Je faisais connaissance avec Rozen, ce qui me permettait un peu de penser à autre chose et d’apprendre à connaître une nouvelle personne intéressante. Je la regardais avec un certain amusement mais aussi avec tendresse essayer d’attraper l’un des petits lapins qui était venu nous retrouver. La jeune femme me reprocha doucement mon manque d’optimisme pour une fée. Je lui souris un peu tristement avant de lui répondre : « Malheureusement cela fait très longtemps que je le cherche, c’est pourquoi l’étincelle s’est un peu éteinte, vois-tu ? Et puis, je sais par expérience qu’il n’arrive pas toujours de bonnes choses aux gens biens... », lui dis-je pensant à la façon dont j’avais appris la chose. Mon optimisme, mon enthousiasme, en avait prit un sacré coup à ce moment là… Je souris à sa remarque qu’en à la troupe de joyeux lurons qui nous avaient rejointe avant de m’adresser autant à Rozen, qu’aux mignons petits clandestins : « Ils vont bien se comporter et éviter d’envahir le jardin, n’est-ce pas ? », leur dis-je d’un air faussement sévère mais, le message était bien là. On ne fait pas carnage dans le jardin de la jeune femme !
Rozen me demanda alors si celui que je cherchais était un prince des fées ou un genre d’elfe… Je ris gentiment, elle était un peu loin du compte. « Non ce n’est pas un prince fée, ni même un elfe, c’est un génie. », je pensais à son sourire, à son humour, l’amour qu’il portait à son fils… Ce qu’il pouvait me manquer ! Elle me demanda alors d’autres petits renseignements sur lui, c’est avec entrain que je lui répondis « Il s’appelle Isaac et son fils se nomme Ilan, il est beau, drôle, fort et c’est une personne entière je dirai… Nous n’avons pas passé beaucoup de temps ensemble, mais ces moments me sont précieux. Et toi Rozen, as-tu quelqu’un dans ta vie ? Une personne qui, lorsque tu es avec elle, te fait oublier tous tes soucis ? Le genre de personne qui te manque à la seconde où elle te quitte ? », lui demandais-je alors…
Puis d’un seul coup, la gentiment Rozen parti subitement en cacahuète, parlant rapidement, de genre que je ne saisissais pas, elle me parlait autres fées, d’une certaines « version », que j’avais du mal à comprendre. Puis ce posant un peu plus, elle me dit que la plupart d’entre nous étions des personnages de contes, des histoires que l’on raconte aux enfants pour s’endormir… J’étais surprise d’apprendre cela, d’autant plus qu’on m’avait associé à clochette alors que nous n’étions pas proche plus que cela… « Du coup...si je comprends bien, ici, je suis un personnage d’une histoire...c’est bien ça ? Et toi aussi ? », avais-je du mal à réaliser…