Tu n'as plus à t'en faire ma chérie, je suis là. Feat Regina Mills.
Toujours différentes ? C’était bien vrai. Madame Mills avait toujours voulut, et avait vécu dans la majeur partie de sa vie accompagnée d’une cuillère en argent ornée de diamants dans la bouche, rêvant de pouvoir, de luxe et de distinctement. Cora remit alors en place son manteau de fourrure sur son épaule en disant à sa fille : « C’est vrai, mais je pensais qu’être reine, obtenir du pouvoir et énormément de richesse est la plus belle chose que l’on peut avoir. Et je le pense toujours. Et j’espère bien que tu ne deviendras jamais aussi cupide, idiote et insupportable que les charmants. Il n’y a rien d’autre qui ne pourrait me faire plus de mal tu sais. »
Cora n’en avait rien à faire de voir la guerre, la pauvreté ou encore le malheur, mais lorsque cela touchait son petit bonheur ou celui de sa fille adorée, enfin, celle qu’elle voulait que sa fille adorée obtienne, cela devenait une autre histoire. La femme dépourvue de cœur possédait tout de même quelques faiblesses portant le nom de Regina, et sans qu’elle le sache, Zelena et Hayden.
Le sujet dériva sur les rencontres familiales, Cora était enchantée de pouvoir dîner avec sa fille, et sa famille au nom d’Henry. En revanche, Robin, il n’était plus qu’une tâche sur le tableau, qui n’attendait plus qu’à être repeint. Cora, enchantée, répondit à sa fille : « M’en voilà enchantée ! C’est avec plaisir que je viendrais dîner chez toi en compagnie de ta petite famille ma chérie. Et effectivement, c’est mieux que ce soit une semaine sans Emma, après-tout, ne nous infligeons pas le fait de passer une soirée entière sous formes de mondanités en compagnie d’une telle personne. »
Elle tourna les talons en allant s’assoir sur une chaise en répondant à sa fille sur son laxisme : « Comme tu voudras, mais tu seras prévenue, ta petite ville risque de bien mal finir avec un tel laxisme. »
Elle s’asseyait désormais, alors que sa fille avait une recommandation à propos de sa ville, hochant la tête, elle dit sur un ton plus sérieux : « Une armée est utile, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver, et puis, entre-nous, une ville contenant des personnes comme Cruella D’Enfer, Hadès ou même Rumpel, ou susceptible d’être envahie par une horrible reine des glaces tu as besoin de couvrir tes arrières, et une armée est parfaite pour cela. Mais heureusement, désormais, en cas de besoin, je suis là. Evidemment que j’ai un moyen pour rendre ta ville invisible, le sort est marqué dans mon livre, nous irons le faire ensemble un peu plus tard. Et pour ta secrétaire, je ne vois pas pourquoi tu ne lui effaces pas la mémoire ou ne la tue pas ? »
La reine de cœur pensait que c’était une excellente idée de rendre invisible la ville, il ne manquerait plus qu’être embêtés par des personnes tel que sa secrétaire aux cheveux et à l’allure plus que louche. « Prudence est père de sûreté ma chérie, c’est toujours ce que je t’ai appris en effet. »
Regina se mit ensuite à parler une différente langue, Cora ne comprenait rien du tout au fonctionnement bizarre et compliqué de ce monde : pourquoi la reine devait-elle signer un « acte de propriété » alors qu’elle était reine, s’il n’était à personne, elle se servait, c’était aussi simple que bonjour. Et encore plus simple, s’il était à quelqu’un, il suffisait de le tuer. Enfin, Regina avait l’air de s’y connaître. Cora prit en revanche un air offensé aux dires de sa fille : « Moi, avoir besoin d’argent ? Mais pour qui me prend tu Regina, j’ai tellement d’or que j’ai fait construire une pièce entière rien que pour cet or. Je suis l’une des personnes les plus riches de cette ville, merci à ton père et au Wonderland et ses nombreux gisements, et habitants forts demandeurs. Enfin pour mon manoir, dis-moi ce qu’il faut que je fasse, je ne comprends absolument rien à ce que tu me dis, et évidemment, tu pourras venir quand tu voudras. Et si la mairie finance mes traveaux très bien, mais je n'en vois pas l'utilité. »
Code by Joy
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ Lieu : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Rien n'est plus important au monde que sa famille !
Regina | Cora
Regina s’en rendait compte, sa mère faisait des efforts pour se montrer moins acide, mais néanmoins, certains traits de caractère ne pouvaient pas changer. Elle avouait toujours penser que le pouvoir et les richesses étaient ce qui comptait le plus, ce qui apportait le bonheur. L’ancienne méchante reine savait qu’elle se trompait, la preuve, elle n’était pas heureuse du tout à l’époque où elle était reine. Elle était heureuse maintenant, en ayant l’amour de son archer et celui de son fils. Elle avait toujours eu raison depuis son adolescence, depuis l’époque où elle était amoureuse de Daniel, le garçon d’écurie : l’Amour était une force. Mais Cora ne l’entendait pas de cette oreille. Sa fille le savait et décida alors de ne plus insister sur le sujet. En revanche, entendre sa mère oser la comparer aux Charmants, même si Regina avait décidé de passer l’éponge et ne plus garder de rancœur après Blanche, la fit tiquer. -Les Charmants ne sont pas cupide, mère.
C’est l’hôpital qui se moque de la charité, après ce qu’elle vient de dire…
-Et que tu oses penser que je pourrais un jour leur ressembler me froisse, ajouta-t-elle avec une pointe d’ironie.
Elle sourit néanmoins, voyant que Cora acceptait visiblement bien volontiers son invitation à rencontrer sa famille. La maire de Storybrooke était bien loin de s’imaginer ce que sa chère mère avait derrière la tête. Au contraire, une certaine naïveté dont elle avait rarement fait preuve sauf dans sa prime jeunesse refaisait surface, elle voulait de tout son cœur croire en la sincérité de sa mère et se réjouissait déjà de la présenter à Robin et Roland, espérant que sa famille serait enfin recomposée et heureuse. Voilà à présent qu’elle critiquait Emma. Regina tâcha de ne pas s’en offusquer et même de ne pas commenter. Elle ne voulait pas gâcher les retrouvailles avec sa mère, et se contenta d’acquiescer.
-Ne t’en fais pas, je me charge d’organiser cette rencontre, tu ne seras pas déçue, je te le promets.
Malgré toute la bonne volonté que Regina mettait à rester positive, Cora semblait sans cesse dénigrer ses efforts, certes implicitement, pour être meilleure. Elle qualifiait son autorité de laxiste, disant que les habitants finiraient par se rebeller. Puis elle argumentait en faveur de son armée qui pourrait lui être d’une grande aide. Incrédule, la belle brune se contenta de secouer la tête.
-Aucune armée ne pourrait rien contre Rumpelstiltskin, je crois que tu le sais bien. Je suis d’accord pour te suivre pour ton sort. Mais avant, j’irai en avertir les habitants pour avoir leur avis, car ne t’en déplaise, mère, ici, comme je te le disais, ce n’est pas un royaume, c’est une ville. Ce n’est pas une monarchie mais une démocratie. Laisse-moi gérer ma ville, j’ai l’habitude, je le fais depuis vingt-huit ans.
Elle fut soudain horrifiée de l’entendre lui proposer de tuer Louise. -Certainement pas, voilà qui attirerait l’attention. Je me charge d’elle également. Je lui ai déjà effacé la mémoire à deux reprises tu sais.
Puis, madame le maire s’occupa des formalités pour le logement de sa mère. Cette dernière semblait ne rien y entendre, et c’était normal, tout était si différent dans le monde des contes.
-Tout se note, il faut avoir une trace de tout. Ainsi, avec ta signature, on sait que cette maison est à toi, c’en est la preuve. Quant à l’argent, ici on ne paye pas avec des lingots d’or, mais avec des dollars. C’est pourquoi je te proposais de financer tes travaux avec la mairie. Je vais te faire ouvrir un compte en banque et on transformera ton or en dollars.
Voilà qui donnait beaucoup de travail supplémentaire à Regina. Malgré leurs petits différents, elle était heureuse de revoir sa mère et d’avoir pu lui présenter ses excuses.
-Bon, eh bien avec tout ça, j’ai beaucoup à faire, dit-elle en récupérant le document signé par sa chère mère. Peux-tu me promettre de rester sage jusqu’à ce que je vienne te voir chez toi ? Ne tue personne et sois aimable si tu sors, je te le demande. Comme un service.
Elle savait sa mère encline à faire ce qu’elle voulait, mais ça ne coutait rien de demander. Regina prit sa mère par le bras et la ramena vers la porte tout en parlant avec douceur. -Ça me fait réellement plaisir que tu sois là, mère. J’ai vraiment hâte de te présenter le reste de la famille. Sois prudente et prends soin de toi.
Elle la serra fort dans ses bras, signe qu’elle avait encore toute son affection. Elle espérait seulement que leur entente ne serait pas mise à mal comme elle l’avait été par le passé.
Tu n'as plus à t'en faire ma chérie, je suis là. Feat Regina Mills.
C’était vrai, les charmants n’étaient pas cupides : ils étaient encore pire que cela. Enfin, cela ne servait à rien d’insister là-dessus, Regina semblait désormais plutôt les apprécier, ou enfin faire des efforts inutiles pour pouvoir espérer d’être à peu près comme eux un jour. Cela semblait si pitoyable… Néanmoins, la phrase suivante de Regina rassura un tant soit peu Cora, reprenant une once de sourire et dit : « Je l’espère bien trésor, le fait que tu finisses comme eux, ce serait le pire de mes cauchemars. »
Regina semblait assez heureuse d’organiser cette petite soirée familiale, enfin, ce qu’elle ne savait pas c’était que Cora connaissait d’hors et déjà Robin et le détestait du plus profond de son cœur inexistant. La soirée semblait être sympathique en perspective en effet… « Je suis certaine que je ne serais pas déçue. »
Regina repartit alors dans son petit discours de démocratie, Cora ne savait même pas ce que c’était, et cela semblait de toute manière si barbant… Tout ce qu’elle faisait elle devait en informer ses habitants, si Cora ferait ça, son peuple serait si terrifié qu’il n’en dormirait plus la nuit. Quant à Rumpel, Cora avait un moyen de l’apprivoiser, il n’était absolument pas un problème : elle possédait plus d’un tour dans son sac, mais préférait garder ses cartes en mains, et n’être que la seule au courant. « Rumpel n’est bizarrement pas le plus dangereux, et pas le plus mêlé aux histoires de la ville ou des différents royaumes. Ne t’en fais pas pour lui, quant à tes habitants, je ne vais pas te cacher le fait que demander leur avis m’importe peu. J’amènerais mon armée avec ou sans ton accord, et celui de la ville, je n’en ai rien à faire. Quant à la barrière autour de Storybrooke, je ne vois pas pourquoi ils refuseraient quelque-chose en faveur de leur sécurité ? Enfin, je ne te dirais jamais trop que ton système puérile et laxiste te jouera des tours un jour ou l’autre… »
Regina n’était plus une tueuse, avant, elle aurait tuée Lousie avant-même qu’elle ne franchisse la porte de la mairie, désormais elle persistait en lui effaçant la mémoire un nombre de fois inimaginable, et puis bon, cette fille semblait tout être sauf compétente.
L’ancienne méchante reine dit à Cora qu’elle devait signer sur un bout de papier pour dire que son manoir était à elle : honnêtement, Si Cora voulait une terre, elle la prenait, ce n’était pas un bout de papier qui allait décider si oui ou non sa maison était à elle.
« D’accord, il faut que je me fasse faire un nouveau sceau ou il faut encore avoir quelque-chose de spécial pour signer dans ce monde ? Quant aux Dallar, ou Donnar je sais pas, je n’en ai pas, je ne peux pas trouver un moyen pour convertir mon or en votre monnaie bizarre ? »
Regina avait beaucoup à faire, Cora décida alors qu’il était en effet temps de partir, elle eut un beau sourire sur les lèvres, réellement heureuse d’avoir revu sa fille et dit : « J’ai un programme très chargé aussi ne t’en fais pas, j’ai rendez-vous avec une masseuse, ah oui ce système de rendez-vous est très bizarre aussi. » Enfin quant Cora a menacé la masseuse de tuer toute sa famille si elle ne prenait pas la case horaire demandée, elle se plia aux ordres… « Bref, et ce soir je mange dans un restaurant chic, j’ai encore mon palace à finir, contrôler si tout est bien fait, enfin, je suis très occupée. Je te promets pas d’être des plus aimables mais ne t’en fais pas, je ne tuerais pas grand monde je pense. »
Elle prit sa fille dans ses bras, et desserra l’étreinte en allant prendre son sac, de luxe, elle s’était prise de goût pour le luxe de ce monde, c’était bien l’un de ses seuls avantages. « Je suis heureuse de t’avoir vu moi aussi, je t’aime fort ma chérie, et j’ai aussi hâte de voir ta famille. »