Première intrigue

Alors que Freya recherchait un objet, elle trouvait finalement un casque, semblant robuste et plutôt utile, cependant, un casque ne lui servait strictement à rien et elle ne pouvait pas le donner à Roland, beaucoup trop lourd pour sa tête. Elle le délaissa alors un petit peu en le mettant de côté, cependant, elle ne le perdit pas de vue : cela pouvait toujours servir.

Alors qu’elle reposait l’objet, elle vit Roland trouver un espèce de bâton, un bâton magique, avant que la reine rouge ne puisse lui dire de faire attention, une magie sortit de ce bâton, brisant encore un peu plus la faille. Freya alla alors vers le petit garçon, ayant peur qu’il soit secoué par le choc. Rassurée de voir qu’il allait bien, elle se retourna et vit Juliette et Regina briser le sort magique, provoquant une énorme vague magique faisant froid dans le dos.

Le groupe dans la salle comprenant la reine rouge, Robin et Mushu entrèrent de justesse dans la salle du miroir. Cependant, cela aurait été trop beau si ce miroir n’était pas influençable : tout paraissait di vrai aux yeux de la louve, elle se vit dans le reflet du miroir, une autre elle, paraissant si réelle, elle s’adressant directement à elle en lui disant qu’elle avait fait d’énormes erreurs, comme d’avoir une fierté sans fin, ayant voulu à tout prix battre Cora de ses mains, la sous-estimant, ou encore avoir laisser son véritable amour se faire tuer, sans essayer de contrer son père, et pire : être la cause de la mort de sa mère, après-tout, si Freya se serait contrôlée, Anastasia serait peut-être toujours là, et tout aurait été différent… Cependant, s’il y avait bien une chose que la reine rouge voulait entendre, et désirait le plus au monde, c’était ce que ce miroir proposait :

« Regardes-moi ma belle, je peux t’aider, je peux te faire obtenir tout ce qui t’es le plus cher au monde : regagner ton royaume, si tu protèges ce miroir, tu obtiendras le royaume du Wonderland dans son intégralité, et plus important encore, tu pourras tuer Cora de tes mains, elle pourra être à ta merci. »

Ses paroles étaient tellement convaincantes, elle fit presque abstraction du reste : elle avait enfin, devant elle, sa chance de regagner son royaume tant convoité, et encore mieux, pouvoir enfin tuer, couper la tête à cette sorcière responsable de tous ses malheurs. Autour d’elle, Mushu s’était transformé en dragon, durant ce temps, Freya était toujours une louve, obnubilée par le miroir, par toutes les possibilités, les facilités s’offrant à elle.

Cependant, la louve n’était pas dupe, elle savait très bien qu’il y avait « une couille dans le potage », quelque-chose ne tournant pas rond : ce miroir proposé cela à Freya, mais ne pouvait-il pas faire cela avec tout le monde ? Elle garda ceci dans un coin de sa tête, essayant de résister, de ne pas protéger ce miroir, il fallait à tout prix le dérober, pour vaincre cette reine des glaces, mais la tentation paraissait si forte…

Première intrigue

Trouvé une autre entrée : Check. Se faire prendre comme la dernière des débiles : Check aussi. J’étais littéralement tombée la tête la première dans le passage en ayant seulement le temps de regretter de pas avoir pris quelqu’un avec moi, histoire de couvrir mes arrières. Oui, j’avais été débile, mais à choisir ils avaient l’air beaucoup plus sympa que Regina, qui, je le rappelle, si elle venait à me retrouver, allait m’arracher les yeux avec les dents, voire pire vu que visiblement elle était dotée de pouvoir magique. Des gardes m’attrapèrent et me relevèrent du sol sur l’ordre de ce qui devait être leur chef. Ils me traînèrent à travers une bonne partie du château et finirent par me jeter dans une cellule. Je m’approchai des barreaux et regardai le garde en lui disant le plus calmement du monde :

- J’te préviens direct, j’ai un dragon et quand il va se pointer, ça va chauffer pour toi, mais si tu me laisses partir, je peux peut-être négocier avec lui pour pas qu’il te fasse rôtir avec tous tes potes.

Le garde se mit à glousser. Alors là, franchement c’était insultant. Ok, Mushu était un petit dragon, ok un lézard, mais même une mini flamme pouvait faire mal. Je m’assis au fond de ma cellule, résignée. C’est seulement à ce moment-là que je remarquai que les murs, et tout le château, étaient en glace ! Au moins, j’avais esquimaux à volonté, ce n’était peut-être pas si terrible. Et puis, quand Regina finirait par me retrouver, si elle me retrouvait, elle serait tellement en colère que son regard suffira à faire fondre tous les murs. Cette pensée me fit froid dans le dos, ou alors il s’agissait simplement du mur de glace auquel j’étais adossée.

J’essayais de me ressaisir et de convoquer à nouveau mon optimisme habituel. Je venais de découvrir le Monde des Contes ! Enfin, si c’était vraiment ça, ce n’était pas du tout l’image que je m’en faisais. Mais ça restait quand même beaucoup trop cool ! Finalement, les six mois de fouille de la ville avaient fini par porter leurs fruits. J’étais enfin dans l’endroit que je cherchais. J’espérais simplement que je pourrais en sortir, sinon l’info ne me serait pas d’une grande utilité. Je commençais à étudier la cellule, ce n’était pas le moment de me laisser abattre, je devais me barrer d’ici et au plus vite !

Seulement, au bout de quelques temps de recherche infructueuse, je dus bien me rendre à l’évidence que la tâche allait s’avérer beaucoup plus compliquée que prévu. J’allais tenter une bonne vieille technique de « j’ai envie de faire pipi » puis me barrer en courant lorsque les gardes sont tous partis. Tous. Pas un seul pour moi. Ah bah là, si j’avais vraiment envie de faire pipi je pouvais attendre. J’étais en train d’explorer tous les recoins de ma cellule lorsque j’entendis Ariel. Super ! Elle allait pouvoir m’aider ! Je m’approchai de la porte de ma cellule.

- Nickel ! Regarde si tu ne trouves pas une clé ou quelque chose pour ouvrir la porte.

Je me frottai la tête, il allait vraiment nous falloir un coup de main des Dieux pour arriver à ouvrir cette porte… Quoique… Ma main frôla quelque chose dans mes cheveux, une épingle ! Jamais je n’ai été aussi contente des règles débiles de Regina. Maintenant, il fallait espérer que j’avais retenu la leçon de crochetage d’Emma. Je me mis au travail en priant sur un coup de chance ou sur le fait qu’Ariel trouve la fameuse clé. Faites qu'elle ne revienne pas avec un coquillage comme dans le dessin animé !

Première intrigue

Petit Jean était arrivé sur les lieux, escorter par tous les soldats encore en état de combattre qui avait subit les attaques des intrus. Ses muscles étaient crispés par la tension, son regard cherchait désespérément la présence de l'ennemi. Était-il arrivé trop tard ? Non, il l'aurait su si la dernière ligne de défense avait été brisée. Regrettait-il de s'être arrêté en chemin afin de mieux s'équiper ? La réponse à cette question était moins ferme qu'à la précédente. D'un côté, le soldat avait conscience d'avoir perdu un temps potentiellement précieux avec son détour, aussi bref avait-il été. Cependant, qu'aurait-il pu faire de plus en fonçant tête baissée ? La deuxième confrontation aurait certainement ressemblé à la première, avec un effet désastreux qu'il n'avait pas le luxe de renouveler. Alors que, maintenant, sa main se resserrait sur la garde d'une épée fort utile face à la magie adverse.

L'Agrabien avait hurlé quelques ordres pour organiser des patrouilles. Si ces rats ne venaient pas à lui, il allait les débusquer ! Il fit une grave erreur en prêtant une trop grande confiance à la protection magique érigée par sa reine. Cela, il ne le réalisa que trop tard. La protection se brisa. Dès que Petit Jean la ressentit, les cors d'alerte résonnèrent pour annoncer la percer de cette ligne de défense, sonnant comme un constat de son impuissance, de son échec. Sa rage grandit, ainsi qu'une pointe de honte.

Son épée ne brassa que de l'air tandis qu'il tenta d'intercepter les derniers membres du groupe d'intrus. Avant qu'il ne puisse faire quoi que se soit d'autres contre l'ennemi, la porte fut barricadée depuis l'intérieur. Petit Jean pesta en tapant rageusement sur la porte glacée. "Allez chercher le bélier." Ordonna-t-il à ces hommes. Ensuite, il se tourna vers une des créatures de glace créée grâce à la magie d'Ingrid. "Et toi, grand gaillard, fracasse-moi cette porte !" Continua-t-il en s'écartant avec un geste d'invitation.

Entre-temps, le pirate et ces mercenaires les avaient rejoints. Cette fois, Petit Jean ne lança aucune pique verbale à Killian. Bien qu'il brûlât d'envie de lui demander pourquoi il n'arrivait que maintenant, l'Agrabien se doutait que chaque remarque lui soit retourné, car il n'avait pas vraiment brillé d'efficacité face aux intrus. Il préféra détourner le regard du pirate afin de se concentrer sur la porte. La créature de glace abattit son poing colossal. Petit Jean espérait que cela entamerait suffisamment l'entrée, en attendant l'arrivée du bélier. Il se tenait prêt à se jeter dans la moindre faille dans l'ouverture barricadée.

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