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 Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !

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Message# Sujet: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Mar 9 Mai - 17:03

Le mardi... c'est sushi !
Marvin & Charles

Jour de relâche de la semaine, le mardi était pour moi l’occasion de profiter un peu de mon temps libre et récupérer des longues heures de travail du week-end. J’appréciais beaucoup mon job de fabriquant de jouets animatroniques même s’il n’était pas vraiment des plus reposants. Les enfants pouvaient s’avérer être de vrais garnements dès qu’ils en avaient l’occasion et leurs exigences concernant la création de leurs amis imaginaires pouvaient rapidement devenir des casse-têtes de création. Bien naturellement, il était inconcevable pour moi de refuser de mes plier au moindre de leurs désirs. Au jour d’aujourd’hui, les enfants faisaient la loi dans la famille. Le cours des choses semblait avoir été inversé et désormais c’était aux parents de se plier aux caprices de leur marmaille ! C’était notamment le cas pour l’un des enfants que j’avais reçu le samedi dernier. Grand garçonnet boursoufflé de 10 ans il avait comme rêve fafelu d’avoir un ami dragon qui en plus de taches lumineuses et clignotantes sur pelage violet aurait également la particularité de cracher des bulles de savons. Bien évidemment les parents lui avaient donnés raison et je n’avais pu qu’accepter dans un demi-sourire la tâche colossale que cela représentait pour moi. Cette créature m’en avait fait voir des vertes et des pas mures dans mon travail de conception. Pris dans mon projet, j’en avais même oublié de dormir. L’imagination de cet enfant allait de pair avec un délai de réalisation extrêmement serré. Je n’avais plus que quelques jours avant que la bête ne soit livrée dans les délais impartis ! Autant dire que je n’avais pas ménagé ma peine. J’avais bien le droit à une pause bien méritée, non ?

D’ordinaire j’aimais beaucoup passer du temps à la cuisine à concocter pour mes amis et moi-même d’excellents petits plats. C’était une jolie occupation qui me permettait de me détendre. Cependant aujourd’hui je n’avais aucun goût à ça ! Ce que je voulais c’était rester un maximum de temps au repos. C’est pourquoi comme seul effort de la matinée, je pris juste la peine de décrocher mon téléphone pour appeler mon restaurant asiatique take-away asiatique préféré. Je commandais alors quelques sushis nigiri au saumon et au thon qui étaient de loin mes produits préférés de la boutique. Je devais certainement mon amour inconsidéré du poisson à mon ancienne enveloppe animale d’oiseau marin. Le poisson constituant une grande partie du régime alimentaire du manchot, il était normal pour moi de le conserver en tant qu’être humain ! Ne supportant la viande que très difficilement, je me consolais en me disant que le poisson était une nourriture de bien meilleure qualité et beaucoup plus saine. Il me permettait en outre de conserver une silhouette parfaite tout le long de ma vie. Ce n’était pas que je louais un culte particulier pour mon enveloppe charnelle. Cependant, elle m’avait coûté très chère… la moitié de mon cerveau pour être précis ! Alors autant que je la traite avec respect et la chérisse comme un vrai trésor !

Trente longues minutes plus tard, j’entendis enfin la sonnette de l’entrée raisonner dans la maison. Me relevant difficilement du canapé du salon, je me dirigeais vers la porte, non sans avoir ramasser mon porte-monnaie à la volée. Ouvrant la porte, je lui lançais une petite pique bien sentie, n’ayant aucunement l’envie de me montrer aimable aujourd’hui. « Eh bien t’en a mis du temps ! Tu n’as quand même pas pu paumé mon adresse... avec toutes les livraisons que tu fais ici ! » Me rendant subitement compte du ton des plus grossier que j’avais employé, je soupirais légèrement avant de reprendre. « Je te remercie pour la livraison… combien je te dois ? » Je lui tendais alors un billet de vingt dollars incluant le pourboire que j’avais pris l’habitude de lui donner, plus par convenance que par simple gentillesse. « Et voilà pour toi ! Tu peux garder la monnaie. » je tendis alors les bras en attendant qu’il me délivre le précieux colis.


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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Mar 9 Mai - 22:59


Shit Happens - Naïve New Beaters

Il était dans la cuisine. Il s’affairait à faire des maki. Il était bien tranquille et seul dans ce tout petit restaurant qui comptait à peine une petite dizaine de place en salle. Il avait fait quelque chose de simple, avec des concombres. Soudain, la porte de la cuisine grinça et il entendit des petits pas sur le carrelage. Liot fronça les sourcils et reprit son roulage dans la petite plaquette souple en bois. Il prenait son temps et s’appliquait. Des mains délicates vinrent glisser sur ses hanches et remonter contre son torse. Il sentit ensuite le corps de Zellie se coller dans son dos. Liot sourit. « Me dis pas que tu cuisines ? » dit-elle en frottant son nez contre son dos immense. « Si, j’ai essayé regarde ! Maki concombre !!! » leva t-il les bras tout fier et la brune pencha sa tête pour voir. Un massacre. Ils ne ressemblaient à rien et ce n’était pas faute de lui avoir appris un bon nombre de fois. Il était nul en salle et si en cuisine il ne persévérait pas, elle ne saurait pas quoi faire de lui. Il était si fier. Tordant sa bouche dans tous les sens afin de s’aider à faire un choix. Elle n’avait pas le coeur à le rouspéter au contraire. « Super, je vais les manger moi pour la peine » et elle n’osait pas dire qu’ainsi ils ne feraient pas fuir les clients. Ils s’échangèrent quelques baisers et après le troisième, Liot compris rapidement qu’elle ne voulait pas qu’un peu de tendresse. Elle avait retourné la pancarte du restaurant, pour indiqué qu’il était fermé. Ils étaient tranquille au restaurant…

Ils sortirent des toilettes et reprirent leur travail. A peine vingt minute plus tard, on appelait pour une commande. Liot était de corvée, forcément. Zellie avait préparé la commande tranquillement en chantonnant la dernière musique de Justin Bieber qui passait à la radio. Elle déposa le petit sac sur le comptoir où Liot s’occupait avec internet sur l’ordinateur du restaurant. Le casque pour la vespa attendait à côté de la commande. Le papier de l’adresse était agrafée sur le sac plastique. « C’est ton inventeur de jouet. » Elle se glissa à côté de lui pour observer ce qu’il regardait. Sa main lui titrait sa chevelure sauvage. Lui volant un baiser, elle lui tapa la cuisse de façon plus autoritaire. « Allez bouge toi ! Et puis... tu peux prendre ton aprem si tu veux. J’pense pas que y’aura du monde.

_Je devrais te donner des coïts plus souvent toi. » ricana Liot tout en se levant et s’emparant de sa mission du jour. Encore quelques baisers hardant à sa douce et il partit. Ou presque. Elle le retint avant qu’il n’aille trop loin, pour remettre un round à leur séance de câlin.

Forcément, cela l’avait mit en retard. Avoir une sirène comme compagnie n’était pas de tout repos. En arrivant à l’adresse indiqué, il déboula comme un éléphant avec sa vespa, éclatant un des pots de fleur en terre-cuite juste devant chez son client, Marvin. « Oh merde ! » dit-il après s’être penché à l’avant de son véhicule qui n’avait pas grand chose. Du moins il l’espérait. Bah ouais, ce serait idiot de péter un pot de fleur ET la vespa.

Devant la porte, il sonna. « C’est la Fée des Sushis ! » dit-il d’une voix chantante. L’homme qui avait passé sa commande et qui le faisait assez régulièrement lui ouvrit. Charlie lui fit un grand sourire vendeur, et serrait la commande contre lui. Liot le jaugea en fronçant les sourcils. Il n’était pas offusqué par son ton. Enfin juste assez pour avoir de lui répondre, effronté comme il était. Non, il était surtout étonné que Marvin s’étonne de le voir en retard. C’était habituel chez lui. Il le dévisageait, pensif, puis d’un coup il ne l’entendait même plus parler. Il le voyait bien bouger les lèvres, mais Liot était concentré sur autre chose. Ce n’était pas la première fois qu’il venait. Il avait toujours cette étrange sensation quand il le regardant dans les yeux ou était proche de lui. Au final, Charlie avait vite compris que l’homme avait une nature animal. Ca devait faire un petit moment qu’il le savait. Mais qu’était-il ? Je veux savoir !.

Le regard de Liot descendit sur les billets. Il secoua la tête et ne prit qu’un billet sur les deux. « Je te fais un prix t’inquiète ! » et je te rembourse un pot de fleur surtout, l’air de rien. Il s’appuya contre le chambranle en croisant les bras, tenant la commande du bout des doigts. « Dis moi, t’es quoi toi ? » lui demanda t-il soudainement. Aujourd’hui, c’était décidé, il le saurait. « T’es pas humain à la base et t’es animal. T’es un loup ? Une panthère ? Uuuunn… uuuune… Un gros serpent ? ». Il leva alors les sushis sous le nez de Marvin. « Si tu veux manger, il va falloir répondre à ma question ! Car je vais devenir dingue à ne jamais savoir ! Un griffon ?! Oh dis moi que t’es un griffon ! J’en ai encore jamais rencontré ! ». Il ne le lâcherait pas.

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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Mer 10 Mai - 21:58

Le mardi... c'est sushi !
Marvin & Charles

Lorsque j’ouvris la porte, je me retrouvais nez à nez avec Charlie. Le jeune homme conservait une attitude assez joviale malgré l’accueil froid et austère que je lui avais réservé. Finalement, je ne restais pas bien longtemps bougon. Charlie avait une manière de s’y prendre avec ses clients si commerciale et adorable qu’il était difficile de ne pas être de bonne humeur en sa compagnie. C’était d’ailleurs assez étrange ! D’ordinaire, il me fallait du temps pour me sentir pleinement à l’aise avec les inconnus que je rencontrais. Avec Charlie c’était différent ! Je m’étais souvent demandé pour quelle raison j’osais faire preuve de naturel sans rien forcer dans mon attitude. C’était quelque chose de véritablement mystérieux ! Bien sûr, je ne pouvais pas me douter que le jeune homme qui se tenait devant moi avait été une fée chargée de veiller sur les animaux. Cela aurait cependant pu expliquer tellement de choses ! Ce n’était pas l’humain qui appréciait sa compagnie. C’était le manchot que j’avais été… et que je demeurerais pour toujours malgré les apparences !

J’avais été très surpris par le fait que Charlie consente à me faire un tel pourboire. Fort heureusement pour lui, j’ignorais tout de la destruction accidentelle de mon pauvre pot à fleurs ! Je n’étais déjà pas d’humeur très aimable aujourd’hui et cet incident n’aurait servi qu’à empirer ma mauvaise humeur. Je lui adressais donc un grand sourire au moment où il me rendit mon billet « Je te remercie pour ce rabais, est-ce que tu aurais quelque chose à te faire pardonner ? » avais-je ajouté sur le ton de la plaisanterie. Je tendis alors les bras attendant patiemment qu’il consente à me donner ma livraison. C’est alors qu’une question imprévisible vint effacer le grand sourire fixé sur mon visage. Mon teint de peau à l’origine pâle, perdit encore de sa couleur au moment où Charlie me demanda quelle sorte d’animal je pouvais être. Mes yeux sortant presque de mes orbites, je le regardais la bouche légèrement entrecouverte. Très peu de personnes étaient au courant de ma véritable nature. Je ne m’étais confié qu’à quelques amis extrêmement proches. J’avais beau apprécié le jeune vendeur, je n’avais absolument aucune envie de lui livrer ce genre d’informations ! En ce qui me concernait, j’avais enterré ma vie de manchot en même temps que Skipper et mes autres amis. Je ne renais pas ma nature animale, bien au contraire ! J’estimais juste qu’aujourd’hui la seule chose qui comptait véritablement était ma nouvelle vie.

Il ne fallut pas bien longtemps pour reprendre le contrôle sur moi. Fronçant alors les sourcils, je me mis à pouffer de rire. Ce n’est qu’après quelques secondes que je consentis enfin à la répondre, les bras croisés sur mon torse. « C’est une blague ? Charlie je ne sais pas ce que tu as fumé aujourd’hui mais tu veux un conseil, tu ferais mieux d’arrêter tout de suite ! » Je tendis alors les bras devant moi l’air furibond. « Que dirait ta chère et tendre si tu rentrais au restaurant avec ta livraison et sans l’argent que tu étais censé lui rapporter ? Je suis ton client, Charlie ! Tu n’as en aucun cas le droit de me priver de ma commande. Alors maintenant tu me donnes ma livraison et tu disparais de chez moi ! A moins que tu ne tiennes à perdre un de vos plus fidèles clients dans la foulée. Est-ce que je me suis montré assez clair ? » Je restais interdit, espérant de tout cœur qu’il n’insisterait pas ! Intérieurement, cela me faisait un peu mal au cœur d’avoir à le repousser aussi méchamment. Cependant, il venait de me placer dos au mur et je détestais ça !

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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Jeu 11 Mai - 23:51


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Marvin avait tiqué sur la petite remise que le jeune blond lui avait fait. Il lui demandait s’il n’avait pas une action à se faire racheter. Si bien sûr. Charles, très naturel répondit du tac-au-tac : « Nop. » et haussa les épaules, faisant mine de réfléchir. Il secoua la tête pour affirmer que non, il n’avait rien fait. Et là, j’avais l’image de ce pot de fleur, le terreau partout qui dégueule, les racines de la plante à nue en partie, comme un pied sortant de la couverture… Il mentait bien avant d’avoir rencontrer Zellie, mais disons que depuis elle il le faisait beaucoup plus souvent. C’était naturel. Et encore, cette fée n’avait vécu qu’une vingtaine d’année, qu’est-ce que cela sera quand elle aura rouler sa bosse. Il ne fallait pas se fier à sa bouille d’ange.

C’est alors que Liot n’y était pas allé par quatre chemin. Depuis trop longtemps sa curiosité le rongeait et il avait besoin de savoir. Il sentait en lui, quelque chose d’animal et il mourrait d’envie d’en savoir plus. La curiosité et les fée ne faisaient rarement bon ménage. Il lui demanda alors de bute en blanc ce qu’il était. Il le fit même chanter, jouant avec son repas. Il ne le lui donnerait pas. Non. C’est alors que Marvin avança beaucoup de chose. Il était agacé, il pouvait le sentir au son de sa voix et son attitude. Il ne comprenait pas toujours pourquoi, mais là il comprenait. Jouer avec l’appétit des gens, c’est pas cool. Moi c’est le genre de truc qui me donne des envies de meurtre. Dans tout son discours dit sur le ton d’une petite colère qui pointait le bout de son nez, il ne retint qu’une chose : « sans argent ». Il soupira et tapa du pied avant de faire quelques pas sous le porche et revenir devant la porte. « Merde ! Je savais qu’il manquait quelque chose à mon plan machiavélique ! J’ai oublié de prendre l’argent. Forcément, il peut négocier. » et il tapa à nouveau du pied. Puis il se redressa et regarda Marvin, changeant totalement d’expression. Celle où on pouvait presque voir à travers ses yeux l’air passer entre ses deux oreilles.

« Alors déjà ! » commença t-il en s’adressant à Marvin « je pense que dans la situation que t’avance, au moins je ramène la nourriture, c’est déjà pas mal. Elle m’engueulera beaucoup moins. C’est rare que je ne la perde ou ne la détruise pas en route... Puis ensuite, les histoires entre ma patronne – ou ma douce – et moi ne t’occupent pas. On est très ouverts là-dessus : chacun ses emmerdes. » sourit-il de son incorrigible sourire mutin. « La question est : as-tu vraiment faim ou t’es trop fier ? Tu les veux pas ces petits sushi ?! Hmmm ! Ce bon poisson entouré de riz et d’algue ! Avec sa petite sauce marron et sa pâte verte ! » agitait-il le sachet sous le nez de Marvin pour le tenter. Bon la description des mets commençait bien, mais c’était Charles. Vous pensiez vraiment que je m’y connais en sushis ? Déjà je comprends pas que l’autre carnivore qui passe sa journée à cuisiner ses moitiées-de-congénaire. Moi tant que c’est bon et pas dangereux, je m’en fous. Les noms, c’était des noms. Quand vous êtes dans la nature face à une plante toxique, elle ne porte pas une pancarte avec écrit « attention, je donne la chiasse ! ». Le tout est dans la reconnaissance visuelle. Et ouais !

Il quitta alors le fil de ses pensées pour revenir au moment présent. « Allez dis moi !!! Je suis pas un chasseur, je te ferais pas de mal. Allez… S’il te plait. Allez…. Allez !!! Allez ! Dis ! Dis ! Dis ![/color] » se mit-il à trépigner avant de s’arrêter subitement. Il chercha un état de calme, juste assez pour rassurer l’animal qui était caché en Marvin. « Avoue, au fond de toi tu sais que tu peux me faire confiance. C’est normal. Je te veux aucun mal. Ecoute pas ton coeur et encore moins ta raison, mais fie toi à ton instinct. » lui dit-il d’un ton de voix serein et un débit fluide. Il avait parlé lentement pour que son interlocuteur ait le temps d’analyser tous les mots.

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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Ven 12 Mai - 16:36

Le mardi... c'est sushi !
Marvin & Charles

L’incident du rabais avait rapidement été oublié ! Las, je n’avais pas voulu insister et j’avais accepté avec plaisir cette petite remise bienvenue. Connaissant Charlie, je me doutais bien qu’il y avait anguille sous roche mais tant qu’il n’y avait pas mort d’homme, je ne m’en soucierais guère ! Ce qui provoqua chez moi un effet des plus indésirable ce fut la curiosité maladive du livreur de sushis ! Pourquoi tenait-il tant à le savoir ? Que pouvait bien lui importer ce que j’étais en réalité. La fonction première d’un livreur c’est bien de disparaître après avoir livré la marchandise, non ? Nous n’étions pas amis après tout. Il n’avait aucun droit de s’intéresser à des détails aussi personnels de ma vie privée ! Goutte d’eau faisant débordé le vase, l’importun se permit même de me menacer de ne pas faire son travail si je ne lui livrais pas cette information d’apparence capitale. Sans se décontenancer le moins du monde, il me taquinait en voulant même négocier le prix de mon déjeuner. Ne savait-il pourtant pas que certains secrets n’avaient pas de prix. L’air toujours aussi furibond, je lui tendis le billet qu’il venait de me rendre. « Fais attention Charlie, on pourrait croire que tu essaies de faire carrière comme maître-chanteur ! Crois-moi, cela ne t’apportera que des ennuis… Mais si c’est le prix à payer pour que tu puisses enfin te taire. Alors voilà, tiens ! Tu en profiteras pour t’acheter des médicaments pour guérir de tes graves problèmes d’hallucinations ! »

Je gardais les bras croisés sur mon torse tandis que j’écoutais les propos du jeune homme. Il avait mal pris le fait que je puisse me mêler de ses affaires privées. Tant mieux, cela ne servira qu’à le faire disparaître plus rapidement de ma vue ! Tout du moins c’est ce que je croyais. Le bougre s’accrochait à ses questions dérangeantes et à son sachet de nourriture. J’écarquillais alors les yeux en entendant les propos du jeune homme. « Ah oui ? C’est vraiment la description qu’elle t’en a donné ? Parce que si c’est le cas il y a dû avoir erreur sur la livraison. Mais oui, je meurs de faim ! Donc si tu ne tiens pas à ce que je sorte les griffes ou montre les crocs, tu ferais mieux de me le donner tout de suite ! » Cette petite allusion n’avait pour but que de souligner l’absurdité de cette situation. Après tout, tout le monde savait bien que les manchots n’avaient ni griffes, ni crocs ! J’étais simplement curieux de voir s’il mordrait ou non à l’hameçon.

Je soupirais en voyant Charlie être aussi insistant ! Décidemment, le bougre était encore plus pénible que ce que je m’étais imaginer ! Je poussais alors un gros soupir et je levais les yeux en l’air en faisant une moue de désapprobation. Il me prit soudainement l’envie de rentrer dans son jeu. Sans vraiment réfléchir je déclarais las « Je suis un corbeau ! » Un sourire malicieux apparut alors sur mes lèvres et l’envie de le taquiner devint encore plus forte. « Ou peut-être suis-je un chat… un chat malicieux qui porte un grand chapeau ! Ah moins que je sois le crocodile Tic-Tac rêvant de manger la main du capitaine crochet… Oh non attends j’ai mieux ! Peut-être que je suis Rox, le petit renard espiègle qui a un chien de chasse pour meilleur ami-ennemi ! » Après avoir énuméré tous les animaux que j’avais connus au travers de mes lectures, je poussais un éclat de rire malicieux et presque cruel. Je repris alors mon sérieux et hochais simplement des épaules « Ou peut-être que je suis un être humain tout ce qu’il y a de plus ordinaire et que c’est toi qui a un problème». La curiosité prit lentement le dessus sur la méchanceté et je déclarais plus gentiment « Et d’ailleurs qu’est-ce qui te permets d’affirmer que je ne le suis pas ? »

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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Sam 13 Mai - 13:17


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Non Marvin n’était pas du tout content de l’attitude de Liot. Ce dernier s’en moquait et ne comprenait même pas le mal à sa curiosité trop gourmande. Au contraire, c’était presque un jeu pour lui. Avec Zellie, même dans le Monde des Contes ils étaient vu comme des sales-gosses. Certes, ils pouvaient avoir le coeur sur la main parfois, mais ils étaient quand même des sales-gosses. Le seul hic dans cette histoire de chantage – du point de vue de Liot – c’était qu’il avait oublié un élément : prendre l’argent pour mettre son interlocuteur au pied du mur et l’amener plus à accepter le deal plutôt que de lui tenir tête. Forcément… Marvin pouvait lui tenir tête. Liot pesta envers lui-même, bien agacé. J’y étais presque ! Le brun l’avait prévenu de faire attention, car à trop jouer à ce jeu là, il risquait d’avoir des problèmes. Le féetaud en était bien conscient. C’était déjà un moyen de survie pour lui et sa sirène lorsqu’ils quittèrent Neverland pour le reste du monde. Et ils en ont eu des ennuis, de sa faute à lui tout seul parfois. « On peut faire carrière comme maitre-chanteur ??? » s’étonna alors le plus jeune, crédule. Et l’homme lui tendit de l’argent en ajoutant une petite pique. Liot s’en était offusqué, levant haut un sourcil et d'une insolence dans le regard. Il jaugea l’homme en face de lui avec dédain. Je ne sais pas ce que t’es, mais t’es pas cool. Ca doit être gros pour que tu dises rien. Un griffon ! Un griffon ! Un griffon !

Charles avait prit le billet et avait le sac dans l’autre main, regardant l’un puis l’autre pendant un moment. Après ça, ils avaient continué de débattre. Marvin avait essayé de lui faire peur en parlant de Zellie, mais ça ne marchait pas. En vrai, ça peut marcher. Même que ça marche, mais elle n’est pas là pour me voir, donc… Je vois pas pourquoi je m’amuserai pas un petit peu ? Je peux me permettre de bluffer. Elle n’en saura rien. Puis j’ai tellement fait pire qu’à part me cogner et me balancer une insulte… Je prends le risque. De nouveau un sourire s’était étiré sur les lèvres du jeune blond. « Des crocs ? Des griffes ? Ce sont des indices ? » dit-il et son regard s’illumina un instant. Marvin avait soupiré et le livreur de sushi sentait que son interlocuteur perdait patience. Un autre bref rictus mauvais était apparu sur son visage. Il allait peut-être le faire craquer. Mais ses espoirs furent rapidement vains…

Marvin avait lancé qu’il était un corbeau et ses yeux se mirent à pétiller et son sourire était aussi doux que celui d’un petit-garçon. Après, il comprit vite que Marvin se moquait de lui. Tous ses traits furent subitement tirés vers le bas à cause de la douce douleur de sa frustration. « Ah ça non, t’es pas le crocodile… » avait grommelé Liot alors que l’homme continuait d’énumérer des animaux tous plus célèbres les uns que les autres. Charles serrait les poings. Il commençait à s’impatienter et surtout il n’acceptait pas qu’on se paie sa tête. Ah, il était susceptible et caractériel. Des fois ça passait, là… Ca commençait à bouillir au fond de son estomac et la vapeur remplissait petit à petit son corps. Les poings serrés et le regard dur, la mâchoire qui se retenait de frotter les dents les unes contre les autres. Il commençait à devenir rouge. La colère était entrain de l’envahir tout entier. Une émotion à la fois et vécue à 200%.  

Liot lâcha brusquement la commande. Marvin eut à peine le temps de finir sa phrase que le blond l’attrapa à la gorge, comme s’il s’emparait d’un animal. Dans un premier temps, il fallait écarter la gueule de l’animal de son visage, ensuite il le plaquait contre le mur le plus proche dans le cas de Marvin. En général, les animaux il les plaquait contre le sol. Il n’était pas très musclé, mais il était grand et la surprise lui donnait l’avantage. « Shhht… » murmura t-il en lui lâchant la gorge pour venir poser ses deux mains avec fermeté et délicatesse autour du bas de son visage. Le but c’était de le calmer et le rassurer. Charles l’était, il ne pensait qu’au moment présent, sans jugement, sans peur. Une sérénité sans faille. « Tu as conscience que je sais que tu me caches quelque chose. Je le sens… Et tu sais pourquoi toi tu te sens presque bien là malgré la situation ? Parce que c’est moi. Et moi je peux avoir ce genre de communication qu’avec des animaux. Arrête de me prendre pour un con. Ca se peut que je me trompe, mais je me rate rarement. » dit-il tout fier, voire arrogance. Il le relâcha et se recula.

La commande gisait sur le parquet de l’entrée. Charles le ramassa et le déposa sur la table la plus proche, l’obligeant à entrer dans la maison. « Je voulais juste savoir… T’es pas drôle. » dit-il avec une voix d’enfant boudeur. Il commençait à se balader dans le reste de l’habitat, simplement curieux. Il adorait observer les logis. Ca en disait tellement sur la personne sans vraiment le dire clairement. Puis peut-être trouverait-il des indices sur son origine. « Est-ce que je peux au moins savoir si j’ai visé juste ? T’es animal à la base non ? Ou… une créature ? » avait-il finit avec un petit clin d’oeil et un sourire mutin. Il s’était tourné vers Marvin, mais ses pas les menaient tout doucement à reculons vers le salon.

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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Sam 13 Mai - 20:39

Le mardi... c'est sushi !
Marvin & Charles

En lui tendant le billet qu’il m’avait rendu quelques instants auparavant, je lui avais lancé une petite pique que je savais judicieuse. Je ne lui avais pas parlé ainsi par hasard. Je savais ce que cela pouvait coûter de se montrer trop curieux ! Je l’avais moi-même expérimenter à plusieurs reprises et je savais qu’une autre personne dans les mêmes circonstances auraient eu vite fait de lui faire manger le parquet. Pacifiste dans l’âme je m’y refusais. Je préférais utiliser mes paroles comme arme de prédilection, sachant que les muscles n’avaient généralement pour effet que d’envenimer une situation déjà tendue. La réponse de Charlie me laissa cependant sans voix. Je me rendais compte, bien malgré moi que le livreur n’était qu’un gamin manquant cruellement de maturité et de jugeotte. Plutôt que d’ajouter quelque chose, il aurait été grandement préférable pour lui d’accepter l’argent sans broncher et de disparaître, non sans avoir eu la délicatesse de me donner la commande qui l’avait mené jusqu’à chez moi.

Mais rien n’y faisait ! Le bougre s’accrochait toujours. J’avais choisis de le mener sur plusieurs fausses pistes, espérant qu’il finirait par s’en lasser. Je le voyais alors mordre à l’hameçon. Il ne manqua pas de me demander si les griffes et les crocs étaient des indices. Décidemment, je commençais à me dire que j’avais grandement surestimer le danger qu’il pouvait représenter. Cela ne calmait pourtant en rien cette colère sourde qui grondait en moi ! Chacune de mes phrases ne faisaient qui témoigner de mon agacement. C’était un moyen pour moi de me défouler. Je ne m’étais alors pas rendu compte des effets indésirables que cela pourrait provoquer chez Charlie. J’avais énuméré une liste d’animaux invraisemblables et prétendu que c’était le livreur et non moi qui était totalement fou ! Ce fut une grave erreur… la goutte d’eau qui fit déborder le vase !  

En un éclair, Charlie se jeta sur moi et me saisit à la gorge. Il me plaqua alors contre le mur de ma maison, me laissant dans l’incompréhension totale. Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte, je me laissais aller à ses fantaisies telle une vulgaire poupée de chiffon. Dans une légère exclamation, il me demanda de me calmer ! Il remonta alors ses mains sur mon visage et tint un discours qui avait pour but de me rassurer et de me détendre. Il restait persuadé que j’étais un animal. Il me parla ensuite de ce qui semblait être un pouvoir d’affinité animale qu’il possédait, un pouvoir semblable à celui de Juliette. Cependant à l’instant je ne l’écoutais même plus ! S’il était vraiment capable de comprendre les sentiments des animaux, il aurait dû savoir que de mettre au mur une bête sauvage n’était pas la meilleure des choses à faire. Surtout lorsque cette bête était un marine retraité et qu’elle cachait au fond de son esprit un animal bien plus dangereux que lui et qui pouvait surgir de mon esprit à n’importe quel moment ! Charlie n’avait certainement pas remarqué les iris changeantes de mes yeux passant d’un bleu cristallin à un vert émeraude d’une profondeur sans pareille. Il n’avait sûrement pas non plus prêté attention à ce rictus malveillant apparut sur mes lèvres tel un sourire démoniaque. Hyde, ou tout moins ce qu’il pouvait avoir d’influence sur moi, c’était subitement réveillé.

Lorsque Charlie relâcha son emprise sur moi, mes instincts reprirent le dessus. D’un geste d’un rapide, je le plaquais contre le mur qui émit un bruit terriblement sourd, témoignant de la violence du choc. Toutes dents dehors, le regard emplis de reflets presque meurtriers, je serais avec force sa gorge entre mes mains. Voyant ma proie acculée, j’éclatais alors d’un rire cruel et m’exprima d’une voix gutturale et grinçante. « Et ben faut croire que t’es pas vraiment doué avec les animaux ! T’as dû manquer une étape dans ta formation, mon petit… Faut-il que je t’apprenne comment les choses fonctionnent avec moi ? » je passais alors ma main libre sur son visage. Comme toujours avec Hyde, elle possédait un froid déplaisant « C’est pourtant si dommage d’abimer une belle frimousse comme la tienne, mon chou. Mais en même temps tu l’as cherché. Tu voulais voir la bête… tu vas la voir ! » Le détachant du mur, je le jetais au sol avec une telle violence qu’il gicla de quelques mètres. Je me rapprochais alors de lui. Resté sur le sol, je le saisis par le col et recula mon bras derrière moi, prêt à lui envoyer un coup de poing dans la figure dont il se souviendrait. « Kowalski, arrête !!! »

L’interruption de la voix de Skipper me fit stoppa net dans mes mouvements. Reprenant mon calme, je laissais ma respiration revenir à la normale. Mes yeux reprirent lentement leur teinte naturelle et n’étaient plus animés de cet éclat meurtrier qui y brillait auparavant. Dans le plus grand silence, je vis le manchot de 50 centimètre de haut s’approcher de nous. Il posa tranquillement sa nageoire sur ma main et me fit relâcher mon emprise sur ma pauvre victime innocente. Me rendant finalement compte de l’acte terrible que je venais de commettre, je plaquais mes deux mains sur ma bouche. Ma voix était alors parcourue de sanglots et je tentais de retrouver mes mots. « Charlie… je suis… je suis désolé ! Je te promets que je ne voulais pas… La situation m’a échappée. Ca m’arrive jamais d’ordinaire… je te demande pardon ! ». Skipper vint alors se blottir contre moi pour me consoler. Je le serrais de plus belle, ravi de l’avoir vu intervenir au moment où il fallait. Qui sait jusqu’où j’aurais pu aller sans lui ! Skipper furibond se tourna ensuite vers mon interlocuteur. « Tu vois où ça mène ta curiosité ? La prochaine fois fait plus attention, gamin ! » Mon ami à plumes se tourna alors vers moi. « Kowalski, dis-lui la vérité ! Qu’on s’en débarrasse ! » « Mais Skipper tu as toujours dit que… » « Ouais je sais, il ne faut pas griller notre couverture ! Mais là c’est un cas de force majeure ! Et puis je ne sais pas pourquoi, je sens qu'on peux lui faire confiance. » Mon commandant se tourna alors vers mon interlocuteur, la nageoire devant lui. « Mais ne t’avises pas de nous trahir, gamin. Parce que si tu le fais, je te jure que je ne te sauverais pas la mise la prochaine fois ! Et même, je l’aiderais à finir le travail. C’est clair ? »

Lentement je me relevais et proposa une main charitable à Charlie. Un sourire triste emplis de culpabilité éclairait tristement mon visage. « Si tu veux bien venir avec moi, je te raconterais toute l’histoire. Mais pas ici ! L’endroit n’est pas sûr. » Je me mis en marche et l’invita à me rejoindre au salon. Skipper qui nous suivait de près reprit sa place initiale sur la cheminée aux côtés de mes amis. Je partis alors chercher un verre d’eau pour aider le livreur à se remettre de ses émotions. Je m’assis alors sur le canapé, l’invitant à faire de même ! « Je pense que tu auras deviné tout seul ! A la base, je suis un manchot tout comme Skipper et les deux robots qui sont à ses côtés. » Je le regardais droit dans les yeux levant un index autoritaire. « Si tu as des questions à me poser n’hésite pas ! Mais je veux que tu me promettes que tu garderas le secret ! »

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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Lun 15 Mai - 19:50


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Charles cherchait juste à le calmer. Peut-être un peu trop brusquement à cause de son humeur et que son impatience n’avait qu’enflammé le tout. Et les réflexions de l’autre ! Il voulait juste savoir. Pourquoi ne pas lui dire tout simplement ? Il lui était difficile de comprendre que Marvin ne lui faisait pas simplement confiance. Il était d’une nature lui-même méfiante et savait qu’il leur fallait du temps aux animaux pour s’accoutumer à autrui. Or, ça faisait bien un moment que Marvin devait être habitué à sa présence avec toutes les livraisons… Un noeud d‘émotions qui se sont succédées les unes après les autres et il avait fini énervé. Il voulait le mettre en confiance…C’est tout... Mauvaise équation. Il le plaqua au mur pour essayer d’en faire ce qu’il voulait, influencer son état et l’intimer à coopérer. Il s’y était mal pris et la suite le laissa interdit.

Il l’avait lâché et s’était éloigné. Curieux il s’était entreprit à une petite visite de la maison du client. Il était inventeur de jouet non ? Peut-être que ses inventions traineraient quelques parts et qu’ils pourraient en voir. Liot préférait de loin les simples automates, mais il ne pouvait nier une certaine fascination – et une peur – face au travail du brun. Il sentit alors la présence de Marvin s’approcher. Elle était lourde. Il eut à peine le temps de se retourner que l’homme l’avait attrapé à la gorge avec puissance. Son sang ne fit qu’un tour. Dans les premières explosions de sa panique ravageant tout son être comme un tsunami, il cria le nom de Zélie comme un appel à l’aide. Une habitude qu’elle veille toujours sur lui dans ce genre de situation, que s’en était devenu un instinct de survie. Il était effrayé. Doucement, il essayait de reprendre son calme. Le regard de Marvin avait changé, une lueur mauvaise et vile qui se reflétait sur ses pupilles froide comme la glace. Okay, j’ai bien regretté d’insister ! Finalement, je voulais pas la voir d’aussi près la bête. J’aurais du m’arrêter. S’il était un gentil lapin, il me l’aurait dit direct. Le pire dans cette histoire, c’est que c’est pas la première fois que ça m’arrive ce genre de situation. Je suis trop con. J’oublie toujours que ça peut être dangereux.

Et donc me voilà dans une galère pas croyable. Je vais mourir… Mais ce sera pas sans me défendre connard.
Et très rapidement un rictus brilla au coin de ses lèvres. Il allait prendre sa forme de fée, en dernière chance. Et lui donner un sale coup derrière la tête en grand, tu vas voir ! Il manquait d’air, ses deux mains serrées sur celles qui enclavaient son cou. C’est alors qu’un miracle se produisit. Une bien drôle de bête le sortit de ce pétrin. Marvin le lâcha, aussitôt Liot se déroba et s’éloigna si rapidement qu’il se cogna contre l’autre mur. Il y resta un moment plaqué, sur la défensive. Son visage était déformé par la peur et on le voyait presque trembler. Encore une fois, Marvin n’était plus le même. La fée relâcha la pression alors que le brun parlait à ce qui avait l’air d’être un manchot. Il se passait machinalement la main sur le cou. Il allait avoir une sacrée marque. Il pensait déjà à ce qu’il inventerait à Zélie. Elle va s’inquiéter sinon…

Donc Marvin avait une discussion avec le manchot. Le manchot parla à Charles qui le regardait mais était complètement ailleurs. Il opina du chef par automatisme alors que l'animal le menaçait de mort. Permets moi d’en douter. Maintenant que je le sais, bah je te zigouillerais en premier. Nah ! Il ingéra aussi l’information que Marvin était aussi un manchot. Donc un volatile maladroit. Il avait même une histoire à lui raconter s’il le suivait. Mais bien sûr. Il… Non mais… Mais c’est que j’ai mal. se repassait-il la main sur sa gorge, plus que méfiant avec Marvin. Or… Charles était très curieux, donc ça ne le ferait pas fuir pour autant. Puis ce n’est pas parce que c’est un animal dangereux que je ne peux pas cohabiter.Etrangement, à cet pensée il entendit comme la voix de Zélie lui faire des remontrances. Marvin finit alors en disant que s’il avait des questions, il n’hésitait pas. Liot était encore un peu sonné. La situation était absurde pour son vrai ou son faux lui. Après cela ne le perturbait pas plus que d’habitude. Des situations absurdes du côté magiques, il en a connu des tonnes.

Le blond restait à distance et le suivait dans le salon. Il conserva la position debout pour être sûr de pouvoir partir si besoin est. Il laissait son regard se balader dans la pièce et revenait souvent vers Marvin, les yeux débordants de milles questions. « Tu te paies ma tête avoue ? Ca n’a riiiiiiieeen avoir avec un manchot ce que j’ai vu. Un dragon, un lion, ou encore un loup ou même un furet je veux bien. Mais un manchot. J’sais que j’suis con mais quand même ! Ca va pas bien dans ta tête à toi non plus. » avait-il commencé à gueuler, puis fini comme un enfant qui boudait. Ca lui apprendra à dire que j’étais dingue ! « J’ai pas de question. Je ne veux plus de question. Enfin si, t’es pas un manchot. Alors t’es quoi ? C’quoi la bête que j’ai vu hein ? J’peux savoir ce qui t’as pris ? » et juste après avoir dit ça, il se mit en position de combat, juste au cas où.  

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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Mar 16 Mai - 18:31

Le mardi... c'est sushi !
Marvin & Charles

La situation s’était enflammée et j’avais totalement perdu le contrôle. La colère que j’avais accumulée tout au long de ma discussion avec Charlie n’avait servi qu’à une seule chose, ressortir Edward Hyde du fin fond de mon esprit ! Comment avait-il réussi à se frayer un chemin jusqu’à la partie consciente de mon cerveau ? Pourquoi avait-il fait subitement irruption dans ma vie alors que jusqu’à aujourd’hui il ne se présentait à moi qu’avec l’usage d’une potion ? Il n’y avait qu’une seule explication à ce phénomène… Hyde avait gagné en puissance et n’avait désormais plus besoin de ma permission pour semer le chaos et la destruction autour de lui. J’étais fini et toutes les personnes autour de moi étaient en danger. J’en voulais pour preuve les marques rougeoyantes que Charlie portait à sa gorge à présent ! Si Skipper n’était pas intervenue, peut-être qu’il ne serait plus des nôtres en ce moment ! J’étais devenu cette bête sauvage que les scientifiques avaient toujours voulu me voir devenir.

Toutes ces pensées traversaient mon esprit alors que je me trouvais assis sur le canapé de mon salon. Mes mains étaient toujours tremblantes et la pâleur de mon visage ne témoignaient que de la peur que je ressentais envers moi-même. J’avais ouvert le débat, proposant au livreur de sushis de me poser toutes les questions qui lui viendraient à l’esprit. Il ne voulait pas croire que j’étais un manchot. Après tout, ces oiseaux adorables et maladroits n’étaient pas des plus agressifs… Ils n’en avaient tout du moins pas l’air. C’est là qu’était tout le problème ! Une armée de manchots marchant contre l’ennemi cela ne pouvait que faire rire n’est-ce pas ? Bien évidemment ! C’est pour cette raison que mes amis et moi avions tous été sélectionnés pour cette formation de commando et envoyé sur le front. Parce que personne ne pourrait jamais se douter que derrière ses adorables boules de plumes se cacheraient des soldats aguerris et parés à affronter et à vaincre toutes les situations.

De mon côté, c’était également pour cette raison que j’avais été sélectionné pour participer à cette opération de développement d’arme ultime. Les scientifiques avaient joué de longues années avec mon cerveau. Tout en développant une intelligence qui dépassait l’entendement, ils avaient fini par créer un esprit terriblement instable et dangereux. Je relevais un air terriblement sévère à l’adresse de Charlie, prêt à lui confier toute la vérité. « Non effectivement tu as raison… ça ne va pas du tout bien dans ma tête ! Pourtant je t’affirme que ce que je viens de te dire n’est que la plus strictes des vérités. C’est ce qui arrive lorsque des savants fous font mumuses avec des cerveaux fragiles… ils finissent par en faire des monstres ! Je suis un manchot, c’est la vérité. Je suis né dans un laboratoire et mon cerveau a été programmé pour devenir une arme de destruction massive. Je suis au moins 50 fois plus intelligent qu’un manchot normal. Mon intelligence est juste proportionnelle au danger que je peux représenter. »

J’avais énoncés tous ces faits avec une froidure propre à tout scientifique. Mon esprit fonctionnait de cette manière. En cas de situation de panique, il se mets à analyser la situation avec une analyse presque robotique. Je ne me trouvais certes pas en danger. Tout du moins plus maintenant ! Cependant, la culpabilité que je ressentais face à l’acte que je venais de commettre et ma peur de voir ressurgir Hyde de mon esprit suffisait à me faire craindre le pire. Au fond, il valait peut-être mieux que mon invité surprise ne s’approche pas trop de moi. Qui sait si Hyde n’était pas encore en éveil au fond de mon esprit ? La présence de mon garde-fou me rassurait et diminuait heureusement l’emprise de mon alter-ego sur moi. Skipper avait d’ailleurs fini par se retrouver à côté de moi. Il me soutenait dans tout ce que je pouvais dire, sachant que ce n’était pas facile pour moi. Après l’avoir remercié d’un sourire, je tournais mon attention vers Charlie. « C’est sans doute pour ça que tes pouvoirs n’ont eu aucun effet sur moi. Je ne suis pas un manchot ordinaire ! Je ne suis que le fruit d’une expérience malheureuse qui a mal tourné. C’est dommage… parce que faire l’expérience de ton don aurait été une chose plutôt intéressante ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit non ? Tu as un pouvoir de contrôle sur les animaux ? »


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Message# Sujet: Re: Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha !   Le mardi... c'est sushis Hou-ha-ha ! Icon_minitime1Dim 21 Mai - 11:24


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Charlie avait explosé. Il était sous le choc et n’avait pas du tout aimé le changement de situation. C’est qu’il avait aussi sa fierté et que tout lui échappe de la sorte, ça l’avait perturbé. Il traita Marvin de fou, soit dit en passant pour se venger de ce qu’il avait bien pu dire à son égard tantôt. Il s’en passa encore les mains sur le visage et les cheveux pour évacué la petite frayeur que son client régulier lui avait faite. Mais quel fou-furieux ! Un manchot mon cul oui ! Marvin confirma ses paroles en disant que oui, il n’allait pas bien dans sa tête. Forcément, un animal dans un corps d’humain ça ne fait jamais bon ménage… Il lui expliquait alors qu’il avait été un pauvre petit animal inoffensif aux premiers abords et avait subit des expériences pour être un animal plus intelligent. Et pour devenir une « arme » … ?

Le regard du féetaud avait changé. Il jaugea longuement Marvin avec de la peine, le sourire en biais. Il n’avait qu’une envie, le prendre dans ses bras et lui dire que c’était fini, tout irait bien. Or, après ce qu’il venait de vivre, il réfléchirait à deux fois avant de s’approcher trop prêt. Non, il préféra faire quelques pas dans le salon et jaugeait Skipper tout en essayant de bien comprendre. Il se grattait la tempes, pensif. Il s’imaginait ce qu’il avait pu subir, en se faisant les pires scenario. S’il y avait bien une chose qu’il ne supportait pas, c’est quand des humains ou des êtres qui se pensaient supérieurs s’en prenait aussi cruellement à des animaux ou créatures.

Il s’approchait discrètement de Skipper, contournant la table basse. Il l’observait du coin de l’oeil et donnait l’air de regarder ailleurs tout en se déplaçant. Marvin reprit la parole et Charlie se dressa vivement pour le regarder, se voulant le moins coupable possible, mais on sentait qu’il l’était. Il l’écoutait d’une oreille attentive et s’accroupit devant le canapé, à côté de Skipper. Le volatile regardait lui aussi Marvin. Liot approcha alors lentement sa main, le doigt pointé vers l’animal, du moins celui qui en avait la robe. Il pointa alors son dos du bout de son index. Un sourire lumineux d’enfant qui découvrait un nouveau monde venait faire briller le visage de la fée jusqu’aux yeux. Il était si dodu. Or, Skipper réagit au quart de tour, rapide lui frappant sèchement la main de son aile. Elle claqua avec force, arrachant un petit cri de douleur et de surprise au blond qui se frottait la main rougie. Oh on va se calmer hein ! Sinon, Zélie elle va faire des sushis de vous à me voir esquinter de partout ! Naméoh !

Le manchot se décala plus près de Marvin. Liot restait accroupis, son regard dans celui du pingouin pas trop friands du contact. Il siffla, la langue contre ses dents et fit signe à Skipper de descendre. Ce dernier ne fit rien. Liot insista, changeant légèrement l’expression de ses yeux, plus autoritaire, suivit d’un sourire. Juste un signe de tête. Allez... S’il te plait. Laisse moi la place, je lui ferais rien. pensait-il, prenant une posture et une expression plus douce, amenant à la confiance. Skipper finit par descendre du canapé et Liot prit place à côté de Marvin. Il sortit ses poings devant son visage, pour se protéger et qu’il était prêt à se battre. Puis, il se calma doucement pour s’approcher du brun, le décortiquent de ses grands yeux clairs et un sourire amusé. Skipper, jamais loin de son fidèle ami jaugeait Liot avec mécontentement. Il ne comprenait pas comment cet insolant petit « humain » y était arrivé pour le faire descendre. Marvin lui avait posé une question il y a déjà de cela quelques minutes. Liot finit par observer son interlocuteur et lui être totalement disponible, encore égaré un court instant dans ses pensées. Il étudiait les attitudes de l’homme comme il l’aurait fait avec un animal.

Il opina du chef pour lui dire que oui, c’était bien ce qu’il pensait. « C’est plus subtil que ça. Je les contrôle pas, s’ils font quelque chose, c’est parce qu’ils veulent bien et que je leur demande gentiment. Disons que je les ressens et peut communiquer avec eux, j’inspire de la confiance. Ils ont encore le choix de vouloir vraiment le faire ou non. Bon okay, j’influence aussi énormément, ça dépend du feeling. » commença t-il en levant parfois les yeux en ciel, se rappelant quelques rencontres un peu coriace qu’il avait faite, ou parfois des osmose parfaite. « puis aussi de l’intelligence des bêtes... » ajouta t-il en envoyant un regard mesquin à Skipper, se retenant de rire. Il a tapé le premier ! « T’as jamais voulu être simplement bien et en totale confiance de l’instant, de ce qui t’entoure… ? Je suis sûr que ça peut marcher. Tu restes un animal et il faut juste que… » dit-il en se replaçant sur le canapé, s’approchant de lui très lentement. Il levait les mains pour que Marvin les voit et ne panique pas. Il ne voulait pas lui faire de mal et on pouvait le sentir. Puis qu’il avait bien compris que la meilleur approche avec Marvin était l’approche-en-douceur. « tu te rappelles l’animal qui est en toi. Que tu l’écoute. »

Ce n’était pas difficile à deviner qu’il était sur la défensive. Vu l’âme de bête sanguinaire que j’ai vu, je veux bien croire qu’il n’y a pas de répits dans son esprit. « Regarde moi. Ça marchera. Il faut juste que tu l’acceptes même si t’es peut-être du genre tenace. N’aie pas peur. Je suis là pour veiller sur vous, pas vous faire du mal » fit-il sa voix commençant à se faire lente et presque hypnotisante. Il vint délicatement poser une main sur l’épaule de Marvin et la remonta le long de son cou pour la poser sur le côté de son visage, joignant son autre main de l’autre côté. Aucun geste brusque, ses mouvements étaient contrôlés et plein d’assurance. Leur regard l’un dans l’autre, il l’intima à se laisser aller et se calmer d’un « shhhht » à peine audible et la respiration sereine. « Ferme les yeux et écoute l’animal en toi. Tu sais bien qu’au fond de toi, tu peux me faire confiance. Après, si tu as peur d’être heureux… » finit-il avec taquinerie. S’il avait bien un don, en plus d’être peut-être plus écouté par les animaux, c’était d’apaiser leur esprit. Là, il essayait simplement de plonger Marvin dans une atmosphère paisible. S’il se relâchait complètement entre ses mains, il aurait quelques secondes de plénitude parfaite, avant d’être simplement soulagé de ses pollutions-moral que devaient lui provoquer ses soucis à peine plus longtemps. Liot espérait que ça marcherait, car ça lui ferait sûrement le plus de bien. Ce n’était pas grand chose, mais c’était exaltant.

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