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Nouvelles têtes
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Le calendrier de l'avent
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Voyage en famille. James avait accepté de faire découvrir le monde lors de ses transactions. Etant commerçant, il lui arrivait de prendre la mer pour aller voir ses marchandises ou discuter de vive voix avec ses collaborateurs. Aujourd’hui, nous étions en route pour la Grèce et j’avais refusé de laisser William à la gouvernante. Il venait avec moi, sinon je restais avec lui. Mon époux avait fini par céder, comprenant que les louves ne se séparaient jamais de leur louveteau sous aucun prétexte. Il ne devrait rien nous arriver, ce n’était qu’un petit voyage, et nous restions près des côtes. En cas de problème, nous avions moyen de retourner sur la terre ferme très rapidement. Mais le voyage se passa plutôt bien, le vent était favorable et la mer était calme.
Pendant que les hommes s’afféraient à faire avancer le navire, et que mon mari travaillait sur ses comptes, j’étais sur le pont avec William. Il commençait à faire ses premiers pas, et j’essayais de lui faire faire quelques pas un peu tous les jours. Sur un navire qui suivait le rythme des vagues, c’était parfois un peu difficile pour mon petit garçon de tenir sur ses jambes. Il ressemblait à un petit poulain qui essayait de se mettre debout sur ses longues jambes. Il n’était pas encore très stable, mais ça commençait à venir. Willy me tenait la main et essayait de suivre mes pas. Lorsqu’il tenait quelque chose, il tenait très bien debout, j’étais très fière de lui. Il grandissait tellement vite !
- Mamaaaaaan !!!! Cria-t-il.
Il pointait du doigt une masse noire dans le ciel qui était allé se poser sur le mât. William semblait effrayer par cet énorme corbeau. Doucement, je le pris dans les bras pour l’embrasser sur la joue et pour le rassurer.
- Ce n’est rien William, ce n’est qu’un gros oiseau.
Ses bras entourèrent mon cou, et il m’enlaça. Je le serrais doucement contre moi et le reposai au sol pour refaire quelques pas. Des hommes commençaient à s’agiter autour d’un mât, mais je n’y faisais pas attention. Tout mon intérêt était tourner vers mon fils, le reste je m’en fichais bien. C’est stupide ‘avoir peur des corbeaux, ce sont des oiseaux comme les autres, ils avaient juste un plumage noir, ils sont même très intelligents ! Enfin, je ne pouvais rien faire contre la bêtise de ses superstitieux. Soudain, le navire changea de cap, j’essayais de rester sur mes pieds alors que William perdit complètement l’équilibre, et tomba à plat par terre.
- Oh ! Mon chéri, ne pleure pas. Ce n’est rien.
Je le repris dans mes bras en essayant de calmer ses pleurs, il s’était légèrement écorcer le genou gauche. Rien de bien méchant, mais il avait l’air d’avoir bien mal quand même. James débarqua alors sur le pont pour m’expliquer ce qui se passait. Le capitaine avait de soupçon sur une épidémie de choléra sur le navire. C’était absurde. Il n’y avait aucun cas sur le bateau, personne n’était malade. J’essayais alors de sentir une odeur quelconque qui indiquerait qu’il y avait des malades à bord : rien. Ce capitaine était stupide ou … ?
- Ton capitaine est fou… Il n’y a rien sur son navire, tout va bien… ça ne sent rien. Enfin, tu me comprends quand je te dis que ça ne sent rien, hein ? Odorat de loup, tout ça, tout ça… - Oui, oui, Anne. Je sais tout ça. Est-ce que tu peux faire quelque chose pour le convaincre de reprendre la route ? Si on accoste trop longtemps, on va prendre du retard, et je ne peux pas me le permettre. - Dis lui de me laisser ici avec William, il verra bien qu’on ne tombe pas malade… Ou que je suis capable de repousser la maladie ! Fais ce que tu veux, je sais que tu peux être convaincant. - Tu es sûre de toi ? Il n’y aucune maladie à bord ? - Aucune, si ce n’est la maladie de l’ivresse de certains matelots… Dis-je avec un petit sourire amusé.
Il m’embrassa sur le front et caressa la joue de son fils qui avait fini de pleurer avant d’aller discuter avec le capitaine. Mon petit doigt me disait que tout ce remue ménage était lié à mon ami le corbeau qui avait fait peur à William tout à l’heure. A peine était-il arrivé que tout le bateau paniquait.
Je ne savais pas comment, mais James avait réussi à persuader le capitaine de me laisser seule sur le navire avec William, sans demander à des médecins ou je ne savais qui de venir examiner le navire. Pas de véritable mise en quarantaine, par contre tout l’équipage et tous les autres voyageurs devaient se faire examiner. Quant à moi, j’avais choisi de rester dans ma cabine avec mon fils, attendant que quelqu’un vienne voir si j’étais morte du choléra avec mon petit garçon. James avait négocié pour une petite heure, si au bout de cette heure j’étais encore en vie, nous reprendrions le large pour atteindre notre véritable destination. Willy dans mes bras, j’entendis du bruit dehors. Une heure ne s’était pas encore écoulée. Qui c’était ? Pour en avoir le cœur net, je sortis et vis un petit monstre vert sur le gouvernail. C’était quoi ça ? Bizarrement, j’en avais pas peur, j’étais juste curieuse de savoir ce que c’était.
- Non… Moi c’est Anne, pas Peine… Et vous, vous êtes quoi au juste ? Un reptile qui parle ? Ou un reptile qui parle et qui en plus se transforme en corbeau Rectifiai-je en le voyant paniquer et changer d’apparence. Et ce n’est pas « mademoiselle », mais « madame » d’ailleurs… Et je dois rester ici.
Je levais le nez et constatais que c’était le même oiseau que tout à l’heure. Mais qu’est-ce que c’était que toute cette histoire ? Je fronçais les sourcils et essayais de comprendre. Il me parla alors d’une mission, il devait trouver un objet….
- C’est pour ça que vous avez fait croire à tout le monde que le bateau était maudit, pris par une épidémie de choléra ? A cause de vous, mon petit garçon c’est fait mal… Il est tombé quand le capitaine a changé de direction brusquement…
Oui, c’était un reproche, il avait fait n’importe quoi. A cause de lui, on prenait du retard et William c’était fait mal. C’était vraiment vilain de sa part. Il ne me faisait pas peur, alors je me permettais de lui faire la morale.
- Vous avez échoué quoi dans votre mission ? Et vous cherchez quel objet ?
Plus vite il trouverait cet objet, plus vite on pourrait repartir.
- J’essayais de faire un peu d’humour… Tu as l’air un peu… Paniqué. Je voulais juste te détendre un peu. T’énerve pas.
Je sentais son regard se poser sur moi… S’il tentait quelque chose, je n’hésiterais pas à me changer en louve pour me défendre et défendre William. Je ferais tout pour ma sécurité et la sécurité de mon petit garçon. Je n’avais pas peur de lui, il semblait être une petite bestiole inoffensive et assez gauche. Il semblait vexer par le fait que je l’avais comparé à un reptile et me montra sa véritable forme. Je le regardais d’un air septique.
- Je pensais qu’un démon serait plus… Impressionnant. Répliquai-je.
Je l’observais, intriguée. Je n’avais jamais vu de démon auparavant, et j’étais curieuse. Il était plutôt comparable à un sale gosse, un vilain enfant que j’avais envie de remettre à sa place. J’arquais un sourcil en entendant sa réponse. Il n’y avait pas le choléra à bord, ça se sentirait et il n’y avait pas l’odeur de maladie ou de mort. Il se moquait de moi, il s’amusait avec mes nerfs. Si j’avais un fusil sous la main, je le ferais descendre de son perchoir pour lui dire deux mots en face ! il répliquait ensuite que c’était de la faute de William s’il était tombé et il me parlait même de sa mort. Encore un peu et je me serais changer en louve pour le faire descendre de la haut et le manger tout cru ! La saloperie !
- Je ne te permets de parler mon fils ainsi ! Comment peux-tu parler de la mort d’un enfant ! Descends de là !!
Il me mettait hors de moi ! Ce petit être vert ridicule m’énervait ! J’avais envie de lui donner une bonne leçon, et pourquoi lui mettre une véritable fessée comme il en aurait besoin ! Parler de la mort d’un enfant à sa mère, il n’y avait pas idée de faire ce genre de chose ! J’allais faire de lui de la pâtée pour loup dès qu’il descendrait. Non mais ! Ensuite, il répondit à mes questions, déclarant qu’il échouait toujours. Et bah tant pis pour lui, s’il était un peu plus aimable, on l’aiderait peut-être dans ses missions, et il arriverait à quelque chose ! C’était un affreux petit personnage ! Et en plus, c’était un trouillard, il se cachait là, et n’osait pas descendre. Sinon, je lui ferais payer toute cette histoire. Il nous mettait tous en retard, et en plus, il se moquait ouvertement de moi. Tranquillement, il me donnait plus de détail sur ce qu’il avait raté aujourd’hui. Il avait oublié son compagnon qui savait ce qu’il devait chercher, alors que lui ne savait rien. Soudain, il finit sur le pont… Etrangement, je choisis de ne pas lui sauter à la gorge tout de suite. Et de toute façon, pour pouvoir le faire, il fallait que je pose William dans son lit avant, au risque de le blesser. Je restais quand même sur mes gardes, au cas où. Il semblait quand même confiant en espérant qu’il trouverait l’objet que son patron cherchait. Son patron était le dieu des enfers. Je ravalais ma salive en entendant ça. Si ce petit démon ne faisait pas peur, j’étais pas sûre de faire la maline face à Hadès…
Le petit monstre me proposa ensuite un marché. Je l’aidais à trouver l’objet, et en échange il m’aiderait le jour de mon jugement lorsque je passais l’arme à gauche. Trop aimable. Je n’avais besoin de personne pour m’aider à atteindre le paradis où je ne savais quoi. J’avais commis des erreurs, mais je m’en fichais bien. J’assumerais les conséquences de mes actes, même si ça voulait dire que j’allais finir en enfer. Il précisa ensuite qu’il avait l’impression que je n’étais pas une sainte.
- Je veux bien vous aider… Mais pas en échange de votre aide le jour de ma mort. Je vous aide, si vous laissez mon fils tranquille, que vous ne le touchez pas, que vous, que vous ne lui faites rien.
On n’était jamais assez prudent. Je préférais demander aux démons de ne jamais s’en prendre à William. Qui sait ? Peut-être qu’un louveteau pouvait intéresser à Hadès ? Alors, autant m’assurer que ce démon ne le toucherait pas et qu’il me le laisserait. Et il avait raison, je n’avais pas été très sage dans ma vie. J’avais fait des choses que je regrettais mais j’apprenais doucement à vivre avec. Et depuis que Willy était là, je contrôlais beaucoup mieux mes émotions, je ne perdais plus le contrôle comme avant.
- J’ai fait des choses pas très joli, joli. Mais c’est du passé. Maintenant, c’est fini.
Sans me prévenir, il alla vers ma cabine et se mit à regarder à gauche à droite. Mon fils s’était endormi dans mes bras alors je le mis dans son berceau, restant à côté tout en observant le monstre. Je n’avais pas envie de laisser William tout seul, mais s’il fallait chercher quelque chose sur tout le navire, je serais obligée… J’étais un peu inquiète mais essayais de ne pas le montrer. Le petit démon regardait à gauche, à droite. Je me demandais comment il ferait pour savoir si un objet était oui ou non ce que cherchait Hadès. Après tout, il ne savait même pas quoi chercher. Il volait un peu partout dans la cabine, je ne le quittais pas des yeux. Finalement, il finit par se poser sur le sol pour me demander ce que je savais sur le capitaine.
- Il travaille en collaboration avec mon mari, c’est lui qui dirige tous ses voyages. Ce n’était qu’un humain parmi tant d’autres, il n’a rien de spécial. Marié, trois enfants : deux garçons, une fille. Il participe aussi à des explorations de l’autre côté des océans, il ramène parfois des objets étranges à mon époux… Des objets qu’ils pensent parfois magiques.
Ensuite, il me posa des questions sur l’équipage, sur ma destination et puis sur moi-même. Je ne savais pas si je devais répondre à toutes ses questions. Ce n’était peut être pas une bonne idée de toute dévoiler à un démon dont j’ignorais tout… Il fallait que j’en apprenne un peu plus sur lui après.
- Un équipage commun, que des humains. Pas de sorciers, pas de magiciens où je ne sais quoi. On va à Olympie, mon mari à des affaires avec un homme là bas pour son commerce. Et moi, je suis Anne MacGregor… Et je suis une louve. Et toi, t’es quoi ? Un démon d’accord, mais comment tu t’appelles ? Qui tu es pour Hadès ? Tu ne me feras rien pas vrai ? Et le père de mon bébé, c’est mon mari, un honnête commerçant… Tu laisses ma famille tranquille, sinon je te mange…
Il voulait savoir qui j’étais ? Et bien soit ! Je me changeais en louve et m’approchais dangereusement de lui. En réalité, je voulais juste lui faire peur. Je n’allais pas lui faire de mal. C’était juste histoire de mettre les points sur les « i » et le dissuader de faire quoi que ce soit contre moi. Je n’étais pas une bourgeoise sans défense comme il pourrait le croire ! Une fois à quelques centimètres de lui, je fis claquer mes crocs devant avant de reprendre forme humaine.
- Voila qui je suis et ce que je suis. Je veux bien t’aider si tu ne fais rien à William comme je te l’ai demandé, d’accord ? Rien ne doit lui arriver pendant que je t’aide. Je veux reprendre mon voyage avec ma famille, c’est tout…. Tu sais ce que tu risques si tu m’embêtes de trop par contre. Déclarai-je avec un sourire malicieux.
J’avais la vague impression qu’il ne m’écoutait que d’une seule oreille. S’il voulait des informations, il devait faire plus attention à ce que je disais quand même. Mais tant pis pour lui, je ne comptais pas me répéter. Malgré son air distrait, il semblait avoir capté quelques mots de mes quelques informations. Il ne réagit qu’aux mots « objets magiques ». Forcément, Hadès ne devait s’intéresser qu’à des objets magiques et puissants. Il y avait une légère odeur de magie à bord, rien de très impressionnant. La magie était toujours un peu partout, pas un seul endroit était vierge de tout magie. Ce navire ne faisait pas exception à la règle. Quel genre d’objets magiques pouvait bien intéresser le dieu de l’Enfer ? C’était ma grande question. Il valait peut-être mieux tuer ce petit démon et empêcher Hadès de trouver ce qu’il voulait non ? S’il obtenait ce qu’il voulait, il ferait sans doute beaucoup de mal… Quelqu’un qui vient d’ l’Enfer ne fait jamais rien de bon, alors il serait alors préférable de ne pas l’aider à atteindre son but… Au final, je ne savais pas quoi faire, je ne pouvais pas aider un méchant dans sa quête.
Malgré mes interrogations et ma méfiance envers ce petit démon, nous fîmes connaissance de façon courtoise. Je me présentais, et il se présenta à son tour : il était un petit montre qui travaillait pour Hadès et il s’appelait Panique. Nom étrange. Et puisqu’il voulait savoir qui j’étais, je lui montrai ma véritable nature sans aucune hésitation. Je l’avais menacé de le manger s’il essayait de faire quoique ce soit, il répliqua alors qu’il n’était pas comestible. Je ne le mangerais pas alors, mais je le tuerais d’un seul coup de crocs sans aucun problème. Même s’il voulait se montrer courageux face à ma forme animale, je sentais qu’il paniquait et qu’il avait peur de moi. C’était tout ce que je voulais, pour qu’il comprenne que je ne me laisserais pas faire s’il essaierait de faire quelque chose contre moi ! Calmement, je repris forme humaine en souriant, assez fière. Dans son attitude nonchalante, il me compara à Cerbère.
- Oui, enfin Cerbère a besoin de trois têtes pour réfléchir… Je n’ai qu’une tête, et elle est bien faite… Je pourrais t’avoir aussi bien et aussi vite que lui. Dis-je avec malice.
Et contrairement aux chiens de l’Enfer, j’étais humaine et je pouvais donc réfléchir intelligemment et pas seulement à l’instinct. C’était une faculté non négligeable. Même sans magie, je pouvais être un très bon prédateur. Bon, peut-être que je ne ferais pas la fière contre Cerbère, mais contre Panique, je pouvais marcher la tête haute. Je n’avais pas du tout peur de lui.
- Sans ça, je suis enchantée aussi, Panique. Rajoutai-je poliment.
En échange de l’aide que je pourrais lui apporter, je lui demandais de ne pas faire de mal à William. Il n’avait pas compris ma demande, ce qui me fit froncer les sourcils. Soupirant, je fis un petit non de la tête pour lui réexpliquer ce que je désirais.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire… Je veux juste que tu me promettes, que si je laisse mon fils ici pour t’aider à chercher l’objet dont Hadès a besoin, tu ne viennes pas l’embêter, le toucher ou je ne sais quoi. Je veux juste que tu le laisses tranquille. Tu comprends ?
SI j’avais les yeux tournés, je ne voulais pas qu’il vienne le prendre, ou même l’embête. Il ne devait rien arriver à Willy, voila tout. Ce n’était quand même pas trop demander me semble-t-il ! Panique pouvait bien me promettre ça. Par contre, il rajouta que si je le mangeais, je risquais de m’attirer des ennuis avec le Dieu de l’Enfer. Moi qui étais très douée pour m’attirer des problèmes, je serais servie avec un dieu en colère… Peut-être que je devais éviter de lui faire du mal alors… Je me contenterais de le blesser gravement, sans que ça ne le mette en réel danger de mort s’il venait à faire quelque chose qui ne me plairait pas, ou sinon je le balancerais juste par-dessus bord, ce n’était pas trop violence ça ! Tout en discutant, nous fouillons la cabine à la recherche d’un objet magique. Mais dans cette pièce, rien ne sentait l’odeur sucrée de la magie. Tout était normal… Rien de particulier ou d’étranger. Il n’y avait que des objets du quotidien, banal et sans aucune importance, que des choses insignifiantes. Panique voulut savoir s’il y avait d’autres lieux où le capitaine pouvait cacher ses biens.
- Attends, attends. J’aimerais quand même savoir si je ne m’attire pas de ennuis en aidant le Dieu de l’Enfer à trouver un objet… Parce que si je l’aide à réduire à feux et à sang l’humanité, je me condamne toute seule à mourir, je condamne aussi ma famille… Je veux bien t’aider toi, parce que t’as pas l’air si méchant que ça, mais en fait, si je t’aide, j’aide aussi Hadès, et ça ne me semble pas être un mauvais plan…
J’avais quand même le droit de me poser la question non ? ça serait triste si Panique s’attirait des ennuis, mais ça serait malheureux que je m’attire des ennuis à cause de lui ! Et puis, quel hypocrite ! Une humaine l’aidait et il me montrait tout son mépris pour nous ! ça m’appendra à vouloir aider tout le monde. Lui, il n’était même pas comestible en plus ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité quand même ! Même si j’étais contrariée et que je préférais ne pas répondre à ses insultes, je le suivais en dehors de la cabine. Il n’était pas la pluie ? Et bien j’espérais qu’il allait pleuvoir des cordes rien que pour lui ! J’avais laissé William dans ma cabine, mais je gardais une oreille attentive à ce qu’il faisait, pour l’instant il dormait. L’avantage d’être une louve, c’était qu’on avait les sens décuplés.
- Non, ce n’est pas une malédiction. C’est de famille, tous les Bonny sont des loups. De très grands loups, comme tu as pu le vouloir. Ça a des avantages et des inconvénients. Expliquai-je.
Malgré moi, je descendais vers les cales pour l’emmener vers les quelques coffres qui s’y trouvaient. A l’intérieur, il y avait les quelques objets que le capitaine ramenait de ses voyages exotiques. Ça sentait un peu la magie, mais rien d’affolant. Enfin rien d’affolant pour moi, il y avait peut-être ce que Panique cherchait.
- Bah écoute, si ce n’est pas là, je ne sais pas trop où ça pourrait être d’autre… Tu trouves ce que tu veux ?