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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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Hadès en avait marre de cette situation... A vrai dire, de base sa vie n'était pas le paradis mais il avait l'impression d'enchaîner coup du sort sur coup du sort... Et il commençait clairement à disjoncter. Ce jour-là, il venait de rentrer chez lui, dans ce manoir qui semblait lui appartenir et qui était digne de la famille Addams en personne. De sa vie ici en tant que Thomas, jusqu'à son identité d'Hadès, il semblait que les choses lui tombaient dessus... Il venait de se faire insulter et rembarrer par Regina. Il avait appris qu'elle était aussi de mèche avec Zeus et ca le rendait fou de rage.
Il faut ajouter ca, plus la boue qui collait sur le tapis et dû à son escapade sur le chantier des ouvriers... Alors qu'il ne cherchait qu'une maudite perle magique. Un peu de magie bon sang... Juste un peu... Il en était vraiment réduit à de voir subir sans rien pouvoir faire ? Il se dirigea net vers son salon jusqu'à sa cheminé où il prit appui un air à la fois dépité et en colère. La tête baissée, il fixa un instant le charbon incandescent qui brûlait encore dans l'âtre. Il essayait de se contenir, mais il sentait le feu qui brûlait en lui. Il avait toujours été le frère le plus tête brûlé, le plus franc et qui ne se ménageait pas quand il faisait les choses.
Il se détacha de sa cheminée et recula après cette longue seconde avant d'envoyer valser la table basse pour tenter de passer ses nerfs qui étaient mis à rude épreuve. Les pieds de la table se brisèrent et tout ce qui se trouvait dessus venait de s'éclater ou tomber un peu partout dans la pièce. Dans ce geste, il sentit une douleur qui se fit ressentir dans la paume de sa main et ne douta pas une seule seconde de ce que c'était.
Il regarda sa main droite, alors qu'une bande la recouvrait. Il s'était blessé il y a quelques jours en ouvrant une maudite boite de conserve... Le comble... Si il n'y avait eu que ca... Il avait revu Peine qui lui avait tenu tête, sans parlé de tout le remue ménage qui s'en était suivit dans l'hôpital. Il regarda sa bande alors qu'il vit qu'une légère tâche de sang venait à s'y former, alors qu'il grimaçait par la douleur mais aussi par dépit. Il ne manquait plus le fait qu'il fasse sauter ses points de suture. Il n'avait clairement pas envie de retourner à l'hôpital pour une connerie pareille et attendre encore 2h aux urgences... Il appuya un pouce dans sa main pour contenir le sang. Il grogna le fond de sa pensée.
" Merde... Il manquait plus que ca. "
C'est alors qu'un craquement se fit entendre dans son dos qui était loin d'être un bruit habituel dans sa maison et il sentit comme une présence. Il ne manquait plus qu'il se retrouve avec un voleur dans les pattes ou encore un sale fouineur... Sur le qui-vive, il attrapa la première chose qu'il pouvait avoir sous la main qui était le tisonnier et fit volte face, en menaçant la personne qui venait d'arriver.
Et il se figea avec un air à la fois perplexe et effrayé. Il fronça les sourcils un instant et fit plusieurs pas en arrière. Non, ce n'était pas une visite anodine et tout ce qu'il souhaitait faire, était de prendre ses jambes à son cou. Mais son visiteur se tenait visiblement entre lui et la sortie.
" Je ne m'attendais pas à te voir... Enfin pas toi mais plutôt Zeus. Qu'est-ce que tu fous ici ? Tu es venu assister au triste spectacle ? Te tâcher les mains ? Ha oui... Mais en fait ca ne m'étonne pas. J'oubliais que tu étais un sale vendu, et que tu servais ce chien de Zeus... "
Il releva le bras un peu plus, même si il savait que le tisonnier ne lui servait à pas grand chose et que si Poseïdon avait décidé d'en finir ou de le maltraiter, il n'allait pas y échapper. Même si il crachait sa haine, en réalité, il ne se sentait pas des plus franc actuellement. Il avait le souffle court et sentait que sa main tremblait un peu... Comme si il avait besoin de ça encore ?
" Mais quoi que tu es venu faire ici, je n'ai qu'une chose à te dire. F.R.A.N.G.I.N. ... Vas te faire foutre... Ca ne sera pas si facile... "
Storybrooke. Je venais d'arriver dans cette ville, j'y avais un but bien précis. Mon frère, Zeus, allait beaucoup trop loin. Certes il était notre "chef", mais cela ne lui donnait en aucun cas le droit de concevoir des projets aussi atroces que ceux qu'il avait en ce moment. Il souhaitait tout bonnement éliminer Hadès et Macaria, soit son..notre propre frère et notre nièce. Je ne peux le laisser agir, cette fois-ci, je vais m'opposer fermement à sa décision, pour la première fois dans toute mon existence, j'allais me dresser contre lui pour défendre mon autre frère, moi qui m'étais pourtant juré de ne pas prendre partie dans cette stupide guerre fraternelle qu'ils se livraient depuis la nuit des temps, mais cette fois, cela allait trop loin et puis, cela impliquait Macaria qui n'y était pour rien dans toute cette histoire, il est hors de question qu'elle paie pour tout ça. Qui sait, si je m'étais opposé à Zeus plus tôt, peut-être que tout aurait été différent ? Peut-être que si j'avais osé prendre la parole le jour où Zeus a séparé les royaumes entre nous, j'aurais pu éviter tout cela ? Je l'ignorais et nul ne le saura jamais vraiment. J'étais face à l'océan, j'avais les mains dans les poches de mon manteau, les yeux perdus au loin. L'image même de l'humain mélancolique, hors je ne l'étais pas, la seule chose que j'étais en train de me demander, c'était comment allais-je aborder mon frère ? Comment allais-je parler à Hadès.
L'opinion qu'il devait avoir de moi ne devait pas être des plus positive. Je suppose qu'il croyait que j'étais du côté de Zeus puisque je n'avais rien dit dans toutes leurs histoires. Ne nous méprenons pas, je suis loyal à Zeus, mais il y a des choses, des actes qu'il souhaite accomplir que je ne peux tolérer, le meurtre de notre famille en est un. Peu importe la punition que me réservera Zeus quand il se rendra compte de ce que je vais faire ou de ce que j'aurai eu le temps de faire pour le contrer, j'en assumerai les conséquences. Hadès, quel que soit son caractère et ses griefs contre nous, reste mon frère et je l'aime, j'ai bon espoir qu'un jour notre famille redevienne unie, mais Zeus ne semblait pas comprendre que ce n'était pas en éliminant l'objet de ses contrariétés qu'il règlera le problème. Je ne supporterai de perdre aucun de mes frères, c'est pour cela que je devais tout faire pour empêcher ce qui risquait de se produire.
L'heure n'était plus à la contemplation et à la noyade dans ses propres souvenirs, il me fallait voir Hadès. Je sentais mes pouvoirs qui, déjà, s’amenuisaient. Je savais bien qu'ils ne disparaîtraient pas complètement, mais ils seront moins puissants que si j'étais resté au ciel. Je savais ce que je faisais en entrant dans la brèche laissée par le Chapelier et j'étais prêt à aller jusqu'au bout. Je fermais les yeux, tentant de me concentrer sur l'aura de mon frère. Voilà, je l'avais trouvé, je m'apprêtais à apparaître devant lui, je ne savais pas quel accueil j'allais avoir, mais je prenais le risque.
-- A tout de suite Hadès.
Sur ces mots, et après avoir bien vérifié que je n'étais pas observé, je me téléportais jusqu'à un Manoir qui appartenait à Hadès, me retrouvant devant...ou plutôt, derrière lui. Il se retourna vivement pour me faire face, brandissant un tisonnier, cela me fit lever un sourcil. Un tisonnier ? Vraiment ? Pensait-il avoir la moindre chance contre moi avec ce stupide objet ? Je le laissais dire tout ce qu'il avait à dire, sans l'interrompre, ses mots étaient acides, je le comprenais aisément, mais il allait falloir qu'il se calme si je voulais que nous discutions lui et moi...et je le voulais, assurément. Une fois qu'il eut terminé en me disant, de manière fort peu élégante, d'aller me faire foutre, je fis claquer ma langue contre mon palais dans un signe d'agacement.
- Je ne m'attendais bien évidemment pas à un accueil chaleureux, mais honnêtement ? Un tisonnier ? Hadès, si j'avais voulu te faire le moindre mal, ton pathétique objet n'aurait pas vraiment été de taille.
Je soupirais doucement et penchais un peu ma tête sur le côté.
- Contrairement à ce que tu sembles penser, je suis heureux de te voir mon frère. Zeus ne sait pas que je suis ici, lorsqu'il le saura, il voudra probablement me punir, mais peu importe, cette fois-ci, je ne peux pas rester sans rien faire, je m'étais pourtant juré de ne pas prendre partie pour l'un de vous, mais aujourd'hui c'est différent, il n'y a pas que vous deux qui êtes impliqués et puis même, je ne veux pas que...Hadès, laisse-moi te raconter pourquoi je suis là je te promets que je suis là pour t'aider. Si, après mon explication, tu veux que je parte, alors je partirai et tu ne me reverras plus jamais, mais laisse-moi au moins t'expliquer, s'il te plaît.
Même avec un coeur aussi figé que la pierre, Hadès ne se sentait pas le mieux du monde. Bien qu'il tentait de faire le fier devant son grand frère, il n'en était rien. Il savait qu'il pouvait l’aplatir comme une mouche si l'envie lui prenait et tenir ce tisonnier ne lui servira à rien. Bien qu'il gardait le menton relevé, le regard franc, ses pupilles dilatées et son tisonnier qui tremblait légèrement en disant long sur la peur qu'il ressentait. Il sentait la sueur froide couler dans son dos et ses jambes pouvaient se dérober à tout moment, mais c'était bel et bien son instinct de survie et sa fierté qui le maintenait droit sur ses jambes...
Poséïdon le laissa parler jusqu'au bout, puis il lui fit la remarque que son tisonnier ne lui servait à rien contre lui. Il était au courant... Merci. Lui qui s'était tant moqué de ces mortels qui tentaient de combattre vainement avec une âme mortelle contre un Dieu... Il comprenait leur ressenti. Il savait que celà était vain mais celà l'avait accommodé dans cette foi qu'il se sentait ne serait-ce un peu protéger.
Il ne lâcha donc pas le tisonnier en premier lieu. La suite le fit rire jaune. Ce rire accompagné d'un rictus d'incompréhension. Alors qu'il secouait la tête en signe de refus en premier temps.
" Okay... Okay... Et maintenant ? On s'embrasse et on va cueillir des fleurs gaiement dans un joli près ensoleillé ??? Laisse moi rire... Tu es content de me voir ? Alors c'est la raison pour laquelle tu as mis SI LONGTEMPS avant de vouloir me revoir ?!? Et surtout pourquoi tu as attendu si longtemps avant de te réveiller, hein ? Tu as attendu que je sois bien enfoncé dans les ennuies jusqu'au cou avant de te bouger ? Qu'est-ce qui me dit que ce n'est pas une ruse de ce cher Zeus ? Après tout, il t'a donné une place en or à TOI ! "
Il lui fit alors une remarque sur sa main.
" Ho ! Ça ? C'est l'inconvénient d'être mortel... Je commence à m'y faire doucement. Et puis ce n'est pas si grave comparé à ce que Zeus a fait à mon âme et mon cœur. Tu sais cette chose qui ne bat plus dans ma poitrine. Si tu savais tout ce qu'il y a à soigner... Un vrai chantier !! Mais ca, tu dois être au courant, vu que tu es en parti responsable de tout ça... "
Il devenait cynique mais c'était dans sa nature, surtout quand il avait quelque chose à reporocher à quelqu'un et là, on était en pleins dedans. Il se sentait pourtant moins tendu et stressé, car comme l'avait dit notre cher Poséïdon, si il avait voulu lui nuire, il l'aurait déjà fait. Il balança son tisonnier devant lui.
" Vas-y je t'écoute, mais aussi pitoyable et inutile soit-il, je préfère garder ça... Pour l'instant. "
Il désignait bien entendu du menton le tisonnier qu'il avait dans la main. Il avait légèrement desserré la main dessus mais sentait le sang couler légèrement de nouveau dessus. Signe qu'il venait définitivement de faire péter ses points de suture.
Hadès ignorait ce que j'avais fait pour lui pendant tout ce temps, je le savais bien, mais les mots qu'il me lançait en plein visage me blessaient encore plus qu'il ne pourrait l'imaginer. Oui, je n'avais rien dit lorsque Zeus avait partagé les royaumes entre nous et qu'il avait attribué les Enfers à Hadès, je n'avais rien dit pendant la cérémonie parce que j'avais vu notre frère en entretien peu de temps avant et cela n'avait pas été concluant, j'avais eu beau lui exposer les faits comme quoi désigner Hadès comme Dieu des Enfers ne serait pas la meilleure idée du siècle, une fois que Zeus a décidé quelque chose, il est difficile de le faire changer d'avis, même moi. Athéna avait tord de croire qu'il m'écoutait plus que les autres. Zeus n'a jamais écouté qui que ce soit d'autre que lui-même. Je laissais Hadès déverser son fiel, restant droit comme un "i" devant lui, fronçant les sourcils lorsqu'il parla de gambader et de cueillir des fleurs. J'espérais que c'était de l'humour, parce que je n'avais vraiment pas le temps pour cela.
- Peut-être plus tard, oui, mais pour le moment, je n'ai pas le temps pour gambader avec toi où que ce soit. J'ai mis longtemps, c'est vrai, mais cela ne veut pas dire que je suis resté inactif. Par l'Olympe ! Hadès, j'avais dit à Zeus que c'était une mauvaise idée de te confier les Enfers, je lui avais dit que tu ne verrais pas cela comme une récompense, je l'ai vu peu de temps avant cette cérémonie où il décida de notre destin, mais tu le connais comme moi, il n'a jamais écouté qui que ce soit d'autre que lui-même. Oui je suis content de te voir et je te le répéterais jusqu'à ce que tu y crois. Tu penses que depuis tout ce temps où tu souffres, je suis resté inactif ? Tu crois sans doute que je suis sagement resté sous l'eau à faire des bulles pendant que toi tu étais en Enfer ou emprisonné parce que tu t'en étais pris à Hercule ? Non, je ne suis pas resté inactif, seulement si j'avais passé outre les ordres de Zeus, il m'aurait supprimé et là, pour le coup, je n'aurais jamais pu t'apporter mon aide pour quoi que ce soit. Comment crois-tu que Macaria est resté saine et sauve pendant tout le temps où tu étais enfermé ? Qui crois-tu qui a veillé sur elle ? Si jamais un jour tu la vois, parle-lui d'un prêtre du Temple de Poséidon et tu verras ce qu'elle te dira. Lorsque Zeus saura que je suis là, il me mettra probablement au même niveau que toi, alors non ce n'est pas une de ses ruses, mais tu ne me croiras pas naturellement, donc il est inutile que je continue à te l'affirmer. Crois ce que tu veux, je suis venu ici pour te mettre en garde contre les agissements de notre frère.
Je poussais un profond soupir, tentant de me calmer. En un instant, je venais d'avouer à Hadès que pendant toutes ces années, tous ces siècles, malgré mon apparente neutralité dans sa "guerre" contre Zeus, j'avais tout de même fait tout mon possible pour l'aider lui, en secret bien sûr, mais je n'avais pas pu le laisser continuer à prétendre que je n'avais rien fait. Je comptais sur son intelligence pour qu'il déduise lui-même que s'il avait pu rencontrer Macaria, c'était également en partie grâce à moi. Je ne répondis rien lorsqu'il me parla de sa main. S'il ne voulait pas se soigner, je n'allais pas le forcer. Oui, j'étais un peu énervé, je n'y pouvais rien, je n'étais pas du genre à m’aplatir quand Hadès faisait une crise de colère, sinon j'aurai passé mon existence à l'état de carpette. Je passais également sous silence le fait qu'il ait affirmé que j'étais en partie responsable, inutile de jeter de l'huile sur le feu.
- Très bien fait comme tu le souhaites. Comme je te le disais, je suis venu ici pour te mettre en garde contre Zeus. Il a appris l'existence de Macaria, il sait que tu es auprès d'elle ici, à Storybrooke et...il veut vous supprimer, tous les deux. Je ne peux le laisser faire cela, je sais qu'il en est capable puisqu'il s'en est pris à sa propre fille par le passé.
Je regardais Hadès dans les yeux, toute trace d'énervement avait disparu de mon regard.
- Je t'en prie mon frère, mets de côté ta rancœur contre moi au moins le temps de me laisser vous aider, laisse-moi vous protéger ta fille et toi. [/color]
Au fur et à mesure que la discussion avançait, Hadès ne savait plus trop quoi penser de tout celà. Il était là, face à son frère Poséïdon... Et visiblement, il était là pour l'aider après toutes ces décennies ? Etait-il en train de réver ou était-ce la réalité ? Oui... Hadès venait de déverser tout son ressenti mais il s'était tellement senti délaissé et abandonné pendant tant d'années qu'aujourd'hui, il avait du mal à faire confiance à certaines personnes... Et encore plus quand elles venaient de sa famille.
Mais quand Poséïdon parla, il se tut. Son tisonnier toujours en l'air, ses expressions de visages variaient au fur et à mesure qu'il avançait dans son discours. Lui disait-il la vérité ? Etait-ce un mensonge ? Quoi croire ? Mais il avait raison sur une chose: si il lui voulait vraiment du mal, il l'aurait déjà fait mais... est-ce que celà pourrait venir de Zeus ? Un plan abjecte monté par ses deux frères ?
Il tilta quand il parla de Macaria. Ses sourcils se froncèrent, son visage devint blême. Alors il savait...
" Macaria... " Dit il dans un souffle.
Si sa fille était en danger, alors là les choses prenaient de l’ampleur et il devait agir sans plus attendre. Celà le ramena un peu à la raison, loin de la colère et de la peur qu'il ressentait pour sa propre personne... Cette peur qui se tourna vers le fait qu'il puisse faire du mal à sa fille unique. Il devait lui dire toute la vérité. Son bras se baissa alors que le bout du tisonnier racla le sol et que son regard se baissa. Il se mordit l'intérieur de la joue avant de dire, alors qu'une once de rancœur revint à la surface:
" Tu m'as laissé croire que j'étais seul. Tu m'as laissé me faire passer comme le méchant de l'histoire... Tu m'as laissé le devenir... "
Même si c'était plus compliqué que celà, que la faute n'était pas là où il le pensait... Il ne pouvait que faire basculer toute sa culpabilité envers son frère qui était en face de lui. Entendre tout ça était un choc pour lui. A croire qu'il avait vraiment été mis à part par les Dieux de l'Olympe.
" Vous m'avez tous rejeté, et aujourd'hui j'entends ca ? Des millénaires de mensonge... "
En plus de sa blessure à la main qui continuait de couler, sa tête lui tourna. Il sentait que ses jambes allaient lâcher mais ne se laissa pas avoir comme à l'hôpital, il y a quelques jours. Il lâcha le tisonnier et se posa contre le dossier de son canapé. Il laissa passer quelques secondes en fermant les yeux pour se reprendre. Il ne devait pas se laisser aller à la colère. Macaria était aussi en cause dans cette histoire. Il devait penser à elle.
" Macaria... Je suis incapable de la protéger. Regarde ce que je suis devenu. Je suis faible et il ne faudrait pas grand chose pour qu'il vienne achever son oeuvre... Je ne veux pas qu'il lui fasse de mal. "
Son ton avait changé. Il était à la limite du suppliant. Il n'avait pas trop le choix après tout. Mais il avait continué sur ses erreurs et il devait en faire part à Poséïdon:
" Mais elle ne sait rien... Elle ne sait pas qui je suis, qui elle est réellement... J'ai été incapable de lui dire jusqu'à présent. Tu sais à quel point ma réputation est mauvaise, je ne veux pas qu'elle ait peur de moi. " La faute à qui ? Mais cette réflexion, il préféra la garder pour lui.
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Lun 13 Mar - 19:55
