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Happy Endings Chronicles
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Message# Sujet: Re: Lâcher la pression    Lâcher la pression  - Page 2 Icon_minitime1Ven 30 Oct - 14:46

LACHER LA PRESSION
Mery & Bobby



Je ne voulais pas le reconnaitre aussi facilement, mais j’adorais ces petits moments passés avec Mery. Et puis ça me donnait l’impression de compter pour quelqu’un, de ma famille qui plus est. Un bonus non négligeable en de telles circonstances. Il y avait aussi la tarte et le chocolat chaud. Des bonus eux aussi non négligeable en cette saison. Nous avions cette tradition depuis que nous nous étions retrouvés. Il nous en avait fallu tester des établissements avant de trouver celui pouvant prétendre servir la meilleure tarte aux pommes du coin et le chocolat qui va avec. Je crois que le supplément cannelle avait achevé de nous convaincre. Depuis, nous ne manquions pas la moindre occasion de venir. Ici, je n’emmenais personne, excepté Mery. C’est vous dire le caractère sacré des lieux.

Nous en étions donc rendus à causer vie privée et moi, à ma grande surprise, j’en étais réduit à lui donner des conseils. C’était clairement l’hôpital qui se foutait de la charité au vu de ma situation, mais j’étais l’aîné et en de telles circonstances je pouvais parler au nom de l’expérience. Mais ma cousine ne semblait s’en offusquer, bien au contraire, elle m’écoutait même avec attention.

« - Combien de temps j’ai devant moi ? » Je fis mine de regarder ma montre. « - Le temps qu’il te faut pour me répondre. » tentais-je avec humour avant de boire une nouvelle gorgée de chocolat tout en l’écoutant moi aussi avec attention. « - Si tu veux mon avis, tu te prends trop la tête. Juste, dis-moi si tu apprécies passé du temps avec lui pour commencer. Où est-ce qu’il te manque quand tu ne le vois pas durant plusieurs jours ? » Je me surprenais à lui donner de bons conseils, moi qui n’étais pas une référence en matière de relation sentimentale. Peut-être était-ce la sagesse ou alors peut-être étais-je perspicace. C’est une qualité très utile pour un flic, alors rien de surprenant à ce que je le sois. Mais de là à me transformer en conseiller sentimental, il ne faudrait pas pousser le bouchon un peu trop loin.

Et puisque nous en étions réduits à causer relation, me voilà en train de passer à la casserole. Jamais, ô grand jamais, mes collègues se seraient risqués à me poser ce genre de question. D’ailleurs, personne de censé ne l’aurait fait, excepté Mery qui se savait exempté de mon courroux. « - Très drôle ! Non j’ai changé de réveil parce que j’ai eu la bonne idée de le jeter contre mon mur. Il n’a pas tenu le choc. J’ai opté pour le téléphone portable à la place et j’évite de le laisser à portée de main. Et pour ta gouverne, je n’ai brisé le cœur de personne récemment. J’ai juste mis à mal la mâchoire d’un flic pourri qui tentait de s’en prendre à la gérante du Poisoned Apple. Il dealait avec des petits caïds et je l’ai pris en flag. Il a cru que Roni l’avait balancé et est revenu plus tard pour régler ses comptes. Manque de bol j’ai débarqué. Enfin bref, une pourriture en moins au sein de notre magnifique police. »

Je repris une gorgée de mon chocolat chaud avant que Mery ne migre vers un autre sujet de conversation. « - Ouais j’ai survolé l’article sur mon téléphone. Vite fait, parce que ça me branche moyen d’ordinaire ce genre de truc. Et puis il y a trop de gosses, j’ai horreur de ça. Toi aussi j’ai l’impression. C’est vrai que c’est dommage d’abimer le parc pour ce genre de connerie. Malheureusement c’est rentable et tant que ça le sera, la municipalité continuera. Aller cousine prends sur toi, va avec ton jules. Ça vous fera une excuse pour vous voir sans prise de tête. Et toi qui adore les cocktails, le Poisoned Apple propose des trucs sympas à ce que j’ai compris en survolant l’article. »

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Message# Sujet: Re: Lâcher la pression    Lâcher la pression  - Page 2 Icon_minitime1Sam 31 Oct - 14:40

Nueva-York_1280x852.jpg
LACHER LA PRESSION
(Ft. Bobby et Mery)
Comme par réflexe dès qu'il était question de sa vie privée, Mery vit son cousin trouver toutes les excuses qu'il pouvait pour justifier son geste. Le réveil était parti faire un bisou au mur et il n'avait pas apprécié le choc. Normal. Bobby était un peu comme elle sur ce point là, son sommeil était sacré et tout ce qui pouvait la réveiller contre sa volonté l'énervait prodigieusement.

Pour ce qui était de briser des coeurs, la rouquine ne crut pas à l'affirmation de son cousin sur ce sujet là mais lui laissa le bénéfice du doute. Elle était persuadée qu'il avait pleins de femmes en ville qui espéraient toujours qu'il allait les rappeler.

De mémoire, elle ne l'avait jamais vu en couple, donc avec la même femme plus de 3 nuits, depuis qu'ils s'étaient retrouvés. Un doute la prit en se demandant si elle n'en était pas la cause.

"C'est peut-être à cause de moi qu'il ne trouve pas le bonheur avec une femme... Non, je suis bête, je n'ai pas autant de pouvoirs que ça sur sa vie sentimentale. Oui, je suis bête, je me fais de films." pensa-t-elle.

Bobby ne vit pas le trouble qui traversait sa cousine à ce moment là et embraya plutôt sur le crochet du droit qu'il avait mis dans le nez d'un de ses collègues ripoux. Il en était fier même s'il risquait pour ce geste une convocation chez son boss.

Pour lui, l'intégrité professionnelle était essentielle et une qualité, pardon la seule qualité, qui valait énormément à ses yeux. Mery l'admirait pour ça, il ne dérogeait jamais à cette règle, les moyens d'y arriver étaient parfois plus que limites mais c'était toujours pour accomplir son boulot.

Il parla ensuite du flag qui lui avait permis de faire virer ce ripoux des forces de l'ordre. C'était dans un bar, Mery savait le passé compliqué de son cousin avec l'alcool et le voir descendre dans un bar lui faisait toujours un peu peur, peur qu'il rechuta. Mais autre chose interpela la jeune femme.

"Tiens ? Tu te souviens du nom de la patronne du Poisoned Apple ? Toi, qui d'habitude ne retiens jamais le nom du femme même après avoir passé la nuit avec elle, tu as retenu celui-là ! Elle doit avoir quelque chose de spécial cette Roni pour que tu réussisses à te rappeler son prénom." dit-elle pour taquiner son cousin.

La conversation bifurqua sur l'article concernant la fête foraine dans Central Park pour célébrer Halloween. Bobby aussi n'était pas très emballé par l'idée mais avait quand même décidé d'y faire un tour.
Il lui conseilla d'y aller avec son chéri afin de faire une activité en couple et peut-être pour Mery lui montrer qu'elle faisait un pas vers lui et vers l'implication dans leur couple qu'il lui demandait depuis plusieurs semaines.

"Tu as raison, ça sera peut-être l'occasion de faire un truc à deux. Enfin, si je suis toujours avec lui à ce moment là ! Et j'irai faire un tour au stand de cocktails, tu as des actions dans le bar que tu me le sors à toutes les sauces ?" demanda-t-elle en rigolant.

Elle finit sa tasse de chocolat chaud et se demanda si elle n'allait pas en recommander une autre. Elle regarda par habitude l'heure sur sa montre et vit qu'il était bientôt l'heure pour elle de retourner travailler.

"C'est pas que je ne suis pas bien avec toi mais je dois reprendre mon poste dans quinze minutes. Je vais me reprendre un chocolat chaud à emporter, tu reveux quelque chose ? Profite, c'est mon jour de bonté." dit-elle en attrapant ses affaires.

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Message# Sujet: Re: Lâcher la pression    Lâcher la pression  - Page 2 Icon_minitime1Lun 9 Nov - 22:09

LACHER LA PRESSION
Mery & Bobby



Mery était curieuse, parfois même un peu trop. Si bien que je me demandais pourquoi ma vie sentimentale l’intéressait autant ? Rêvait-elle de la vivre par procuration ? J’en doute, car il n’y a rien d’excitant à vivre ma vie. Je suis un indécrottable associable qui n’éprouve aucune difficulté à ne s’attacher à personne. D’ailleurs en éprouvais-je le besoin ? Je ne cherchais même pas à me convaincre du contraire au nom d’une foutue histoire d’inconscient. J’étais comme ça depuis longtemps et je n’avais pas l’intention de changer. Il en était de même avec les femmes. L’attache étant trop contraignante, je me contentais en bon connard que j'étais, de savourer l’instant, avant de reprendre le cours de ma vie, sans vraiment me soucier de leurs états d’âme, ni de la peine que je pouvais infliger. Puis à ma décharge, la plupart des gonzesses que je tringle, sous au courant qu’avec moi c’est pour une nuit et pas toute la vie. À l'avenir, cela pourra même devenir mon slogan, qui j'en suis sûr, m'évitera quelques emmerdes. Toutefois et même si Mery ne disait rien, je sentais que ce point était sensible et qu’elle n’appréciait que très moyennement (en tant que femme) de me voir me conduire de la sorte avec la gent féminine.

Je pense aussi, que ma chère cousine n'appréciait que très moyennement de savoir que j'en étais encore rendu à envoyer quelques bourres pifs et autres "douceurs" à d'autres flics, des collègues accessoirement. Mais que voulez-vous, je suis ainsi fait, tel est mon tempérament et même si à chaque fois je risque ma carrière, rien ne m'empêchera d'aller au-delà de mes propres convictions. Car pour moi, être intègre c'est la base du métier. Et même si l'être humain est imparfait par définition, les flics eux n'ont pas le droit de faillir et se doivent d'être exemplaires. Il n'y a pas à tergiverser là-dessus ou tortiller du cul. Toujours est-il, que je demeurais intransigeant là-dessus et je savais que malgré le soutien de façade que m’apportait Mery, elle n’approuvait pas la méthode, mais elle était trop « adorable » pour me le faire savoir de vive voix. Elle était aussi observatrice, trop observatrice. Pauvre de moi, je devais dès lors sortir les rames.

« -N’importe quoi ! C’est complètement faux, je suis capable de retenir le prénom de quelqu’un et ce même si c’est une femme. Et puis c’était pendant mon service, donc c’est professionnel. » Plus je causais et plus j’avais la désagréable impression de m’enfoncer. Mery venait de marquer un point et je bottais en touche. Elle était dans le vrai, lorsqu’elle affirmait que d’ordinaire je n’avais pas pour habitude de retenir les prénoms féminins et pour une raison dont j’ignore la nature, j’avais retenu celui de la patronne du Poisonned Apple. « - Tu tires des conclusions trop hâtives, voilà tout ! » Et toi tu te sens bien con, parce que dans le fond, tu sais qu’elle a raison. Bref ! Me voilà réduit à me raccrocher aux branches en priant une divinité quelconque pour que nous puissions changer de sujet de conversation, histoire de ne pas mettre en exergue ma légère gêne. Et la fête foraine s’immisça dans la discussion, me permettant de reprendre un peu plus de contenance. Bien que de prime abord, je sois tout, sauf un fan de ce genre de festivité. Mais soit, c’est toujours bon à prendre.

« - Je ne suis pas du genre à me congratuler, mais j’ai souvent raison. D'ailleurs, dans le milieu au m’appelle même Bobby les bons tuyaux c’est dire. Non plus sérieusement, ça se tente et si le gars n’est pas réceptif ou ne fait pas d’efforts, c’est un trou du cul qui ne te mérite pas. » Je préférais toutefois ignorer la dernière réflexion sur le bar. C’était aussi une façon pour moi d’ignorer quelque chose que je ne voulais pas accepter par fierté.

À mon tour, je zieutais le cadran de ma montre, par habitude. Pour dire vrai, j’avais le temps aujourd’hui, un temps qui me faisait souvent défaut. Mery elle, ne pouvait se résoudre à trainer davantage. Ça me faisait chier, mais je préférais ne rien laisser paraître pour ne pas la faire culpabiliser. « - J’allais te dire la même chose. À ceci près que je peux me tourner les pouces contrairement à toi. Laisse-moi payer cette fois ! » renchéris-je en récupérant moi aussi mes affaires. « - Il faudrait qu’on pense à se faire une bouffe un de ces quatre aussi. Qu’est-ce que tu en dis ? »
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Message# Sujet: Re: Lâcher la pression    Lâcher la pression  - Page 2 Icon_minitime1Sam 14 Nov - 16:04

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LACHER LA PRESSION
(Ft. Bobby et Mery)
Mery voyait bien que son cousin aurait bien aimé resté encore un peu à bavarder avec elle dans ce petit café. Quitte à avoir du temps devant soi autant le passer en bonne compagnie ! Mais malheureusement pour lui, sa cousine n'était pas de repos ce jour là.
Il fit son grand prince en lui disant que la deuxième tournée de chocolat chaud était pour lui. Elle se demanda si elle n'allait pas profiter de la situation.

"Très bien ! Si tu veux payer ce coup-ci, je vais peut-être prendre un autre morceau de tarte en plus de ma seconde tasse de chocolat chaud. Je ne veux pas que tu te vexes parce que je refuse que tu me payes mon goûter !" dit-elle en lançant un clin d'oeil amusé à son cousin.

Il leva une nouvelle fois les yeux au plafond ce qui la fit rire. Ils se dirigèrent donc vers le comptoir afin de passer et payer la nouvelle commande, régler la première. Une fois les nouveaux articles récupérés, Mery sortit en tête et remonta son écharpe et le haut de sa veste car le vent venait de se lever et le fond de l'air était devenu frais.

Bobby lui proposa de se donner rendez-vous un de ces jours pour manger ensemble. Mery accepta volontiers en acquiesçant de la tête. Son cousin n'était pas forcément un bon cuisinier mais il connaissait quelques bonnes adresses pas très chères autour de son domicile où elle savait qu'ils y mangeraient bien.

"Bon, cousin, je te laisse définir une date pour ce petit repas de famille. Amuse-toi bien au boulot avec ton nouveau bleu, sois sympa avec lui quand même, tu sais ce que tu as et tu ne sais pas ce que ton chef pourrait te coller derrière !"

Mery serra dans ses bras son cousin de flic pour lui dire au revoir, repartit en direction de Central Park et du garage afin de ressortir sa calèche et de reprendre son poste.

En chemin, elle commença à se remémorer toute la conversation qu'elle venait d'avoir avec Bobby, ses réactions à lui, les siennes. Elle avait pris l'habitude de se faire un petit débriefing mental de chaque rencontre amicale, familiale ou professionnelle.

Cela lui permettait de mieux comprendre ses relations avec les autres et ainsi mieux détecter les situations qui ne lui convenaient pas. Sur sa discussion avec son cousin, le moment de flottement qu'elle voulait comprendre, c'était au moment où ils avaient abordé le statut amoureux de son cousin.

Elle avait pensé sur le moment que c'était peut-être à cause d'elle qu'il ne gardait personne dans sa vie. Finalement, après quelques instants de réflexions, elle comprit que le soucis n'était pas sa présence dans la vie de Bobby qui posait problème mais plutôt sa peur à elle d'être abandonnée s'il trouvait une femme qui le rendait heureux.

Elle n'avait que lui dans sa vie qui lui permettait d'avoir l'impression de faire partie d'une famille. Certes, ils n'étaient que les deux seuls membres de leur famille, il était aussi le seul en qui elle avait suffisamment confiance pour baisser sa garde et lui raconter tout ce qui lui arrivait.

La rouquine arriva à destination, se remit en tenue de cocher et sortit sa calèche ainsi qu'Angus, son cheval adoré. Elle installa son morceau de tarte et son chocolat chaud sous son siège dans un petit coffre bien fixé au plancher de la calèche. En partant en direction de son emplacement habituel, elle prit le temps d'envoyer un sms à son cousin.

"Merci pour le chocolat chaud et le morceau de tarte. Mery".

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Message# Sujet: Re: Lâcher la pression    Lâcher la pression  - Page 2 Icon_minitime1Dim 15 Nov - 13:07

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Mery & Bobby



Dommage ! Le temps passe si vite, plus encore avec une personne que vous appréciez un tant soit peu. Mais je ne pouvais la retenir, car contrairement à moi, Mery était en service. Et je m’en voudrais d’être à l’origine d’un quelconque blâme. Alors en guise de « dernier cadeau » et parce que j’étais d’humeur généreuse (pour une fois) je m’étais proposé de régler la note de notre deuxième tournée de chocolats chauds, conscient que cette chère Mery allait très certainement tirer parti de la situation, une fois n’est pas coutume. Je la connaissais trop bien de toute évidence.

« - Eh bien profite donc pour te prendre une autre part de tarte en plus de ta seconde tasse de chocolat. Si ça te fait plaisir, laisse-moi donc te payer le goûter. Heureusement que ce n’est qu’une fois par semaine. » lançais-je à mon tour sur le ton de la boutade avant que nous prenions la direction du comptoir pour régler tout ce qu’il y avait à payer et offrir à ma chère cousine cette part de tarte supplémentaire. Et lorsque nous regagnâmes l’extérieur, je compris à quel point j’avais été con de penser qu’une veste suffirait à me couvrir.

« - La vache, ça caille ! Je pense qu’à l’avenir j’opterai pour le long manteau d’hiver. Les températures chutent de plus en plus tôt dans l’année. Foutu réchauffement climatique !Au pire, ça te fera une idée de cadeau pour Noël. » J’aurais aimé parler davantage avec elle, mais je savais que plus j’insistais et plus elle engrangeait du retard. « - Je cogite sur la date en rentrant et je t’enverrais un sms quand j’aurai trouvé ou et quand. Et ne t’en fais pas pour le bleu et pour mon chef d’ailleurs. Je sais ce que je risque, alors je vais me tenir à carreau. »

Et comme à chaque fois, je me prêtais à l’exercice du câlin. Ce n’était très clairement pas mon truc, mais pour ma cousine adorée, j’étais prêt bousculer mes habitudes et faire quelques efforts. « - Tu prends soin de toi hein. Et si tu as du nouveau, autre que sur nos sorties à venir, tu me fais signe. Allez, file ! » Et me voilà à la regarder s’éloigner, prenant ainsi la direction de Central Park tandis que je partais dans la direction contraire tout en me remémorant cet agréable moment que nous venions de vivre comme toujours. Je n’en demeurais pas moins embêté que sa relation ne fonctionne pas comme elle l’aimerait tout en songeant à cette petite remarque faite sur Roni. J’avais beau être dans le déni, je devais bien reconnaître que Mery avait marqué un point. Jamais auparavant, je n’avais retenu le prénom d’une femme. Pourtant, celui-là je l’avais retenu tout comme sa propriétaire.

« - Reprends-toi mon vieux ! » laissais-je entendre à voix haute en regagnant mon véhicule. Mon portable se mit alors à vibrer quelques minutes plus tard. Je préférais toutefois attendre d’arriver chez moi, pour prendre le temps de lire et de répondre au sms de Mery.

« Mais je t’en prie, ça sert à ça les cousins. À la semaine prochaine alors. Je connais un resto japonais pas trop mal ceci dit »
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