Le comte a décidé de séjourner chez moi ! Je n'arrive pas à en croire mes oreilles... Je vis un rêve éveillé... Un homme mystérieux est arrivée par la mer et j'apprends qu'il est l'homme qui a bercé mes lectures. Sans prévenir le coup de foudre est arrivé et me voilà à l'inviter chez moi... Qui aurait cru que cela aurait pu un jour m'arriver. Je pense que je peux dire sans mentir que je suis la femme la plus heureuse du monde.

Après lui avoir montré ma maison il m'emporte dans les airs. Nous volons encore une fois et mon cœur bat la chamade. Durant ce vol bien trop court à mon goût nous continuons de nous embrasser comme si nous étions incapable de nous retenir. C'est merveilleux...

Une fois devant ma porte, j'ouvre la porte un peu timidement. J'espère que mon logement lui plaira... Ce n'est qu'une demeure modeste, rien en comparaison à l'endroit où il vit habituellement. Mais je trouve qu'elle a son charme. Le salon est un peu petit mais pour deux personnes c'est bien suffisant. Ma chambre est dans les tons rose pâle et gris. La chambre d'ami me sert de bureau mais je pourrais la modifier au besoin, s'il veut dormir dans cette pièce. Même si j'espère qu'il partagera mon lit. Rien qu'à cette idée je sens le rouge me monter aux joues... J'ouvre la porte et le laisse entrer mais avant cela je lui vole encore un baiser et je le prends ensuite par la main. J'ai besoin de le toucher...  

- Bienvenue chez moi. Cette maison est la vôtre durant le temps que vous voudrez.

Je commence alors à lui faire visiter la maison. Commençant par le salon puis la cuisine. Soudain une pensée me traverse l'esprit. Il ne mange pas comme moi ! Comment va-t-il faire pour se nourrir ? Est-ce que je peux lui proposer de prendre de mon sang ? Ou cela serait-il trop déplacé ? Ou alors il faut que je lui indique l'hôpital pour aller voler des poches de sang ? Je ne sais pas trop comment cela fonctionne pour lui... Je ne pensais pas que les vampires existaient réellement...

- Pardonnez-moi de vous poser cette question mais... Comment allez-vous vous nourrir ? Vous buvez du sang humain n'est-ce pas ? Heu... Je me disais... Cela serait-il déplacer de vous offrir le mien ?

Je fais la grimace car je suis totalement gênée... Je n'ai pas pu m'empêcher de proposer... Car je veux que tout se passe bien pour lui, car... Je veux vivre chaque expérience pleinement à ses côtés et je veux lui faciliter sa vie ici... J'aime cet homme et s'il a besoin de mon sang cela me va parfaitement...

Après cet épisode assez étrange je lui fais visiter la salle de bain puis me dirige naturellement vers ma chambre pour lui montrer où je dors. L'image de mon lit m'apparaît alors et je nous imagine tous les deux dedans... Je m'arrête une seconde devant la porte. J'ai soudain très chaud et je sais que je suis rouge pivoine...

- Hum... Euh... Et ici c'est ma chambre.

J'ouvre la porte et une petite voix me crie de le tirer par le haut pour le faire entrer dans la pièce et le jeter sur le lit. Mais je sais que je n'y arriverais pas. L'embrasser ce n'est pas un problème mais je sais que je n'arriverais pas à lui montrer ou à dire que j'ai des envies un peu... Comment dire... Bon d'accord disons les choses clairement... Que j'ai envie de faire l'amour avec lui. C'est la première fois qu'un pur inconnu me fait cet effet. Je n'ai plus rien de la fille qui met du temps à se dévoiler aux hommes, qui n'a eu aucune relation charnelle, qui ne s'intéresse pas au sexe...  Je dois dire que la fougue qui m'habite actuellement est un pur bonheur... J'entre dans ma chambre, je regarde le lit puis je me retourne pour faire face au comte si séduisant, si envoûtant...

- Vous pourriez loger ici, à mes côtés... Ou dans la chambre d'ami... Je vous laisse le soin de choisir ce que vous préférez cher Comte. Je saurais m'adapter en fonction de vos préférences...

Je lui souris, d'un petit sourire coquin, eh oui j'ai osé. Et involontairement je me rapproche un peu de lui... Mon cœur bat si vite, ma respiration s'est accélérée et j'ai si chaud ! C'est fou ce qu'il provoque en moi juste en me regardant et en étant à côté de moi.

J’avais toujours été un homme très romantique et charmeur. Cela n’avait pas changé depuis que j’étais vivant. L’étais-je encore tout simplement ? Je la regardais ouvrir la porte et je pouvais ressentir une certaine nervosité l’envahir. Je posais une main délicate sur son épaule.

- Respire

Je ne voulais pas qu’elle ait honte. Personne ne devait avoir honte de son lieu de vie. Le mien était terne, immense et en décrépitude total. Je n’osais même pas imaginer de quoi aurait l’air mon royaume lorsque j’y reviendrais. Je laissais donc Carrie entrer en premier et je suivais en regardant autour. C’était petit et exactement à l’image de sa propriétaire. Je ne pouvais que sourire en coin en voyant chaque petit détail. Qui était-elle exactement ? Je comptais bien lui poser la question plus tard. Je l’écoutais avec attention en me tenant droit avec les mains derrière le dos.  J’en étais à regarder le tissu d’un rideau lorsqu’elle me demandait comment je comptais me nourrir. Je levais la tête vers elle avec un sourire charmeur avant de répondre en allant parler dans le creux de son oreille.

-Si tu m’offres ton sang, il me serait impoli de refuser une si délicieuse demande. Cependant, je ne voudrais pas que tu t’affaiblisses car cela irait un peu à l’encontre des activités passionnelles que nous risquons fort probablement d’avoir. Je me contenterai donc d’animaux dans un premier temps.

Je posais un baiser sur son épaule avant de regarder sa chambre et écouter sa proposition à peine voiler. Je sentais son pouls augmenter et en moins de quelques secondes, je l’embrassais à pleine bouche en collant mon corps contre le sien. Ma main se réfugiait dans son épaisse chevelure rousse avant que ma main descendait ensuite au niveau de ses reins.

- Nullement besoin d’ouvrir la chambre d’ami et cesse de me vouvoyer.

Je la prenais dans mes bras en la laissant enlacer ses jambes autour de ma taille. Je continuais mes baisers en l’amenant vers le lit et je la déposais avec une immense douceur sur le lit. Je la regardais dans les yeux et j’allais embrasser son cou. Je sentais son arôme délicat et mes dents sortirent. J’avais envie de la croquer avec tendresse et avoir un peu de son hémoglobine en moi. Je relevais la tête pour la regarder dans les yeux.

- Seulement si tu es d’accord. Je ne voudrais te paraître trop entreprenant bien que je dois avouer que je me laisse un peu aller en cet instant.

Sa main sur mon épaule me permet de voir que tout ceci est bien réel et qu'effectivement j'ai retenu ma respiration. Nous visitons en silence, bon il faut dire que cela ne prend pas vraiment beaucoup de temps d'aller du salon à la cuisine... Je me demande s'il vit vraiment dans un grand château terne dans un endroit assez reculé. Il est décrit comme un homme solitaire qui aime la compagnie de femmes vampires... Ne sera-t-il pas trop déçu de vivre dans un logement comportant si peu de pièces ? Ou au contraire ? Il pourrait aimer vivre dans un lieu si joyeux. Dans mon salon il y a une grande toile représentant un lac magnifique avec au loin une sorte de montagne. Cela me rappelle un peu mon ancien royaume et j'aime tant les couleurs utilisées. Je lui parlerai un peu plus tard de mon ancienne vie, nous avons le temps pour cela. Mais pour le moment continuons la visite.

Son sourire me pousse à sourire également. Il est si craquant.. Puis le rouge me remonte directement aux joues lorsqu'il vient me parler au creux de l'oreille. Son souffle me donne des frissons agréables. Je rougis encore plus lorsqu'il parle d'activités passionnelles. Il entend quoi par là ? Je déglutis mais me ressaisi bien vite. Il compte se nourrir d'animaux pour ne pas m'affaiblir... Est-ce que cela lui suffira ?  

- Je vous en offrirais de temps en temps. Si j'ai bien compris, d'après mes lectures, le sang humain est plus efficace que le sang d'animaux. Et je ne voudrais pas que vous faiblissiez... Surtout si nous avons des activités passionnelles comme vous dites.

Je souris suite à ce que je viens de dire. Je retiens même un gloussement. Parfois je me donnerais des claques de réagir de la sorte. Hélas le gloussement sort de ma bouche lorsqu'il m'embrasse l'épaule et que je penche ma tête dans sa direction suite au frisson que j'ai encore une fois ressenti. Son contact électrise tout mon corps, me procure une chaleur intense. Encore plus devant ma chambre. Mon pouls s'accélère suite à ma proposition de partager mon lit. Sa réponse ne se fait par priée. Il m'embrasse en passant sa main dans mes cheveux. Un petit gémissement de plaisir se fait entendre. J'aime lorsqu'il m'embrasse de la sorte... Il me demande de le tutoyer. J'allais pour lui dire que j'accepte volontiers et que je suis ravie qu'il reste avec moi dans la chambre lorsqu'il me soulève. Mes jambes passent automatiquement autour de sa taille et je passe mes bras autour de son cou. J'ai l'impression d'être aussi légère qu'une plume. Mon cœur bat de plus en plus vite à mesure que le lit s'approche et soudain je me retrouve couchée dans mon lit, avec cet homme merveilleux au dessus de moi. Lorsqu'il m'embrasse dans le cou je tourne la tête sur le côté pour lui laisser le chambre libre. Mes bras passent autour de lui et mes mains se glissent sous son haut pour sentir sa peau nue. Je remonte mes caresses du bout des doigts jusqu'à ses omoplates

Il s'arrête bien trop vite de m'embrasser mais lorsque j'ouvre mes yeux, qui s'étaient fermés pour savourer les baisers de Vladimir, je reste bouche bée. Je vois les pointes de ses canines ! Mon envie de les toucher revient à la charge. Déjà une de mes mains s'échappent du dos de mon cher vampire pour s'approcher de son visage. Heureusement, je reprend le contrôle et la pose seulement sur sa joue pour la caresser tendrement au moment où il me parle.

- Vladimir...

Je me tais cherchant les mots que je veux dire. Je ne veux pas passer pour une fille que je ne suis pas. Mais, comment dire... C'est plus fort que moi, je veux qu'il sache que je suis à lui, que sans comprendre pourquoi j'ai confiance en lui et j'ai envie de me donner corps et âme à cet homme... Ne sachant pas s'il veut se nourrir ou aller plus loin dans son activité passionnelle je me dois de rester un peu flou dans ma réponse. Néanmoins il va sans dire que je suis totalement d'accord pour les deux options. Je l'embrasse et dit enfin.

- - Vladimir, je suis tout à toi... Je t'appartiens...

Je suis légèrement surprise par mes mots mais je me rends compte que je les pense réellement. Oublié le Will, oublié ma petite vie tranquille. Tout ce qui compte c'est l'amour que je ressens pour Vladimir et toutes les choses que j'ai envie de faire avec lui à commencer par lui donner mon sang et lui faire l'amour des heures durant. Et pour confirmer mes propos j'étire un peu plus ma tête sur le côté pour lui offrir mon cou. Mon cœur bat vite, non pas à cause de la peur mais bel et bien à cause de l'excitation que j'éprouve en cet instant. Mes deux mains sont de nouveau sous son haut pour lui caresser le dos avec le bout de mes ongles, mes jambes se remettent autour des hanches de Vladimir pour le serrer encore plus contre moi, pour que je sente son corps sur chaque partie du mien.

La main de cette belle jeune femme allait sur ma joue froide alors que je plongeais mon regard dans le sien. Elle avait remarqué mes canines. Ces dernières avaient décidé de montrer le bout de leur nez alors que la belle me présentait sa délicieuse jugulaire. Je commençais à avoir du mal à me contrôler. Ces petits gémissements et ses caresses dans mon dos augmentaient le plaisir que je ressentais en cet instant. Elsa n’était pas comme ça. C’était plus … rigide. Je laissais Carrie prononcer mon prénom et je souriais en coin avant qu’elle ne m’embrasse à nouveau. Elle était si prise dans ce tourbillon érotique qu’elle en oubliait ses phrases. J’avais cependant bien compris qu’elle voulait s’offrir à moi de toutes les façons possibles. Là, elle me donnait l’autorisation. En fait, elle me donnait TOUTES les autorisations pour la prendre. Elle voulait m’appartenir tout comme j’avais moi-même envie d’être à elle.

- Alors tu m’appartiendras tout comme je t’appartiendrai aussi…

Le pouls de cette fée augmentait rapidement. J’ignorais qu’elle était une à cet instant et je me contentais de retirer ma chemise rapidement pour me retrouver torse nu. J’embrassais ses lèvres à nouveau en lui retirant son chandail. Je caressais son corps avec douceur en profitant de sa délicatesse. Elle avait des courbes absolument parfaite et je sentais qu’elle appréciait mon toucher délicat en cet instant. Je continuais mes baisers et je détachais son soutient-gorge avant de l’envoyer valser sur le plancher. C’était diablement plus rapide à faire que les fameux corsets qu’il y avait par chez moi. Là, j’embrassais ses mamelons en les mordillant un peu. J’avais tant envie de goûter à son sang chaud. J’avais envie de la déguster sous toutes ces coutures comme un met des plus délicats.

J’étais cependant loin de me douter que la belle rousse était vierge. Le sang d’une vierge n’avait absolument rien à voir avec le reste. Il était différent. Il était pure et délicat. Je détachais également le pantalon de la belle rouquine avant de lui retirer. Je ne lui laissais aucune seconde de répis et je sentais que je devais être le maître du jeu en cet instant. Elle ne semblait pas être de celle qui prenait les devants, du moins pas ce soir. Je remontais à ses lèvres en la caressant par-dessus sa culotte. J’étais ainsi un peu de côté et je sentais que ma virilité avait gonflé comme jamais dans mon pantalon alors que le plaisir me prenait. J’aimais la luxure et cet instant était tellement … intense.

J’allais embrasser son cou avec douceur et j’effleurais mes canines sur sa peau. J’avais soif de ses frissons et je continuais mes caresses basses. Je glissais ma main pour mieux la sentir et c’était à se moment que mes crocs vampirique se plantèrent dans sa carotide avec douceur. Son sang chaud coulait directement dans ma bouche. Je contrôlais le débit pour le laisser couler doucement. Je remarquais immédiatement quelque chose. Son goût. Il était pur. Il était trop beau. Je fermais les yeux en me retenant de boire plus rapidement. Je parlerais de sa virginité après mon repas, mais pour l’instant. Je me rassasiais de sa personne lentement … très lentement.

Je n'ai plus conscience de ce qui m'entoure, je ne sais plus où je suis et ce que je voudrais dire à l'homme que j'embrasse. Je n'ai conscience que de mon lit, de mon corps et surtout que de l'homme qui est à mes côtés. Dans ma tête se passe un véritable combat entre mes émotions. J'ai peur de la suite des événements, de ce qui va se passer dans mes draps, je suis excitée par nos caresses, je suis en amour pour ce bel inconnu, je suis timide, légèrement coincée mais j'ai envie de dépasser cela pour rendre cette première fois inoubliable.

Les seuls mots qui sortent de ma bouche sont pour dire à Vladimir que je lui appartiens. Lorsqu'il me répond qu'il m'appartient également je souris et mon cœur se serre de plaisir. Je me mets à rougir lorsqu'il entreprend de retirer sa chemise. Il a un corps magnifique. Je caresse ses muscles avec mes deux mains en le regardant dans les yeux. Il reprend nos baisers mais se met à me déshabiller en même temps. Je me retrouve à mon tour torse nu. Je meurs de chaud malgré la peau froide de mon amant. Je dois être rouge pivoine. Il est le premier à découvrir mon corps, le premier à le regarder comme cela... Soudain il m'embrasse la poitrine, mordille mes mamelons ; un petit hoquet de surprise sort de ma bouche. Mon dieu que c'est bon ! Cela procure des décharges dans tout mon corps. Ma respiration se fait plus saccadée. Une de mes mains vient agripper doucement ses cheveux comme pour l'inviter à continuer ce qu'il fait. L'autre s'accroche au drap. Mon corps se tend de plaisir. Je ressens pour la première fois une sensation dans mon bas ventre et qui se répand dans tout mon corps, une sensation forte, du plaisir à l'état pur qui me fait gémir.

Je l'aide à ôter mon pantalon en me tortillant. Je n'ai plus que ma culotte comme barrage. Sa main vient me caresser par dessus. Je m'accroche à lui. Jamais on ne m'avait touché de la sorte. Mon corps à des soubresauts et je pousse un gémissement de plaisir en me mordant la lèvre inférieure. Une de mes mains caresse son dos et descend sous son pantalon pour lui pogner les fesses. J'ai besoin de le toucher, de découvrir chaque parcelle de son anatomie mais je n'ose pas toucher son sexe pourtant j'en meurs d'envie. Je ne sais pas vraiment comment m'y prendre mais je veux lui faire autant d'effet qu'il m'en fait.

Je gémis de plus en plus, à chaque caresse qu'il me fait. Lorsque sa main se glisse sous le tissu qui recouvre la partie la plus intime de mon corps, j'ouvre grands les yeux de surprise et me tortille de plaisir. Je retire ma main de son pantalon pour m'agripper à son dos. En même temps il me mord le cou. La douleur de la morsure mêlée au plaisir que me procure sa main sous ma culotte me font jouir. C'est ma première fois et c'est intense. Je crie presque son prénom dans un souffle. Sans doute grisée par ce qui se passe j'ose poser ma main sur son pantalon pour sentir à travers son sexe durci. Je le caresse doucement, pas sûre de mes gestes et concentrée sur sa bouche contre mon cou.

Je n'arrive pas à croire que c'est réellement entrain de se passer. J'ai envie de me jeter sur lui, de le laisser me faire l'amour mais je suis incapable de bouger. Je me mords encore les lèvres tenant de réduire les gémissements. Cela me perturbe de gémir autant ; je ne sais pas si c'est normal. Par contre je continue malgré tout de le caresser comme je peux. Il faut dire que c'est dur de se concentrer pour le moment... Je ferme les yeux et me laisse aller.

Ma belle Carrie. Ma sublime fée. J’ignorais pourquoi les tourments de l’amour venaient de me percuter à nouveau. Moi, le comte Dracula qui avait connu plusieurs coups de foudre durant son existence en vivait un nouveau dès maintenant. Je sentais son sang pur couler dans ma bouche et diminuer ma soif. Je ne voulais pas lui faire de mal. Elle avait une certaine essence magique. Mais c’était sa pureté qui me frappait en cet instant. Je ne connaissais que trop bien ce goût. Elle était vierge. Depuis combien de temps est-ce que je n’avais pas bu une chose aussi délectable? Je ne lâchais pas ma prise. Je prenais tout montant en sentant le plaisir augmenter chez Carrie. Elle agrippait fortement à mon dos et me griffait un peu, je ne ressentais que du plaisir à me nourrir ainsi. Elle criait presque mon prénom alors que son plaisir augmentait de plus en plus. J’aimais la voir en extase. J’aimais entendre ses pulsations cardiaques augmentées comme jamais. Une main délicate commençait ensuite à me caresser sur mon pantalon. Mon sexe était déjà gorgée de sang lui-même à l’idée de m’unir à elle de la plus intime des façons. Elle avait jouis de mes caresses et de ma morsure. C’était une bonne chose, Je ne voulais pas qu’elle en garde une mauvaise expérience.

Je terminais de boire en relevant la tête. Je ne voulais pas la pousser vers le malaise. Elle ne méritait pas ça et le but était de me nourrir après tout. Je ne voulais pas la tuer. Il n’y avais plus une once de sang dans ma bouche et je lassais ses nymphes pour retirer mon pantalon.

- Attends une seconde … Ce sera plus simple …

Je lui avais parlé avec douceur à l’oreille avant de l’embrasser. Enfin libéré de ma prison de tissus, je me rapprochais d’elle. Je prenais doucement sa main pour mieux diriger ses caresses en fermant moi-même les yeux. Je la laissais faire quelques minutes avant de finalement me placer sur elle avec une immense douceur. Je capturais ses lèvres en la laissant doucement me faire de la place entre ses jambes. Elle n’était pas au stade de prendre les choses en main et je savais que ce moment resterait gravé dans sa mémoire. Très lentement, j’approchais ma verge de son intimité. Je m’insérais en elle le plus doucement possible, mais il était clair qu’aucun autre homme n’avait posé son empreinte ici. Je sentais son hymen sous tension et je cessais tout mouvement. Je capturais ses lèvres avec douceur en lui caressant les cheveux.

- As-tu mal? … Je peux cesser si c’est trop …

Je n'arrive pas à croire que c'est entrain de se passer... Je suis tombée amoureuse d'un parfait inconnu et je suis sur le point de perdre ma virginité après l'avoir laissé se nourrir de mon sang... Je n'éprouve que du plaisir Je découvre de nouvelles sensations grâce à Vladimir et je prends conscience que j'ignore encore tellement de choses de la vie malgré mon âge. Sa peau froide contre ma peau, ses canines dans mon cou, ses mains qui visitent mon corps... Tout ceci fait accélérer mon cœur, me fait gémir de plaisir, me donne des frissons...

J'ose alors caresses son sexe par dessus son pantalon pour lui rendre la pareille. Je veux aussi qu'il ressente du plaisir et gémisse. Je le sens durcir et cela me fait rougir mais je continue. Je vois soudain des étoiles et je me contracte en gémissant. Oh putain... C'était quoi ça ? C'est tellement bon ! Il m'aide alors à ôter son pantalon ce qui me permet de reprendre mon souffle. Il m'embrasse pendant que je le caresse. Je n'avais jamais touché un homme à cet endroit... Je suis encore une fois soulagée qu'il m'aide. Je ne sais pas encore comment m'y prendre parfaitement. J'ai peur de mal faire... Je tente de prendre un peu plus d'assurance et poursuit mes vas et viens avec ma main lentement.

Je m'arrête alors lorsqu'il me fait comprendre avec son corps qu'il veut se placer autrement. J'écarte légèrement mes jambes pour qu'il puisse se placer entre. Nous nous embrassons encore et je ferme les yeux. Je sais ce qu'il va se passer ensuite. J'essaie de rester détendue. Je m'agrippe à lui d'avance. Je pousse un petit cri lorsqu'il commence à me pénétrer très légèrement. J'ouvre grands les yeux sous la douleur qui apparaît alors. Je resserre mes jambes contre lui et retiens ma respiration. Il s'arrête soudainement de bouger. J'ai mal mais j'essaie de le cacher. Je sais que c'est normal mais cela m'impressionne un peu... Je ne m'attendais pas à ce genre de douleur. Elle va jusque dans mon bas ventre mais cela est supportable.

Vladimir, en gentleman qu'il est, me caresse les cheveux et me demande si je veux qu'il continue. Et une chose est sûre, je veux qu'il continue... Je veux faire l'amour avec lui. Je veux qu'il soit mon premier. Je souhaite lui offrir ma virginité... J'aime les sensations que je ressens dans mon corps et je veux voir la suite. En espérant que la douleur parte rapidement...

- Un peu mais continue... S'il te plaît... Ne t'arrête pas Vladimir...

Pour lui montrer que je vais bien, je commence à bouger mon bassin lentement pour qu'il me pénètre un peu plus profondément. Je gémis contre son cou que j'embrasse parfois. Mes yeux sont de nouveaux fermés pour me concentrer sur les sensations que je ressens. Je pose mes mains sur ses omoplates puis je les descends assez rapidement sur ses fesses. Je veux le sentir en moi, je veux connaître l'orgasme même si je stress un peu. Je veux m'abandonner dans ses bras sans savoir comment m'y prendre. J'essaie d'ouvrir les yeux pour voir son visage, essayer de deviner ce à quoi il pense, voir si je m'y prends bien et surtout pour qu'il voit combien je l'aime.

Carrie Zahne n’était pas une femme comme les autres. Elle était bien différente en cet instant. Je ne bougeais plus en tâchant d’être doux. Je voulais m’assurer qu’elle ne souffrait pas de cette première relation sexuelle. Je la laissais s’habituer et je posais des baisers sur son front, ses joues, ses lèvres et son cou sans penser à autre chose. Finalement, elle entamait de bouger son bassin. Je la laissais dicter la danse dans un premier temps. Je ferme mes yeux avant de bouger moi aussi. Je voulais aller le plus profondément possible en elle pour entrer en fusion complète. Je bougeais avec de plus en plus d’intensité. Les mains de Carrie sur mes fesses me dictant qu’elle en voulait encore plus. Je remontais une jambe sur ma hanche et je me redressais doucement pour avoir un meilleur contrôle.

J’ouvrais alors les yeux pour croiser son regard magnifique. Elle se donnait corps et âme à moi. Je pouvais le sentir parfaitement. Je lui faisais un sourire tout en touchant sa poitrine avant de fermer les yeux en sentant le plaisir augmenter à mesure que je donnais des coups de reins à la belle rousse. Je la relevais finalement pour l’asseoir sur moi. Nous étions ainsi tout les deux assis. Je posais une main forte dans son dos pour la soutenir et je la laissais onduler sur moi. Je capturais ses lèvres en profitant de leur goût. Je tirais finalement ses cheveux vers l’arrière pour dévoiler son cou. Je la mordais avec intensité pour sentir son sang changer de goût. Oh oui, ce goût merveilleux. J’étais enivré par la belle femme que j’avais dans mes bras. Je sentais son coeur battre rapidement dans sa poitrine alors que le mien restait figé dans la mort.

Je perdais la notion du temps. Je n’étais pas trop gourmand, mais les gémissements et les cris de la belle commençait à me chauffer. Je retirais ma bouche de son cou. Le sang coula sur sa poitrine et je le léchais en continuant mes mouvements avec les siens. Je sentais que mon plaisir allait atteindre son paroxysme. Je sentais la vibration et la pulsion de la fin. La chaleur montait en moi alors que je jouissais sans la moindre retenu en elle. J’avais verbalisé mon plaisir et au son qu’elle avait fait, j’en déduisait qu’elle avait apprécié. Je la gardais contre moi. Elle saignait encore un peu au niveau du cou et je posais une main bienveillante sur la morsure.

- Respire doucement … Prends ton temps. Je ne te lâche pas.

Non, je ne te lâcherai jamais ma chérie. Ma belle fée d’amour qui fait battre mon coeur à nouveau.

- Navré pour la seconde morsure. Il va falloir mettre un bandage dessus et nettoyer.

Malgré la douleur que je ressens je me sens pousser des ailes. Je me sens heureuse comme jamais. J'ose bouger en rythme pour lui montrer que j'en veux plus. Mes joues doivent être rouge de plaisir et de gêne. Oser faire ce que je fais me surprend. Mais il faut dire qu'avec Vladimir je suis prête à tenter tout ce qui est possible... Il m'embrasse passionnément pendant que je bouge mon bassin. Ses baisers sont comme des petites doses de magie pure qui me font oublier la douleur qui je crois d'ailleurs a disparu il y a déjà quelques secondes. Lorsque mon amant se remet à bouger le plaisir grandit bien plus vite. Il me fait change légèrement de position et je le sens mieux en moi.

On se regarde durant quelques secondes mais il est bien trop dur pour moi de garder les yeux ouverts, encore plus lorsqu'il touche ma poitrine. Le bonheur est si intense. Ma tête se rejette un peu en arrière et ma respiration s'accélère encore mais soudain j'ouvre grands les yeux. Il m'a redressé comme si je ne pesais rien du tout pour que je me retrouve assise contre lui. Nous sommes l'un en face de l'autre. Je me remet à bouger essayant de m'adapter à cette nouvelle position. Je fléchis légèrement les jambes qui sont collées de chaque côté de son corps. Je bouge mon bassin d'avant en arrière pendant qu'il m'embrasse. Le baiser cesse assez rapidement et je me retrouve avec la tête tirée gentiment en arrière. Un frisson de plaisir me parcourt. On ne m'avait encore jamais tiré par les cheveux. Je grogne de plaisir et laisse ma tête penchée en arrière. Je ferme les yeux pour me concentrer sur toutes les sensations que je ressens. Mon cœur bat si vite, ma respiration commence à être saccadée, mes jambes se resserrent contre le corps de Vladimir.

Je gémis un peu plus fort lorsqu'il me mord de nouveau le cou. J'accueille avec plaisir cette morsure qui me fait accélérer mes coups de bassin. Je sens que je suis au bord de l’extase. À travers mes paupières fermées je vois des étoiles, ma respiration est rapide comme si je faisais une course contre la montre, mes membres commencent à se contracter. Je ne gémis plus, je pousse des petits cris que je n'arrive pas à retenir. Le plaisir est si intense. Et soudain tout éclate en moi. Je me contracte autour du sexe de Vladimir et pousse un cri de plaisir. Presque immédiatement après lui aussi joui. Je laisse ma tête tomber contre son torse. Il pose une main sur mon cou et je souris. J'embrasse son torse car je n'ai pas la force de lever la tête tout de suite. Je n'avais jamais ressenti une émotion aussi forte, quelque chose d'aussi bon... Mon cœur bat si fort qu'il va finir par sortir de ma poitrine et emporter avec lui ma respiration. Je souris lorsque mon amant me fait remarquer que je respire trop vite. Je me retiens de lâcher un juron pour dire à quel point c'était magique.

- Mon dieu... C'est donc ça le bonheur ? Merci... Sincèrement merci Vladimir... C'était si... Si...

Je ne trouve même pas les mots pour décrire ce que j'ai ressenti et comment je me sens en cet instant. Je lui mordille la lèvre inférieure en souriant et donne un léger coup de bassin. Oui je suis fière de ma bêtise. Attendez ! Quoi ? Seconde morsure ? Ah oui... J'avais presque oublié. Je ne lui en veux pas. C'est qu'il en avait sans doute besoin.

- Ce n'est rien ne t'en fais pas. Mais tu vas devoir jouer au docteur... Pas la force de me lever...

Il faut dire qu'il m'a épuisée et dans le bon sens du terme... Mais il y a aussi la peur qui m'a fait dire ça...Peur de me lever en vrai... Peur d'avoir mal pour je ne sais quelle raison. Peur aussi d'avoir tâché les draps... Je me dis que le temps qu'il aille dans la salle de bain pour récupérer ce dont il a besoin, me laissera le temps de vérifier l'état des draps et de les changer au besoin... Me demandez pas pourquoi je pense à cela maintenant... Sans doute à cause de tout ce que j'ai entendu dans les films sur les premières fois... J'aurais honte... Mais ne pensons pas à cela tant qu'il n'a pas quitté la chambre...

Je l'embrasse de nouveau. Je crois qu'il va falloir que je lui déclare mon amour quand il reviendra pour me soigner... Parce que j'ai besoin qu'il sache que j'ai eu le coup de foudre... Il m'a envoûté, et je ne dis pas cela seulement parce qu'il fait l'amour comme un dieu. Je dis cela car j'ai vraiment eu un coup de foudre pour lui, sinon je ne lui aurais jamais donné ma virginité...

Je me sentais rempli d’un bonheur que je n’avais pas connu depuis longtemps. Cela n’avait rien à voir avec le sexe. C’était le coup de foudre, comme ce que j’avais pu avoir et ressentir pour Victor ou ma première femme. Je me sentais bien même si je devais comprimer la blessure que je lui avais infligée. Je posais un baiser sur le dessus de sa tête alors qu’elle me remerciait pour notre étreinte passionnelle. Elle n’avait rien vu encore. J’avais été relativement dans la douceur à cet instant. Je souriais alors qu’elle me mentionnait que j’allais devoir jouer au docteur. Je me doutais bien qu’elle serait un peu faible suite à deux morsures et une partie de jambe en l’air. Je posais un baiser sur son front.

- Je te remercie de m’avoir laissé ce magnifique privilège. C’était plus qu’agréable.

Le médaillon sur ma poitrine était toujours rouge et brillait. Carrie pouvait parfaitement en voir les détails. Il était bien travailler. Une œuvre magnifique et qui me permettait de me contrôler. Sans lui, elle serait morte dès la première morsure. J’aurais été incapable de m’arrêter. Je répondais à son baiser avec douceur avant de prendre sa main pour la mettre sur la morsure fraîche.

- Appuis comme il faut. Je vais aller chercher ce qu’il faut dans la salle de bain.

Je la décalais doucement et je l’installais confortablement dans le lit avant de me lever en restant complètement nue. Je me fichais de la nudité. Pour moi, un corps était un corps. Je marchais lentement vers la salle de bain et je fouillais dans les armoires pour retrouver du désinfectant et un bandage compressif adéquat. Je me regardais dans le miroir et j’essuyais un coin de la ma bouche avec du sang avant de ma laver les mains. Je revenais finalement dans la chambre en posant doucement les effets sur le lit. J’étais doux dans mes gestes. J’appliquais le désinfectant sur une gaze avant de retirer la main de Carrie pour nettoyer le tout avec une immense douceur.

- Cela risque de piquer un petit peu.

Je prenais mon temps avant d’appliquer le bandage sur son cou. Les deux petites plaies ne saignaient presque plus, mais je ne voulais pas qu’elle choppe une infection par ma faute. Je la regardais dans les yeux et je posais un baiser sur son front.

- Comme neuve. Tu verras, demain matin la plaie sera bien refermée et tu seras presque comme neuve. Tu devrais peut-être porter un foulard cependant le temps que la marque disparaisse totalement. Sinon les gens vont croire que je te veux du mal.

Je caressais sa joue avec douceur avant de remonter la couverture sur nos corps. J’avais bien conscience que le mien était un vrai refroidisseur. Parfait pour les journées chaudes d’été.