par-dessus. Vous vous rendez rapidement compte que vous êtes dans un labyrinthe, et pas n'importe lequel...
" Qu'on leur coupe la tête !!!"
Cette voix qui vient de retentir et surtout les propos proférés et laissent pas place au doute, vous êtes au Pays des Merveilles, en plein Royaume Rouge et il vous faut fuir pour sauver votre vie. Mais ce n'est pas tout, en observant ensuite à votre hauteur, vous constatez la présence d'une personne qui n'est autre que ... vous ! Vous baisser les yeux pour vous regarder et vous comprenez que votre binôme d'un soir et vous avez échangé vos corps. Mais pas le temps de tergiverser, le bruit des pas des gardes de la reine rouge indique qu'ils se rapproche, et vous n'avez pas tellement envie que votre tête soit séparée de vos épaules, elles s'entendent si bien... Fuyez, tentez de trouver la sortie !
Consignes: -Lancer un dé "oui/non" à chacun de vos posts. 3 "oui" vous permettront de sortir du labyrinthe. - Une fois les 3 "oui" obtenus, envoyer un MP à @Regina Mills de Locksley avec le lien de votre sujet. - En cas de souci, question, doute ou autre, ne pas hésiter à contacter Regina. - Il n'y a pas d'ordre de post pour cette première étape, le premier qui le souhaite peut ouvrir la marche.
Clopin s’était réveillé avec une sensation de gueule de bois, sans même avoir eu le plaisir de l’ivresse au préalable. Quelque chose semblait différent sans qu’il ne parvienne vraiment à mettre le doigt dessus, une impression de pas à sa place. Comme si pendant son sommeil quelqu’un avait déplacé tous ses meubles de quelques millimètres seulement, pas assez pour qu’il le remarque mais juste suffisant pour qu’il se cogne inévitablement dans chacun d’entre eux.
Ce qui n’arrangeait pas sa situation pour un sou. Bon, déjà, qu’est-ce qu’il faisait en plein air lui ? Depuis le temps, il le saurait bien s’il était somnambule et il doutait grandement l’être devenu pendant la nuit. Une moue ennuyée sur le visage, émettant un léger sifflement de par ses lèvres, Clopin appuya son poing fermé sur sa hanche en avisant les géants de vert qui l’entouraient. Allons bon, qu’est-ce que c’était que ça encore. Comme si sa peine n’était déjà pas suffisante, un cri venu de… disons derrière le tira de sa rêverie. Voilà autre chose. Même pour lui qui ne s’était jamais vraiment aventuré de ce côté du monde cette phrase était assez emblématique pour qu’il se doute d’où elle vienne et… et… Et surtout qu’est-ce que diable il pouvait bien faire ici ? Dans le doute, il préféra reporter (c’était qu’ils avaient l’air de se diriger à sa suite en fait) cette question à plus tard et commencer par s’éloigner de là où il se tenait. Mais avant cela, il comptait bien se laisser un petit signe de son passage. Pas de cailloux sur son chemin non, rien de voyant il n’était pas si fou. Juste un bon vieux symbole discret à l’œil non-exercé que les bohémiens avaient coutume d’utiliser entre eux ferait amplement l’affaire.
Tendant les mains vers une des parois de verdure il se figea aussi tôt. Et cligna plusieurs fois des yeux à dire vrai. Qu’est-ce que quoi encore ? Autant dire que ce n’était plus une fugace sensation de changement qui le chagrinait, le millimètre était passé kilomètres. En un mot : Depuis quand ses mains étaient-elles aussi blanches ?! A peine quelques secondes de plus, et le temps pour lui de voir quelque chose bouger dans son champ de vision, qu’il tressaillit. Lui. Comment ça, lui ? Il n’y avait qu’un seul et unique lui, et c’était… eh bien, lui quoi !
Il ouvrit la bouche tout en prenant une profonde inspiration, le doigt (blanc bon sang !) levé devant son visage visiblement prêt à débiter une phrase de toute première importance quand de nouveaux cris beaucoup trop proches à son goût se firent entendre de la part des gardes, ce qui eut pour effet de tout bonnement le figer en plein milieu de son mouvement.
« On verra ça plus tard. »
Lâcha-t-il finalement en même temps que tout son souffle tandis qu’il attrapait son… le poignet de son… corps ? pour l’entraîner à courir à sa suite. Cependant il expérimenta presque tout aussi tôt une chose à laquelle il ne s’était pas attendu pour le moins du monde : après des années passées à s’entraîner aux acrobaties de toutes sortes il avait une maîtrise presque parfaite de tous les membres de son corps, mais soudainement ses mouvements étaient incroyablement gauches. Incapable de régler son centre de gravité, sa course était incroyablement lourde et quelque chose au niveau de son torse le dérangeait, pour ainsi dire, terriblement.
Son rythme de course s’en trouve à en pâtir, tandis qu’il ralentissait de plus en plus, le nez sur la poitrine à observer cet étrange corps. Et la poitrine, c’était le cas de le dire. La brindille à la limite de la sous-alimentation qu’avait toujours été le gitan ne pouvait pas ne pas se sentir dérangé par la moindre forme d’un corps. Ce qu’il avait désormais. Heureusement pour lui, dans son malheur son nouveau corps n’était pas non plus trop lourdeau mais définitivement rien à voir avec ce qu’il avait toujours été ! Et cette situation ne lui plaisait pas. Du tout.
Relevant le chef, il porta son regard dans le… sien.
« Mais comment font les femmes pour vivre avec… » il gesticula presque maladroitement, montrant toutes à la fois les différentes parties de son nouveau corps de sa main libre, puisqu’il maintenant toujours sa prise sur son poignet de l’autre. « tout ça ! C’est beaucoup plus encombrant que ça n’en a l’air ! » poursuivit-il après avoir relevé la tête, fixant ses propres yeux marrons. « Vraiment, je me l’demande… » Finit-il de manière assez littérale. Toujours compter sur Clopin pour tirer profit d’une manière ou d’une autre de l’aspect comique de toute situation théâtrale.
Cependant, il lui avait semblé entendre que ses paroles ne prenaient pas exactement l’intonation qu’il attendait de sa voix (définitivement trop aiguë, et ce n’était pourtant pas comme si la sienne était un modèle de baryton), et il en fit une grimace dont, à la réflexion, il n’avait pas non plus la moindre idée de ce qu’elle pouvait rendre sur ce visage. Dont il ne connaissait d’ailleurs pas non plus les traits, ce qui n’aidait en rien.
Est-ce que dans le même temps, trop obnubilé qu’il s’était trouvé par l’observation de son nouveau-lui (temporaire espérait-il !), le bohémien était en train d’oublier que s’il s’était mis à courir comme un lapin pourchassé par des chiens c’était pour sauver sa vie et celle de son précieux corps ? … Probablement. Il était meilleur meneur de troupes qu’on ne l’eut crû à première vue, mais cela ne voulait pas dire qu’il était beaucoup plus difficile de le distraire –surtout lorsqu’il était l’auteur de cette dite distraction.
Dernière édition par Clopin Trouillefou le Jeu 14 Fév - 19:40, édité 1 fois
Clopin se contenta d’afficher un air outré (du moins espérait-il que c’était comme ça que ça rendrait) du fait que la personne en possession de son corps ne daigne pas lui laisser le loisir de se questionner. De toute manière, elle n’aurait pas pu voir l’expression sur ce qu’il supposait être son propre visage qu’elle lui attrapa le poignet à son tour et l’entraîna à sa suite plus loin encore dans les dédales du labyrinthe.
« Voilà qui tombe bien, ça nous fait au moins un point en commun ! » Lui lâcha-t-il tandis qu’ils s’étaient remis à courir, bien content de savoir que si elle n’avait pas quelques penchants masochistes son corps ne s’en porterait que mieux.
Clopin n’avait cependant pas eu le temps de marquer son passage comme il l’avait escompté, aussi se contenta-t-il de mémoriser du mieux possible les intersections qu’ils franchissaient. Droite, droite, tout droit, gauche… Malheureusement, contrairement à ce qu’avait pu espérer l’illustre inconnue faisant mouvoir son corps, aucune aspérité dans les immenses parois ne leur aurait permis de se glisser Tandis qu’ils tournaient une fois encore, un effroyable mur de verdure se dressa sur leur passage, faisant grimacer le saltimbanque.
« Je suis prêt à parier que ce mur n’était pas là quand on s’est engagé ! »
S’il avait raison et qu’en plus les parois du labyrinthe bougeaient seules ce serait bien leur veine. Comme si la situation n’était pas déjà assez délicate comme ça. Faisant claquer sa langue contre son palais, il se hâte de rebrousser chemin et enjoignit vivement sa compagne d’infortune à en faire autant. A mi-chemin, il s’arrêta pourtant quelques instants, juste de quoi se laisser un signe discret de leur passage et tandis qu’il reprenait sa route d’un pas légèrement plus anxieux qu’il ne l’appréciait une idée lui vint à l’esprit, ravivant un sourire sur son visage (qui n’était, d’ailleurs, pas le sien. Non mais suivez un peu…). Son lui-pas-lui avait repris le peloton de tête dans leur fuite, lui laissant tout le loisir d’observer la tenue violette qu’il portait, et qu’il ne connaissait bien sûr que trop bien. Parfait. Son sourire s’étala plus encore sur son visage, se jetant sur l’inconnue tandis qu’il lui criait un « Attends ! » dans l’espoir de… eh bien… l’interrompre. Dans tous les cas, même s’il n’y était pas parvenu grâce à son injonction, l’air maniaque que son visage d’emprunt affichait pendant qu’il passait la main par le col de son habit aurait été suffisant à stopper n’importe quelle furie au milieu de sa colère.
Ne parvenant visiblement pas à récupérer ce qu’il était venu y chercher, il ne tarda pas à y rajouter la seconde par le bas de sa tunique, ne tenant pas une seconde compte de ce que cela aurait pu provoquer comme réaction chez l’inconnue. Si on ne peut même plus disposer comme on veut de son corps alors ! Finalement, il poussa une exclamation victorieuse et ressortir enfin ses mains, chacune tenant deux petites boules en acier. Qu’il fut à la Cour ou dans les rues de Camelot, le bohémien ne se déplaçait jamais sans quelques artifices qui lui avaient à maintes reprises sauvé la vie (ou au moins évité un séjour en geôle), accès de paranoïa pour certains dont il se félicitait tout à fait actuellement.
« Eh bien mon amie, qu’est-ce que tu attends ? Nous sommes pressés ! »
Ce disant, il lui flanqua deux des boules dans la main puis reprit sa route comme si de rien n’était, son sourire toujours imprimé aux lèvres. Il avait presque l’air serein tout à coup, comme s’il n’avait plus conscience du danger qui les guettait. Loin de là pourtant, il réfléchissait simplement à la meilleure manière de les utiliser à leur avantage. Peut-être que s’ils tombaient sur leurs poursuivants en un lieu suffisamment larges ils pourraient les aveugler grâce aux fumigènes et repartir ainsi vers leur point de départ ? Sans regarder son acolyte pendant qu’il avisait du regard la hauteur des arbustes, il lui dit :
« Ecoute, si jamais tu vois des gardes ou… ou quoi que ce soit qui nous poursuit, contente-toi de lancer une de ces boules au sol et de courir. Ces petites merveilles sont de vraies expertes pour couvrir une fuite ! »
Vous marchez, courez, ralentissez, reprenez... Ah ça, pour être actifs, vous l'êtes ! Seulement la discrétion n'est pas votre fort et malgré vos précautions, les gardes de la reine de coeur vous repèrent. L'un d'eux passe sa lance au travers de la haie de l'autre côté de laquelle vous vous trouvez, et faisant un mouvement circulaire rapide, assène un grand coup sur la tête de Marissa dans le corps de Clopin et écorche le flanc de Clopin dans le corps de Marissa. Vous les entendez s'agiter de l'autre coté et bien vite, vous les apercevez au bout de l'allée ! Vite, il vous faut déguerpir au plus vite malgré ces petits bobos qui vous posent problème.
Consignes: -Lancer un dé "oui/non". Si Marissa obtient un "non" la tête lui tourne si violemment qu'elle ne peut plus avancer. Au tour suivant, si Clopin obtient un "non", la plaie sur le corps de Marissa s'agrandit et le fait souffrir à tel point qu'il risque le malaise. - Une fois le 3ème "oui" obtenus, envoyer un MP à @Regina Mills de Locksley avec le lien de votre sujet. - En cas de souci, question, doute ou autre, ne pas hésiter à contacter Regina.