Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Nous avions laissé Long John Silver et d’une goutte de sang sur les pierres de nos bagues avions appelé Kala. Comme à chaque fois, nous nous étions alors sentis guidés vers notre refuge et lorsque la brume habituelle s’était dessinée, nous y avions pénétrés sans peur, sachant que désormais nous étions à l’abri.
Je voyais le Revenge à mes côtés et à la barre du Jolly Roger je maintenais le cap. Un picotement parcouru tout mon corps, puis cette odeur puissante de terre, d’humus, et d’iode m’assailli, mais plus que ça je fus submergé par une bouffée d’émotion. Ce que j’avais oublié me revenait. Pearl Bonny Jones. Comment avais-je pu oublier ma fille ? Il en était ainsi. Dès que nous passions la bulle de protection de Kala, notre équipage et même nous perdions tout souvenir concernant ce qui se passait sur son dos.
Eyris vint à notre rencontre, flottant dans les airs. Mi-inquiète, mi-ravie. Il faut dire que l’état de nos navires respectifs laissait imaginer les combats que nous avions traversés.
Sur la plage nous distinguions une forme qui courait à notre rencontre. Je jetais un regard à Anne. Notre fille semblait en pleine forme et impatiente de nous sauter au cou. Tout en rassurant l’esprit de la Terre et des Eaux qui veillait sur Pearl durant notre absence, je lançais les ordres pour que mon équipage conduise le Jolly Roger vers une crique attenante à la plage. Les amarres furent jetées, les canots mis à l’eau.
Peu de temps après nous posions le pied sur le sable et je rejoignis Anne et Pearl déjà dans les bras l’une de l’autre.
Sous le soleil, leurs visages étaient illuminés de bonheur. Une joie communicative. Intense. Que je ressentais au plus profond de moi.
« Vous serez les seuls, grâce à vos bagues, à vous souvenir de ce qui s’est passé ici, de l’existence de Kala et de son fils. Vos équipages ne garderont le souvenir que d’une île ‘normale’, des souvenirs qui resteront flous », ces mots résonnèrent dans ma tête alors que nous franchissions le mur invisible qui protégeait Kala des regards indiscrets… Malgré ce qu’Eyris avait dit, j’avais oublié. Je l’avais oubliée. Comment était-il possible que je puisse avoir oublié mon enfant ? Notre équipage devait oublier, mais pas nous. Pas Killian et moi. A chaque fois, nous nous rappelions de ce qui arrivait. Pourquoi pas cette fois ?
Mes questions se dissipèrent lorsque je vis la silhouette familière de Pearl accourir sur la plage. Elle ne nous avait pas oubliés. Elle se souvenait de nous et ne semblait pas nous tenir rigueur pour notre absence de plusieurs semaines. Je donnais quelques ordres à James, il s’occuperait de tout pour que je puisse au plus vite retrouver ma fille… Je n’avais qu’une envie, arriver sur cette plage le plus rapidement possible. J’oubliais à cet instant tout ce qui nous avait retenus en mer, ce qui nous avait empêché de revenir. Je compris enfin quel était ce vide qui m’habitait ces derniers temps. C’était elle qui me manquait. C’était son absence qui pesait sur mon cœur et sur mon âme.
Dès que je le pus, mes pieds se posèrent sur le sable de ces terres vivantes. Je courus vers Pearl pour enfin la prendre dans mes bras. Elle était toujours la même. Je lui embrassai les joues, le front, humai son odeur qui était à la fois sucrée et acidulée. Elle portait mon odeur et celle de son père qui ne tarda pas à nous rejoindre. Il semblait tout aussi heureux que nous. Mes yeux se posèrent ensuite sur l’esprit qui gardait les lieux.
- Pourquoi avons-nous oublié ? ça ne devait pas se passer comme ça…
(c) sweet.lips
Dernière édition par Anne Bonny le Jeu 7 Juin - 13:16, édité 2 fois
Mon cœur battait à cent à l’heure, j’avais la gorge nouée de bonheur, l’impression qu’un doux feu d’artifice explosait dans mon ventre. Les voir ainsi dans les bras l’une de l’autre. Les rejoindre. Partager ce moment de complicité, de félicité faisait naître en moi un profond sentiment de joie. Posant un genou dans le sable, je les serrais toutes deux contre moi. « Ca fait plaisir de te revoir Pearl. »
Les interrogations d’Anne trouvèrent la même réponse que je lui donnais chaque fois.
« C’est pour sa sécurité. Tu le sais. Eyris veille sur elle et nous oublions le temps de revenir ici. Mais toujours nous serons guidés et nous reviendrons vers elle jusqu’à ce qu’elle soit en âge de naviguer avec nous. »
Il faudrait du temps. Et il faudrait qu’elle maîtrise sa nature louve aussi.
« Elle grandit si vite. »
Elle n’avait pas un an et déjà elle en paraissait quatre. Je l’arrachais à sa mère momentanément pour la soulever et la porter au-dessus de moi. Je faisais bien sûr très attention que mon crochet ne la blesse pas. Son rire cristallin était comme une cascade fraîche lors d’une chaude journée d’été. Le soleil faisait briller ses cheveux sombres et ses yeux pétillaient de gaîté.
Je posais deux baisers sonores sur ses joues et elle enfouie sa tête dans mon cou en riant. Décrochant délicatement ses petits bras enlacés, je la rendis à sa mère.
« Comme vous vous ressemblez. » Mes yeux brillaient d’amour lorsque je les regardais.
Ici elle était en sécurité. Ici on ne l’arracherait pas à sa mère comme il avait été fait avec William. Ici le crocodile ne pourrait pas lui arracher le cœur pour s’amuser. Eyris nous avait rejoints et souriait.
« Je suppose que vous voulez vous reposer ? Un repas sera bientôt prêt pour vous et votre équipage. Votre petite maison vos attends et Pearl a hâte de courir les bois avec vous. »
En riant et jouant avec les boucles de cheveux d’Anne celle-ci confirma avec entrain.
Ma fille dans mes bras, je me sentais pleine et entière. Sentir les bras de Killian autour de nous ne faisait que renforcer cet instant de bonheur. Ils étaient ma famille, ce que j’avais de plus cher. Ils étaient ceux pour qui je me battrais jusqu’à mon dernier souffle. Je ferais en sorte que les mers restent un territoire libre pour elle. Pour qu’elle puisse y naviguer comme bon lui semblerait si elle en avait envie.
A chaque fois, je posais les mêmes questions. Je détestais le fait de l’oublier, même si c’était pour son bien. La quitter et savoir que son souvenir s’effaçait de ma mémoire m’horrifiaient. Mais s’il devait lui arriver ce qui était arrivé à William, je ne me le pardonnerais jamais et cette fois, je ne m’en relèverais pas.
Je laissais le père retrouver sa fille, les regardant avec bienveillance et une certaine admiration. Ce tableau familial me réchauffait le cœur et me rendait heureuse.
- A qui la faute, si elle grandit si vite hein ? Répliquai-je sur un temps amusé.
C’était de notre faute à tous les deux… Mais j’aimais dire que c’était parce qu’il n’avait pas su réprimé ses instincts primitifs de loups. Pearl ne grandirait pas si vite, si elle avait été conçue alors que nous étions humains. Les choses étaient telles qu’elles étaient, et j’étais comblée ainsi. Killian me rendit ma fille que je repris dans mes bras, déposant au passage un baiser sur son front.
- Je trouve que c’est plutôt à toi qu’elle ressemble, avec ses grands yeux bleus.
Mon louveteau dans ses bras, je regardais Eyris qui se rapprochait. Elle avait raison sur au moins un point : nous étions fatigués. Je pouvais cependant terrasser ma fatigue pour aller courir un peu avec Killian et Pearl.
- Alors nous mangerons un peu, et nous irons courir.
Je déposai un nouveau baiser sur les joues de mon louveteau tout en me relevant. Mon regard se posait sur le père de mon enfant.
- Enfin, si tu es d’accord. Bien évidemment.
Je doutais qu’il soit contre l’idée, mais il pouvait être épuisé par les aventures que nous venions d’affronter.
Ca c’était injuste ! MA faute ? Qui m’avait donné la possibilité de me changer en loup ? Et puis elle n’avait jamais été contre faire l’amour ! Sous quelque forme que ce soit. Et comment aurions-nous pu savoir que la malédiction venait de prendre fin ? Tant qu’elle était là, il n’y avait pas à se soucier de problème de contraception mais depuis que le temps avait repris son court tout était différent même si l’on ne s’en rendait pas forcément compte. Sauf en ce qui concernait l’extension des glaces et la diminution de la surface des sept mers à cause de la Reine de Neiges.
Avec une moue dubitative, je décidais de ne pas relever. Trop heureux de les voir toutes les deux. Puis finalement je ne me retins pas. « De toute façon quand je vois le résultat, je ne regrette pas une seconde. »
Pearl était magnifique. Une vraie petite poupée. Si effectivement elle avait mes yeux, elle avait ses cheveux et sa grâce sauvage.
Manger, courir. Le programme me convenait tout à fait. Et même si j’avais été épuisé en dirigeant le Jolly Roger vers le Refuge, toute ma fatigue s’était évaporée en les voyants toutes deux si heureuses.
« Bien sûr que je suis d’accord. »
J’attrapais notre fille et la juchais sur mes épaules, prenant la main d’Anne. Après une courte pause dans la petite maison de pierre que nous avions bâtis ensemble, Anne et moi, années après années durant la malédiction, ayant grignoté un peu de pain et de fromage, je sortis le biscuit que je gardais toujours en réserve près de la flasque de rhum qu’elle m’avait aussi offerte. Je le mangeais en deux bouchées et me transformais en loup, près à courir entre les arbres de la forêt, à sauter par-dessus les rivières, à bondir sur les rochers avec elles. Ensembles. Enfin réunis.
Pearl me rendait heureuse. Elle était ce qui me manquait pour l’être. Elle ne remplaçait aucunement William, mais elle était ma fille et elle remplissait un vide énorme dans mon cœur. Certes, le jour où j’avais compris que j’étais enceinte, je ne l’avais pas très bien vécu, mais c’était du passé et je ne regrettais rien.
- Il n’y a aucun regret à avoir, nous sommes bien ainsi. Heureux.
Ils étaient à présent ce dont j’avais besoin. Chaque minute passée à leur côté me ravissait. Je n’avais besoin de rien d’autres. Ils étaient simplement mon bonheur.
Pearl avait de toute évidence envie de retourner en forêt pour courir avec nous. Cette idée était tout à fait mon goût, mais avant, nous devions aller manger un peu. Allant à la maison que nous avions bâtie ensemble, je fis manger ma fille alors que Killian se contentait de pain et de fromage. Je pris ensuite le temps de grignoter quelque chose alors que le pirate au crochet mangeait déjà son dessert qui lui permettait de se changer en loup.
- On se demande qui est le plus pressé des deux… Dis-je sur un ton amusé.
Je pris la petite demoiselle sur mes genoux, l’embrassai sur la joue avant de la poser au sol.
- Tu es prête mon cœur ?
Elle hocha vivement la tête avec enthousiasme. Jusqu’à ce qu’elle paraisse environ huit ans, elle ne pouvait se changer que si je le faisais près d’elle. Ses transformations étaient liées aux miennes. Ensuite, elle apprendrait à se changer seule, et à rompre le lien qui unissait nos changements de forme. Sans attendre d’avantage, je me métamorphosais en louve. Une petite boule de poils de blanches se mit alors à tourner autour de mes pattes. Je léchais délicatement la joue de mon louveteau, en me demandant comment elle avait pu hériter d’un pelage couleur neige.
- On y va ?? S’exclama-t-elle. - Nous te suivons.
Je me doutais qu’elle nous mènerait près de la cascade qu’elle affectionnait tout particulièrement.
Bien sûr que j’étais impatient. Comment ne pas l’être. J’avais été des mois durant sur le Jolly Roger et même si j’adorai mon navire, me dégourdir un peu les jambes sur la terre ferme était indispensable. Alors que je pensais pouvoir me poser un peu et que j’avais retrouvé Emma près de Storybrooke, j’avais ressentis la détresse d’Anne et j’étais reparti sans même être entré en ville pour lui porter assistance. Ensuite les Titans, le faux conseil, la Reine des Neiges et Long John Silver. J’avais l’impression de courir depuis une éternité. Enfin je pouvais lâcher prise, ne plus avoir à penser en tant que Capitaine, avec toutes les responsabilités que cela implique. Enfin, je pouvais être moi et égoïstement ne plus penser qu’à ceux que j’aimais par-dessus tout.
Tournant autour d’elles, pressé de filer, je les regardais se transformer et Pearl fila comme une flèche, suivit par moi et sa mère.
Ma fatigue s’envolait alors que le terrain défilait sous mes trois pattes. Mon handicap n’en était pas un. Je vivais avec sans m’en rendre compte. Bondissants de rochers en rochers, de souches en troncs d’arbres couchés au sol, nous arrivâmes jusqu’à une cascade se déversant dans un petit lac. Sautant dans l’eau glacée, je plongeais et nageais quelques instants avant de ressurgir et de les appeler.
« Venez ! Elle est excellente ! »
Il était vrai qu’avec la chaleur de la course, mon cœur battait la chamade et cette fraîcheur était la bienvenue.
Remontant sur le bord, je les rejoignis, ayant trouvé qu’elles mettaient trop de temps à venir dans l’eau, et me secouais sans modération, les éclaboussant copieusement avant de ressauter dans le lac pour ne pas qu’elles m’attrapent.
Si elles voulaient se venger il allait falloir qu’elles se mouillent.
Notre fille ouvrait la marche, courant déjà jusqu'à la cascade où elle aimait jouer. elle n'était encore jamais entrée dans l'eau, mais elle trouvait les lieux splendides. Il était vrai que ce point de l'île semblait féérique, l'endroit idéal pour rêver un peu. Elle filait à toute allure à travers la forêt. En arrivant, son père piqua une tête, se rafraichissant sans la moindre hésitation. Je m'étais arrêtée avant de tomber à l'eau, m'allongeant tranquillement sur la berge pour regarder le loup gris nager. Pearl me grimpait dessus, me mordillait les oreilles tout en observant son père qui nous invita à le rejoindre. La température de l'eau lui semblait idéal. Je n'étais pas sûre de vouloir faire quelques brasses aujourd'hui. Quant à notre fille, elle s'approcha de l'eau sans y mettre une seule patte.
Impatient. Nous regardant rester au sec, il nous rejoignit pour s'ébrouer et nous éclabousser.
- Eh !
Je tendis la gueule vers lui pour l'attraper, mais il bondit de nouveau dans l'eau. Laissant échapper un petit grognement, je me levai pur me venger.
- Maman ! Je ne sais pas nager... Restez avec moi... - Bien sûr que si, tu sais nager. Fais moi confiance. Les louveteaux savent nager, et on ne s'éloignera pas du bord. On reste à côté de toi. Il ne t'arrivera rien, je te le promets.
Je retournerai sur la berge et l'accompagnai dans ses premiers pas dans l'eau. Elle s'arrêta au moment où elle commençait à ne plus avoir pieds. Son regard se posait sur Killian qui était un véritable poisson dans l'eau.
- Je suis sûre que tu nages aussi bien que lui. - Papa, je veux venir avec toi... Mais tu es loin...
Anne semblait avoir décidé de se reposer, mais pour moi c’était hors de question. Je n’avais qu’un peu moins d’une heure pour profiter de ma condition de loup autant dire que ma fatigue s’était envolée et que je ne rêvais que de jouer et dévorer la vie à pleines dents.
Mon tour avait eu l’effet escompté. Anne s’était levée mais Pearl restait réticente.
Pour lui donner confiance, je nageais, plongeais, faisais toutes sortes de figures pour lui montrer que c’était facile. J’aurais voulu qu’elle me rejoigne mais devant son appel, je ne résistais pas et me précipitais. Plongeant sous elle, je refis surface de façon qu’elle soit installée sur mon dos.
« Accroches toi. Promis je ne te laisserai pas tomber. »
Je fis un clin d’œil à Anne. Grâce à ce stratagème, je m’assurais aussi de reporter sa vengeance. Oh, elle n’oublierait pas et tôt ou tard me le ferait payer, mais tant que Pearl serait sur mon dos elle n’oserait risquer de la faire couler.
Lentement maintenant je nageais avec notre fille sur mon dos. J’entendais son rire cristallin. Elle semblait bien s’amuser. Je la conduisis jusqu’à une petite crique ou elle aurait pied jusqu’au menton et où le courant était calme et tranquille. Là, je me couchais dans l’eau pour lui permettre de descendre sans efforts et en toute sécurité, puis je me redressais à ses côtés.
Jetant un coup d’œil à Anne, je m’amusais de voir Pearl commencer à apprécier l’eau.
« Tu peux nager, nous sommes chacun d’un côté et de toute façon si tu te mets debout tu es sur tes pattes donc tu ne peux pas te noyer. Quand tu te sentiras prête nous nagerons ensembles plus loin.»
Il était important de la mettre en confiance pour qu'elle puisse apprendre sans peur.
On ne pouvait même plus se repose tranquillement… Comme à chaque fois qu’il se transformait en loup, Killian ressemblait à un enfant pressé de jouer, de s’amuser… Il vint nous tirer de notre repos en venant nous éclabousser. Je voulus le retenir près de nous mais il fila aussi vite qu’il était venu, nous invitant de nouveau à le rejoindre.
Cependant, notre fille était effrayée à l’idée de rentrer de l’eau. Qui n’a pas eu peur lors de son premier plongeon ? Contrairement aux enfants humains, les louveteaux savaient naturellement nager, il suffisait de prendre son courage à deux mains (enfin à deux pattes) pour s’en rendre compte. Doucement, je demandais à Pearl de se faire confiance et de nous faire confiance. A nos côtés, elle ne risquait rien. Appelant son père, celui-ci vint la chercher et l’emmena sur son dos plus loin dans l’eau. Je les suivis tranquillement, me promettant de me venger plus tard de Killian.
- Je m’accroche ! S’exclama Pearl en riant.
Elle était très bien installée sur le dos de son père, et arrivés à la crique, elle descendit du dos de son père en glissant le long de ses flancs. Elle se mit alors à barboter en riant, contente d’être arrivée jusque là.
- Elle a l’air de commencer à apprécier. - C’est un peu froid, mais j’aime bien !
Pour l’instant, elle était satisfaite de sa situation, et comme le disait Killian, une fois qu’elle se sentira prête, nous pourrions aller plus loin ensemble.
- J’arriverai à nager comme papa après ?
Pearl admirait son père et trouvait en lui un véritable modèle. Ça me faisait plaisir de la voir ainsi, de les voir s’aimer autant. Elle s’avança ensuite vers lui et essayait de l’éclabousser avec ses petites pattes.
- Tu nous as mouillées tout à l’heure ! Dit-elle, amusée.
Par contre, pour ça, elle tenait de moi… Son petit côté vengeur me ressemblait beaucoup, même si c’était simplement pour s’amuser.
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Mar 5 Juin - 21:32
