Méléagant de Gorre Storybrookian ♕ Messages : 27
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| # Sujet: Re: Le Cerf Noir et le Corbeau Dim 5 Mai - 16:11 | |
| Le Cerf Noir et le Corbeau Méléagant et Mordred Un roi n’a pas besoin de hausser la voix pour se faire entendre, m’avait un jour dit mon père. Si je devais crier ou perdre mon calme, je n’étais pas roi, avais-je entendu ce jour-là. Pour cela, je m’efforçais toujours de garder mon calme, de contrôler le volume de ma voix tout en restant aussi droit et majestueux que je le pouvais. Ces malotrus ne me connaissaient pas, ne connaissaient ni mon nom, ni mon rang, mais j’espérais bien leur avoir fait comprendre que je n’étais quelqu’un à prendre à la légère.
La téléportation avait surpris et déstabilisé mes adversaires et mon allié. J’aurais sans doute dû le prévenir de ce qui allait se passer ; quand on n’est pas habitué, ce n’était pas le plus agréable des moyens de transport. Peu importe, je m’excuserais plus tard. Pour le moment, je regardais les trois ivrognes avec une colère froide dans le regard, attendant leur réponse. Nous étions dehors, à la vue de tous ; allaient-ils oser tenter à nouveau leur chance ? Pensaient-ils que je n’oserais pas me servir de magie à découvert ? C’était bien mal me juger, si c’était le cas.
Le jeune homme à mes côtés rappela les scores actuels de la bagarre et souligna le fait qu’ils n’étaient pas en faveur de nos adversaires et j’eus un très léger sourire en coin. S’ils étaient assez fous pour vouloir continuer, cela risquait de leur coûter plus que quelques ecchymoses et des courbatures le lendemain. Après tout, mon allié semblait avoir particulièrement souffert de la strangulation qu’il avait subie. Je devrais le remercier comme il le fallait quand nous serions débarrassés des malotrus.
J’essuyai encore le sang qui coulait de mon nez d’un geste nonchalant sans les quitter des yeux. Je les mettais au défi de nous provoquer plus longtemps.
Mais il semblait que la nature ne les avait pas totalement dépourvus d’instinct élémentaire de survie et ils baissèrent la tête en grognant.
« - Mouais… ‘scusez-nous, messires… on l’pensait pas, c’qu’on a dit de Morgause… ‘scusez-nous… »
Une partie de moi, une partie sombre que j’avais commencé à découvrir depuis quelques temps, était presque déçue qu’ils abandonnent aussi vite, mais je leur fis un signe de tête sec.
« - Excuses acceptées. Une bonne fin de journée à vous, messieurs… »
J’entendis presque le ton de ma mère dans le mien, ce venin à la fois mielleux et glacial dont elle avait le secret.
Les hommes ne se firent pas prier pour partir aussi vite qu’ils le pouvaient et je me tournais vers mon compagnon de bagarre.
« - Vous êtes blessé ? » lui demandai-je d’une voix bien plus chaleureuse.
Stop punishing yourself for being someone with a heart. You cannot protect yourself from suffering. To live is to grieve. You are not protecting yourself by shutting yourself off from the world. You are limiting yourself BANGERZ
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