Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Une semaine s’était écoulée depuis que nous étions revenus de notre expédition dans notre monde, sur les terres désertes du Nord. Nous avions brisé le miroir et ainsi nous avions affaibli la reine des glaces, mais cela avait-il été suffisant ? Je n’en savais rien, j’osais espérer avoir donné un peu de répit à mes mages. Je tremblais de peur à l’idée de devoir déplorer la perte d’un d’entres-eux à mon retour. Ma culpabilité ne serait que trop grande. Une partie de moi se disait que j’aurais dû rentrer dans mon royaume lors de ma dernière escapade, mais si je l’avais fait je n’aurais jamais pu retrouver mon mari. Parce que oui je l’avais retrouvé, pas plus tard qu’il y a deux jours j’avais eu le bonheur de me retrouver dans ses bras. Enfin libérée, enfin heureuse et pleinement apaisé par sa simple présence, la tache n’avait pas été aisé, et le plus dur restait encore à faire. Il ne se souvenait pas de moi et même si j’avais fini par le convaincre que je n’étais pas une folle arriviste qui n’en avait qu’après son argent. J’avais atteint mon but ultime. J’étais parvenue à le retrouver et nous allions enfin pouvoir être ensemble. Je savais qu’une fois qu’il aurait retrouvé la mémoire j’allais devoir me faire pardonner pour ma lâcheté. Je savais que tout n’était pas gagné mais je touchais au but.
Désormais, je marchais dans les rues de Stroybrooke à la recherche de Rozen, depuis que j’étais revenue je ne l’avais pas revu. Elle me manquait. Je savais qu’elle avait été inquiète de me voir partir au combat. Je voulais vérifier qu’il n’y avait aucun problème entre nous, mais plus que tout je voulais lui présenter Dawn. Elle m’avait présenté Oscar, je pouvais moi aussi lui présenter mon plus fidèle ami, allié et protecteur, mon aigle, d’ailleurs ce dernier me suivait, faisant des allées et retours dans le ciel afin d’être toujours à quelques mètres de moi. Je savais qu’elle avait un jardin dans lequel elle cultivait des plantes et des haricots magiques, c’était ce qui nous avait permis de mener à bien notre expédition. Je devais avouer que je n’étais pas particulièrement pour cette culture, elle allait finir par être la cible de personne malveillante et je redoutais l’idée même qu’elle puisse être en danger.
Après plusieurs minutes de marche je finissais par tomber nez à nez avec son jardin rappelant Dawn avec un sifflement autoritaire je lui offrais mon avant bras et se dernier s’y posait avec délicatesse avant que je n’entre dans le domaine de mon amie le lièvre de mars. Je ressentais la magie s’échapper des immenses fougères qui défendaient l’entrée du jardin, les écartant avec douceur je finissais par entrer et apercevais avec stupeur la beauté de l’endroit. Sa ressemblance avec les jardins de mon pays me donnant immédiatement le sourire tandis que des voix commençaient à s’élever tout autour de nous :
« C’est la reine ! - N’importe quoi tu dérailles elle n'a même pas de couronne ! - Elle n’a pas besoin de couronne regarde là c’est la reine blanche ça j’en suis sûr, attention elle va nous voir. »
Cherchant l’origine des voix, je sourirais avant de demander dans le vide :
« Excusez-moi, est-ce que vous savez où se trouve Rozen ? »
Depuis une semaine Mushu, Juliette et Louise sont rentrés de leur escapade dans le monde des contes. Et depuis une semaine tu ne manques pas de faire voir ta colère et ta bouderie envers deux personnes. Mushu devant le vivre chaque jour, et Juliette que tu n’as pas revue depuis. L’atmosphère était un peu froide par moment, mais tu étais tellement contente de les retrouver que ça ressemblait plus à des marées indomptables que de vraie crise de jalousie. En parlant de tout ça tu remarques que personne n’est encore venu te remercier d’avoir cultivé ses haricots, ils étaient bien contents d’en avoir un pour partir jouer les League des justiciers. Tu le marques dans un coin de ta petite tête et ne manqueras pas de le ressortir à tout vas si dans la semaine qui arrive personne ne viens chanter tes louages. Quoi on n’a pas le droit de se prendre un peu pour une star même si on est resté à servir des cupcakes et des infusions !? D’ailleurs depuis leur départ tu as bien avancé dans ton petit jardin PERSONNEL. Tu as cultivé des marguerites, des lys et des champignons. Pour le moment, seuls ceux qui font grandir sont venus à maturité. Et pour tout dire tu n’en vois pas vraiment l’utilité …Enfin peu être qu’un jour ou l’autre la Dream Team viendra te piquer, ces champignons pour combattre une Hamster géant qui ravage la ville….Qui sait.
Bref, les jours avancent et tous les soirs voir presque, tu vas te rendre au jardin pour prendre soin des filles, car oui, maintenant qu’elles sont à maturités, c’est comme une grande garderie qu’il faut prendre soin. Il n’était pas encore l’heure de passer au jardin que les jumeaux narcisses que tu as éduqués pour ressentir une présence s’alarment. Celle du jardin à réussit à transmettre à celle de l’appartement qu’un intrus venait de poser le pied dans le jardin sans ton accord ou ta présence. Une fois de plus seule dans l’appart alors que ton coloc batifole avec sa Mulan chérie à raconter ce qu’il a vécu. Non tu n’es pas jalouse…..Pas du tout. Allez-vous faire voir après tout. Tu prends Oscar dans le dos et ta Batte pour aller directement au jardin. Manquerait plus qu’à cause de leur virée dans FantasyLand les petits voleurs viennent te voler. Sur un petit vélo que tu as récupéré quand c’était la folie du meurtre dans la ville tu roules vers la forêt. Finissant ton périple à pied tu arrives devant le rideau de lierre et d’épines que tu as construit grâce à tes chéries. Celle-ci s’écarte évidemment à ton arrivé et tu tombes dénue en voyant Juliette devant toi.
« Juliette……Qu’est-ce que tu fais ici… Ton petit groupe à encore besoin d’un de mes haricots ? » Sarcastique ? ….. Peu être un chouilla, mais faut aussi voir de ton côté les choses. Ils sont tous partit à l’aventure. Une aventure qu’ils auraient pu mal vivre, qui sait une tuile ça arrive toujours. Ont ils pensés à ceux qui s’étaient attachés à eux ? Laissant la moitié de la ville en plan, les gens dans le flou et reviennent glorieux de toute victoire la fleur au fusil. Et les autres…. Aussi utiles que des plantes vertes. Ça fait toujours plaisir n’est-ce pas ? « Rozyyyyyy C’est la reine blanche n’est-ce pas ? » Baissant les yeux vers des pensées, tu hoches la tête en signe de réponse c’est alors que la communauté florale commence à chuchoter entre elles comme si Dieu avait posé les pieds sur leur terre.
electric bird.
Dernière édition par Rozen D. March le Mar 27 Juin - 9:50, édité 1 fois
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Rozen apparaissait rapidement dans mon champ de vison et contrairement à ses éternels câlins de bonjours auquel j’avais pris gout j’eus droit à un regard de glace et une réplique acide qui me glaça de l’intérieur. Sourcil froncé je la laissais vider son sac avant d’entendre les géraniums lui demander si j’étais bien la Reine Blanche. Un sourire tendre sur mes lèvres j’haussais la tête en signe positif en même temps que Rozen, avant que je ne laisse Dawn voler à travers son jardin. Cette dernière ne semblait même pas l’avoir bu et comme elle semblait d’humeur à me faire des reproches il valait mieux pour elle qu’il ne l’entende pas faire cela. Croisant les bras sur ma poitrine, les sourcils toujours froncés je demandais avec patience :
« Qu’est ce qu’il se passe Rozen ? Visiblement j’ai fait quelque chose qui t’as déplu alors je t’en pris dit moi je t’écoute. »
Levant les yeux vers le ciel à la recherche de mon aigle, je le cherchais un court instant vérifiant que ce dernier ne faisait pas de dégât dans la serre de Rozen. Cette dernière était pas d’humeur à supporter quoi que se soit et j’avais hâte qu’elle me dise ce que j’avais fait. Bien qu’une partie de moi se doute que c’était à cause de notre excursion dans le monde des contes. J’allais devoir prendre sur moi, cette excursion m’avait coûté et j’en étais revenue assez chamboulé, sans parler du fait que la copine de mon meilleur ami m’avait arraché le cœur et s’était servi de baguette magique pour faire le sale boulot. Le pire dans tout cela c’est que Robin allait prendre la défense de Regina, naturellement je ne lui en avais pas parlé, mais je savais que s’il me demandait de faire des efforts (encore une fois) je lui demanderais à quel moment est-ce que l’on doit s’inquiéter ? Quand mon cœur sort de sa poitrine ou quand la femme qui a assassiné ma sœur essaie d’en faire son petit-déjeuner ! Rozen ignorait tout de notre virée, et je ne comptais pas tout lui raconter sauf si c’était le prix à payer pour qu’elle cesse de me traiter comme une paria. Apercevant Dawn au loin, je sifflais pour le rappeler et lui tendais mon avant bras afin qu’il s’y pose avant d’ajouter :
« J’étais venue pour te présenter mon aigle Dawn, tu m’avais présenté Oscar je trouvais qu’il était normal que tu sois la première personne dans cette ville à connaitre Dawn. »
Sur ses mots, Dawn se retourna vers elle et bomba le torse tandis que je le caressais tendrement.
En voyant ses sourcils froncés tu comprends vite qu’elle ressent la subtile colère que tu éprouves à ce moment même. La laissant dans le flou tu avances vers tes deux pieds de haricot vérifier s’il n'y en a pas de nouveaux matures. Tu en trouves deux côtes à côte, n’ouvrant pas la bouche pour le moment un long silence pesant commence à devenir presque gênant. « Pourquoi ça n’irait pas, tout va bien dans le meilleur des mondes Juliette. Et toi … Tu vas bien après avoir fait une virée avec les supers héros de la ville ? » Ne daignant pas la regarder pour le moment tu vas chercher sur une étagère traficotée avec des cageots en bois, un petit bocal. « Tu n’as rien fait, si cela peut soulager tes épaules. Après tout pourquoi je te reprocherais quelque chose, toi comme les autres n’ont pas sourcillés ni s’être souciés un instant des autres, pour vous lancer à corps perdu dans cette aventure. » Accroupie, tu prends avec une délicatesse sans nom chacun des haricots pour les déposer dans le bocal en verre. On pourrait croire que cette douceur n’était accordée qu’à tes plantes.
Un bruit vient subitement t’interloquer, tournant enfin le visage vers Juliette tu vois un aigle magnifique poser sur son avant-bras. Surprise, tu restes un peu muette avant de te relever Bocal en main. Dawn, joli prénom, c’est donc une fille. Malgré la différence, elle aussi avait un compagnon fidèle. Évidement le tien ne peut pas voler mais il est utile dans bien d’autre chose. « Enchantée Dawn, voilà un plumage qui ferait pâlir les pétales des plus belles roses de ce jardin. » Après tout, l’animal n’avait pas à pâtir de la boudinerie que tu a envers Juliette. Alors l’accueillir dans les formes n’est que plus normal. « J’espère que pour toi au moins elle ferra attention dans ce qu’elle entreprend comme aventure ma chère » sur ses paroles tu vas pour poser le bocal dans un coin du jardin. « Tu devrais rentrer rejoindre ton époux Juliette, je crois que ce soir ce n'est pas trop le jour de jouer les bisounours. Si tu veux vraiment partir avec une réponse je vais être claire … » Autant, tu pouvais être une hystérique du calin et de la bonne humeur que froide et cassante quand cela te blessais.
Revenant sur tes pas, vers elle, tu restes plantée devant en te tenant les mains « je vous en veut clairement, je pense que c’est assez visible vue que je ne sais pas faire semblant dans les sentiments que je ressens. Donc le pourquoi du comment, c’est que votre départ, et je ne parle pas que pour ton cas ma chère. Ma très clairement fais comprendre que ce que je croyais être une ….Comment je pourrais dire ça… Un vrai lien ? Bref, ce qui nous rapprochait, toi, comme d’autre personne. N’ai que provisoire, une fois que vous aurez retrouvé tout ce que vous avez "perdu". et sur ce mot tu imites les crochets d’une parenthèse avec tes doigts » «Je pourrais faire pareille moi aussi....HO mais attend ... j'ai personne à rechercher ou retrouver c'est drôle .... je serais aussi présente dans vos vies que le paillasson de l’entrée. Sa à déjà commencé avec mon cher Coloc, alors en ce qui te concerne sa ne vas pas tarder. Donc je préfère commencer maintenant à penser à mon "trucs a moi" avant de vraiment trop m’attacher à vous et encore une fois être la pauvre débile qui pleure par ce qu’elle se retrouve ENCORE une fois seule. »
Ne lui laissant pas le temps de répondre tu vas chercher ton bocal de haricots « sur ceux je te souhaite une joyeuse nuit avec tes amies et ton époux et je vais voir comment utiliser ses haricots pour des fins personnels cette fois. »
electric bird.
Dernière édition par Rozen D. March le Mar 27 Juin - 9:51, édité 1 fois
Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
J’avais voulu entendre les motifs de sa colère, j’étais servie. Au départ elle avait joué l’innocente en me répondant avec un ton dédaigneux qui comme souvent avec Rozen je n’étais as habitué à entendre. Elle était l’une des seules personnes à s’offrir autant de liberté avec moi et je devais avouer que j’aimais cette fraicheur. Enfin j’appréciais cela sauf quand cette colère était uniquement destinée avec une profonde injustice. Préférant garder le silence, je caressais Dawn qui se son côté était plus tendu que jamais. Il n’aimait pas que l’on hausse la voit sur moi. Il apparentait Rozen à une menace et je sentais ses serres se serraient autour de mon bras de seconde en seconde tandis que je m’appliquais à lui offrir des ondes positive pour lui faire comprendre qu’il n’y avait aucun danger. Ses yeux envoyaient des éclairs, il la fusillait du regard et lorsqu’elle s’adressa à elle, Dawn resserra sa prise malgré le fait qu’elle lui parlait avec gentillesse. Ce dernier déplait légèrement ses ailes de manières offensive afin de me protéger et je laissais s’échapper de « chut » de mes lèvres pour le forcer à rester sociable et serein. Malgré mon désir à la laisser s’exprimer son attitude commençait sérieusement à me mettre hors de moi. Elle était d’un égoïsme sans nom, elle nous en voulait d’être partie dans le monde des contes. Elle piquait sa crise de jalousie concernant Mushu, et autant avouer que de mon côté je n’y étais pour rien si le dragon s’était montré ingrat depuis qu’il avait retrouvé sa perle et sa Mulan. C’était un problème qu’elle devait régler avec lui et non avec moi, inspirant profondément je me forçais à tenir le silence, me concentrant sur les hoquets choqués des géraniums qui apparaissaient au fur et à mesure de son discours. Ce n’est qu’une fois qu’elle parla de Roméo que ma mâchoire se contracta et cette fois ce fut à mon tour de la fusiller du regard tandis que la luminosité du Wonderland Garden descendait en flèche. La tempête Rozen finissait par me congédier en allant chercher un bocal d’haricot tandis que de mon côté je laissais exploser ma fureur :
« Tu penses que tu es en droit de me congédier ainsi en plus ! »
Les fleurs se refermant sur elles même lorsque j’élevais la voix je rejoignais Rozen en deux pas afin qu’elle entende elle aussi le fond de ma pensée :
« Tu te comporte comme une enfant gâtée pourrie ! Je me fiche de ce que tu reproche à Mushu, ça tu le régleras avec lui mais en ce qui me concerne je considère que tu n’as aucun droit de me traiter ainsi ! Tu me reproche d’être repartie dans le monde des contes, ça je peux le concevoir. Je suis consciente que tu as dû avoir peur et pour ça je te présente mes excuses. Mais je n’avais pas à te demander la permission Rozen ! »
M’humectant les lèvres, je posais Dawn sur mon épaule avant de l’empêcher de s’enfuir tout en ajoutant :
« Cette reine menaçait mon royaume ! Elle menaçait mon peuple ! Toi tu ne reviendras plus à Wonderland je l’ai bien compris tu as été très claire avec cela mais moi j’y retournerais. Alors oui je suis venue dans cette ville pour un but précis mais cela ne veux pas dire que j’abandonnerais mon peuple à une fin tragique. La reine des glaces avaient sous son emprise un de mes amis, un homme qui m’avait sauvé la vie, un homme brave, bon et honnête qui comptait beaucoup pour moi et OUI Rozen je me suis lancé à corps perdu dans cette bataille. OUI je n’étais pas sure de rentrée vivante de ce combat. Mais NON je ne te laisserais pas insinuer que je suis une personne égoïste parce que si cela ne tenait qu’à moi je n’en aurais rien à faire que mon royaume soit couvert de glace étant donné que je ne ressens pas les fluctuations de température. Ce que j’ai fait je l’ai fais pour mon peuple et les gens que j’aime. Toi tu n’en as peut-être rien à faire mais c’est un fait Rozen ! »
Une larme rageuse roulant sur ma joue, je sentais Dawn me donner un coup de tête pour me calmer tandis que je pointais un doigt accusateur vers elle avant de poursuivre :
« Et tu sais quoi Rozen, quand Dawn est revenu vers moi, j’ai eu envie de ne jamais revenir à Storybrooke, parce que dans cette ville me met à l’épreuve tout les jours et elle me force à affronter des choses que j’avais enterré ! Mais je suis revenue et certes c’est pour Roméo mais c’est aussi pour TOI ! Je suis revenue pour TOI parce que je ne voulais pas te quitter comme ca ! Je ne voulais pas que tu sois inquiète ! Alors arrête de me traiter comme si j’étais un monstre ! »
Reprenant mon souffle, je passais une main tremblante dans mes cheveux tandis que Dawn glatissait sur mon épaule ses ailes demi-déployés prêt à arracher les yeux du lièvre de mars si je lui en donnais l’ordre, de mon coté j’expirais bruyamment avant de terminer sur un ton plus calme mais débordant de tristesse :
« Et j’ai retrouvé mon époux y a deux jours, mais il ne se souvenait plus de moi, alors je ne pense pas qu’il désire que sa femme sortie de nulle part le rejoigne. Il m’a simplement oublié et depuis qu’on s’est revu il veut juste que je lui donne du temps et c’est ce que je ferais. D’ailleurs Rozen, j’étais aussi en colère contre toi, mais je t’ai protégé. Regina voulait t’arracher la tête pour avoir laissé Louise aller dans notre monde et pour tout te dire j’étais furieuse contre toi moi aussi, mais j’ai pris ta défense. Louise a failli mourir et je n’ai pas pu venir te voir plus tôt parce que je la surveillais. A cause de son voyage et du manque de confiance de Regina Louise a dû boire une potion d’oubli et Regina a effacé toute cette histoire de son esprit et moi j’ai passé les premiers jours et les nuits entières à vérifier que Louise ne souffrait d’aucun effet secondaire dû à la potion. »
En recevant le flot de lave et de rancœur venant de Juliette tu déglutis, t’enfonce dans la terre et deviens aussi petite qu’une souris. Métaphoriquement parlant. Celle-ci ne respire même pas entre ses phrases tu en hallucines presque. Et le regard noir que cet animal te jette ne prédit rien de bon. Sensiblement les plantes qui t’entourent sentent ton mal-être et ta peur subite de perdre Juliette pour le coup. Car voyons les choses en face, pour cette dispute, tu n’as pas regardé plus loin que le bout de ton nez. Certes tu as mal vécu leur départ pour cette mission, mais tu n’as pas réfléchi à leurs motivations. Juliette qui est en face de toi aujourd’hui à prouvé que son geste était plus d’ordre royal que personnel. Elle affirme plusieurs points qui sont d’une vérité écrasante. En effet le cas de ton coloc, n’est pas son problème. Ceci est une autre histoire que ne doit pas brouiller votre histoire à vous. Laissons-la de côté bien. Ensuite, quand elle t’annonce qu’elle est revenue pour Roméo mais pour toi aussi, ton cœur ne fait qu’un bond. Te pinçant les lèvres tu sens les larmes te monter aux yeux. Si ce qu’elle dit est vrai, tu a tout faux depuis le début. Et c’est en baissant la tête comme une enfant sauvagement grondée que tu laisses échapper une discret « je n’avais pas vu les choses comme ça»
La laissant finir tu fini par serrer les poings quand elle t’accuse d’avoir envoyé Louise avec eux. Inspirant pour prendre de l’élan tu regardes rapidement Dawn pour lui montrer que s’il ose faire un pas vers toi tu as des dizaines de lianes et de ronces au sol qui se sont avancées vers toi. Tu les sens grappiller le sol derrière toi. Ce n’est pas qu’un vulgaire jardinet magique. Ce sont de vraies personnes qui t’entourent, toutes au caractère différent. Les ronces et les lierres de l’entrée sont protecteurs et virulents si besoin. Les ayant faites poussées, cajolées, nourrit et parlées un lien s'est formé avec toutes celles présentes ici. C’est normal que maintenant elles veuillent protéger leur amie, et non pas leur propriétaire. On ne détient pas des plantes de wonderland, on les coquèrent. Tout comme l’animosité de Dawn envers toi, tes petites chéries ne portent pas dans leur cœur le duo royal à cet instant précis, et ressentent plus que bien le prêt à tout de l’aigle. Venant à ton tour t’approcher de Juliette tu prends la parole en la laissant finir. « Bon c’est à moi de parler, déjà qu’on mette de côté l’histoire de Mushu je le conçois, ce n’est pas à l’ordre du jour. Par contre une chose me déplaît largement. En aucune manière je n’ai poussé Louise dans votre aventure !!! » Pointant à ton tour Juliette comme elle la fait précédemment pour plus de colère dans tes mots.
« Tu penses vraiment que je ferrais une crise pareille envers vous en ayant moi-même envoyer une amie proche dans une aventure qui ne la concerne même pas et qui plus est une …Étrangère à notre monde pour en plus du danger encouru là-bas viennent nous balancer à tous les autres que nous sommes des monstres de foire de contes de fées !!!???? Réfléchie un peu Juliette. Je ne suis pas resté sur votre lieu de départ comme une grue à attendre votre retour désolé ma chère. Elle a profité de mon retour vers la ville pour embarquer avec vous !!! » Redressant la tête comme pour montrer un peu de fierté tu soupires grassement « Je ne t’ai pas dit tout ça pour que tu me tournes le dos. Si j’ai aussi mal pris ce départ c’est par ce que je tiens à toi, a vous…. Je ne suis pas de votre famille certes, je ne vous connais que depuis votre arrivée certes mais contrairement à beaucoup de gens j’ai la fâcheuse manie de m’attacher trop vite. Je ne demande pas que vous soyez la H 24 je suis égoïste mais pas a ce point là de vous étouffer, d’ailleurs sans te vexer ça me soûlerais grandement qu’on soit l’un sur l’autre à longueur de journée. » Bien que pour Mushu il vit littéralement avec ce qui est totalement contradictoire avec ce que tu viens de dire…. Bref ce n’est pas le sujet, secouant la tête tu reviens vers elle.
« Oui ça m'a fait mal de vous voir embarquer comme des dieux de la guerre, je me suis même dit que j’aurais dû vous cacher la culture de haricots pour vous empêcher de partir, pas par ce que j’en ai rien à faire de notre monde, et là, je reviens sur ce que tu as dis Juliette White Queen….. WONDERLAND EST MA PATRIE, J’AI GRANDIS, JE SUIS NEE, J’AI VECU DANS CE PAYS MAGNIFIQUE. » Reprenant ton souffle après avoir sérieusement manqué d’air tu reprends « j’aime mon pays, j’aime mon monde mais si je ne veux pas y retourner c’est par ce que j’ai tellement perdu de chose là bas que ça me fait peur d’y aller !!! Oui j’ai peur de revivre ce genre de chose, ici j’ai rien à perdre….Enfin, c’est ce que je croyais avant que vous arriviez ….. » Baissant la tête à cette pensée, tu marmonnes presque tes dernières paroles. « Je n’arrive pas à croire que ça me laisse de marbre ce qu’il arrive …Enfin ce qu’il aurait pu arriver à notre royaume. Tu as déjà oublié comment j’ai été émerveillée de te rencontrer, si je n’en avais réellement rien à foutre de Wonderland, je t’aurais ignorée royalement votre altesse tu ne crois pas…. »
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Dernière édition par Rozen D. March le Mar 27 Juin - 9:52, édité 1 fois
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La tension grimpait en flèche dans le jardin, Dawn se tendait à chaque mauvaise parole et les plantes de Rozen semblaient elles aussi prêtent à protéger leur créatrice coûte que coûte. J’aurais certainement dû inciter Dawn à s’en aller après tout rien ne m’obligeais à le garder prêt de moi, mais je refusais de lui donner cet ordre. J’avais peur qu’il ne lui arrive malheur s’il volait loin de moi ou du camp des Merry-Men, sans compter que je savais également que s’il partait il volerait à la recherche de son maitre et je ne saurais m’empêcher de le chercher pour retrouver Romain, même pour revoir l’incompréhension dans son regard. Dawn devait rester avec moi, Rozen de son côté finissait par admettre que je n’avais pas tout à fait tord. Face à son aveu je me retenais de ne pas lui assainir une remarque provocatrice dans le même style que : « non sans déconner, tu n’avais pas vu les choses de cette manière ça m’étonne ! ». Non, je savais que ce type ne remarque n’aurait pas eu le moindre bienfait sur la situation d’ailleurs, je n’étais même pas certaine que cela me fasse du bien, par contre il y avait un autre sujet qui me tenait à cœur tant qu’on était dans les complaintes des accusations. Naturellement, je déversais ma colère sur Rozen pour avoir autoriser Louise à nous suivre dans cette aventure alors qu’elle ne venait même pas de notre monde. Bien entendue, cela ne lui plu pas le moins du monde, à son tour elle m’hurler dessus et Dawn battait des ailes lorsqu’elle pointa son doigt vers moi en signe de mise en garde tandis que je resserrais ma prise sur ses serres tout en le soumettant au calme en un regard autoritaire.
« Elle a failli mourir Rozen ! Elle … Elle a vu des choses qu’elle n’aurait jamais dû voir. Elle a été faite prisonnière et moi j’ai rien pu faire parce que j’avais une flèche dans le bras, quand elle m’a retrouvé je n’avais plus de cœur et je foudroyais toutes les personnes que l’on m’ordonnait de foudroyer. Louise aurait pu mourir, Rozen tout comme Roland. Elle n’avait rien à faire dans cette mission. Je ne me serais jamais pardonner si elle avait été blessée lors de notre escapade dans notre monde ! C’était ton haricot, tu … Laisse tomber ! Il ne sert à rien de revenir là-dessus. »
Secouant la tête à mon tour, je passais une main dans ma chevelure tandis que Dawn me donnait un coup de tête en signe de réconfort, il ressentait ma détresse, il ressentait ma colère, il ressentait tout et comme à son habitude il essayait de palier au mieux à l’extinction de ses derniers. De son côté Rozen semblait se calmer en m’expliquant les raisons qui l’ont tellement vexé dans notre comportement et je me contentais de l’écouter patiemment, la laissant finir même si soudainement sa colère jaillissait de nouveau concernant ma réflexion sur Wonderland et son retour. Retenant un soupir d’exaspération lorsqu’elle me nomma « votre altesse » uniquement pour me provoqué tandis que les géraniums lâchait un hoquet de surprise et que je passais une fois de plus ma main dans mes cheveux avant de rajouter sur un ton plus doux bien que mon agacement se devinait sous mes paroles :
« Je ne dis pas que tu en as rien à faire de l’avenir de Wonderland, je dis simplement que ce royaume est le mien et que je donnerais ma vie pour le sauver ! Et tu ne devrais pas avoir peur Rozen, si tu revenais à Wonderland, je ne laisserais rien t’arriver, ce n’est pas parce que tu ne viens pas de Vérone, qu’on n’est pas de la même famille que je ne t’aime pas. »
M’humectant les lèvres, je jetais un œil sur les épines qui dansaient dernière le dos de Rozen avant d’ajouter avec une légère exaspération :
« Pourrais-tu dire à tes plantes d’arrêter de nous menacer Dawn et moi s’il te plait Dawn ne te fera pas le moindre mal mais par contre si elles tentent de s’en prendre à mon aigle c’est à moi qu’elles auront à faire.. »
« MAIS TU COMPREND QUAND JE TE DIS QUE J’Y SUIS POUR RIEN BORDEL !!! » Non tu n’as pas jeté Louise dans le vortex pour le monde des glaces, non tu ne lui as pas soufflé vos vraies identités, non tu ne lui as pas dit que les contes existaient et NON tu ne l'as pas menée à une mort certaine. Excédée, tu serres violemment les poings, en la fusillant du regard, va-t-elle comprendre que pour Louise tu n’y es pour rien ! « Louise a suivis Régina à tous les coups, et vous à suivi après l’ouverture du portail ! Rentre-toi ça dans le crâne Juliette, jamais je ne mettrais les gens que j’aime en danger ! » Soupirant tu baisses les yeux au sol comme blessée à ton tour. « Je peux comprendre que tu m’en veuilles pour mon comportement, mais de la penser que je suis si irresponsable au point de lancer des personnes dans un combat mortel je ne l’aurais pas cru de ta part, tu ne me connais vraiment pas en fait… » Te grattant la joue pour retarder les larmes que tu sens venir tu la regarde « je ne peux pas t’en vouloir, on ne se connais pas tant que ça en fait, tu es la reine de Wonderland, je suis une habitante, on se rencontre et c’est moi qui m’imagine que je vais conquérir l’amitié d’une royauté. »
Son oiseau la réconforte comme un petit chat qui cherche des caresses, tu trouves ça mignon mais ce n’est pas le moment, tu as peur, littéralement oui, terrifiée de perdre Juliette. Tu ne peux pas te l’expliquer, tu t’es attachée à elle, d’une façon qu’elle ne soupçonne même pas. Au premier regard ça a été le coup de foudre sentimental. Elle représente tellement de belles choses pour toi, elle est parfaite en tout point. Beauté, royauté, bonnes manières, éducation, loyauté, gentillesse, tendresse, émotion. Elle est une référence dans ce monde et dans ta vie, tu n’as pas rencontré de femme comme elle. Elle te rappelle tellement ta défunte mère. « Tu es bien gentille de me faire ce genre de promesses, mais je ne te demanderais jamais d’être un boulet, je n’aime pas dépendre des gens, je veux juste savoir qu’ils vont bien et qu’ils ne m’oublieront pas, ça peut paraître égoïste, mais toutes les personnes qui ont comptés pour moi ont disparu. Alors maintenant je préfère être possessive et être sure de pas les perdre. »
Tu t’approches d’elle « je ne demande pas à faire partie de ta famille, juste que tu prennes en compte le fait que je tienne à toi, je ne demande pas à ce que ce soit réciproque mais que tu fasse attention, je te le dis, tu peux te moquer de moi si tu veux mais tu me rappelle tellement ma mère que je ne peux pas faire semblant d’occulter tous tes gestes ou tes choix. Oui ce n’est pas mon rôle et je n’ai aucun droit sur toi, je ne demande pas de contrôler ta vie, loin de là. Mais je veux juste que tu comprennes combien ça m'a blessé que tu partes comme ça du jour au lendemain sans en parler ou me prévenir. Ce n'est pas grave si tu ne me comprends pas, au moins je suis soulagée de t’en avoir parlé »
« Je suis peu être maladroite dans mes mots, mais je n'ai pas l’habitude de me justifier sur mes actions…. » Sur ça demande tu te retournes en voyant tes ronces et lierres s’agitaient comme des puces « calmez-vous, ça va aller mes chéries…. » L’une des lierres vient caresser ta joue de ses feuilles comme si elle voulait imiter l’aigle de Juliette pour montrer sa présence. « Elles ne vont pas t’attaquer, elles me défendent juste, elles sont comme moi, passe-partout mais rageuse si on touche à ses proches. » Toutes les fleurs vous regardent comme si elles ressentaient ce que tu éprouves en ce moment. Elles ont grandi à tes côtés, tu les chouchoutes, elles sont les premières à comprendre ce que tu essaies d’expliquer à Juliette. Malheureusement tu recules face à l’hostilité dont elle fait preuve, pourtant tu t’es calmé comparé au début de votre discussion. « Tu as le droit de partir, je ne te retiendrais pas pour continuer cette embrouille, j’ai l’impression de faire plus de mal que ce que je voulais faire à la base, simplement te faire comprendre ma colère envers toi, les autres, vous. Ce n’est pas concentré sur toi, mais contrairement aux autres, tu as une place importante dans mon monde à moi »
Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Plus le ton grimpait entre nous et plus je me sentais dépourvu du moindre contrôle. Elle n’écoutait pas. Elle montait au créneau et se retrouvait incapable de se calmer et quand bien même ce moment venait, il était balayé tout aussi facilement. Passant une main enragée dans ma chevelure, je retenais un grognement de stupeur. C’était impossible de parler. Elle refusait la communication et son attitude négative ne m’aidait pas à faire des efforts. Ce n’est qu’une fois qu’elle remettait mon rang sur le plateau que je lançais excédée :
« Arrête avec mon rang Rozen ! Le fait que je sois reine n’entre pas en compte ! Tu la veux ma couronne ! Non parce que si c’est le cas prend là je suis persuadée que tu me la rendras rapidement ! »
Après tout je n’avais jamais désiré être reine, tout ce que je voulais c’était de vivre en paix et visiblement cette requête avait été carrément impossible à exhausser. Dawn me réconfortait et je m’appliquais à lui rendre la gentillesse en le caressant dans le bon sens de la plume en tentant d’arrondir les angles avec Rozen en lui promettant de la protéger si elle souhaitait revenir dans notre monde originel. Contrairement à son attitude passé, elle ne cria pas, elle ne m’incendia pas, elle se contenta de me parler calmement avec son cœur comme la Rozen que j’aimais. Un sourire triste étira mes lèvres pendant que je l’écoutais, je la laissais calmement finir, je lui répondrais une fois qu’elle aura vidé son sac et que ses plantations cessent de me juger comme un ennemis à abattre parce qu’aussi malheureux soit-il j’étais capable de les tuer bien plus rapidement qu’elles et je ne comptais pas en venir à là. Ce n’est qu’une fois qu’elle demanda à ses «chéries » de se calmer et que l’une d’entre elle imita Dawn en lui caressant la joue que je tentais de sortir de mon mutisme avant d’être stoppé net par la demoiselle au cheveu bicolore qui m’inviter à partir. Retenant un soupir d’exaspération face à la constatation qu’elle en était encore sur cette escapade je répondant avec un calme précaire :
« Tout comme Dawn, et quoi que tu en dises Rozen tu fais déjà partie de ma famille, je tiens à toi comme je tenais en Alice et tant que ça sera en mon pouvoir je ne laisserais jamais rien t’arriver et tu n’es pas un boulet Rozen. Ne pense jamais cela de toi. »
M’humectant les lèvres un instant je tournais les yeux un instant vers les géraniums qui avait laissé échapper un hoquet de surprise face à l’évocation de ma défunte cadette avant de reprendre :
« Je n’ai pas besoin d’autorisation pour partir, et je compte bien rester tant que je ne serais pas certaine que tout va bien de ton côté, sans compter qu’étant donné que c’est la première fois que je mets les pieds dans ton jardin j’espérais avoir droit à l’honneur que tu me fasses visiter… »
Ma première tentative de trêve lancée j’attendais de voir la réaction de Rozen espérant que cette dernière ne trouve pas une nouvelle excuse de monter dans les tours de sa colère.
Tu as vraiment l’impression d’avoir un dialogue de sourds avec Juliette, chacune campée dans vos positions et vos sentiments l’une envers l’autre. Mais contrairement à ce que tu montres, tu écoutes chaque parole qui sort de sa bouche. Tu te calmes petit à petit, une si grosse pression ne peut pas être encaissée sans contre coup chez toi. Tu encaisses, tu avales ta colère et tu soupires pour faire disparaitre les mauvaises idées de ta tête. Elle est tellement importante pour toi que tu arrives à contrôler tes impulsions, une autre personne serait devant toi à cet instant, les choses auraient volé droit sur elle. Bref, l’accalmie commence à prendre place, tu ne réponds pas à son éclair sur le fait de te donner sa couronne. Elle ne semble pas comprendre que tu n’es pas la plus douée dans les relations sociales, mais soit, elle l’apprendra peut-être petit à petit. A force de temps et de patience. Un sourire se pose sur tes lèvres quand elle te dit que tout comme son oiseau tu as une place dans sa vie. Dans sa famille. Dans son monde à elle. C’est tout ce que tu veux entendre. « Je t’aime aussi » tu aimerais tant lui dire mais ça ne sort pas. Tu te contentes de redresser une mèche de cheveux mauve et avancer vers elle pour venir l’enlacer. Les gestes mieux que les mots. Tu es douée pour ça au moins.
« Tu es d’une importance que tu n’as même pas idée Juliette pour moi.. » Chuchotes-tu dans le creux de son cou, parler à cœur ouvert quand tu te caches et dix fois plus facile pour toi que de parler en face. Embrassant sa joue tu te détaches lui touche le nez « je suis contente que tu sois rentrée saine et sauve en tout cas…. J’aurais dû commencer par ça à mon avis » tu lui prends alors la main pour la guider dans ce jardin qui semble être ton Wonderland à toi. À ton image ou rien ne peut blesser, te briser ou te faire du mal. « J’ai fait avec ce que j’avais ici. Mais je m’en sors pas mal. Ta les roses, les Marguerites, les pensés, les narcisses… » Les présentant une par une celle-ci prennent la pose heureuse d’avoir de la visite. « J’ai réussi à faire pousser des champignons…. Pour grandir et rapetisser, mais je ne les ait pas encore essayé, ils ne sont pas assez mûrs. » Continuant la visite tu la tires et serres sa main comme en ayant peur de la perdre une seconde fois. « Et le diamant de ce jardin, les pieds de haricots magiques. » Tu t’approches et l’invites à se pencher avec toi. « Ça mûrit doucement, dans quelques jours, je pourrais voyager comme bon me semble » tu ne fais pas attention à l’impact de ce que tu viens dire peu engendrer envers les autres. Pour toi, ce sont juste des petits voyages sans conséquences, des allers-retours pour aller chercher ce que tu aimes ou ce qu’il te manque de ce beau pays qu’est Wonderland. C’est tout ce que tu voulais en décidant de faire pousser des haricots.
« Tu pourras venir avec moi si tu veux un jour ou Wonderland te manque. Et tu trouveras peu être la solution pour faire retrouver la mémoire à Roméo… » Tu essaies de faire passer la pilule en lui donnant des idées pour sauver son couple. Te relevant tu vas chercher le pot ou le seul haricot assez mûrs s’y trouve « de toute façon ça ne sera pas avant un moment vu que j’ai donné les seuls haricots mûrs à Régina pour votre voyage allé retour. Il m’en reste plus qu’un pour le moment » le secouant dans son bocal pour lui montrer tu la regardes avant de sourire vicieusement « tu attrapes ! » Sans vraiment réfléchir tu lui balances littéralement le bocal pour jouer, la taquiner. Qui a dit que tu réfléchissais beaucoup aux gestes que tu comptes entreprendre…..