En ce moment, Isaac se sentait très morose. Il avait l'impression que rien n'allait dans sa vie, et il perdait même pied à la réalité. Il savait que celà n'avait rien de bon... L'ancien Isaac, celui qu'il avait été avant même de devenir génie reprenait le controle de sa vie. Même son fils lui avait fait la remarque, en lui disant qu'il avait l'impression de ne plus le reconnaitre. Noa n'était pas là... En tout cas, il n'avait aucune nouvelles d'elle. Il ne pouvait pas rester encore plus longtemps à StoryBrooke... Ou du moins, ici, il avait l'impression de ne pas trouver d'indices.

Que faire ? Aller de l'avant et retourner dans le monde des contes ? Aller jusqu'à Agrabah et découvrir la vérité ? Voir même retourner au pays imaginaire ? Ou alors... Retourner à New-York et vivre une vie tranquille avec son fils. Oui, il avait sauvé son fils, mais il restait Noa. Noa qu'il voulait retrouver à tout prix comme il avait voulu retrouver Ilan à tout prix. Il ne pouvait pas la laisser, qu'importe où elle se trouvait. La magie était revenu après autant d'année, une fenêtre sur l'espoir s'était donc aussi ouverte. Il devait plonger dedans.

Il laisserait Ilan ici, s'il devait retourner de l'autre côté... Il ne voulait pas que son fils prenne de risques et il savait qu'ici il serait en sécurité. Il avait acheté une maison en ville d'ailleurs. Les nouvelles constructions. Celà serait une partie d'héritage qu'il lui donnerait s'il... ne revenait pas. Oui, il y pensait... Comme il pensait qu'il n'aurait peut être jamais son happy ending.

Le bruit des vagues s'échouant à un rythme régulier sur la plage, celà le faisait entrer dans cette douce méditation, si bien qu'il ne capta pas tout de suite qu'il n'était plus seul. Ses pensées le rongeaient petit à petit... Il n'arrivait pas à faire son choix. Il avait espéré que cette ballade le réveille de sa douce torpeur... Car au final, quand il n'avait pas de solution, il se perdait alors dans sa propre folie. Folie qu'il avait reçu en cadeau de sa séquestration dans cette lampe qui dura bien trop longtemps. Et parfois, elle finissait par le rattraper... Puis la présence se fit plus proche et il se retourna enfin pour voir qu'on l'observait. Il revint à la réalité. Il fronça les sourcils en voyant la personne qui vint à sa rencontre.