Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Tristan Delcambre qui nous a rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par sa fiche de présentation pour luicsouhaiter la bienvenue, ou sur sa fiche de liens.
Le retour de Carrie
Merci à la belle Carrie qui nous rejoint à nouveau dans le staff.
Soutenez nous
Pour ça rien de plus simple. Rendez-vous par ici Où cliquez sur les coquelicot présents sur la page d'accueil
Avais-je le droit de lui mentir ? Nous n’avions jamais eu de secret l’un pour l’autre, nous tentions d’être le plus honnête possible. Alors ça ne devait pas commencer aujourd’hui.
- C’était moi… Mais je n’ai rien. Ce n’était qu’un accident. Ne t’en veux pas pour cela… Tu n’étais pas toi-même.
Je n’avais plus aucune trace de ce petit accident. Ça aurait pu arriver à n’importe qui. Si ça n’avait pas été moi mais quelqu’un d’autre, ça aurait pu être pire. Je m’étais défendue comme j’avais pu, en essayant de faire le moins de mal possible. Est-ce qu’un simple humain aurait pu le repousser ? Jamais nous ne le saurions, et c’était très bien ainsi.
Quant à l’idée d’être un poids, il se trompait… Jamais il ne le serait. Pearl et moi l’aimions et nous avions besoin de lui. Je voulais passer ma vie avec lui, ne plus jamais le quitter. Pearl voulait voyager et grandir avec lui. Même sans mariage, ça se serait sûrement fait. Mais pourquoi ne pas officialiser tout cela ? En l’entendant accepter la demande, mon cœur fut un peu plus léger. Doucement, je l’embrassais tendrement. Le baiser fut rendu, suivi d’un autre. Il semblait aller beaucoup mieux qu’à mon arrivée, et ça me faisait plaisir de le voir ainsi. Mais il avait encore besoin de repos, de reprendre des forces.
- Navrée… Mais le temps de ta convalescence, tu vas devoir te contenter d’eau. Le rhum, ce n’est pas pour tout de suite… Dis-je avec un petit sourire.
Je me détachais doucement de lui afin de lui servir un verre d’eau. Je lui plaçais le récipient entre dans la main et m’assis sur le bord du lit.
- Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour nous… Pour notre Pearl…
Je le laissais boire tranquillement avant de lui reprendre la main.
- Un bouillon ça t’irait ? ça fait quelques jours que tu n’as pas mangé…
Ainsi je l’avais bel et bien blessée. Mon intuition avait été bonne. Depuis que je mangeais les gâteaux et que je me transformais en loup j’avais l’impression que mes sens étaient plus aiguisés et ma perception affinée.
Même si je n’avais pas été moi-même, je l’avais blessé. Et ça me faisait mal. Les dégâts avaient étés limités mais cela aurait pu être pire. Avec quelqu’un d’autres, un simple humain, cela aurait pu avoir des conséquences bien plus graves.
A sa remarque je ne pus m’empêcher de sourire. Je n’avais même pas pensé au rhum. J’étais bien trop épuisé pour cela. Cela irait très bien comme ça. Je me rendis compte que je n’avais fait que penser ces mots. Le harassement m’empêchait même de formuler mes paroles.
Buvant cette eau fraiche qui me fit le plus grand bien, je lui rendis le verre vide.
« Merci. »
Je souris à ses remerciements et répondis d’une voix que j’aurais souhaité plus ferme et plus forte.
« Je l’ai fait pour nous trois. »
Je ne voulais plus y penser. Je voulais dormir. Bien que la crainte de faire de nouveaux cauchemars liés à ce que j’avais subi me tenaillait le ventre.
Sa main dans la mienne j’opinais de la tête. Un bouillon. Pourquoi pas. Il me faudrait probablement me faire violence pour ne pas m’endormir avant que le bouillon ne me soit apporté mais tant qu’elle demeurait à mes côtés je me sentais prêt à tout. Et désormais Pearl était à l’abri. Sauve. Retenant un bâillement, mes paupières papillonnèrent. La fatigue se montrait de plus en plus présente. Je tentais malgré tout de me montrer fort. N’ayant pas envie qu’elle s’en aille.
- Dors… Tu mangeras plus tard… Tu as besoin de repos.
Je déposai un tendre baiser sur son front et veillais sur lui. Sur son sommeil.
~*~
Quelques jours passèrent. Depuis le retour de Killian et depuis qu’il avait retrouvé ses esprits, je passais du Jolly Roger à l’île pour m’occuper du pirate et de ma fille. J’essayais de partager au mieux mon temps pour prendre soin de l’un et de l’autre. Avant que Pearl voie son père, je voulais qu’il soit rétabli pour pouvoir profiter pleinement de sa présence. Malgré toute la douceur de notre fille, elle restait une enfant et pouvait se montrer maladroite. Il aurait été regrettable qu’un petit accident arrive et que cela freine la guérison du capitaine Crochet. Quand l’un dormait, j’allais voir l’autre. Quand c’était l’autre qui tombait dans les bras de Morphée, j’allais voir l’un. Killian se portait de mieux en mieux, et Pearl attendant son retour avec grande impatience. Pour aider son papa à guérir, elle lui faisait une tonne de dessins et j’avais pour mission de les rapporter intacts à son destinataire. Elle illustrait l’île, la mer, nous trois sous forme humaine et sous forme de loup. Glissant parfois quelques petits mots encore maladroitement écrits pour donner du courage à son père. Elle était si adorable…
Il était encore tôt, alors je me retrouvais à bord du bateau. Dans la cabine de Killian, je grignotais un biscuit en surveillant le capitaine du bord. Je craignais encore qu’il puisse faire de mauvais rêves, alors je me tenais prête à le réveiller sur de mauvais souvenirs venaient encore le hanter. Les heures de sommeil me manquait un peu, mais je voulais m’assurer que tout le monde aille bien avant de baisser ma garde et de me faire surprendre par un quelconque mal. J’aurais bien le temps de dormir plus tard.
Sa présence pour moi était salvatrice. Cela avait plus d’effet que n’importe quel remède. La savoir à mes côtés, savoir Pearl en sécurité, je mesurai pleinement ma chance. Et même si mon sommeil était agité, je me refusais à me laisser enfermer dans la douleur. J’avais donné à mon corps le temps de se remettre. Je m’étais fait violence pour ne pas me lever et agir. Donnant les ordres strictement nécessaires pour que le Jolly Roger soit réparé, entretenu. Par chance, et aussi parce que nous avions construit un lien solide, les hommes et les femmes à bord du navire m’étaient loyaux. L’équipage avait ainsi également reprit des forces. Il n’y avait qu’Anne dont les cernes semblaient grandir au fur et à mesure que je me remettais. Bien sûr je lui avais demandé de se reposer, mais aller convaincre cette tête de mule s’avérait laborieux. Je ne m’en étais pas encore senti capable.
Ouvrant les yeux, je la trouvais encore à mon réveil à mes côtés. Avec un doux sourire, je caressais du bout de mes doigts ses mains pour attirer son attention.
« Tu devrais te reposer un peu. »
Me redressant, je m’assis au bord de ma couche. Il était temps de me lever. De reprendre les choses en mains. Depuis quelques jours j’étais passé du bouillon au potage et à une nourriture un peu plus consistante.
« Je te propose de faire une petite sieste le temps que j’aille me laver et m’habiller pour me rendre présentable. Le moment de revoir Pearl est arrivé. »
Cela n’avait que trop duré. Elle me manquait énormément.
« Je vais demander qu’un pique-nique soit préparé puis nous irons ensembles retrouver notre fille. »
Mes yeux brillaient d’envie. J’avais retrouvé un peu d’énergie même si je savais devoir encore me ménager. Afin de la rassurer et qu’elle accepte, je m’engageais avant même qu’elle ne me le demande.
« Je te promets de faire attention et de ne pas forcer. »
Un doux baiser sur ses lèvres accompagna mon serment.
Chaque jour, il allait mieux et ça me rassurait. Je pouvais dir eà Pearl qu'elle reverrait bientôt son père, elle en était heureuse; Elle n'attendait que son retour et j'avais hâte que nous soyons de nouveau réunis.
Mangeant quelques biscuits, j'entendis Killian remuer sur sa couche. Il se réveillait doucement et délicatement ses doigts rencontrèrent les miens, faisant ainsi naitre un sourire sur mes lèvres. Le pirate me demanda alors de me reposer.
- Mais je vais bien.
Quel marin n'avait pas connu quelques nuits blanches, hein ? Alors qu'il se redressait, j'observais attentivement ses gestes afin de détecter le moindre signe de faiblesse. Mais il semblait aller bien. Il insista et me demanda de dormir pendant qu'il se changerait.
- Une sieste ? Le temps que tu te refasses un beauté ? Demandai-je sur un ton amusé.
Il expliqua qu'il voulait aller pique-niquer avec Pearl. Tout laissait à croire qu'il se sentant bien mieux. Mais était-ce réellement prudent ? Je n'eus pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu'il promit de se ménager. Ajoutant un baiser à sa promesse. Mes yeux se posèrent une nouvelle fois sur lui. Oui, il avait l'air d'avoir retrouvé une bonne santé mais il devait continuer de faire attention.
- Bon... D'accord. Mais attention !
Moi aussi, j'avais envie de passer du temps avec lui et notre fille; ça faisait trop longtemps que nous étions séparés.
Le laissant vaquer à ses occupations, je pris sa place sur la couche et me glissait doucement sous la couverture. Son odeur imprégnait les draps, me donnant l'impression qu'il était tout près. Il me manquait sa chaleur et son souffle dans mon cou. Malgré tout, je tombai rapidement dans les bras de Morphée.
Je sortis d'un sommeil sans rêve. Ouvrant un œil, je décidais que j'étais bien dans son lit. Mais mains attrapèrent la couette pour la tirer jusqu'au-dessus de ma tête. Je me mis à rêvasser éveillée, mais encore ensommeillée, écoutant ce qui se passait autour de moi.
(c) sweet.lips
Dernière édition par Anne Bonny le Mer 30 Jan - 20:38, édité 1 fois
Elle aller bien ? Bien sûr. Les cernes sous ses yeux le prouvaient parfaitement. Depuis mon départ elle n’avait pas dû se reposer beaucoup et encore moins depuis mon retour. Les soucis que je lui avais créés étaient inévitables. Nous avions eu chacun notre fardeau et si j’avais souffert dans ma chair, je n’enviais pas sa position car l’impuissance était souvent le pire des maux.
J’avais dû trouver les mots qu’il fallait car elle rendit les armes. Peut-être un peu trop facilement. Sa fatigue devait être encore plus importante que je ne le craignais.
Avec un dernier baiser je sortis et gagnais le pont. Prenant une grande bouffée d’air. Je gagnais la barre et posais ma main dessus. Quel plaisir de sentir la douceur du bois. Je fermais les yeux un instant savourant le vent dans mes cheveux. Une voile claqua soudainement, et je sursautais brusquement. Le son rappelant celui d’un coup de fouet venait de faire resurgir de douloureux souvenirs. Rayan apparut devant moi. Je me repris et tentais de chasser l’inquiétude de mon visage voyant la sienne. J’avais une affection particulière pour ce petit mousse que je ne regrettais pas d’avoir pris sous ma protection.
Plusieurs membres de mon équipage me rejoignirent pour prendre de mes nouvelles. Après les avoir rassurés, je demandais que l’on me prépare un pique-nique pour trois et un bain dans la cale, puis et j’allais me laver et me changer.
Il s’était écoulé une bonne heure avant que je ne regagne ma cabine. Je rouvris tout doucement la porte. Elle dormait. L’envie de me glisser sous les draps à ses côtés me titilla, caresser son corps, la couvrir de baiser. Mais je ne voulais la réveiller elle avait besoin de dormir. M’installant sur la chaise qu’elle avait occupée durant toutes ces heures de veille à mon chevet, je couvais sa chevelure et ses courbes d’un tendre regard. J’aurais préféré voir son visage, sa bouche, ses paupières, mais la crainte de la déranger était plus forte.
Les yeux fermés, sous la couette, j’écoutais ce qu’il se passait à bord du Jolly Roger. Les matelots vaquaient à leur occupation, rendant au navire sa splendeur qui avait été mise à mal par le dernier voyage effectué. Je parvenais à distinguer certaines voix, surtout la sienne. Il devait être heureux d’être sur le pont. Après tant de temps enfermé dans sa cabine, l’air marin devait lui faire le plus grand bien.
Le son de ses pas se rapprocha, la porte s’ouvrit doucement. J’entendis le poids de son corps se poser sur un fauteuil. Je fis doucement glisser la couverture sous mon visage. Mes yeux se posèrent sur lui alors que son regard était sur moi. Il avait encore besoin de manger un peu, ses joues étaient creusés, il n’avait toujours pas récupéré toutes ses forces. Mais il allait mieux. Il était vraiment là. Pleinement conscient.
- Sortir t’a fait du bien on dirait… Dis-je avec un petit sourire.
Maintenant qu’il était plus en forme, j’avais besoin de lui parler…
- Tu veux vraiment m’épouser ? Tu as dit oui, mais tu venais à peine de te réveiller… Alors, peut-être que… Je veux dire que… Eh bien, il y a par exemple Emma.
Ça ne m’avait pas échappé… Et je ne voulais pas qu’il regrette quoi que ce soit plus tard. Je ne voulais pas non plus qu’il se sente obligé d’accepter.
- Ma demande était sincère et réfléchie. Je le souhaite vraiment, à condition que ça soit également ton désir. Je ne veux que ton bonheur. Tu ne dois rien regretter.
Je l’aimais tellement… Rien ne m'aurait rendue plus heureuse que de vivre une vie entière avec lui.
Doucement elle s’était retournée, sans doute ne dormait-elle pas ou son sens aiguisé de louve était-il resté en alerte. Le regard que nous échangeâmes en disait long sur l’amour que nous nous portions. Je lui rendis tout naturellement son sourire.
« Sortir et prendre aussi un bon bain. »
Ces derniers temps je n’avais pas accordé les soins à mon corps qui étaient nécessaires.
Sa question suivante me fit froncer les sourcils. Je ne m’attendais pas à revenir sur le sujet aussi rapidement. Emma ? Il y avait bien eut une sorte de lien entre nous mais le temps et la distance l’avait étiolé, l’avait effacé. Tout comme il avait atténué et fait disparaître mon attachement à Milah. Il était un temps où j’avais cru ne jamais pouvoir aimer quelqu’un d’autre et puis Anne était arrivée dans ma vie.
Me levant, je la rejoignis et pris dans ma main son menton alors que je prenais place sur le lit à ses côtés.
« Hé, tout doux ma belle. »
Je déposais un tendre baiser sur ses lèvres. « Mon seul regret est de n’avoir fait moi-même cette demande, de n’avoir pu te préparer une surprise, d’avoir fait de ce moment un instant inoubliable. »
Je l’embrassais de nouveau.
« Tu es avec Pearl à mes yeux plus importante ma vie, que mon âme. »
Ne l’avais-je pas prouvé ?
« Je ne m’imagine pas vivre sans vous, sans votre amour. Mais je n’avais pas même envisagé cette union possible car je sais que tu as souffert de ton premier mariage, de la perte de William. Je pensais que tu étais contre cet attachement pour ne plus souffrir. Je respectais ton choix. »
Dans mes prunelles elle pouvait lire que je pensais chaque mot sincèrement.
« Emma, Milah, font partie de mon passé. Je ne regrette rien. Mais toi tu es mon présent et mon avenir. Avec Pearl. Si tu le veux. »
Maintenant qu’il pouvait se lever, j’étais soulagée. Il avait pu faire un tour sur le pont, prendre un bain et il était revenu sans être essoufflé ou sur le point de s’écrouler. Ça me faisait plaisir de le voir ainsi. Il allait devoir manger encore un peu, mais au fil des jours, il retrouvait la santé qu’il avait toujours eue. Quant à sa guérison morale et psychologique, ça prendrait certainement plus de temps. Mais nous serions patients, et je ferais en sorte de le soutenir au mieux.
En attendant, je me hasardais tout de même à lui reparler de ma demande en mariage. Je ne doutais aucunement de mes sentiments ou du siens. Mais, je voulais être sûre qu’il ne regretterait rien, qu’il n’avait pas accepté sur un simple coup de tête en se pensant à l’article de la mort (c’était le cas, mais il était guéri maintenant). Avant de me répondre, il se leva pour me rejoindre sur sa couche, prenant délicatement mon menton entre ses doigts pour m’embrasser. Il regrettait de ne pas avoir pu faire la demande lui-même.
- Si ça s’était passé normalement, ça ne serait pas moi… J’aime être surprenante. Rétorquai-je avec une pointe de plaisanterie. Et rien ne t’empêche de me faire une surprise plus tard pour une autre raison. Ou même sans raison. Rajoutai-je avec un sourire.
Ses lèvres se posèrent de nouveau sur les miennes et il expliqua qu’avec Pearl, nous étions ce qu’il avait de plus important. Il voulait vivre avec nous mais il avait toujours en tête que mon premier mariage avait été une catastrophe, que j’en avais souffert malgré ce que je pouvais dire.
- Tu n’es absolument pas comme lui… Tu es tout l’opposé de ce qu’il était. Et si je ne prends pas le risque de souffrir, je ne serais pas heureuse. Je veux que tu sois également mon présent et mon avenir… Je veux passer ma vie à tes côtés avec Pearl et si Dieu le veut, nos autres enfants… Tu es mon bonheur.
Surprenante, elle l’était souvent et cela faisait partie des très nombreuses choses que j’aimais chez elle. Sa boutade, qui n’en était pas vraiment une, fit glisser un sourire plus prononcé sur mes lèvres.
Déjà j’imaginais ce que je pourrais faire pour lui faire plaisir. Des surprises, elle en aurait de belles, régulièrement, pour lui faire sentir combien elle était importante à mes yeux.
Par ses mots elle me rassura. Il est toujours difficile d’être comparé à un fantôme. Ce n’est pas parce que je ne le faisais pas qu’elle devait fait pareil. La psychologie féminine m’échappait. Cela avait toujours été ainsi et cela le serait encore. Nous étions différents mais je voyais surtout que nous étions complémentaires. Ensembles nous étions plus forts. Milah avait été une barrière à toute relation sérieuse, à tous les engagements que j’aurais pu concevoir avec une femme jusqu’à Elle. Anne. Parce que j’avais vraiment aimé cette femme. Le mari d’Anne c’était tout autre chose. Ce n’était pas l’amour qui avait dressé la même barrière mais la douleur. Et l’arrachement de William avait été une souffrance intolérable.
La voir prête désormais à tourner la page sans regret était extraordinaire. Bien sûr jamais elle n’oublierait son premier enfant, néanmoins elle ne vivait plus dans le passé, tout comme moi. Ensembles nous avancions. Vers un futur meilleur. Avec tendresse je l’embrassais de nouveau.
« Et toi tu es le mien. »
Furtivement l’image violente de la sorcière glissa dans ma mémoire et je me tendis l’espace d’une seconde. Une ombre passa dans mon regard que je cachais en fermant mes paupières. Je devais faire attention à ce que la louve ne perçoive pas mes battements de cœurs plus vifs, ma respiration pénible aussi je la serrais fort dans mes bras pour dissimuler mon trouble en espérant qu’elle mette les modifications de l’état de mon corps sur l’émotion qu’elle éveillait en moi.
Accueil
![Enfin réunis... [Anne Bonny] - Page 8 Icon_minitime1](https://2img.net/i/fa/m/icon_minitime1.gif){kind=icon}
Dim 13 Jan - 23:11
