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 Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)

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Message# Sujet: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Mar 23 Mai - 16:16


Pendaison de crémaillère ou presque.


BelleLouise



Cela faisait des semaines que Belle nettoyait la bibliothèque de fond en comble. Elle avait hâte de pouvoir l’ouvrir et de recevoir des personnes qui étaient friandes de lecture tout comme elle. Son bâtiment était grand mais heureusement pour elle, Régina lui avait proposé une entreprise de nettoyage, bien évidemment, Belle mettait elle aussi la main à la pâte probablement par ancien reflex, ou peut-être pas. Elle avait toujours aimé aider les personnes, ça avait toujours été dans sa nature. La jolie brune était contente d’avoir trouvé un travail qui lui plaisait. Pour la plupart des personne, c’est une corvée, mais pas pour elle bien au contraire. Le sol de son établissement avait été lustré et toutes les étagères avaient été nourries avec du produit spécial bois. Belle ferma les yeux et respira à pleins paumons. Elle adorait l’odeur des livres qui venaient lui chatouiller les narines. L’équipe de nettoyage finit par partir et la jeune femme sentit une boule à l’estomac, elle allait bientôt pouvoir ouvrir.

Pour l’occasion, Belle avait préparé une jolie table à côté de son comptoir sur laquelle se trouvait du thé et diverses pâtisseries du salon de thé de Rozen, autant voir les choses un peu en grand. A huit heures et demi pile, Belle alla ouvrir son établissement et mit son petit panneau du côté open afin que les habitants sachent que la bibliothèque était ouverte. Elle se dirigea ensuite derrière son comptoir prête à accueillir ses premiers clients. Mais malheureusement pour elle, personne ne se montra. Le temps passa, les secondes devinrent des minutes et les minutes des heures, toujours personne à l’horizon… La jeune femme se dit qu’avec toutes les nouvelles inventions que possédait ce monde, les livres n’étaient plus autant apprécié et demandé qu’avant. Elle alla se prendre une tasse de thé et se laissa tombé sur le canapé qu’elle avait mis là pour les personnes qui auraient souhaité lire sur place.

La jeune femme ne voulait pas se laisser décourager, mais plus le temps passait et plus il était difficile de garder le moral au beau fixe. Mais elle retrouva bien vite le sourire lorsque la porte s’ouvrit et que le tintement de la cloche qu’elle avait mit au dessus de la porte d’entrée e fit entendre. Une jeune femme aux cheveux incroyablement colorés fit son entrée. Belle la regarda en souriant, il s’agissait de ça toute première cliente, et une chose était certaine, elle allait en prendre soin. « Bonjour mademoiselle, bienvenue dans mon établissement. » Elle ne dit rien d’autre laissant la jeune femme fouiller à sa guise dans les rayons. Si elle avait une question ou si elle avait besoin d’un livre précis, Belle serait là pour l’aider. « N’hésitez pas à vous servir de thé ou de pâtisseries, c’est là pour ça. » Pour sa plus grande joie et son plus grand soulagement, d’autres personnes entrèrent. La bibliothèque était en train de reprendre vie pour la plus grande joie de sa nouvelle propriétaire.


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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Ven 26 Mai - 12:15

Belle ∞ Louise
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
J’ouvrais les paris : combien de temps allais-je supporter Charles Sjörgen avant de réellement lui encastrer la tête dans un mur ? Sans doute moins d’une semaine, ce qui correspondait aussi au temps avant que la mairie ne tombe en miettes face à nos bêtises. Regina allait nous tuer à terme. Nous étions pires que deux gosses et comme deux gosses une fois les hostilités lancées, nous n’étions pas près de nous arrêter. Heureusement, aujourd’hui, à mon plus grand soulagement et au plus grand regret de Regina, je ne travaillais pas. J’allais pouvoir me reposer même si je ne cessais de penser à l’autre abruti. Comment Regina avait pu me faire ça à moi ? Ok ! Je n’avais pas été irréprochable, n’empêche, là c’était de l’abus de pouvoir ! Elle le savait pertinemment que ça ne collerait pas entre nous mais elle me l’avait mis dans les pattes. Dur comme punition sérieux !

L’idiot m’avait bouffée toute mon énergie. Résultat, je m’étais levée bien plus tard que d’habitude, neuf heures, ce qui était une grande première pour moi qui n’aimait pas perdre du temps au lit. Je ne savais même pas ce que j’allais faire de ma journée, mais la perspective de ne pas le voir me réjouissait au plus haut point. Je pris mon petit-déjeuner avec Juliette, avec laquelle je pris soin de ne pas partager ma « mauvaise humeur à la française », en gros j’essayai de ne pas commencer à râler dès le petit-déj. Puis je partis faire un footing sur les docks ce qui eut pour avantage de calmer ma mauvaise humeur. En rentrant, je pris une douche et me posais sur le canapé avec ma coloc. C’est là que j’appris la nouvelle : quelqu’un, une jeune femme prénommée Belle, avait repris la bibliothèque et cette dernière était à nouveau ouverte au public. Je sautai sur mes pieds, trop heureuse de pouvoir aller dans ce que je considérais être un sanctuaire. Bien sûr, je ne m’attendais pas à tomber sur un endroit immense avec cinq étages d’étagères remplis à ras bord de livres, mais de la nouveauté dans mes lectures me ferait le plus grand bien.

Je courus presque jusqu’à la bibliothèque et poussai la porte comme si j’allais entrer dans un magasin de jouets. L’endroit était désert, mis à part la bibliothécaire. Je m’en fichais. Belle me salua et je notai enfin l’ironie de son nom et du disney. Je lui offris un immense sourire, elle ne savait pas le cadeau qu’elle m’avait fait en rouvrant cet endroit. Je passais dans les rayonnages, juste pour un tour de repérage et profitai de l’odeur si douce des livres. Le papier avait cette odeur si particulière qui avait le pouvoir d’adoucir les mœurs. Je regardai le thé et les pâtisseries qu’elle me montrait sur une table. Je fronçai légèrement les sourcils avant de lui sourire.

- Vous n’avez pas peur que quelqu’un ne salisse ou n’abîme l’un des livres avec de la nourriture ?

Je sais qu’à sa place, cela m’aurait hérissée le poil qu’un de mes livres, l’un de mes précieux bébés, ne soit endommagé par une tâche de thé ou de gras. Je me tournai vers la bibliothécaire pour lui demander :

- Je sais que ça va vous paraître bizarre mais… quel est votre livre préféré ?

Le sous-entendu étant : avons-nous les mêmes goûts littéraires ? Serez-vous aptes à bien me conseiller lorsque la panne de lecture viendra ?


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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Mar 27 Juin - 22:23


Pendaison de crémaillère ou presque.


BelleLouise


Belle commençait sérieusement à désespérer, elle avait la très nette impression que dans ce monde, les personnes n’adulaient plus les livres come autre fois. Ca la rendait triste quelque part. Elle essayait de se consoler en se disant qu’elle pourrait garder cette belle bibliothèque juste pour elle, mais madame la maire ne serait sans doute pas d’accord avec ça. Lorsque la petite clochette de l’entrée retentit, la jeune femme se senti rassurée et s’attendait à voir une grande quantités de personnes entrer. Mais finalement, une seule personne était présente. Ceci dit, c’était déjà un bon début, les autres personnes suivraient sans doute plus tard, Belle pourrait au moins lui réserver un accueil chaleureux et personnalisé. La jeune femme lui demanda si elle n’avait pas peur que les personnes touchent les livres avec leurs doigts tâchés de pâtisseries, il est vrai qu’elle n’y avait pas du tout penser à dire vrai. Elle pensait que les gens prendraient le temps de s’essuyer les mains ou qu’ils les toucheraient avant de manger quoi que ce soit.

« Vous allez sans doute trouvez ça ridicule, mais je n’ai absolument pas pensé à ça. Pour moi, les personnes mangeraient après avoir touché les livres et non pendant. Mais j’ai tendance à oublier que les gens ne peuvent pas lire dans mes pensées. »

La jeune femme ne put s ‘empêcher de rire, elle se sentait bien ridicule. Et puis, elle était contente de voir que la personne qui était devant elle, aimait les livres presque autant qu’elle. La jeune femme lui demanda ensuite quel était son livre préféré, elle avait peut-être envie de le lire ? C’était logique en même temps, ce serait vraiment génial si les deux femmes avaient les mêmes goûts pour la lecture. Elle ne savait pas si son livre préféré était connu dans ce monde, mais ça ne coûter rien d’essayer après tout.

« Mon livre préféré s ‘appel son beau héro. Il m’a été offert par ma mère quand j’étais petite, et depuis, je ne cesse de le lire. »

Belle se demandait elle aussi, quelle était le genre de lecture qu’elle pouvait bien aimer. Elles pourraient peut-être se conseiller mutuellement ? Car elle allait avoir de la lecture à rattraper. Pour le moment, elle n’avait lu que les livres qu’elle avait ou trouver au couvent et très sincèrement, elle e les avait pas trouvé très passionnant. Au moins, avec tout le nouvel arrivage qu’elle avait fait venir, elle allait avoir de quoi s’occuper pendant un sacré bout de temps. Belle voulait aussi monter un club de lecture, ça pourrait être intéressant et elle espérait que sa première cliente serait d’accord d’être de la partie. Elle avait un bon nombre de projets en tête avec cette bibliothèque et elle espérait qu’elle pourrait les réaliser. Elle allait aussi essayer de mettre en place un atelier de contes pour les enfants une à deux fois par semaines.



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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Mar 1 Aoû - 16:44

Belle ∞ Louise
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
On m’avait dit que la bibliothèque avait dû fermé faute de gérant. Je trouvais ça dommage qu’un tel endroit ferme ses portes, mais j’étais aussi contente de voir que la nouvelle gérante semblait vraiment motivée à faire revivre cet endroit. Rien que pour ça, elle montait déjà en flèche dans mon estime. En plus, l’endroit n’était franchement pas si mal pour une bibliothèque de petite ville, je m’étais attendue à tomber sur un endroit où quatre livres se battaient en duel, mais en fait la bibliothèque était plutôt fournie, même en nourriture… Je fis une légère grimace à sa remarque. Chez moi, il y avait effectivement un endroit dans la bibliothèque où on pouvait acheter à manger, mais ça restait totalement séparé du reste des livres, impossible de passer. Même avec une bouteille d’eau, on vous regardait d’un mauvais œil et le moindre écart de conduite pouvait être fatal. Je lui souris finalement et tentai de la rassurer.

- C’est peut-être moi aussi, dès qu’il s’agit de livres, j’ai tendance à voir le mal partout. Et puis de là où je viens, on ne mélange pas nourriture et livres, certaines personnes n’étant pas très respectueuses, mais ici on est dans une petite ville, il n’y a sans doute rien à craindre.

Mais même s’il n’y avait rien à craindre, à sa place j’aurais été sur mes gardes. On est jamais à l’abri d’un abruti qui se croit plus malin que les autres et les enfants ne voient le mal nulle part. Son livre ne me disait rien du tout, ça sentait l’histoire à l’eau de rose et… disons que mes parents avaient des goûts vraiment différents en matière de littérature. Ma mère passait son temps dans les féministes ou dans les journaux, quant à mon père, grand fan d’Histoire, il dévorait ce genre de livres à chercher la moindre erreur historique qui aurait pu se glisser dans ces ouvrages. Il était vraiment fier lorsqu’il arrivait à mettre la main sur une coquille. Ça me faisait toujours rire lorsqu’il déambulait, triomphant, dans la maison pour me montrer que tel ou tel auteur avait réussi à se planter sur une information aussi évidente. De mon côté, j’étais plus ouverte, toujours prête à découvrir quelque chose de nouveau, même si j’avais toujours eu une préférence pour les romans avec un personnage principal féminin qui finissait par se révéler au fur et à mesure de l’histoire.

- Je ne connais pas du tout, est-ce que vous l’avez en stock ? J’aimerais beaucoup le découvrir, ce serait cool si nous avions les mêmes goûts ! Oh ! Et puis j’aurais aimé savoir où se trouvait les classiques de la littérature américaine ? Comme je ne suis pas d’ici, j’aimerais vraiment en profiter pour en découvrir un maximum !

Clairement, on ne va pas se mentir, mais ce n’est pas avec le livre que nous devions lire en cours chaque semestre et les quelques extraits qu’on voyait que ma curiosité était satisfaite. Maintenant que j’étais aux Etats-Unis, c’était vraiment le moment ou jamais de combler mes lacunes en matière de littérature.


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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Sam 12 Aoû - 20:24


Pendaison de crémaillère ou presque.


BelleLouise


Belle avait été tellement contente d’ouvrir son propre établissement, qu’elle n’avait pas réfléchis à la sécurité de ses livres. Comment avait-elle pu négliger ce genre de détail ? S’il devait arriver quelque chose à ses ouvrages, elle ne se le pardonnerait jamais… Elle pensait que les personnes seraient soigneuses et feraient attention à ses livres. Mais ce que Louise lui dit lui remit un peu les idées en place. Il allait donc falloir qu’elle passe toute la soirée à jouer au gendarme au lieu d’en profiter. Après, elle se consolait en se disant que la plupart des habitants de la ville la connaissaient, ils savaient donc parfaitement qu’elle vouait un culte aux livres. Ils feraient donc sûrement attention. Elle essayait de s’en persuader, mais elle allait quand même jeter un œil au cour de la soirée.

« Non mais vous avez parfaitement raison, quand on y pense c’est tout à fait logique. Après je vous avoue ne pas y avoir réfléchis sur le coup. C’est mon premier établissement et j’étais tellement heureuse à l’idée de l’ouvrir, que je vous avoue que je n’y ai vraiment pas pensé. Je me sens donc un peu ridicule. Je vais donc devoir faire des tours durant la soirée et bien ouvrir l’œil afin de m’assurer qu’il n’y ait pas de drame au cour de la soirée. »

Puis, la jolie brune arriva sur son sujet de conversation préféré, la lecture. Louise lui avait demandé son livre préféré et elle lui avait répondu sans la moindre hésitation. Le seul souci, s’était que le livre qu’elle avait était un exemplaire unique que sa mère lui avait donné. Et elle n’osait pas vraiment le lui prêter. Ce n’était pas du tout méchant et ce n’était pas du tout contre elle, mais c’était tout ce qui lui restait de sa mère. Elle voulait donc bien que Louise le lise, mais uniquement dans l’enceinte de la bibliothèque. Tout d’un coup, elle se rendit compte d’une chose, elle ne connaissait pas du tout le prénom de la jeune femme qui se trouvait en face d’elle. Elle avait vraiment les cheveux d’une couleur étrange et ça intriguait vraiment Belle, elle ne pouvait s’empêcher de se demander comment elle avait fait ça. Elle avait envie de voir la littérature Américaine.

« Eh bien, je veux bien vous le prêter mais en revanche, ça vous dérange si vous le lisez ici ? Cet ouvrage est tout ce qu’il me reste de ma mère. J’espère ne pas vous vexer en vous disant cela… Venez-avec moi, je vais vous montrer ce que j’ai. » Elle passa donc devant la jeune femme et la guida à travers les rayons. « Voilà, tout est ici, au fait, je m’appelle Belle, et vous ? »




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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Lun 18 Sep - 23:33

Belle ∞ Louise
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
La pauvre, elle semblait si innocente. Elle était adorable. Quant à moi, j’étais sans doute un peu paranoïaque. Storybrooke était une petite ville, les gens se connaissaient et devaient sans doute plus respecter des règles de savoir-vivre que dans une grande ville comme Paris. Là-bas, même le silence dans une bibliothèque, qui plus est universitaire, n’était pas respecter. La bibliothécaire allait sans doute que j’avais un comportement de vieille grand-mère un peu aigrie. Et quand il s’agissait des livres et des bibliothèques, elle n’avait sans doute pas tort. Lorsque j’étais plus jeune, les livres avaient été ma seule échappatoire, mon petit monde à moi. J’avais énormément voyagé, et grandi aussi par la même occasion, grâce à eux. C’est ce qui expliquait pourquoi ça me hérissait tellement le poil que l’on traite avec négligence l’un de mes bébés. Impossible pour moi de passer outre cet affront, même lorsqu’il s’agissait de quelqu’un qui m’était proche. J’avais parfois pris sur moi, mais certaines personnes de mon entourage étaient déjà mortes cinq fois dans ma tête à cause d’une page écornée, d’un dos abîmé ou pire encore d’une annotation. Je regardais la bibliothécaire avec un air désolé et un maigre sourire.

- Je suis désolée. A cause de moi, vous allez jouer au gendarme toute la soirée alors que je me fais sans doute des films. Gardez donc votre innocence, elle est adorable, je suis persuadée qu’il ne se passera rien d’horrible. Storybrooke est une petite ville, le fait que tout le monde connaisse tout le monde doit sans doute empêcher ce genre de drame.

Je faisais tellement une fixette sur cette phobie de la panne de lecture que ce n’était pas rare qu’il m’en arrive une. C’était essentiellement pour cette raison que j’avais besoin de quelqu’un capable de m’aider à m’en sortir. Ne pas lire pendant six mois n’était pas envisageable, tout comme il n’était pas possible que je lise par contrainte. Ma libraire à Paris le savait bien et j’espérais qu’à Storybrooke il en irait de même avec cette charmante jeune femme et qu’elle saurait me conseiller habilement. Je ne connaissais pas du tout son livre et je priais pour qu’il me plaise surtout qu’elle me demandait pratiquement de le lire devant elle. Stressant. Cependant, dans un sens, je la comprenais, s’il ne me restait que ça de ma mère, je crois qu’il serait sous vitre et que personne ne pourrait l’approcher, meilleure conservation qu’au Louvres garantie ! Je la suivis jusqu’au rayon de littérature américaine, il était grand temps que je comble mes lacunes. Je passais un rapide regard sur l’ensemble des livres. Il y avait encore tellement d’auteurs que je ne connaissais pas, j’avais intérêt à me bouger si je voulais en découvrir un maximum. En attendant, je pris deux ouvrages : Les raisins de la colère de Steinbeck et Moby-Dick de Melville. Ces deux-là devraient déjà m’occuper pendant un petit bout de temps et au pire des cas, la bibliothèque n’est pas loin, je pourrais toujours repasser régulièrement. Je souris avec douceur à la jeune brune.

- Est-ce que je peux déjà emprunter ces deux-là ? Ne vous inquiétez pas, ça ne me dérange pas et c’est très loin de me vexer. A votre place, il ne bougerait même pas de sa boîte tellement j’aurais peur de l’abîmer. Ça me touche déjà énormément que vous me laissiez le lire ici et puis j’adore déjà cet endroit donc je serais très heureuse de pouvoir y revenir le plus souvent possible. La bibliothèque ferme à quelle heure ? Si ça se trouve, j’ai peut-être même le temps d’en lire une bonne partie encore aujourd’hui.

Je tiquai légèrement à son nom. Belle. Comme Belle, dans la Belle et la Bête ? Celle justement qui aime les livres plus que tout ? Non, ça ne pouvait être qu’une coïncidence. Je ris légèrement.

- Belle, c’est ça ? Eh bien, vous étiez visiblement destinée à vous occuper de cet endroit. Je m’appelle Louise, Louise Lemire.

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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Jeu 21 Sep - 13:48


Pendaison de crémaillère ou presque.


BelleLouise


Il fallait que la jeune femme essaie de se détendre. Mais ce n’était pas facile pour elle quand on y réfléchissait bien. Elle avait déjà peur que Rumple et Régina se croisent et comme si ça ne suffisait pas, il allait encore falloir qu’elle fasse attention à ce que personnes ne viennent abimer les ouvrages. Cela dit, c’est vrai que dans les petites villes, tout le monde se connait, ce qui est relativement pratique quand on y pense. Belle était persuadée que les habitants feraient donc attentions aux ouvrages qu’elle leur mettait gentiment à disposition. Pour eux, ce n’étaient que des ouvrages sans importance, mais pour Belle, s’était tellement plus. La jeune femme ne pouvait pas vivre sans lecture, en revanche, elle constatait qu’avec la technologie de ce monde, on pouvait très bien s’en passer. CJ lui avait montré ce que c’était qu’u ordinateur ainsi que des films, pour celles et ceux qui ont la flemme de lire et préfère les images, c’est vrai que c’est idéal, mais pour la jeune femme, rien ne peut remplacer un bon livre, sentir son odeur et avoir le loisir de tourner les pages, c’est tout ce qu’elle aime.

« Au contraire, vous avez vraiment bien faire de m’en faire part. Pour tout vous dire, j’ai un peu trop tendance à faire confiance aux personnes ou à imaginer qu’ils ont eu les mêmes bases d’éducations que moi, mais j’oublie que ce n’est pas forcément le cas. Vous avez raison quand vous dîtes que c’est une petite ville, je suis donc certaine que l’on respectera les livres car dans le cas contraire, je serai capable de poursuivre celui ou celle qui aura fait un dégât volontaire sur l’un d’eux. » Elle ne put s’empêcher de rire à sa dernière phrase, mais elle le pensait quand même.

Belle se détendit en parlant avec Louise, elle ne la connaissait pas encore très bien, mais elle était certaine qu’elles allaient très bien s’entendre. La jolie brune savait que les personnes qui aimaient les livres, ne pouvaient être que gentilles et intéressantes. Enfin, dans son monde idéal à elle. Tout en emmenant Louise en direction des rayons, la jeune femme jetait des coups d’œil aux personnes qui se trouvaient déjà sur place. Pour le moment, tout allait bien. Une fois arrivées devant l’étagère où Louise pourrait trouver son bonheur, Belle continua de regarder autour d’elle pendant que Louise faisait son choix. Ruby entra et fit un signe de main à Belle, cette dernière lui répondit et lui fit un joli sourire. Elle ne put s’empêcher de se demander ce que cette dernière faisait là, la brune savait très bien que Ruby n’était pas une littéraire, bien au contraire, elle préférait les sorties en boîte, la drague et les vêtements provoquant. Si ça se trouvait, la jeune femme était peut-être juste curieuse de voir la transformation de l’établissement dont Belle était responsable. Il fallait dire que cette dernière était quand même fière d’elle et toutes les personnes qui se trouvaient là, avaient l’air elles aussi d’en être ravie. Quand Louise fit son choix, Belle se retourna pour lui faire face.

« Oh mais oui bien évidemment. Je suis contente si vous me comprenez. Vous savez, c’est ma mère qui m’a donné le goût de la lecture, je suis certaine qu’elle aurait beaucoup aimé le fait que d’autres personnes connaissent cette histoire. Je vous fais totalement confiance, vous êtes une amoureuse des livres tout comme moi et je suis ravie de vous avoir rencontrée. Je suis certaine que nous allons bien nous entendre toutes les deux. Eh bien, en général je ferme à 18h, mais ce soir je n’ai pas de limite, pour autant que des personnes entre, je resterai ouverte. C’est avec plaisir que je vous accueillerai. Vous êtes la bienvenue aussi souvent que vous le souhaitez. »

La bibliothécaire ne put s’empêcher de hausser un sourcil à la remarque que Louise venait de lui faire.

« Je suis enchantée de faire votre connaissance Louise. Que voulez-vous dire par je suis destinée à m’occuper de cet endroit ? »

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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Ven 29 Sep - 18:04

Belle ∞ Louise
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Dans les grandes villes comme Paris, on apprenait vite une règle simple : Ne fais confiance à personne. N’importe qui pouvait se révéler être un gros psychopathe prêt à vous assassiner. Ma mère avait d’ailleurs toujours insisté pour que je ne balade qu’en étant accompagné, je ne devais faire qu’une portion du chemin seule. Même avec du recul, je me demande encore aujourd’hui si c’est elle la psychopathe ou si je me suis évitée pas mal d’ennuis grâce à ses conseils. Dans tous les cas, mon métier et mes études n’avaient fait que renforcer cette conviction qu’il ne fallait faire confiance à personne. En effet, durant mes études, j’avais dû être en concurrence avec des gens dont je pouvais être plus ou moins proche, mais lors d’un concours ou d’un examen où l’on est noté les uns par rapport aux autres, cela importe peu : si tu es meilleur que ton ami, ne l’aide pas, écrase-le, ou dans le meilleur des cas aide-le mais fais toujours en sorte qu’il reste moins bon que toi. La dure loi de la jungle. C’était chacun pour sa gueule. Une loi plus ou moins difficile à appliquer selon le caractère des gens, mais de toute façon les éléments les plus faibles finissaient toujours par se faire éjecter. Principe de Darwin (ou presque).

Même si je disais à cette bibliothécaire le contraire, je trouvais qu’habiter dans une petite ville présentait bien plus d’inconvénients que d’avantages. Evidemment, les gens feraient sans doute attention aux livres, peut-être de peur qu’on ne vende la mèche, et encore on était jamais à l’abri d’un groupe de jeunes toujours prêt à défier l’autorité. Habiter dans une petite ville, ça signifiait dire adieu à l’anonymat. Tout le monde vous connaît et vous reconnaît, quoi que vous fassiez, vous allez forcément être épier et chacun de vos mouvements allaient être décortiquer, discuter, analyser et amplifier puis répéter à l’intégralité de la ville, non sans passer par quelques déformations. En fait, les petites villes, c’était pour moi un peu comme le lycée, on vous fait croire que ça va mais dans la réalité on n’hésite pas à vous poignarder dans le dos.

Cette femme était adorable, elle était la naïveté même. Elle me faisait un peu penser à ces princesses Disney qui rencontrent le grand amour au bout de quarante minutes de film. Tu ne peux pas te marier avec un homme que tu viens juste de rencontrer ! J’avais l’impression qu’il s’agissait du genre de femmes qui se laissaient marcher sur les pieds et qui n’hésitaient pas à vous donner le bras, alors que vous ne lui aviez demandé que la main. Dans ce monde, ce genre de personnes se fait manger tout cru par des requins qui n’hésitent pas à les utiliser. Cela me faisait de la peine quand je la voyais. Je ris en chœur avec elle à sa dernière remarque, même si j’étais persuadée qu’elle ne ferait jamais de mal à une mouche.

Son histoire avec sa mère était touchante. Ça me donnait envie de sérieusement de lire ce fameux, mais je décidai de ne pas insister. Elle me montrerait déjà ce livre si elle en avait envie et au vu de son histoire personnelle avec cette femme, je comprenais qu’elle veuille le garder précieusement. A nouveau, elle me prouva qu’elle était bien trop gentille. Elle laisserait ouvert tant que des gens seraient là. J’étais de plus en plus convaincue que si on toquait à sa porte à trois heures du matin pour lui demander un livre, elle n’hésiterait pas à venir pour nous donner ce qu’on voulait. C’était généreux de sa part, mais je commençais à me dire qu’elle ne tiendrait pas à ce train-là.

- Vous faisiez quoi avant de décider de tenir cette bibliothèque ?

Cela m’intéressait de savoir. Est-ce qu’elle avait un autre établissement ? Elle le gérait de la même manière ? Dans ce cas, elle avait beaucoup de courage, mais si c’était son premier alors je me demandais si elle arriverait à tenir la distance, surtout en étant aussi souple que ça. J’étais un peu étonnée par sa question. Elle ne faisait sérieusement pas le rapprochement ? Je fronçai les sourcils et penchai légèrement la tête de côté, un peu étonnée.

- Euh… Bah… Vous ne faites sérieusement pas le rapprochement ? Je veux dire : « Je veux vivre autre chose que cette vie ! » ? Je croyais que tout le monde connaissait au moins le Disney La Belle et la Bête, c’est quand même un classique. Vous savez cette fille provinciale, du nom de Belle justement, qui échange sa liberté contre celle de son père et finit prisonnière d’une bête ? Elle adore les livres comme vous justement, d’où ma remarque.

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Message# Sujet: Re: Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise)   Pendaison de crémaillère ou presque... (Louise) Icon_minitime1Jeu 12 Oct - 11:42


Pendaison de crémaillère ou presque.


BelleLouise


Quand on est née princesse, il y a tout un tas de choses à laquelle on ne prête pas attentions. Il faut dire que le personnel de maison est là pour ça. Comme ils ont peur de e faire taper sur les doigts dans certains cas et de perdre leur travail, ils font attention. Les personnes qui travaillaient sous les ordres de mes parents étaient bien traitées et ils étaient très soigneux dans les tâches qu’on leur confiait. J’ai toujours été élevée dans cette mentalité. Je traitais tous les objets que j’avais en ma possession, très soigneusement. Il ne met jamais arrivé de casser quoi que ce soit, et pourtant, j’ai eu une période enfantine où je courrais dans tout le château sans regarder forcément devant moi. Je me souviens de ce jour où les domestiques venaient de nettoyer le sol qui était encore mouillé. Ce qui devait arriver arriva, je glissais et je me cognais la tête au sol. Mes parents eurent très peur ce jour-là, mais cette aventure me valut juste une simple bosse.

J’avais donc toujours eu confiance dans les personnes qui m’entouraient et, Louise avait raison, ce n’était pas forcément une bonne chose. Il fallait que j’apprenne à m méfier et que je me répète encore et encore que tout le monde ne pense pas comme moi. Pourtant, je sais qu’il y a des exceptions qui confirment la rège, Louise en était la preuve vivante. Elle aimait les livres autant que moi, j’espérais la voir plus souvent dans mon établissement, et pourquoi pas, aussi en dehors ? Il fallait dire que depuis que j’étais arrivée dans ce nouveau monde, je n’avais pas beaucoup de nouveaux amis et j’avais bien l’intention de m’en faire. Tout en parlant avec elle, je ne pouvais m’empêcher de jeter des petits coups d’œil ver les personnes qui tenaient des livres en mains. Je poussais un soupir de soulagement en constatant que , pour le moment, personne ne tenait un cup cake et un livre ou un verre de vin et un livre. Je reportais donc mon attention sur Louise, ses conseils était précieux. Il fallait que je lui demande ce qu’elle faisait dans la vie, car je la verrai bien travailler avec moi si le cœur le lui disait.

Jusqu’ ici, tout allait bien, mais je devais me douter dans mon fort intérieur que ça n’allait pas durer longtemps… Louise me demanda ce que je faisais avant de tenir cet établissement. Que pouvais je bien répondre à cela ? Que j’étai une vraie princesse, que le Ténébreux m’avait enlevé et que j’avais été sa suivante en échange de sa protection ? Non, je ne pouvais pas dire ça, il fallait que je trouve quelque chose et vite… Il ne fallait pas que je fasse mine de réfléchir trop longtemps, car ça aurait pu paraître suspect, mais j’avais un avantage, j’étais clairement le genre de personne qui débordait d’imagination. Les livres que je lisais n’avaient pas d’image, donc mon imagination était très développée.

« J’étais gouvernante. Je m’occupais des enfants et de faire en sorte que l’intérieur des personnes pour qui je travaillais été toujours propre. Ce qui m’a permis de beaucoup voyager. J’adorais plus que tout lire des histoires aux enfants ou en inventer. J’ai toujours débordé d’imagination. »

Apparemment, même pour les mensonges je débordais d’imagination… Ma mère m’avait toujours dit que le mensonge était une chose très mal et que dans la plupart des cas, ça finissait par se retourner contre nous, mais là, je n’avais pas le choix. Je devais préserver mon identité et celle des habitants de la ville.

« Ah mais oui, je connais cette histoire, je crois même qu’elle se termine bien. C’est vrai que c’est une coïncidence assez drôle quand on y pense. Si ça se trouve, il s’agit peut-être de ma vie antérieure ? »

Je ne savais pas vraiment mentir pour tout dire, mais je me trouvais plutôt convaincante à ce petit jeu. Il fallait espérer que je le sois bien assez pour que Louise me croie…


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