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Happy Endings Chronicles
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Message# Sujet: (FB)Il suffit d'un regard   (FB)Il suffit d'un regard Icon_minitime1Ven 31 Juil - 12:29


Il suffit d'un regard



De ma vie passée, je n’ai conservé que peu de choses. Et puis je n’ai jamais été matérialiste par définition et encore moins sentimentaliste. Avec le temps, j’ai appris à me défaire de tout ça, car pour mener à bien mon plan et les ambitions qui vont de pair, je n’avais de toute façon pas le choix. Rien ni personne ne pouvait m’arrêter. Mais me voilà bien lasse de cette nostalgie. Alors à quoi bon s’épandre ?

Victor était face à son miroir depuis plusieurs secondes et s’observait. Le temps n’avait plus aucune emprise sur lui depuis cette fameuse nuit où il s’était rendu, non sans mal, dans le château de cet être ignoble, qui s’était joué de lui. On l’appelait le Ténébreux et nombreux était celles et ceux qui le craignaient. Le jeune Victor Frankenstein qu’il était, désespéré par la mort de son frère, avait déjà croisé cet être infâme avant que le drame ne s’abatte sur lui et sa famille. En échange de ses connaissances, la créature à la peau verdâtre et écailleuse, lui avait promis monts et merveilles. De toute évidence, même avec de la magie, l’on ne pouvait se résoudre à défier la mort et les recherches prometteuses du jeune Victor, avaient dépassé les frontières.  « Tu devras te jouer d’elle. Son amant ne doit pas revivre. Est-ce clair ? » Telle fut la demande du Ténébreux peu avant que Victor ne rencontre Regina et que cette dernière vienne le supplier pour ramener son tendre Daniel à la vie.  Victor s’y employa, sans succès conformément à la demande de cet être au nom imprononçable. La mort de Wilhem, le frère de ce cher docteur comme il se faisait appeler, engendra bien des choses, mais plus encore, une servitude forcée à cet être qui une fois le cœur défaillant fourni et tout le savoir du docteur en sa possession, disparu. Wilhemem revint à la « vie » mais ne fut plus jamais le même. Il ne parlait plus, respirait à peine, son regard demeurait vide et lorsqu’il tua par accident leur père, Victor comprit qu’il ne lui resterait que peu de choix.

J’étais désespéré et en colère, mais avant que ma vie ne prenne cette tournure, je l’ai rencontré. Lui que je n’ai jamais nommé de peur de lui redonner l’importance qu’il a perdue au cours des décennies. Vous parlez de lui, serait comme ouvrir une porte verrouillée depuis tant d’années.

Il détourna alors toute son attention du miroir et observa avec intérêt le cahier qui se tenait face à lui. Incertain, il prit place sur son bureau de fortune et crayon en main, il commença à coucher ses « maux » sur le papier, incapable d’expliquer pourquoi ici et maintenant. Mais il le fallait, il en avait besoin et tant pis pour le manque de rationalité qui découlait d'un tel acte.

Je ne m’embarrasserai pas à utiliser la formule consacrée. Car ce n’est pas à un journal que je m’adresse, mais à moi-même d’une part et à celles et ceux qui prendront le temps de me lire. Car si vous trouvez cet écrit, c’est que je suis mort. Et si j’en ai l’intime certitude c’est parce que je sais qu’il ne pourra en être autrement. Je l’ai toujours su dans le fond, alors à quoi bon chercher à faire illusion? Mais je ne peux me résoudre à partir comme ça, sans explications. Je ne suis pas un monstre et je n’ai jamais voulu le devenir. Et puisqu’il faut bien commencer quelque part, allons-y !

Terres Modernes…
Il y a longtemps

Courir était l’une de ses occupations favorites. Cela lui permettait de se vider un peu la tête. Victor Frankenstein était un jeune homme plein d’ambition que beaucoup pointé du doigt au vu de ce qui leur semblait être une curieuse passion et de folles théories qu’il se plaisait à partager aux gens de bonnes compagnies dans les salons de thé. Certains appréciaient toutefois la fougue du jeune fils de Mr Frankenstein, un éminent aristocrate et une personne suffisamment influente pour qu’on ne tienne pas rigueur de l’originalité de son fils, qui venait d’achever ses études pour se consacrer pleinement à sa plus grande maîtresse,la Science.  Pour mener à bien sa tâche, Victor redoublait d’efforts. En ce jour brumeux, il avait décidé, après avoir couru durant de longues minutes, de se balader tranquillement dans les rues du quartier. Le crieur de journaux, faisait entendre les nouvelles, mauvaises de surcroît. Les ennemis envahissaient des royaumes proches sans que personne ne puisse rien y faire pour stopper leur progression. « - A quoi bon avoir de la magie si elle n’est pas fichue de nous protéger ? »  Amer il l’était et ce depuis bien longtemps. La mort l’avait privé d’une mère ne lui laissant en échange qu’un père autoritaire qui n’avait d’yeux que pour son autre enfant, bien plus à son image. Dès lors le jeune Victor s’était employé à tout faire pour déplaire à son père. C’était sa façon à lui de se venger vraisemblablement. Et en ce jour brumeux, il était à la recherche d’un nouveau coup d’éclat.

Il s’arrêta donc devant une boutique laissée à l’abandon depuis longtemps à en juger par sa vitrine poussiéreuse. Voilà plusieurs semaines, qu’il était à la recherche d’un endroit où il pourrait continué à faire des recherches et à l’abri des regards qui plus est. N’était-ce pas son jour de chance ? Il se rendit donc à la taverne du coin, où il était à peu près sûr d’avoir des informations sur le ou la propriétaire de la boutique abandonnée. Il entra donc plein de certitude dans cette taverne et prit place au comptoir. « - Excusez-moi ! » demandait-il poliment avec un léger accent. L’on s’approcha alors de lui, nonchalamment qui plus est, avant de lui aboyer un « Ici on consomme » qui le mit aussitôt dans l’ambiance. « - Mettez ce que voulez ! » lança-t-il froidement sans se démonter avant de détourner le regard et d’observer les personnes qui se trouvaient là.  Et aussitôt, toute son attention fut attirée vers le fond de la salle, où un homme seul semblait également l’observer. Intrigué et sans prendre le temps de savourer sa boisson, Victor se leva et avança vers l’étrange inconnu qui semblait le dévisager. Et lorsque enfin il arriva à sa table, il se sentit bien bête assez pour bafouiller, chose qui ne lui ressemblait guère. « - Je… Vous… » Il se reprit alors pour ne pas paraître trop idiot et se lança à nouveau. « - Ne vous a-t-on jamais dit que c’était impoli de fixer quelqu’un de la sorte ? »



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Message# Sujet: Re: (FB)Il suffit d'un regard   (FB)Il suffit d'un regard Icon_minitime1Lun 17 Aoû - 16:17


Il suffit d'un regard


Je regardais le corps nu de cette femme sublime qu’était Carrie Zahne. Le grain de sa peau sous la lumière de la lune était sublime. Je la regardais dormir dos à moi et je la voyais frissonner. Je n’avais pas ressenti un tel amour, une telle passion depuis fort longtemps. Je remontais doucement la couverture sur son épaule avant de me lever doucement. J’enfilais mon pantalon et je me rendais à la fenêtre pour observer les étoiles en cette nuit de printemps. Victor. J’étais ici à cause de lui. J’avais entendu son … projet. Je n’étais pas d’accord avec lui. Je baissais le regard sur le médaillon qui pendait à mon coup. Cette chose me permettait d’être moi-même. Elle me permettait de mettre de côté ma soif de sang, de rage, de carnage et ma violence. Je n’étais plus une bête. Je me passais une main dans les cheveux en croisant les bras. Je souriais un peu en rigolant silencieusement tout seul. Il était si différent entre le moment où j’avais croisé son regard pour la première fois et ensuite. Il n’était plus l’homme que j’avais aimé en rentrant de cet endroit. Il était différent et à la limite complètement fou. La folie l’avait gagné. Il savait à quel point ce médaillon comptait pour moi. Il ignorait cependant que j’étais à Storybrooke. J’avais tout fait pour rester discret au maximum et je tentais même de rencontrer la mairesse de la ville sous les recommandations de sa charmante sœur qui avait eu la générosité de m’aider à trouver une potion pour subtiliser le sang. Je replongeais donc les souvenirs d’un Victor gentil et aimable. Notre première rencontre… La première fois que nos lèvres s’étaient touchées.  Je fermais les yeux.

Je me sentais vieux désormais ….

___________________________________

Terres Modernes…
Il y a longtemps

Rumpelstiltskin m’avait donné ce médaillon en échange de ma servitude. J’étais lasse du carnage et je voulais voyager un peu. J’avais tué moi-même mes trois fiancées avant d’avoir le médaillon. Je ne les supportais plus. Mon royaume était déchu comme jamais. Les orages, les tempêtes, le froid, les famines et la mort y régnaient en maître en dehors de ma personne. Le comte Dracula continuait de semer la terreur lorsqu’il sortait de son entre. Le médaillon avait du bon. Je me nourrissais que lorsque c’était nécessaire et ma soif de violence était des plus moindres. J’avais donc décidé de voyager de jour. Je n’avais pas eu la chance de voir le soleil depuis tellement de siècles. Je prenais le train pour me rendre dans un autre royaume.

J’étais captivé par la modernité de cette ville. Les choses n’avaient rien à voir avec mon royaume qui semblait enfermé dans une bulle temporelle qui n’avait rien à voir avec ici. Chez moi, il n’y avait pas d’électricité. Je n’avais pas autorisé cette chose. Les gens vivaient comme à une autre époque et c’était parfait ainsi. Je gardais donc un contrôle plus facile sur ces derniers. J’entrais donc dans une petite taverne. J’avais posé mes valises dans un hôtel des plus luxueux, mais je préférais consommer un verre d’alcool loin des regards. Trop de stimulation était encore mauvais pour moi. J’étais donc dans le fond de la salle complètement seule avec un verre de bourbon. C’était à ce moment que Victor Frankenstein entrait dans l’établissement. Je sentais quelque chose émaner de lui et mon regard ne pouvait se détacher de cet homme. Il avait de la prestance. Il était beau et charismatique. Je me fichais bien du sexe des gens. Homme ou femme cela n’avait pas d’importance, mais les mœurs étaient bien différentes dans ce monde par contre. Je le regarder s’avancer vers moi avec son verre. Son coeur semblait battre rapidement. Avait-il une crainte ou une attirance? Difficile à savoir dans l’immédiat.

- Fixer la perfection n’est pas mauvaise chose d’où je viens. Pardonnez-moi mon regard trop insistant. Je ne voulais point vous mettre mal à l’aise monsieur. Je vous offre votre prochain verre pour me faire pardonner. Je suis un humble voyageur qui vient de loin. Assoyez-vous donc avec moi.  Je ne mords personne.

Du moins … pas tout de suite mon bel ami. Je lui faisais un sourire sympathique en désignant la place libre en face de moi. Allait-il oser? Mes habits étaient clairement de quelqu’un de la haute société. Je dégageais la richesse et la prestance.



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Message# Sujet: Re: (FB)Il suffit d'un regard   (FB)Il suffit d'un regard Icon_minitime1Mar 18 Aoû - 21:27


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J’étais jeune et naïf il est vrai, mais plein d’ambition.

Bien plus que de déjouer l’autorité paternelle, le jeune Victor cherchait à se trouver en exploitant au maximum son potentiel. Il se savait spécial, bien que sans magie et voulait faire de cela une force. Il voulait ainsi prouver à quiconque voulait l’entendre, que la magie n’était pas la seule alternative dans ce monde en quête perpétuelle de pouvoir. « Pauvre fou. » n’avait de cesse de lui faire entendre son père « Ca n’est pas avec des livres et de la science, que nos soldats reviendront victorieux d’une guerre contre les ogres. » Toujours le même discours, si bien que Victor le connaissait par cœur. « Ce n’est pas dans des livres ou dans un laboratoire que l’on apprend à devenir… » Il n’avait jamais eu le loisir d’achever cette phrase lapidaire, mais était-ce vraiment utile ?

L’ambition de Victor était grande, mais pas encore à son paroxysme et pour l’heure, il restait encore dévoué à sa science et à l’envie de changer le monde. Et si ça commencé par un petit rien, une boutique sans prétention dans une ruelle tout autant dénuée d’intérêt ? Le jeune Whale avait donc jeté son dévolu sur une boutique laissée à l’abandon. Hormis les rideaux tirés et la poussière en abondance, aucune affiche, ni inscription ne laissaient paraître une vente à venir. Mais il en fallait plus pour mettre à mal la motivation de ce cher Victor qui pénétra sans attendre la taverne attenante à la boutique, histoire de récolter quelques informations.

Il n’était pas en terrain conquis et le comprit très rapidement en se confrontant à un tenancier un peu bourru sur les bords, mais pas assez pour dissuader le jeune homme qui commanda de façon aléatoire avant d’observer les lieux et de sentir peser sur lui le regard d’un parfait inconnu en fond de salle. Peut-être que lui aurait des réponses à lui apporter, si par chance ce n’était pas un étranger. Délaissant la boisson qu’on lui avait imposée, le jeune scientifique s’éloigna donc du bar pour venir s’approcher de l’étrange homme qui malgré la proximité, ne baissait point le regard. Victor d’ordinaire si confiant et sûr de lui, se retrouva presque aussitôt déstabilisé, plus encore lorsque l’homme commença à s’exprimer. Whale avala alors bruyamment sa salive sentant les battements de son cœur redoubler en intensité. Il ne pouvait détacher son regard de l’étranger, mais n’en demeurait pas moins terriblement mal à l’aise qu’un homme puisse s’adresser à lui de la sorte.

« - Lorsque vous parliez de fixer la perfection vous parliez de moi ? » demanda-t-il presque naïvement en prenant place et en acceptant de ce fait l’invitation qui venait de lui être faite. « - Vous êtes donc un étranger ? Moi qui pensais m’enquérir auprès de vous pour avoir des informations concernant à la boutique qui se trouve près de la taverne. Je… » Il marqua une pause, pas sûr de vouloir continuer. « - Êtes-vous pédéraste ? »


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Message# Sujet: Re: (FB)Il suffit d'un regard   (FB)Il suffit d'un regard Icon_minitime1Lun 7 Sep - 3:01


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Ah la jeunesse. Douce chose qui me manquait depuis tellement d’années. J’avais complètement perdu le fils après tout ce temps. Je m’habituais également à vivre dans cette ville totalement inconnue. C’était bizarre et enivrant à la fois. Cet homme m’attirait. Je ne le cachais pas. Je me fichais bien du sexe des gens. J’avais toujours eu une nette préférence pour les femmes, mais je ne cachais pas que j’avais eu quelques aventures avec la gente masculine qui m’avait beaucoup plus. J’avais également quelques orgies à mon actif, mais ça, c’était d’autres histoires. J’avais donc poliment inviter mon nouvel «ami» à ce joindre à moi. Il semblait un peu mal à l’aise. J’avais pourtant été polie dans mes propos je crois. Je ne voulais point l’offusquer.

- De qui d’autre est-ce que je pourrais parler mon ami? Le tavernier obèse qui sent la pourriture ou encore l’alcoolique sans hygiène dans le coin de la salle. Allons, ne soyez pas humble et prenez le compliment. C’est cadeau aujourd’hui et croyez-moi, je ne fais pas de cadeau que je pense pas. Ce n’est pas dans mes habitudes.

Je le laissais s’installer en le regardant. Les battements de son coeur étaient intenses et j’adorais cela. Était-il refouler? Avait-il honte des compliments? Le fait est qu’il était tout de même venu s’asseoir avec moi alors que je lui faisais ouvertement du charme sans la moindre gêne. Je prenais mon verre en souriant alors qu’il me demandait si j’étais pédéraste. Je me mettais pratiquement à rire. Je n’étais pas offusqué.

- Je n’ai pas les informations concernant la boutique … Cependant, concernant votre remarque sur mon état privé, qu’est-ce que cela changerait que je le sois ou non? Les hommes ne le sont-ils pas tous un peu d’une certaine façon? Je crois plutôt que l’attirance physique dépasse le sexe de la personne en face de nous. Donc si vous désirez le savoir, je le suis peut-être ou pas, c’est à vous de décider. Et vous monsieur … L’êtes-vous? Êtes-vous pédéraste?

Allait-il dévoiler son secret profondément enfoui? Le savait-il lui-même? Ou était-il comme moi, un aventurier des nuits torrides et des expériences? Je souriais en remplissant à nouveau mon verre avec de l’alcool.

- Faisons d’abord les présentations avant de continuer. Je suis le comte Vladimir Dracula. Et qui est la charmante personne charismatique en face de moi ce soir?

Ici, personne ne connaissait mon histoire ou mon nom. J’étais un riche inconnu beau comme un dieu alors autant en profiter.



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Message# Sujet: Re: (FB)Il suffit d'un regard   (FB)Il suffit d'un regard Icon_minitime1Lun 7 Sep - 14:27


Il suffit d'un regard



On dit souvent qu’il suffit d’un regard pour déclencher bon nombre de passion. Le regard, bien au-delà des mots, est la fenêtre qui mène à votre âme – certainement la partie la plus intime de votre être. – Et lorsqu’une personne pénètre votre âme, s'en ait fini pour vous. Le jeune Victor, pas encore au fait de cette expérience, n’avait donc pas compris qu’il était déjà perdu et qu’il aurait pu (dû) se soumettre au charme magnétique de cet homme en l’ignorant tout simplement. Mais non, toujours avide de savoir et piqué par la curiosité, le scientifique avait déserté le comptoir pour prendre place face à l’étranger. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce cher Victor, d’ordinaire si avare en paroles et loin d’être intimidé par quiconque, semblait cette fois incapable d’aligner deux mots sans se sentir mal à l’aise d’être ainsi observé.

Il observa alors le tavernier que l’étranger venait de désigner et laissa paraître un léger dégoût sur son visage avant de poser son regard sur l’autre homme désignait par son interlocuteur. Effectivement, il y avait en ces lieux peu de personnes susceptibles de susciter le moindre compliment. De ce fait, il était donc très peu probable que les mots de l’étranger soient dédiés à une quelconque autre personne. « - Et bien je suppose que je dois me sentir honoré par ce cadeau comme vous dites. Plus encore si ce n’est point dans vos habitudes d’en faire. » Dire qu’il était un peu plus à l’aise serait mentir, mais il tâchait d’amoindrir comme il pouvait sa gêne pour ne pas paraître impoli et désagréable. Il était rare en ces lieux d’avoir affaire à quelqu’un pourvu d’un tant soit peu de conversation et de suffisamment d’intérêt pour le jeune homme qui n’était pas du genre à sociabiliser aussi facilement.

Prenant place et toujours aussi décontenancé par l’audace de l’étranger dont il ignorait tout jusqu’au nom, Victor ne se laissa pas dompter par son incertitude. Lui, qui n’était pas du genre à passer par quatre-chemins, joua cartes sur table et osa poser une question qui aurait pu offusquer n’importe qui surtout à cette époque. Au lieu de ça, Vladimir se contenta d’éclater de rire avant de faire savoir avec légèreté, qu’il n’avait aucune information sur la boutique que son interlocuteur cherchait à acquérir. « La bonne blague. Qu’est-ce que je fiche ici ? » se demandait-il à présent avant de reporter son attention sur son interlocuteur qui prenait le temps de répondre à sa question tout en la retournant, si bien que Whale ne pouvait s’y soustraire.

« - Je… » commença-t-il en prenant une grande inspiration. « - Pour tout vous dire, je ne me suis jamais posé la question avant aujourd’hui. Pour moi, un homme de bonne famille se doit de choisir une bonne épouse et fonder une famille. C’est ainsi que cela fonctionne. Il faut une femme pour concevoir une descendance. Mais dès lors, êtes-vous en train d’insinuer que c’est à moi de décider pour vous ce que vous êtes ? Grand dieu, jamais tout comme jamais je ne serais pédéraste. » Il comprit alors que cette affirmation n’en était pas vraiment une et que ce mode de pensée était inhérent à l’époque. « - En fait pour tout vous avouer, je m’offusque non pas pour ce que vous avez dit, mais pour ce que je viens de faire entendre. Je suis le premier à m’opposer à mon père et à la famille qu’il cherche à m’imposer et me voilà à réciter presque à la virgule, le mode de vie dans lequel il aimerait que je me complaise. »

Puis cet échange en suspens, laissa place à des présentations de rigueur. Ainsi il était conte et s’appelait Vladimir Dracula. Un nom d’un exotisme certain qui intrigua davantage notre jeune scientifique qui consentit malgré tout à se présenter à son tour. « - Je me prénomme Victor Frankenstein. Je n’ai aucun titre, mais je viens d’une famille de notable. Donc vous êtes conte ? Et d’où venez-vous avec un tel patronyme ? »

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Message# Sujet: Re: (FB)Il suffit d'un regard   (FB)Il suffit d'un regard Icon_minitime1Dim 27 Sep - 19:15


Il suffit d'un regard


Beaucoup de gens se voilaient la face. Pourtant, rien n’était plus naturel qu’une attirance pour un corps beau et jeune quelque soit son sexe. Du moins, c’était mon avis sur la question. J’avais vécu plusieurs orgies durant mon existence. J’avais toujours eu un penchant pour les femmes, mais un homme avait quelque chose de plus brut et de bestial. Je ne détestais pas cela, mais ici les gens étaient plutôt conservateurs dans leur manière de penser. Il me sortait alors le discours du parfait fils de bourgeois et je me retenais d’éclater de rire à nouveau. Le pauvre petit semblait un peu perdu dans ses paroles alors qu’il venait se contredire lui-même. Je prenais une gorgée de mon verre alors que mon regard devenait noir durant quelque instant. Le mordre serait si bon. L’entendre gémir me ferait frémir.

- Je viens de loin mon jeune ami Victor. Un pays plus sombre que le vôtre j’en ai bien peur. J’avais un petit besoin d’évasion. Vous devriez en faire autant. Pour ce qui est de vôtre père, je peux comprendre son désir de vous voir jouer au petit caniche de bonne famille, mais est-ce réellement ce que vous désirez? Pour ma part, j’ai renoncé à être un parfait gentilhomme depuis longtemps. Si vous désirez tenter quelque chose de différent, sachez que je suis ouvert à votre proposition. Un corps n’est qu’un corps après tout.

Je terminais mon verre en faisant signe au barman de venir me resservir. Ce qu’il fit en emplissant aussi le verre de Victor. Beau jeune homme, il avait quelque chose de très attractif. J’avais envie d’en savoir plus sur lui. J’avais envie de connaître ses rêves et ses aspirations.

- À quoi rêvez-vous la nuit monsieur Franskenstein? De science? De médecine? De sexe? D’opium? Un mélange de tout cela peut-être? Je peux vous aider à réaliser bien des choses sur des plans qui n’ont rien à voir avec la fiction. Je peux vous apprendre des choses également qui dépasserait toute la logique dont vous voulez faire preuve.

Étant un vampire, je savais qu’il n’y en avait pas dans cette ville. Je pourrais lui montrer ce que c’était qu’un véritable «monstre». Je me levais doucement en reterminant mon verre. Je regardais ce dernier avant de le poser à l’envers sur la table. Pas une goutte d’alcool ne tombait de ce dernier et je m’approchais de Victor un peu.

- Si vous avez envie d’en savoir plus, je serai dans la chambre 305. J’ai réservé l’étage en entier pour plus de tranquillité.

Je le frôlais délibérément avant de monter les escaliers de bois pour aller dans ma chambre bien décoré. Je tirais les rideaux par habitude avant de défaire mes boutons de manchette. Allait-il venir ou trouverait-il que j’avais été trop vulgaire? Je souriais en coin en pensant à lui. J’aimais tant séduire. C’était plus compliqué avec les hommes. Surtout ceux refoulant leur véritable nature, mais je sentais qu’il y avait quelque chose de fort entre nous qui pouvait devenir hautement passionnel. Je remontais mes manches par habitude en les tournant. Approche Victor Frankenstein. Viens goûter à la mort.

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