Le bien avait triomphé. J’avais eu raison de garder espoir en Regina et en l’amour. J’avais perdu ma bataille, mais la guerre était gagné par le bon clan. Hadès et ses sbires étaient bons pour le trou à rat et je savais que ma belle-mère allait se faire un malin plaisir de les envoyer en prison. J’arrivais pour le discours avec mon arc dans ma main gauche. Je gardais mon bras droit près de moi. Il me faisait un mal de chien comme jamais. Je l’écoutais parler avec un léger sourire aux lèvres. Tout est bien qui finit bien comme on dit. Mon regard se portait sur les gens présents. Quelques nouveaux visages avaient fait leur apparition, mais celui qui attirait mon attention était mon petit-fils qui tenait quelque chose dans ses bras.
Je marchais lentement vers lui en me faufilant et en m’excusant auprès des gens que je bousculais involontairement. La politesse avait toujours fait partie de ma personne et je ne comptais pas lâcher prise là-dessus malgré la douleur et la fatigue. Lorsque j’étais enfin près de Henry, je regardais ce qu’il tenait dans ses mains et j’en étais hautement surprise. Un lapin. Mais qu’est-ce qu’il faisait là ce joli petit animal ? Je posais une main douce sur l’épaule de Henry et lui souriais avec tendresse.
- je suis heureuse de voir que tu vas bien mon grand. Tu as un joli lapin qu’est-ce qu’il fait ici celui-là ?
Je posais ma main sur la tête de l’animal pour le caresser lorsque mon regard se portait sur une action bien plus intense. Hadès venait littéralement de péter un câble auprès de Regina et ce qu’il disait me sonnait une cloche intérieurement. David … Où était mon mari ? J’étais si prise à venir voir mon petit-fils et chercher ma fille du regard que j’en avais oublié ma propre âme sœur. Que je pouvais être idiote par moment ! Je murmurais en lâchant l’animal.
- David …
Je retournais dans la foule en cherchant mon mari. Au diable la douleur au bras et au diable la fatigue. Je me devais de le retrouver. Il était peut-être blessé et inconscient quelque part ou encore pire mort ! Non, il ne pouvait pas être mort, je le sentais au plus profond de moi. David Nolan était vivant. On ne tuait pas le prince Charmant aussi facilement. Je m’éloignais de la foule en appelant le prénom de David avec de plus en plus de détresse.
- David … David ! … DAVID !
Je courrais finalement vers chez moi. Il y était peut-être avec un peu de chance. Si ce n’était pas le cas, j’irais au poste de police, le Granny’s et la forêt. Je priais pour qu’il aille bien.
Emilio avait passé la journée chez lui mais au bout d'un moment, sa sœur avait eu envie d'aller au Granny pour déguster une délicieuse crêpe au chocolat. En même temps, l'adolescent aussi adorait les crêpes. En fait, il adorait manger tout court. Il prit la voiture de sa mère - celle-ci étant au boulot, il avait pu la reprendre pour la journée - et parti en direction du centre-ville de Storybrooke. Dés qu'il avait posé le pied dans cette ville, il avait eu comme l'impression d'être à la maison. Le port lui rappelait un peu le Grand Large à Mons, certains quartiers, dont le sien, faisaient penser à son ancien quartier.
Une fois qu'il gara la voiture, frère et sœur se rendirent au café de Granny où ils se prirent une table. Au fait, il avait eu son permis en Décembre. L'avantage d'avoir les deux nationalités, américaine et belge. Bon, en même temps, il avait eu la théorie après ses quinze ans quand il avait passé l'été chez ses grands-parents maternels et son grand-père lui apprenait à conduire à chaque visite. Même encore un peu après leur déménagement. Le jeune homme s'était senti prêt pour passer son permis et il l'avait eu haut la main Un excellent conducteur !
Mais alors qu'Emilio commandait pour sa sœur et lui, des bruits se firent entendre dans toute la ville. Se demandant ce qu'il se passait, il sortit, suivit de Chloé. Ils suivirent la foule vers le poste de police où une dame en sortit. Évidemment, les Caudron n'avaient aucune idée qu'il s'agissait de la première maire origine de la ville et qu'elle avait repris son poste avec force. Ni qu'elle était en fait la Méchante reine dans "Blanche-Neige".
- Citoyens de Storybrooke. Ce soir s’est déroulé un fait historique pour notre ville. Je suis heureuse de constater qu’aucune perte n’a été à dénombrer. Il faut désormais que cela cesse. Tout va redevenir comme avant. Je vais reprendre mon poste à la mairie, et en attendant que je décide quoi faire d’Hadès et son camp, ils passeront le reste de la nuit sous clé.
Emilio et Chloé se regardèrent. Hadès ? Il y avait un mec qui s'appelait comme le dieu des Enfers ? Bien qu'il s'était tout de suite senti comme chez lui, le jeune belge avait également senti que les Storybrookiens cachaient un secret. Et il allait finit par le découvrir. C'était certain !
- Je compte sur vous pour bien vous comporter afin que la ville retrouve son calme. reprit Regina.
La foule commençait à se disperser lentement mais d'autres restaient encore. Emilio préféra retourner au Granny. Leur commande devait les attendre. Mais en chemin, son esprit était en mode réflexion : une tombe avec le nom de Robin de Locksley, un gars qui s'appelle Hadès ... L'adolescent se fit rapidement un film mais qui aurait sans doute plu à Walt Disney : une ville remplie de personnages des histoires qui ont bercé son enfance. Ouais, ça serait vraiment génial.
Mais en jetant un dernier regard vers les autres personnes, il crut apercevoir son prof d'escrime, monsieur Spook, se faire menotter par le nouveau shériff.
- Chloé, vas-y seule ! Je te rejoins après ! Tiens pour le paiement ! dit l'adolescent à sa sœur.
Il tenta de se frayer un chemin pour rejoindre son prof. Qu'est-ce qu'il s'était passé aujourd'hui ?
- Monsieur Spook ! Il s'est passé quoi ? (se tournant vers Jasmine) Pourquoi vous le menottez ?
Dernière édition par Emilio Caudron le Ven 13 Déc - 20:41, édité 1 fois
Je devrais être comme tout le monde, ravi que Regina soit de nouveau la maire de la ville et surtout parce que les méchants vont être punis. Mais parmi ces méchants il y en a une... Une qui ne devrait pas faire partie de leur clan et pourtant... Ma femme a décidé de faire équipe avec eux, d'être contre nous. Je crois que je fais un mauvais cauchemar. Comment est-ce possible ? Comment a-t-elle pu faire cela ? Elle était contre moi ! Encore une fois elle a choisi de faire quelque chose s'en me prévenir. Je n'arrive plus du tout à la comprendre. Je ne la reconnais plus du tout depuis l'annonce de sa grossesse...
Je la cherche du regard en tenant mon bras blessé qui me fait souffrir mais bien moins que mon cœur brisé. Je compte emmener Ariel moi-même au poste de police. C'est à moi de le faire et non pas à Jasmine. Et cela tombe bien elle arrive justement devant moi avec des larmes dans les yeux. Mais cela ne fonctionne pas avec moi. Je m'en moque qu'elle pleure. Lorsqu'elle dit que c'est pour elle, je comprends qu'elle parle de notre... De MA fille. Donc encore une fois elle a pris une décision complètement irréfléchie et importante sans me demander mon avis alors que cela concerne Melody. Elle se fout vraiment de moi !
- Tu as fait ça pour Melody ? Mais tu n'as pas fini de tout lui mettre sur le dos ? Tu n'as fait cela que pour toi, tout simplement parce que tu ne supportes pas les erreurs que tu commets sans cesse et que tu veux absolument réparer en faisant d'autres conneries de plus en plus grosses. Tu es complètement égoïste, tu ne penses qu'à toi et tu t'en fiches des conséquences tant que tu peux passer d'autres pactes avec des méchants. Mais c'est fini. Tu vas m'accompagner au poste et ensuite je demande le divorce et la garde exclusive de Melody. Tu es une folle !
Oui ma colère parle à ma place. Oui je ne suis peut être pas gentil mais je n'en peux plus. À chaque fois je dois subir sans rien dire mais désormais c'est fini. Je ne veux plus jouer à son petit jeu.
Elle se met ensuite à parler à Regina. Je la laisse faire rapidement puis je lui attrape le poignet et la tire vers moi un peu pour la conduire au poste en même temps que Jasmine. Je suis tellement énervé que les larmes coulent lentement de mes yeux. Elles coulent aussi, oui je l'avoue, car je suis malheureux, blessé et déçu par la seule femme que j'ai jamais aimé...
Je m’étais approchée d’Eric en essayant de lui faire comprendre mais c’était en vain. Regina avait envoyé le trident de mon père dans son caveau par la magie, ne pouvant le toucher. Eric m’avait attrapée par le bras et me tirait bien trop fort. Mon regard se remplit de larmes. J’avais l’impression d’être une condamnée qu’on emmène à l’abattoir. Fronçant les sourcils, mon regard s’assombrit alors que je tire Eric pour qu’il lâche mon poignet, quitte à me faire mal, je m’en moquais.
« Mais par tous les dieux Eric ! Quand vas-tu comprendre que ce que je fais, c’est pour lui sauver la vie ?! Je n’en ai rien à carrer d’en perdre la mienne si elle peut être en vie et être sans danger ! J’ai passé un pacte avec mon oncle pour qu’elle soit libre, pour qu’elle ne risque plus rien. Et je ne t'en ai pas parlé parce que tu étais en train d'élever NOTRE fille dans un autre monde ! Tu n’as pas le droit de me l’enlever, c’est ma fille ! Elle est tout ce que j’ai ! Si tu me l’enlèves, je ne te le pardonnerais jamais. Eric, elle a quatorze ans ! Je ne l’ai vu qu’une nuit quand elle était tout bébé, elle a grandie sans moi. Tu as assisté à ses premiers mots, à ses premiers pas et Rumple m’a enlevé tout ça. Si j’agis, c’est uniquement pour elle que je le fais et pour personne d’autre. Eric. Tu es l’homme que j’aime le plus au monde. Toi et Melody, vous êtes ce que j’ai de plus précieux mais si ça, tu ne peux pas le comprendre alors tu as raison, il vaut peut être mieux divorcer mais je me battrais pour ma fille, tu ne me l’enlèveras pas. Pas une deuxième fois ! Et lâche moi, je peux marcher toute seule. »
Je marchais aux côtés d’Eric, les bras croisés sous la poitrine, le regard dans le vide. Furieuse, en colère contre moi-même. Triste. Déçue par le fait qu’il ne comprenne pas que j’ai fait tout cela pour elle. Pour Melody, pour qu’elle soit libre. Et elle l’était. Je le savais. Mais maintenant, il allait falloir que je trouve des alliés dans cette bataille et j’espérais que Regina ou même Robin m’écouterait parce que je n’ai pas agit contre eux mais pour elle. C’est tout. Mes cheveux roux se baladant de droite à gauche le long de mon dos, je respire longuement alors que mon regard se pose sur Hadès. Je n’aurais jamais dû faire ça…je n’aurais jamais du signer ce contrat.
Robin de Locksley
Lost one
♕ Lieu : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
Il souffla, la victoire était là, mais il peinait à y croire. Après tout, il n'était pas à un retournement prêt. Mais en portant le regard sur l'ennemi, il était forcé d'admettre qu'il ne serait pas aisé pour « la fine » équipe de revenir sur le devant de la scène. Mais qu'allait-il se passer ? Devaient-ils dès lors se confronter à de nouveaux adversaires ? « - On devrait rester méfiant ! » Ses paroles avaient dépassé sa pensée et il comprit en voyant de nouveaux arrivants les rejoindre, que la victoire était effective. Mais plus encore, il vit dans la foule sa fille et se précipita vers elle, ravit de voir qu'elle était indemne, puis il vit à quelques pas son épouse qu'il s'empressa de retrouver, oubliant presque aussitôt la douleur émanant de son épaule. C'était magique, presque autant que leur mariage, que le premier noël, que l'odeur des sapins, le chocolat chaud à la cannelle, la neige en hiver et les baisers sous le gui. Oui, malgré tout, Robin parvenait encore à avoir une vision idéalisée des choses. Mais l'heure des vraies retrouvailles étaient pour plus tard. Emplis de fierté, l'archer vit son épouse prendre la parole, attirant de ce fait, les regards victorieux de la population. Les captives ne subiraient pas le traitement que l'on réservait jadis aux traîtres de leur envergure. Un soulagement pour Robin, qui ne voulait pas voir Regina cédait à nouveau à ses vieux démons. Restant à l'écart et se massant l'épaule gauche, il observa l'assemblée pour se prémunir d'une potentielle menace. Il voulait surtout être certain que Regina ne soit pas une cible potentielle si d'aventure un ennemi leur avait échappé.
Passé les grands mots, la nouvelle shérif investit passa les menottes à l'ensemble des assaillants, avant d'échanger quelques mots avec certains d'entre eux. Robin fixa Ariel, se demandant ce qu'il adviendrait d'elle, mais plus encore, comment Eric allait gérer cette trahison. Puis la rouquine s'approcha de la reine et quelque part l'archer se sentit obligé d'intervenir, tout en restant le plus diplomate possible.« - Je suis désolé Ariel, mais tu n'es pas en position pour négocier présentement. Rejoint les autres s'il te plaît » Puis il s'adressa discrètement à son épouse qui cherchait encore sa diabolique sœur du regard. « - Si tu vois un lapin blanc, tu auras une réponse à ta question ! » D'ailleurs la bestiole était encore dans les bras d'Henry une chance. Mais la chance étant relative et éphémère en ces lieux, Hadès fou de rage fit acte de présence et osa s'en prendre à Regina. « - Tu ne l'as touche pas espèce d'enflure » Lui-même éprit de colère, Robin poussa le dieu des enfers. « - Comment oses-tu hein ? Tu as bien foutu le bazar ici, je serais toi, je ferais profil bas » Il fixa le lapin faisant comprendre à Hadès que c'est par là qu'il fallait poser son regard.
We’re here now,and this is true.
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ Lieu : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Regina était heureuse que personne ne soit mort et que les quelques blessures infligées de soient pas insoignables. Elle -même n’en menait pas large mais la joie de retrouver sa ville (et son poste) avec sa famille qui allait bien était pour l’instant suffisante à la faire sourire, faisant fi de ses contusions, douleurs aux différentes articulations ainsi que sa tête et son nez qui menaçait encore de saigner. Cependant, la déception fit place à la joie. En effet, la maire comprit qu’elle avait été trahie par certains qui s’étaient entraînés au côté de son camp : Méléagant et Ariel. Son regard se fit plus triste quand l’officier Jasmine lui passa les menottes et lorsqu’Ariel s’approcha, lui parlant de son trident. Les lèvres pincées, Regina prit la fourche géante, faisant fi des brûlures que cela causa à sa paume, et le fit disparaître sans rien dire tandis que son mari sermonnait la sirène qui fut rejointe à son tour par son propre époux. C’est alors qu’Eve et Lina s’approchèrent. La sorcière prit sa fille dans ses bras tandis que la fée expliquait que Zelena était ce… lapin. Face au visage de Lina, Regina ne put s’empêcher de sourire. C’était bien fait pour elle.
- Non Eve, je ne suis pas en état de faire de la magie, je ne peux te faire de bracelet pour le moment, mais je pense qu’on va la garder sous cette forme jusqu’à demain. On la ramène à la maison avec nous.
Lina fit part de ses douleurs au poignet et, désolée, Regina n’eut le temps de parler que le célèbre présentateur arrivé en ville depuis quelques mois s’avança. Regina avait remarqué la présence d’un jeune garçon et sa sœur cadette qui ne lui semblaient pas venir du monde des contes. S’approchant un peu plus du génie, elle murmura :
- Ne touchez pas à ma fille… s’il vous plaît. J’ai déjà eu affaire à un génie par le passé.
La confiance de la reine était devenue dure à gagnée. Elle prit Lina et tourna le dos à la foule, puisant dans ses dernières réserves d’énergie pour soigner son poignet discrètement. Hors de question de laisser sa fille souffrir. Elle eut à peine le temps de se retourner, légèrement vaseuse, qu’Hadès se jeta littéralement sur elle pour lui hurler dessus et la secouer. Elle n’eut pas le temps de riposter mais heureusement, Robin s’interposa pour le remettre à sa place. Furieuse mais à bout de force, la belle brune vacilla en arrière. Elle se rattrapa de justesse à son mari avant de se redresser.
- Il est temps de rentrer. Demain matin, j’irai parler aux prisonnier.
Elle les libérerait, leur faisant promettre de ne tenter aucunes représailles sous peine d’être envoyé en aller simple dans le monde des contes avec interdiction de revenir à Storybrooke.
J'avais passé beaucoup de temps à Storybrooke pendant qu'ils étaient dans la Forêt Enchantée à se préparer pour la grande bataille. Ils avaient fini par gagner et ça, je n'en avais jamais douté. Pendant l'absence de Regina, je demeurais ses yeux au sein de la ville et c'est comme ça qu'elle avait appris l'entrée des drogues à Storybrooke entre autre. Aussi, quand j'avais appris que la bataille était terminée et que "notre" camp venait de remporter la victoire, je m'étais dépêchée de quitter l'école pour rejoindre tout le monde devant le bureau du shérif.
Mon manteau enfilé, je prends mon parapluie avant de me diriger vers les lieux pour arriver pile au moment où Regina faisait son discours. Un petit sourire victorieux naquit sur mes lèvres. C'était quand même une fierté de voir toute cette réussite. Jasmine s'occupait d'emmener les "vilains" en prison et mon regard vint à se déposer sur Ariel. Comment en était-elle arrivée là ? Il faudrait que j'en apprenne plus mais pour l'instant, je voulais profiter de cette réussite. Me dirigeant vers la mairesse, je lui souris.
-Félicitations Regina, je savais que vous tous réunis, vous feriez des étincelles.
Un nouveau sourire échangé, je reprends finalement la parole.
-Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me trouver. lui dis-je avec un sourire avant que mon parapluie n'ajoute moi aussi, tu sais où me trouver.. Posant ma main sur son bec pour le faire taire, je lui lance un regard sombre avant de faire un sourire gêné à Regina avant d'aller voir si tout le monde allait bien.
Se retrouvant sur le sol à cause d’un poids lourd du nom de Robin, Killian ne trouvait plus du tout la situation drôle. Le camp pour lequel il se battait aujourd’hui avait, en plus, perdu… Ce m’était vraiment pas sa journée. Son épaule lui faisait mal à n’en plus finir aussi… Quand est-ce que les choses allaient s’arranger pour le pirate ? Il n’en avait aucune idée.
Soupirant, il se releva avec difficulté lorsque le discours de Regina prit fin. Il allait en plus devoir passer la nuit en prison ? Il en était extatique, tient… Non mais.. il n’était pas ici pour jouer ni pour perdre son temps. Il avait un crocodile à éventrer nom de dieu. Le reste, il s’en fichait complètement.
Bon. D’accord. Il ne se fichait pas complètement de tout. Son regard se posa sur la blondinette, qui avait toujours l’air affligé. Il se dirigea vers elle tranquillement, avant même que la nouvelle shérif puisse lui passer les menottes.
- Emma ? Il n’a rien. Tu ne l’as pas toucher. Tu as réussi à faire dévié ton coup. Ne t’en veut pas trop.
Il voulait simplement la réconforter un peu, même si il n’était pas le plus doué pour le faire. La voir dans cette état lui faisait mal, sans qu’il ne comprenne pourquoi. De plus, elle était la seule allié qu’il avait ici. Il ne voulait pas la perdre non plus. Il ne pu pourtant rien ajouté de plus que Jasmine lui passait les menottes au poignet. Il se tourna vers cette dernière et lui lança un regard mauvais.
- Si tu crois vraiment que je vais te suivre tranquillement, tu peux bien rêver.
Non mais, sincèrement. Killian s’était sorti de mauvais pas beaucoup plus défavorable. Il trouverait surement un moyen de pouvoir fuir le plus tôt possible.