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 Le destin se joue de nous ( - 16)

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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Lun 24 Fév - 11:47

Le destin se joue de nous
Regina - Robin



Je suis audacieux de nature et je n'ai peur de rien, ni de personne. Certains prenaient ça pour de la bêtise, de l'inconscience au mieux, de la prétention. Pour dire vrai, avec le temps, j'avais appris à faire abstraction de tout ça. Je m'étais endurci et la multitude de cicatrices qui recouvraient mon corps en témoignaient. Il m'avait fallu souffrir en amont, comme chaque être humain, du moins ceux qui embrassent une cause, la mauvaise probablement. Revenons donc à ce qui je pense, sera le meilleur coup qu'il m'aura été donné d'avoir. Je sais, les puristes et anciens collègues s'offusqueraient de me voir baiser une sorcière et y prendre du plaisir, car oui, j'en prenais sans qu'aucun sort eut été lancé. J'avais pourtant lutté, mais de toute évidence, ce n'était pas assez. J'étais là, dans ce chalet miteux, nu, le regard plongé dans celui de cette femme, nue aussi. Jamais encore, je n'avais éprouvé ce que je ressentais à chaque fois que sa bouche s'écrasait contre la mienne, que ses mains frôlaient mon corps, que ses dents traînaient sur ma peau. C'était bestial, brutal, intense, au-delà du raisonnable. La tête de lit commençait déjà à claquer contre le mur tandis que ses dents marquaient mon cou, abreuvant notamment mon oreille d'une curiosité que je ne pus éluder, car voilà que déjà la bouche de cette femme attrapait la mienne avec passion. Jamais encore on m'avait embrassé comme ça, c'était grisant autant que de sentir sa poitrine s'écrasait sur mon torse, la chaleur de son corps contre le mien, les effluves de son parfum, ses cheveux, tout, même les détails les plus anecdotiques.

J'étais tout bonnement fasciné tellement que je ne la vis pas reprendre le dessus sur moi. « - Je ne laisse aucune femme me monter » Il est vrai que je n'étais pas de ceux qui aiment se faire chevaucher. Moi, je préférais avoir le contrôle, même sur les positions, mais plus encore, je me refusais au contact visuel qui instiguait à mon sens, une intimité dont je ne voulais pas. Pourtant avec elle, nous y étions, paumes sur mes épaules, la voilà qui faisait onduler son bassin tout en me provoquant du regard et par la parole. « - Toi, me faire jouir pendant des heures ? » Elle reprit la cadence de cette douce torture tandis que mes mains saisissaient ses seins. Elle savait y faire, je n'en doutais plus et à nouveau nos regards se croisèrent tandis qu'elle se cambrait déjà avant de reprendre les mouvements avec plus d'intensité. Je sentais naître en moi, l'excitation des grands jours et incapable de lui laisser davantage de pouvoir, je la fit adroitement basculer pour qu'elle se retrouve sur le dos et moi au-dessus. « - Tu veux qu'on se batte ? » Le sourire aux lèvres, je laissais ma main glissait le long de sa hanche pour ensuite se perdre entre ses cuisses. « - Hum, à ce que je vois madame est bien excitée » Mes doigts audacieux entrèrent en elle durant quelques intenses secondes. Je lui arrachais de ce fait plusieurs gémissements qui m'incitèrent presque aussitôt à œuvrer en missionnaire avant d'ensuite lui lever les jambes pour plus d'intensité au mouvement.

Les minutes s'écoulèrent avec intensité, puis les heures, chacun œuvrant pour prendre le pouvoir. Jamais encore je n'avais autant pratiqué le kamasutra et je me surprenais à découvrir de nouvelles positions. Le lit n'étant pas assez grand, nous nous retrouvâmes très vite à terre, mais il en fallait plus pour nous arrêter. Les gémissements avaient laissé place aux hurlements de plaisir et nos corps toujours mêlés ruisselaient de sueur tant l'effort demeurait intense. Je pris le contrôle une dernière fois. Nous y étions presque, je le sentais, elle aussi, j'en étais sûr. « - Aller…hum…que c'est bon » Les yeux fermés, les mains sur ses fesses, je donnais mes derniers coups de reins. C'était intense, brutal, sauvage, mais elle semblait ne pas s'en offusquer. Et enfin la délivrance, je me vidais, j'exultais. « - Wow…. » J'en avais le souffle coupé et le cœur exulté. Prenant soin de me retirer et constatant à quel point la vigueur était de mise, je pris une grande inspiration avant de chasser les quelques gouttes de sueurs qui coulaient de mon front. « - Putain…. Mais tu étais où tout ce temps ? Je n'ai jamais autant pris mon pied, avec personne. Et je peux prétendre avoir pas mal d'expérience dans ce domaine. » Je tâchais quand même de reprendre mon souffle, car je demeurais incapable d'aligner une phrase en une seule fois. « - Je crois que je me souviens. Regina, c'est ça ? » Le regard intense, je me mordais innocemment la lèvre inférieure avant de sourire. « - On doit te le dire souvent, mais tu es un sacré plan cul ! »


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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Lun 9 Mar - 3:00

Le destin se joue de nous
Regina - Robin



Je m’amusais vraiment beaucoup. A dire vrai, je n’étais pas capable de me rappeler à quand remontait la dernière fois que je m’étais autant éclatée. Ce mortel était différent des autres, et il n’avait pas l’air de me craindre, ce qui, quelque part, aurait dû me vexer, mais en fait je devais reconnaître que ça avait du piquant et que ça me plaisait. Tout en lui m’attirait, j’ignorai si c’était l’effet de l’exotisme qu’il dégageait, ne ressemblant pas aux pauvres âmes tourmentées qui habitaient ce royaume sous-terrain qui était devenu le mien, ou parce que j’étais enfin en vacances et que je pouvais faire absolument tout ce que je voulais, mais une chose était sure, je comptais bien en profiter.
J’avais repris un peu le dessus sur nos ébats et mon cher amant sembla me défier lui aussi. Il manifesta son léger mécontentement ce qui me fit rire sans pour autant arrêter ce que je faisais.

- Je ne suis pas n’importe quelle femme.

J’insistai sur mes mouvements de bassin tandis que ses mains remontaient sur ma poitrine. J’adorais ses mains. Je haussai cependant un sourcils à sa réflexion.

- Tu ne m’en crois pas capable ?

Il ignorait vraiment à qui il avait affaire. J’avais une endurance à toute épreuve par rapport à de simples mortels, je ne fatiguais pas vraiment. Il voulut reprendre le contrôle et je le laissai faire. Il était à nouveau au-dessus de moi et je ne pus m’empêcher de lui sourire.

- Se battre ? Je ne voudrais pas te tuer très cher.

En effet, j’aurais très bien pu le maîtriser presque sans effort, mais je préférai ne pas l’effrayer et plutôt le laisser œuvrer avec ses multiples talents, chose qu’il fit sans se faire prier. Avais-je dit que j’adorais ses mains ? Elles savaient prodiguer des caresses incomparables qui en me permettaient pas de rester silencieuse. D’ailleurs, ma voix continua à se faire entendre, comme la sienne d’ailleurs, durant une bonne partie de la matinée. Combien de temps avions-nous passé à nous donner l’un à l’autre, à expérimenter bon nombre de positions que même moi je n’avais pas encore essayées ? Nous avions conjointement pris notre pied, encore une fois. J’en eus la tête qui tournait quelques instants. Je me retournai pour lui faire face tandis qu’il reprenait la parole, me tirant un petit rire.

- Où j’étais ? Pas si loin je crois.

Lui reprenait son souffle, moi ça allait, je n’en avais pas vraiment besoin. J’esquissai un sourire en regardant le plafond quand il retrouva soudain la mémoire et mon prénom. Sa dernière remarque me fit également rire.

- Non, personne ne me dit ça. Je crois qu’ils ont trop peur, dis-je innocemment.

Je finis par me mettre sur le côté pour mieux le regarder. Il était si beau. Je le voulais définitivement avec moi pour le reste de l’éternité.

- Tu as des plans pour les années à venir ? hasardai-je.


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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Mer 11 Mar - 23:29

Le destin se joue de nous
Regina - Robin



J'ignorais tout d'elle, à ceci prêt qu'elle n'était pas humaine et probablement sorcière. Mais l'incertitude demeurait et si d'ordinaire cela m'aurait cassé les couilles – je ne suis pas un adepte du langage soutenu, honte à moi – cette fois (unique) je n'éprouvais pas le besoin de me questionner. J'avais juste envie de passer du bon temps et de m'offrir ce qui me sembla être la meilleure partie de baise de ma vie. Oui je sais, certains s'en offusquent déjà, mais laissez-moi vous rappelez que je suis avant tout un homme et que j'obéis à des besoins triviaux. Et dernièrement, en termes de sexe, l'on ne peut pas dire que j'étais vraiment comblé. Mais l'envie me prenant, je séduisais à tout-va, choisissant des femmes pas trop moches, mais pas trop intelligente non plus. Je n'étais pas un adepte des grandes conversations et plutôt du genre à aller droit au but. À quoi bon sortir les grands discours en de telles circonstances ? À quoi bon faire preuve de romantisme juste pour s'envoyer en l'air ? En général, je repérais assez vite, celles que le commun des mortels s'évertue à nommer « filles faciles » les dévergondés, les chaudasses quoi ? Celles qui ne vous livreront pas un mièvre monologue sur l'importance des sentiments, sur le respect. Bref, je fuyais les emmerdeuses. Et puis je dois le reconnaître, j'aimais avoir le contrôle et ce genre de filles correspondait à mes besoins. Pourtant, j'étais là, dans ce bungalow miteux, à baiser comme une bête avec une « femme » à l'opposer même de mes critères de sélection. Pire encore, à une autre époque, elle aurait été une ennemie et j'aurais de ce fait commis un parjure. Cette femme était intelligente et sournoise. Nul doute qu'elle savait jouer de ses charmes pour avoir tout ce dont elle avait besoin sans même lever le petit doigt. Son regard demeurait insondable lorsque la petite lueur lubrique qui tapissait son iris n'existait pas. Et lorsqu'elle me fit entendre, en rebondissant sur mes précédentes paroles, qu'elle n'était pas n'importe quelle femme, je compris bien malgré moi, que j'étais peut-être dans la merde. Et pour une raison que j'ignore encore, je continuais à jouer le jeu.

« - Ça tombe bien… » Je laissais ainsi traîner le mystère, conscient du pouvoir que je commençais à avoir sur elle. « - … Je ne suis pas n'importe quel homme. » Elle continuait toutefois à se mouvoir sensuellement, elle aussi conscience du pouvoir qu'elle avait sur moi. Jamais nos regards ne se perdaient, chose qui n'arrivait pas d'ordinaire. Une sournoise intimée commençait donc à s'instaurer entre nous, sans que j'en prenne encore la pleine mesure. « - Madame n'a pas froid aux yeux et semble avoir du temps en rab » Je faisais preuve de légèreté malgré tout et me plaisais à saisir de mes mains, ses deux seins. J'aimais les avoir en mains malgré leur taille sommaire et moi qui d'ordinaire adorais les grosses poitrines, je ne m'offusquais pas d'en avoir une d'une taille plus modeste. Était-ce finalement vraiment important ? Je repris alors le contrôle, lassait d'être sur le dos et de la voir me narguer. L'échange demeurait intense et bestial, si bien que je m'étais laissé aller à lui demander si elle voulait se battre. C'était du second degré. Jamais je ne battrais une femme, sauf bien sûr si ce n'est pas une femme. Mais sa réponse bien qu'agrémentait d'un charmant sourire, semblait sérieuse, assez pour que je commence à me poser quelques questions. « - Mais si tu me tues, qui te feras jouir à nouveau ? » Je me surprenais à continuer cet étrange petit jeu et à laisser ma main atteindre le sud pour rendre l'échange plus humide avant de me lier à nouveau à elle. Ses gémissements chatouillaient encore mes oreilles, preuve que malgré son excès de confiance, j'étais encore capable d'avoir le contrôle. Et c'est avec délice, que je cessais ensuite de la faire jouir l'espace de quelques secondes avant de recommencer, fier de cette petite torture que je lui imposais.

Nous avons baisé des heures. Jamais encore je n'avais autant fait entendre ma voix. Moi qui d'ordinaire me contentais de quelques caresses avant de prendre la fille par-derrière et d'accomplir ma petite affaire en à peine dix minutes. Je ne voulais aucun lien, aucun attachement, aucun contact instiguant une prémisse d'intimité. Ainsi, jamais je n'embrassais, pas cette fois. Jamais je ne laissais le contrôle, pas cette fois. Jamais je ne jouissais si fort, pas cette fois. Jamais je ne me délectais d'un rire, pas cette fois. « - Si tu n'étais pas très loin, laisse-moi te dire que tu as tardé à venir ! » Je continuais à reprendre mon souffle, tout en tâchant d'amoindrir la cadence infernale des battements de mon cœur, qui s'il n'était pas si bien attaché à ma cage thoracique, aurait pu se tirer, me laissant bien con avec cette fin d'érection et ce silence gênant avant qu'enfin le prénom de la demoiselle ne me revienne et que je ne l'affuble de ce qui ressemblait à « un compliment » si l'on considère que dire à une femme qu'elle est un sacré plan cul, en est un. Elle, elle se mit sur le côté, si elle ruisselait elle aussi de sueur, elle ne semblait pas avoir le souffle coupé contrairement à moi. « - Pourquoi avoir peur de toi ? » finis-je par demander en cessant de regarder le plafond et en m'autorisant pour une fois, à offrir un peu d'importance à mon plan cul d'un jour. Je peinais à comprendre pourquoi l'on semblait la craindre, à tel point qu'il était impossible de lui faire entendre des choses désobligeantes. Qui était-elle réellement ? Sa dernière question, aussi innocente, soit-elle, me fit perdre aussitôt le sourire. « - Je suis libre et je compte le rester ! » Me voilà à me lever de ce lit, qui tenait encore miraculeusement. Et sans traîner, je recherchais mes affaires pour me rhabiller. « - Ne te m'éprends pas. C'était certainement la meilleure partie de jambe en l'air qu'il m'ait été donné de vivre. Mais c'est tout. Ça doit s'arrêter là. Je ne m'attache pas, c'est préférable. »


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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Dim 15 Mar - 2:42

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Je n’avais eu que peu l’occasion de venir fouler la terre des mortels depuis que je m’étais retrouvée mariée au dieu des Enfers. Et le monde duquel je venais était différent de celui dans lequel nous étions présentement, cet inconnu dénommé Rob et moi. Le temps avait passé, parfois rapidement quand je m’amusais, parfois lentement quand je subissais les humeurs de mon mari, ou la terne monotonie de son royaume infernal qui était devenu par la force des choses le mien. Ces vacances, je les avais méritées et je découvrais la modernité de ce monde. Je la connaissais théoriquement puisque des âmes se retrouvaient quotidiennement et en quantité, à venir s’ajouter à la démographie des Enfers, et quand il m’arrivait de côtoyer ces idiots, j’en apprenais sur leurs origines. Mais entendre, comprendre, visualiser, c’était différent d’expérimenter.

Me voilà donc avec ce Rob à passer du bon temps. Il était différent, il osait me résister, me parler comme au commun des mortels, à même me faire des choses que d’autres n’auraient pas osé. J’aimais sa fougue, son tempérament, son audace, je ne m’offusquais de rien en sa compagnie, le trouvant amusant et divertissant. Nos ébats durèrent une bonne partie de la matinée et je devais reconnaître, sans jeu de mot, que j’avais pris un pied d’Enfer. Ce n’était pourtant pas facile pour un simple mortel, je n’étais pas si facile à satisfaire, mais il fallait croire que pour lui, mon corps n’avait aucun secret. Et pour la première fois, je m’étais un peu souciée du plaisir de mon partenaire. D’ordinaire, je n’en avais que faire, très égoïstement, seul mon ressenti m’intéressait. Pourquoi en aurait-il été autrement ? Mais avec lui, c’était différent, il était si exotique. Je souris en l’entendant me dire que j’avais tardé à venir.

- Et pourtant crois-moi, ça fait une éternité que je rêve de venir ici.

Au sens propre. Je souris de plus belle quand il demanda pourquoi on aurait peur de moi. Je haussai une épaule innocemment.

- Parce que je suis une championne en gifle ? hasardai-je.

Malheureusement, il n’avait pas l’air d’avoir des tendances suicidaires et quand je lui demandai ce qu’il projetait pour l’avenir, il parut prendre peur. Je ne compris pas vraiment sa réaction. En un claquement de doigts, j’étais propre et rhabillée tandis qu’il achevait de remettre ses fripes sur lui. Moi, je m’étais rematérialisée dans l’encadrement de la porte, accoudée nonchalamment dessus.

- Pourquoi tu dis ça ? Aurais-tu peur que je te ramène dans ma valise ?

Par tous les dieux qui avaient la chance d’être sur l’Olympe, j’en rêvais. Le ramener avec moi pour passer l’éternité à m’envoyer en l’air avec lui sur mon temps libre, quelle pensée délectable ! Je lui souris.

- S’attacher n’est pas un luxe que tout le monde peut s’offrir, j’en conviens, mais ai-je mentionné ce mot ?

Un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres.

- Par contre je peux t’attacher.

J'aimais jouer sur les mots. Je claquais des doigts et le voilà soudain ligoté. Oui, je trouvais ça drôle. Lui, je ne savais pas mais j’allais le découvrir d’une seconde à l’autre.



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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Mer 1 Avr - 1:14

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Oui, je suis de ceux qui se traînent une peine éternelle. Je préfère quand même l'image de la chaine qui nous enserre chaque jour un peu plus la cheville et achève de nous rappeler métaphoriquement parlant, que quoiqu'il arrive, jamais nous ne jouirons de la moindre liberté. En fait, quoique l'on fasse, on est baisé, c'est aussi simple que ça. Les sentiments sont relatifs à notre humanité et preuve du contraire, c'est ce que je suis. Donc oui, en gros, quoique je fasse, mon relent d'humanité sera toujours là pour me rappeler que la vie ce n'est pas un kiwi et qu'en de telles circonstances, il est préférable de ne s'attacher à personne. C'est l'expérience qui parle, je pourrais qualifier la mienne de mauvaise avec toutes les merdes qui me sont tombées dessus. Des merdes qui pour la plupart vous brise un homme. Je mentirais si je disais que je m'en suis sorti sans une égratignure. Les cicatrices que je porte dans mon cœur et sur mon corps sont le reflet d'une vie meurtrie par la souffrance et la perte. Oui, je sais, c'est égoïste d'y songer surtout que je viens de prendre un pied d'enfer. Cela aurait été tellement plus facile de continuer à faire semblant de jouer le jeu du « sans lendemain » ou pour les plus triviaux d'entre nous, du plan cul. Mais je n'avais pas l'intention de la revoir, je le savais déjà, car j'étais tout bonnement incapable de plus. Malheureusement pour moi, j'avais affaire à quelqu'un qui semblait avoir du temps à revendre et qui inconsciemment (ou pas) commençait déjà à se projeter avec moi. Oui, j'ai flippé et peut-être me suis-je braqué inutilement. Me voilà déjà en train de me rhabiller à la hâte, comme si cela allait suffire à faire oublier ce que je venais d'entendre. Elle, d'un claquement de doigts, s'épargna le moindre effort. Elle était déjà habillée, toute pimpante à nouveau et accoudée contre l'encadrement de la porte, tandis que moi, j'achevais non sans mal de me rhabiller à la hâte. « - Rares sont les choses qui me font flipper ! » tentais-je de faire entendre avant qu'elle ne renchérisse. Je ne pouvais nier malgré l'empressement, malgré l'appréhension, malgré ce tout qui me submergeait au souvenir de la dernière personne à laquelle je m'étais attaché, qu'elle ne me laissait pas indifférent, loin de là. Je tentais alors de surenchérir à mon tour avant de me retrouver bien malgré moi ligoté. « - Non, détache-moi ! » lançais-je furieux. « - Je t'interdis d'utiliser ta magie pour me contraindre à faire quoique ce soit ! »



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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Mer 1 Avr - 23:24

Le destin se joue de nous
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J’avoue que je ne comprenais pas quelle mouche l’avait piqué, mais il fallait reconnaître que de le voir soudain paniquer m’amusait. Chassez le naturel, il revient au galop, n’est-ce pas ? Aux Enfers, j’aimais voir la terreur dans les yeux des damnés. Ici, c’était un contexte différent et j’aspirais à d’autres choses pour profiter de mes vacances, mais rien à faire, le voir sur le point de détaler comme un lapin me rappelait mon quotidien. Et dire qu’il osait prétendre que rares étaient les choses qui le faisaient flipper. J’éclatai franchement de rire avant de profiter des mots qu’il avait employer pour lui jouer un petit tour. Rien de bien méchant, mais le beau mortel n’en devint que plus ronchon.

- Et là, tu flippes ou non ? susurrai-je à son oreille en tournant autour de lui tel un prédateur.

Voilà qu’il se permit de me donner un ordre. Je m’arrêtai net devant lui en perdant mon sourire et le foudroyai alors du regard. Des flammes dansaient dans mes iris et je le saisis à la gorge.

- Personne ne me donne d’ordre, articulai-je en insistant sur chaque mot. Personne !

J’avais vraiment un problème avec ça, il fallait le reconnaître. Je le lâchai et me ressaisis, reprenant mon sourire et reculant d’un pas.

- Je ne t’ai contraint à rien. J’essaie de comprendre comment tu fonctionnes.

Pourquoi les mortels étaient-ils si compliqués parfois ? Ils voulaient tout et rien à la fois. Ils voulaient la vie mais faisaient tout pour embrasser la mort. J’avais parfois du mal à cerner ces gens. Pourquoi ne se contentaient-ils pas d’être heureux en foulant leur belle terre, pourquoi ne profitaient-ils pas de ce que la nature leur offrait, la végétation, la beauté des lieux ? Moi j’étais enfermée sous terre dans une chaleur constante et étouffante à devoir régner sur une bande de tocards tous plus malfaisants les uns que les autres, mais l’intelligence en moins. Alors certes la vie des humains était éphémère et il y avait de quoi être ronchon comme pouvait l’être en ce moment Rob, mais justement, le peu de longévité n’était-il pas la raison certaine pour ne pas faire n’importe quoi ?

- Bon, je vois que tu n’aimes pas mon sens de l’humour.

Je claquai à nouveau des doigts et le cordage qui l’enserrait avec force tomba au sol, le libérant ainsi de ses mouvements.

- Est-ce mieux ?


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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Mar 21 Avr - 13:28

Le destin se joue de nous
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J’étais en colère. Était-ce contre elle ? Contre moi ? Je n’en savais fichtrement rien. Toujours est-il que je sentais monter en moi cette putain de colère et peinait de ce fait à refréner mes ardeurs. J’avais donc entrepris de me rhabiller pour mettre les voiles. Temporairement ? Définitivement ? Putain tu t’en poses des questions ! Contente-toi de te (re)sapé. Je m’emmêlais déjà les pinceaux alors qu'elle, presque en un claquement de doigts, avait quitté la nudité pour le textile. Rien ne semblait l'ébranler mise à part "mon comportement" si soudain, m'obligeant à me justifier. Non mais en rêve ! Je ne réfléchissais déjà plus, ma seule préoccupation étant de me reprendre et de mettre une bonne distance, comme si tout d'un coup, cette "femme" s'était muée en un virus délétère. Elle en riait, ça me dépassait. Comment pouvait-on faire preuve de tant de légèreté ? J'avais osé parler d'attachement et rien n'y faisait, elle continuait à se foutre royalement de ma pomme allant même jusqu'à user de sa magie (une fois encore) sur moi. Je n'étais alors plus en colère, mais furieux et mon regard sombre ne la quittait plus. Qu'attendait-elle vraiment de moi ? Son sourire carnassier laissait imaginer qu'elle était prête à me faire subir les pires sévices. Soit ! Qu'elle se fasse plaisir. Toutefois, je remarquais quelques défaillances, plus encore lorsque j'osais lui intimer un ordre. Ainsi le sourire s'éclipsa presque aussitôt, son regard incendiaire faisait quant à lui paraître toute l'hostilité qu'elle avait à mon égard présentement alors que sa main manucurée se saisissait de ma gorge. Mon cœur tambourinait ardemment contre ma poitrine, mais contrairement aux apparences je n'avais pas peur et pire encore, j'osais la provoquer sans quitter son regard, laissant paraître un léger sourire sur mon visage. « - Aurais-je touché un point sensible ? » Pour faire bonne figure (j'imagine) elle me relâcha presque aussitôt se délestant ainsi de ses atours de prédatrice. « - Déjà pour commencer, évite de proposer l'éternité à un mortel, un chasseur qui plus est. J'aime le caractère éphémère de la vie pour ma part. » Elle me détacha ensuite, puisque je n'adhérais pas à son sens de l'humour. « - Ouais effectivement, tu as un humour de merde. » Retrouvant ma liberté de mouvement, je pris soin de me masser les poignets mis à rude épreuve durant cet échange.  « - C'est mieux ! Et tu sais ce qui serait encore « mieux » ? Que tu arrêtes d'utiliser ta magie sur moi.  Tu veux comprendre comment je fonctionne ? Eh bien, commence par te conduire comme « une humaine. » Et même si ça te fait chier, fais un effort. C'est comme ça que cela fonctionne, si vraiment tu veux comprendre. »



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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Mer 29 Avr - 23:23

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Ce charmant mortel se permettait bien des choses, dont me provoquer. N’avait-il aucune estime pour sa propre vie ? Pourtant, j’aimais tant entendre supplier pour être épargné… mais cela n’arriverait pas avec Rob, visiblement. Et puis il était un amant exceptionnel. Je ne voulais pas le tuer trop tôt, ou alors uniquement pour le garder avec moi pour l’éternité aux Enfers. Mais sans que je ne comprenne pourquoi, tout avait dérapé. Pourquoi ne pouvait-on pas revenir en arrière ? Je fronçai les sourcils quand il parla de point sensible.

- Tu prends tes rêves pour des réalités, Dom Juan, ricanai-je.

Il n’était pourtant pas si loin de la vérité, mais jamais je ne l’admettrais. Sa réflexion m’étonna et je haussai un sourcil.

- Quel mortel refuserait l’immortalité ? Tu es un drôle de spécimen toi. Qu’est-ce qui te plaît dans ce côté éphémère ?

Une fois détaché, il se permit une nouvelle réflexion qui me fit soupirer, malgré que je gardai le sourire cette fois.

- Certains me trouvent très drôle pourtant.

En fait je n’en savais rien, je n’étais pas du genre à faire des blagues pour amuser les autres. Je cherchais déjà à m’amuser moi-même, ce n’était pas gagné au vu de l’ennui qui m’accablait quand j’étais aux Enfers. Le discours du rustre qu’il était redevenu m’étonna encore davantage.

- Que je… Non, tu charries. Tu voudrais que je fasse semblant d’être humaine ? Qu’est-ce qu’il faut faire, hormis arrêter de faire de la magie ?

Il me semblait que j’en faisais déjà beaucoup, on s’était tapé toute la route en voiture, nous avions loué un chalet, je m’étais mise à faire du sport et toutes sortes de trucs d’humains en vacances… Cela semblait déjà pas mal se rapprocher des activités humaines.

- On est peut-être partis du mauvais pied… Tu veux vraiment t’en aller ? demandai-je en essayant de me montrer aussi aimable que possible.

Je n’aimais pas me retrouver dans cette position où j’étais presque en train de le supplier, mais d’un autre côté je ne voulais pas qu’il parte. Désespérément pas. Si je le tuais tout de suite pour l’envoyer en Enfer, je n’y serais pas et il pourrait, comme un abruti, tomber dans le Styx et alors je ne pourrais pas m’amuser avec lui à mon retour. Il fallait donc que je le garde en vie encore le temps de mes vacances bien méritées ici.



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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Sam 16 Mai - 22:29

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J’étais irrité – c’est un euphémisme – Pour ainsi dire, j’étais tellement en colère contre cette femme que je ne parvenais à trouver les bons mots. Non ! En fait, c’est bien contre moi, que j’étais en colère. En colère d'avoir été si naïf. En colère de ne pas être capable de résister à l'envie de me vider les couilles. Mais plus encore, en colère d'être tombé dans le panneau. Tout n'était qu'enchantement et moi le nigaud mortel je m'étais fait envouter comme un débutant. Et j'en étais encore à me chercher des excuses, pour ne pas admettre que finalement tout cela, je l’avais voulu. Que si j’avais cédé à la tentation, ce n’était pas sous l’effet de la contrainte, mais bien parce que j’en avais envie. O putain! Bien sûr que j’en avais envie. Si la tentation avait un nom, elle s’appellerait Regina. Et si elle avait un visage, elle porterait ses traits. Oui, j’étais attiré et complètement désarmé par ce qui me semblait être une relation contre-nature. Certes, je n’étais plus officiellement un chasseur, mais il coulait encore dans mon cœur, le sang des traqueurs et je savais qu’au fond de moi, la bête n’était pas morte, juste endormie. Mais pour l'heure, je devais répondre à sa question – plus par défi que par envie – « - J’aime le fait de savoir que quoi que je fasse, je vais mourir. Ça m’oblige à profiter encore plus de la vie. Le caractère éphémère de la vie nous épargne un éternel recommencement. Perso, moi je vois l’immortalité comme une prison, où chaque jour se ressemble. Et du coup, je ne vois pas l’intérêt. C'est comme une punition finalement. » Oui, je n'étais pas du genre à prendre des pincettes, mais que voulez-vous ? On me pose une question j'y réponds, sans chercher à tourner autour du pot. Après tout, je n'avais rien à cacher. J'espérais aussi que l'échange s'achève sur une divergence, mais non. Elle avait consenti à me détacher et moi, je conservais mon impudence. « - Mais dis-moi, ils te trouvent drôle de leur plein gré ? » J’étais curieux d’entendre sa réponse. Savait-elle vraiment amuser la galerie, sans contraindre qui que soit à apprécier un humour qui lui faisait défaut ? « - Moi je trouve que tu as un humour de merde. Mais je crois que comme l’art, l’humour est subjectif. » J’esquissais un sourire. Pourquoi ? Comment ? Je l’ignorais, mais il était là ( ce sourire), au milieu de mon visage, alors à quoi bon se cacher et chercher des explications là où il n'y en avait pas ?

« - Non je n'ai pas l'impression de charrier. Et effectivement pour faire semblant d'être humaine, évite la magie. Tu n'as jamais cherché à improviser. Genre te dire, aujourd'hui je suis quelqu'un d'autre? » J'ignorais encore tout d'elle, si ce n'est que le temps ne lui faisait pas défaut. Et c'est là, que j'aurai dû mettre les voiles sans me retourner en l'abandonnant à son sort pour reprendre le cours de ma vie. Oui, mais je n'ai rien fait de tout ça. J'ai fini par m'arrêter, alors que d'un pas décidé je m'apprêtais à regagner l'extérieur. « - Il n'était pas si mauvais que ça le pied que je t'ai fait prendre tout à l'heure » Moi taquin? A peine. « - Ouais, de base je voulais me tirer. Car on ne peut pas dire, que tu facilites les choses en abusant de tes pouvoirs. Je sais que je vais déjà le regretter, mais je suis prêt à te laisser une chance »




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Message# Sujet: Re: Le destin se joue de nous ( - 16)   Le destin se joue de nous ( - 16) - Page 3 Icon_minitime1Mer 27 Mai - 23:23

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Je ne comprenais toujours pas pourquoi il était soudain monté sur ses grands chevaux, mais visiblement, Rob commençait à s’apaiser. Tant mieux, si j’étais en vacances c’était pour éviter les tensions. J’en avais déjà suffisamment avec mon mari infernal (au sens propre comme au figuré), bien qu’il ait fait quelques efforts pour ne pas être insupportable depuis que nous étions arrivés ici.
Comme je le disais, le charmant petit caractériel en face de moi commençait à redescendre en pression et m’expliqua pourquoi il aimait sa « mortalité ». Je haussai un sourcil, absolument pas convaincue par ses arguments.

- Une prison ? Une punition ? répétai-je sous le joug de la surprise.

Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire.

- Je crains que tu ne sois victime des dires de personnes jalouses qui cherchent à se rassurer. Être immortel laisse au contraire bien des perspectives. Ne serait-ce que réussir là où on a échoué précédemment, la possibilité d’essayer maintes et maintes choses, d’en découvrir d’autres, car la connaissance est infinie. De voir l’évolution, même si, hormis la technologie, l’architecture et tant d’autres choses, je suis navrée de te dire que mentalement, les hommes sont restés les mêmes… C’est décevant.

Là, il se risqua à dénigrer encore plus mon sens de l’humour, et je devais reconnaître qu’il avait peut-être un peu raison.

- Bien sûr, n’ai-je pas l’air inoffensive ? demandai-je en papillonnant des cils.

Je ne pus que rire à sa phrase suivante, d’autant qu’il avait retrouvé le sourire, et ça, c’était extrêmement plaisant à voir.

- Si bien sûr, je le fais très souvent et comme je suis en vacances, c’est un peu le but. C’est que je suis tellement habituée à utiliser la magie… Mais je vais essayer de ne pas le faire du tout, ne serait-ce que pour le défi.

Il se remettait à plaisanter. Je lui souriais en me rapprochant.

- Je dois reconnaître que pour un mortel à la vie extrêmement éphémère, tu es un amant remarquable.

Puis, il déclara quelque chose qui m’étonna.

- Me laisser une chance ? Une chance de quoi ?

Je devais reconnaître que c’était la première fois qu’on me disait ce genre de phrase et je ne savais pas vraiment comment y réagir. J’étais une reine, une déesse, c’était moi qui laissais des chances aux autres d’habitude… Et là, ce bellâtre se permettait de me dire cela ? Si nous nous étions trouvés aux Enfers, j’aurais sûrement pété un câble, mais là, j’étais tellement étonnée que je me contentai de le regarder avec étonnement. Après tout, j’avais promis d’essayer de me fondre dans le décor, alors ce n’était pas le moment de tout incendier.


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