« Je n’ai pas confiance en cette fille… »
« Tu n’as confiance en personne de toute façon, alors arrête de l’apeurer ! »
« …. »

Elle tourna les talons pour aller prendre l’air plus loin. Cette jeune fille n’est pas dans ses bonnes grâces, et c’est peu dire, son instinct lui crie de la faire fuir de votre monde. Mais ses consœurs, elles, ne voient pas les choses de la même façon. Elle était celle qui allait changer ce pays, cette contré. La solution à tous les maux si ont les écoutes. Soupirant Diaz reste en retrait un long moment. Malgré son visage angélique des choses ne concordent pas avec la prophétie. Elle a peur que l’enthousiasme de ses congénères voiles la vérité qu’elles ne veulent pas comprendre. La dernière du quatuor, enfin présente. Les quatre sorcières Cardinales présentes et réunit. Enfin il faut encore préparer et former celle-ci pour convenir au dictat de la bonne sorcière de l’ouest sous tous les angles.

Et que ne fut pas la surprise quand celle tant adulée par tes consœurs, se vit retournée par la jalousie d’une petit adolescent arrivé dans notre pays par cette tornade qui l’avait amenée elle aussi après des trois sorcières. Le seul point commun qui pouvait faire douter de la précision de la prophétie. À quelques années près seulement. Son instinct ne l’avait pas trompé, et ce n’est pas faute d’avoir prévenu ses amies. Ella, sorcière du Sud, voit en elle encore une chance de bonté. Mais Diaz sent la rancœur, la jalousie et la colère suinté par chaque pore de sa peau. Et ce ne fut avec aucune surprise que ce que Diaz redoutait arriva. Au nez et la barbe de ses « sœurs » Zelena montra enfin son vrai visage. Et sa vraie motivation.

Malgré certaine des sorcières qui pensent encore voir du bon en elle, Diaz pensent que tant qu’elle n’aura pas combattu ses démons, son passé, son enfance, elle ne pourra pas revenir à la raison. Peu être vaut mieux t-il la laisser faire son chemin en empêchant qu’elle embarque le plus de monde dans sa tornade à elle. Le mieux pour Oz était de protéger Dorothy, les quatre pays, et la cité d’émeraude. Lui faire barrage était une bonne idée mais inutile. Enfin de ton point de vue. Cette jeune femme était dans un tel état de noirs sentiments que rien ne pouvait la transpercer mise à part la douleur. Autant parler à un mur. Certaine s’entête à vouloir le bon en elle. Mais ce n’est pas le bon moment, il faudra surement la laisser faire son chemin avant de pouvoir la rediriger.



Le temps passe si vite, et pourtant Diaz ne change pas. Cette envie de rencontrer le monde qui l’entoure devient de plus en plus grande. Et ce n’est pas Jack qui la calmera, lui-même a vécu des aventures qu’elle adore, encore aujourd’hui écoute avec de grands yeux d’enfant. Et ne nous mentons pas, Jack se complaît dans la narration de sa vie passée de bourlingueur, voleur, aventurier et tueur de géants. Devant un bon feu, une bonne boisson chaude, de la harpe, leur petit moment à eux. Les rescapés de la famille Bellamy. Mais petit à petit les devoirs de justice de la reine, qui reste une petite fille qu’il prenait sur ses épaules pour jouer, s’éloignent avec une lenteur déchirante. Reine du pays du Nord, mais aussi sorcière Cardinal, il ne sentait plus sa place auprès d’elle. Alors que Diaz elle ne pouvait pas voir son quotidien sans son frère de cœur, son confident, son protecteur. Mais elle ne lui à pas assez dit, pas autant qu’il l’aurait souhaité. Pour noyer son ennui et sa tristesse montante il arpente les bars pour étancher sa soif, mais aussi retrouver l’adrénaline de son passé dans des bagarres d’ivrognes.

Un soir comme beaucoup à cette époque, il rentre aussi soûl qu’une barrique, sous le regard accusateur de son amie. Celle-ci ne pouvait pas le blâmer, elle ne s’occupait pas de lui comme il le méritait. Et elle s’en voulait pour cela. Dans ses moments-là, elle s’occupait de lui comme lui s'est occupée d’elle. Mais ce soir-là, c’était bien différent, un intrus, un « pote de beuverie » comme il te la présenté vient faire un tour dans le palais avec Jack. Légèrement mal à l’aise elle ne sait pas vraiment comment le prendre. Elle connaissait clairement les tendances amoureuses de son ami, mais ne s’y est jamais confronté de face. Il a toujours été discret sur ce plan-là. Soupirant elle trouve cependant que ses soirées arrosées allaient trop loin. Une discussion devait s’imposait demain à son réveil. Mais quelle ne fut sa surprise quand c’est lui qui prend les devants pour lui expliquer la présence de cet homme dans l’une des chambres de l’aile des domestiques. Elle ne comprend pas vraiment.

« Je ne comprends pas calme toi Jack l’alcool na pas encore disparu de ton sang à ce que je vois »
« Diaz ! Je suis sérieux, je veux aider ce garçon, il a perdu sa femme, sa fille… Il n’a plus aucun souffle d’envie de vivre. A force de le fréquenter …..Je….Enfin, j’ai envie de l’aider, fais le pour moi ? »
« ….. Très bien, donne-lui une chambre dans l’aile ouest. Mais je refuse que vous buviez comme des trous sans fond dans l’enceinte du château ! »
« Tu me blesses en pensant cela, mais j’avoue avoir forcé sur l’alcool en ce moment, mais …Laisse, c’est mon problème »

Elle ne pouvait pas laisser tomber, il était d’une importance vitale dans sa vie comme le frère qu’elle n’a pas eu. S’il va mal, elle se sent mal. Venant l’enlacer sans prévenir elle lui chuchote « je ne laisserais pas tomber, j’ai besoin de toi, et c’est moi qui n’ai pas vue ta détresse. Je vais me rattraper promis, mais laisse moi le temps d’accord !! » Elle sentait le sourire soulagé de son ami dans son cou. « Je sais.. Tu n’avais pas à te justifier » les accolades terminées, elle le voit perplexe et connaît bien cette grimace. « Que t’arrive-t-il ? » Un petit silence s’impose.

« En fait, je préfère qu’il reste dans l’aile des domestiques, il….Je ne sais pas comment te le dire. »
« Dis-le simplement, depuis quand tu as peur de me parler ? »
« Il n’aime pas les sorcières, et pour l’approcher, je ne lui ai pas dit que j’étais aussi proche de toi que je le suis…. »
« …..Ha……. »



Les mois passent et l’entourage du château joue le jeu de ne pas mettre en avant la présence de la sorcière, même si cela devient de plus en plus compliqué au vu de la stature de la reine. Diaz, tenait son rôle à la perfection, vu qu’il ne voulait pas connaitre la propriétaire des lieux, celle-ci se faisait passer pour une ami, une gardeuse d’oies. Quoi de mieux que le passer pour vous aider. Le petit scénario marche à la perfection, si seulement tout pouvait être aussi simple. Personne n’avait prévu que les deux jeunes gens se rapprochent aussi vite. Elle était douce et à l’écoute de son mal, de sa blessure, peut être un peu trop. Jack lui-même s’en est retrouvé surpris. Mais elle ne voyait pas cela de bonne augure, sachant qu’il avait perdu la femme de sa vie il n’y a pas longtemps elle avait peur qu’il s’accroche au premier visage qui lui tende la main pour combler ses blessures. De une, ce n’est pas correct, puis d’une autre par, ça ne mènera rien de bon à cela. D’autant plus qu’il ne savait pas qui elle était réellement.

Voulant mettre de la distance, elle se fait rattraper et se retrouve au pied du mur face à lui. Elle ne pouvait pas accepter ce qu’il avouait, il n’avait pas les idées, claires. Même si pour elle ses mots faisaient vibrer son cœur elle était lucide, et savait pertinemment que ce n’était qu’impulsion et le contre coup du sort. Pour palier son chagrin, son deuil il c’est rattaché à elle. Elle n’était pas dupe, ou alors trop méfiante. Allez savoir. Quand la vérité éclate sur l’identité de Diaz, ce n’est pas du tout comme ça qu’elle avait envisagé les choses. La colère noire dont il a fait preuve lui coupe le souffle et la terrifie presque. Mais ce qu’il en suit malgré ses arguments signe la fin de cette Idylle. Un geste, un acte qu’elle ne supporte pas. Et qu’elle ne pardonne pas. « Personne ne lève la main sur moi, mon père ne la jamais fait alors ne crois pas que je l’accepte d’un autre homme ! » Elle connaît pour la seconde fois une grande colère qui implose avec ses pouvoirs. Plaquant le jeune homme au sol en décuplant son poids elle le fusille du regard tel qu’elle ne rassure pas son invité sur la terreur des sorcières. Mais elle ne pouvait pas passer à côté de son geste, peu être mal agencée mais accusée et faite de son plein grès.

« Diaz calme toi… ! » C’est mots suffisant pour la raisonner sur son acte à elle, choquée elle essais de reprendre la situation en main mais c’était trop pour lui, pour ce jeune homme perdu. Sans pouvoir dire un mot, il prend la fuite. Et c’est raisonnablement qu’elle laisse Jack le poursuivre, aucun intérêt que ce soit elle qui le recherche, il l'a quittée avec un visage marqué par la peur et le dégout. Jack le poursuit à travers les terres, il ne peut pas rester sur un tel échec, une telle fin…. Malheureusement depuis ce soir, Diaz n’a plus revu, ni Jack ni Portos.




Des années ont passé, mais elle n’a pas baissé les bras, elle sait qu’il est quelque part. Jack ne l’aurait jamais abandonné pour cet homme. Elle ne le conçoit pas surtout. Mais le royaume avait besoin d’elle, Ella avait aussi disparu, Zelena prenait de l’audace et de l’aplomb dans ses actions malsaines. Le royaume d’Oz courrait à sa perte si les dernières sorcières cardinales ne tenaient pas la barre. Diaz et deux autres de ses consœurs protégeaient les différents territoires. Elles ne pouvaient pas se permettre d’abandonner leur patrie, surtout pas Diaz. Qui en perdant son ami, c’est jeté corps et âme dans la protection de son pays. D’ailleurs en parlant de cela, elle ne manquait pas de s’entraîner dans sa recherche de vengeances. Ayant pris place au palais d’émeraude, elle avait déjà « conquis » le sud, Ella ayant disparu le pays Quadling est tombée entre les mains de la sorcière verte. Elle essaie tant bien que mal de poser son nom et son ombre sur tout le pays d’Oz. Le Nord et l’est c’est bien gardé de cacher et protéger la véritable enfant de la prophétie. Mais les yeux de Zelena voyaient tout, tout du moins ses singes volants.

Tiraillée par la perte de son meilleur ami, et la protection de son peuple elle ne passe jamais deux jours pareils durant les vingt premières années. « Votre Altesse, le commandant Barma est tombé….Ainsi que ses hommes » pétrifiés, soixante de tes meilleurs hommes sont morts dans une guerre inutile au possible avec des géants rancuniers de leur passé. En effet elle a réussit à retourner de vielles querelles contre toi, celle de Jack qui plus est. À l’époque où il vadrouillait à droite à gauche pour trouver des richesses. Trois géants qui ont pour seule motivation de reprendre des richesses que le royaume n’a pas et se venger d’un humain trop impulsif. S’en est assez. Elle ne peut plus rester les bras croisés. « Préparer Xerres, ne l’amurait pas j’irais plus vite s’il est léger, je vais sur place régler cela une bonne fois pour toute. » Ne laissant pas un instant elle regarde droit dans les yeux son nouveau conseillé « Je vous prierez Nightray de ne pas me dire une fois de plus ce que je dois faire, ou alors je vous fais sortir de ce palais s'est entendu ? » Celui-ci déglutit comme jamais avant de hocher simplement la tête sous le regard presque assassin de sa reine.

Habillée pour partir à cheval elle s’apprête à partir quand sa plus vielle ami, ça nourrisse maintenant à la retraite mais toujours à ses côtés dans le palais lui attrape le bras pour la stopper « tu fais peu être peur à ce Rufus, mais moi je te connais, et je t'es pas élevée comme ça Diazpro. Elle ne t’aurait jamais laissé partir a une mort certaine sur ce sentiment d’impulsion ! Tu es la raison et ta sœur le … » Iva n’a pas le temps de terminer sa phrase que celle-ci lui prend le visage « je te l’ai déjà dit de ne plus reparler de ça. C’est passé ce genre de dicton puéril, à l’époque nous étions deux, à l’époque j’étais une parfaite petite fille obéissante, une princesse maniable et inutile qu’au mariage. Aujourd’hui je suis reine, c’est une nouvelle vie alors avance Iva, la raison et les sentiments ne sont plus a présent. Le devoir et la protection de mes sujets et de mon pays si. Et ne remet jamais, Ô grand jamais en cause mes décisions… » Les larmes roulaient sur le visage de la vielle femme, elle avait bien grandi la jeune demoiselle qui ne disait non sous aucun prétexte et qui privilégier les soucis de grandeurs de son père au siens. Elle avait devant ses yeux une reine qui faisait passer cette fois la vie de millier de ses sujets et la pérennité de ce royaume qui est le sien avant toute chose. Dans un cas comme dans l’autre elle savait que sa défunte mère en serait très fière, car elle lui ressemblait plus qu’elle ne le croyait.

En scelle pour les frontières du pays elle regarde Iva « si dans deux jours je ne suis pas revenue, quittez le château, tous, prenez le nécessaire et allez-vous réfugier à l’est. C’est un ordre ! » Une fois de plus elle ne laisse personne emmètre une suggestion qu’elle tire sur les rennes de Xerres pour partir directement là ou ses hommes ont périt. Arrivée sur place elle ne peut que contempler le cœur saignant les corps sans vie de ses compatriotes pour les envies de grandeurs d’une femme frustrée. La colère une fois de plus ne la tenez plus. Et les pas lourds et menaçant de ses ennemis faisaient trembler la terre. Trois géants se profilaient à l’horizon. Le champ de bataille était jonché de roche, de tronc d’arbre et de motte de terre aussi gros qu’une maison. Les hommes ont combattu jusqu’au dernier souffle. Ils ont affaibli l’un de leur ennemie avec les catapultes. Mais pas assez pour le tuer en l’occurrence. C’était à elle de mettre fin à ce carnage, mettre un hola au démarches machiavélique de cette sorcière. Touchant son collier elle essaie de se concentrer, de se rappeler les bons moments vécus avec sa sœur et sa mère. Les deux plus grandes femmes et unique de sa vie. Les deux modèles. « J’ai besoin de vous… Gillikin à besoin de votre aide, j’en ai besoin » les yeux fermés, elle se concentre, espérant sentir leur présence, ou un signe, un rien qui lui donne l’espoir de réussir ce qu’elle compte entreprendre. Elle ne peut pas défaillir ou perdre, elle ne veut pas, elle ne le conçoit pas !

Le vent disparaît autour d’elle, les animaux restant fuient l’ambiance pesante qui s’installe. Sa respiration se calme et se ralentit, elle compte les pas qui la sépare de ses monstres. « 10, 9 , 8, 7… » Elle ne bouge pas d’un centimètre, lorsqu’elle touche le zéro, c’est comme si le temps se figeait. Les Géants ressentent cette pression bizarre. Elle ne décroche pas ses yeux d’eux, qui semblent la narguer au vu de sa petite taille et de sa solitude dans ce champ d’homme mort. « Zéro… » Aussi frigide qu’une statut de glace, elle est à quelque mètre d’eux, ils leur suffiraient de faire quelque pas pour l’écraser comme une vulgaire fourmi, mais ils comprennent que quelque chose se trame. Et c’est bien le cas, leurs jambes, leur corps commencent à devenir lourdes. Des grimaces se forment sur leur visage. Ils essaient de se rapprocher mais ils ne se rendent pas compte que plus ils avancent, plus la pressions, l’attraction deviendra plus forte. Aucune émotion ne se dégage d’elle, la seule qui semble bouger sont, ses mains, comme si elle prenait la main de deux personnes. Elle sentait la force de ses femmes contre elle. Elle avait le courage nécessaire pour exécuter son plan. Les trois géants s’affaissent avec le sol dans un cratère qui s’enfonce de plus en plus. Un cercle devenant de plus en plus visible brise les rochés présent autour de vous. Elle décide de mélanger les deux effets de son pouvoir, envoyant les missiles naturels qu’ils ont eux même lancés sur tes hommes elle les fait s’abattent avec onze fois leur poids sur les crânes de ces ennemis. Le premier succombe ayant déjà été mal avec tes hommes morts. Le sang s’écoule dans les silures des craquements que le sol dégage sous la gravité.