Penthouse d’Harry Olympus, Upper East side, Manhattan, New York City 00:19:56
Faire une overdose à nouveau ne m’avait pas servi de leçon. Je me foutais de me foutre en l’air et j’avais besoin de me détendre complètement. Je ne voulais pas être sobre putain de merde. Je n’en avais pas envie. J’avais donc décidé d’organiser une petite fête à la Olympus. Le genre de fête où seulement ceux que je considérais comme de confiance venaient. Pas de Kelly dans les parages donc je pouvais pousser le bouchon à son maximum en m’en foutant complètement. La musique à fond dans le penthouse ultra moderne, je laissais les gens s’amuser alors que je baisais intensément une fille dans la salle de bain.
Je me foutais qu’elle crie comme une malade. J’avais juste envie d’être ailleurs et de m’amuser comme un dingue. Je terminais donc ce que j’avais à faire et je sortais de la salle de bain en étant torse nu et en jeans. Je prenais des clopes sur un des meubles et je m’allumais directement une cigarette. Je fumais avec nonchalance alors que des putes passaient avec de la drogue. Il y avait finalement pas mal de haut placés dans la racaille de la ville. Être le baron de la drogue de cet endroit était un avantage non négligeable. J’avais ce monde à mes pieds et les flics étaient incapables de remonter jusqu’à moi faute de preuve. Je sentais une main féminine passer avec mon torse et je souriais en coin. Le feu électrique dans le foyer central était intense. Un véritable enfer sur terre alors que la lumière était dans les teintes de rouges. Oh oui, c’était complètement le bordel. Luigi se faisait sucer dans un coin de la pièce et je m’en foutais.
Je me rendais au plan de travail en marbre rempli de bouteille d’alcool et je prenais celle que je préférais pour me brûler de l’intérieur. Une bouteille de GoldschlÄger. Je me rendais dans le salon et je m’affalais sur le canapé pour boire à même la bouteille. Pas besoin de verre. Je continuais de fumer avant de tourner mon regard pour voir un type que je connaissais entrer. Alors ça, pour être une surprise. J’avais un petit sourire en coin en lui faisant signe de s’approcher.
- Alors ça c’est une sacrée surprise ! Marcus! Viens t’asseoir avec moi.
Je faisais signe à une fille en petite tenue de se bouger le cul. J’avais croisé Marcus une ou deux fois. Je ne me rappelais que de son prénom en me disant qu’il était un type relativement bien. Je me levais pour lui faire une accolade fraternelle alors que j’étais torse nu. Rien à foutre.
- Bienvenue en enfer. Dis aux filles ce que tu veux boire. C’est ma soirée … Je dois t’avouer je ne me souvenais plus de t’avoir invité. Comment tu vas ?
Depuis combien d’heures est-ce que je faisais la fête ? Aucune idée et je m’en foutais.
Penthouse d’Harry Olympus, Upper East side, Manhattan, New York City 00:19:56
Je suis encore sous le choc de ma rencontre avec ma fille. Ursula. Mon enfant bien aimée. Oui, je n'est sans doute pas été le meilleur des père pour elle, mais elle reste mon enfant. Et comme je lui ai dit, je ferais tout pour retrouver une relation paternel avec elle. Assi sur mon fauteuil, je me colle un peu plus au dossier et je fixe le vide. La solitude est de plus en plus pesante. Ce monde bien qu'emplie de merveilles à découvrir ne vaut pas mon royaume. Nostalgique moi ? Ouais ça se pourrait bien. Le magazine est bouclé pour demain et moi, je me torture l'esprit à chercher comment faire pour que mon frère redevienne lui même ! Cet enfoiré d'Hadès ! Par les dieux que je peux le détester ! Mais que je peux l'aimer aussi. Entre nous ça a toujours été une histoire assez étrange. Et pourtant, nous sommes très similaires. Déjà sur un point précis. Zeus ! Nous sommes tous les deux d'accord sur le fait que Zeus nous la bien faite à l'envers lors du partage du monde ! Soit, j'ai eu les océans et les pouvoirs qui vont avec. Mais Zeus lui a pris tout le reste. Roi des dieux mon cul ouais ! Roi des connards et des arrogants ! Roi de la duperie et de la tromperie ! Je me sens bouillir rien que de penser à lui. J'imagine que depuis mon départ il a surement dû posé son gros derrière sur mon trône ! Je fulmine en silence en me levant de mon fauteuil. Toutes les familles ont leur histoire. La notre est juste plus tordue et compliqués que les autres. Si les dieux étaient des êtres simple ça saurait surement depuis le temps non ? Debout face à la baie vitrée de mon bureau je réfléchis et finalement, je me lance ! Ce soir je vais rejoindre mon frère. Je sais où le trouver et même si il n'est plus tout à fait lui, j'ai besoin de le voir. Ni une, ni deux, me voilà partie.
New-York est encore très animée bien que la soirée soit déjà très avancée. Harry Olympus comme mon frère se fait appelé organise une fois de plus une de ses soirées. Je suis bien évidemment invité et je vais donc y aller. Dés l'ascenseur, on pose ici le ton ! Ouais, je reconnais clairement la patte de mon frère dans ce décorum... Dés mon arrivée dans le Penthouse de mon frère, je suis foudroyé par la chaleur qui règne ici. Je souris en pensant qu'inconsciemment mon frère reste lui même. Je le cherche des yeux alors que des filles peu vêtues se collent à moi. Je profite de certaines en glissant mes mains sur le corps de rêves offerts. Puis je continu mon chemin vers le bar où je prends un verre. Je cherche ensuite des yeux mon frère que je ne dois pas oublié d'appeler Harry...
Je soupire en me souvenant tristement qu'il n'est pas lui même ici. Bordel ! Je le vois soudainement. Je ne peux m'empêcher de sourire. Là, vautrait dans ce canapé des filles collés à lui, je le reconnais. Je me dirige donc vers lui alors qu'il m'appel. Il se lève en faisant dégager au passage une des filles et il me serre dans ses bras. Aussitôt son odeur un mélange d'alcool, de drogue et de sexe me monte au nez. Qu'il soit torse nue ne me dérange pas le moins du monde. Lors de nos soirées entre dieux, j'en ai vue bien plus de sa personne et lui de la mienne. Nous n'avons plus rien à nous cacher sur ce plan là. "Harry ! Je vois que la soirée est aussi infernal ce soir que toutes celles où j'ai déjà eu l'honneur de me rendre chez toi." Nous prenons ensuite place à la table. Je me tourne ensuite vers les filles et je demande : "Un verre de GoldschlÄger m'ira très bien." Mon regard se repose ensuite sur Hadès. Je suis heureux d'être avec lui. Je me sens ici presque à la maison...
Penthouse d’Harry Olympus, Upper East side, Manhattan, New York City 00:19:56
Complètement torché comme toujours. Toujours dans mes enfers personnels à foutre le bordel. Je me fichais bien de ce qui se passait en cet instant dans mon luxueux penthouse. Je profitais de l’alcool et de la drogue qui parcouraient mes veines. Il n’y avait rien de mieux que de vivre ce genre de moment présent. Malheureusement, je n’étais pas moi-même. Je n’avais aucun souvenir de mon statut de dieu même si ce dernier sautait aux yeux. La chaleur de mon penthouse était importante. J’avais toujours aimé garder cet endroit chaud sans compter les cuisines où je passais mon temps. J’avais l’habitude et je tolérais cette dernière mieux que la grande moyenne des gens. Je me levais à l’arrivée de Markus et je m’approchais de lui avec le sourire. Accolade quasiment fraternelle et naturelle entre nous. Je le serrais dans mes bras fortement.
- Que serait une fête sans un peu d’enfer sur Terre hein ? Installe-toi mon trésor. On va bien s’occuper de toi.
Je le laissais s’installer à la table et je sifflais une plantureuse créature à la peau matte. Elle s’approchait en roulant des hanches. Seulement un string pour la couvrir. Seins nus magnifiques et chevelure longue et droite. Elle glissait une main sur mon bras alors que je lui parlais en regardant Markus dans les yeux.
- Un verre pour notre invité et pour moi. Amène une autre bouteille également.
Je ne la regardais même pas alors qu’une blonde s’approchait de Markus pour venir toucher son corps et réclamer une once d’attention en étant complètement nue. Je crois que je l’avais baisé celle-là d’ailleurs. Ça n’avait aucune importance. Je m’étirais le bras pour prendre mes clopes et je rapportais mon attention sur Markus complètement en m’allumant une cigarette sans la moindre gêne. Le feu central augmentait en intensité. Les flammes montaient dans la colonne alors que la musique techno augmentait en intensité d’un coup.
- Alors, qu’est-ce que tu racontes de nouveau Markus ? Les affaires vont comme tu veux ? Tu as réussi à faire des articles intéressants ? Si tu parles de cette fête tu vas vivre un véritable enfer je te préviens.
Rire infernal et démoniaque qui me prenait alors que je continuais de fumer. Je le poussais un peu au niveau de l’épaule.