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 [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones

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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Sam 14 Oct - 19:35

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Killian Jones

Rien n’est parfait à ce qu’on dit… Je pouvais confirmer ce dicton. Tout aurait pu être parfait, nous aurions pu passer une délicieuse soirée et une longue nuit. Mais ça ne s’était pas passé comme ça. Charles Vane avait refait un retour triomphant, et avait tout gâché. Si son retour avait été triomphant, sa chute n’avait été que plus difficile. Heureusement que les hommes de Killian avait vite réagi et mis notre cher Vane hors d’état de nuire. Je l’avais détesté, et je le haïssais encore plus aujourd’hui. Premièrement, parce qu’il avait ruiné cette agréable soirée ; deuxièmement, il avait réveillé la louve qui sommeillait au mauvais moment. Je n’avais aucunement envie que Crochet découvre ma véritable nature ainsi… Ce n’était pas comme ça qu’il devait l’apprendre. Mais la louve était bien de sortie, et elle n’avait aucune envie de retourner se coucher, même si j’essayais de me calmer pendant que le pirate s’excusait.

- Vane était enfermé… Tes hommes ne pouvaient pas savoir qu’il allait réussir à s’échapper, en sachant que tu avais payé le geôlier pour le garder plus longtemps enfermé…

Tout avait été prévu pour que nous puissions tous être en sécurité, pour que nous puissions passer une nuit tranquille à l’abri des manigances de Charles. Il avait malheureusement réussi à détourner l’attention de ses gardiens de prison, à moins que ça soit ses hommes qui avaient donnés plus de pièces que Killian pour le faire sortir de là… Allez savoir. Quoi qu’il en soit, il s’était échappé et nous emmerdait bien. Malgré l’ambiance qui s’était refroidie, mon amant essayait de faire un peu d’humour. Ça ne fonctionnait pas, j’étais bien trop préoccupée pour me détendre un instant. Je ne pus lui faire qu’un petit sourire face à sa douce remarque sur son égoïsme. Je m’inquiétais, je me demandais ce qu’il pensait… C’était légitime de sa part de se méfier maintenant, il ne savait pas ce que j’étais, et la part cachée de moi s’exprimait sans mon accord. Il essayait de dire quelque chose. Je l’interrompis, lui promettant que je lui expliquerais tout une fois qu’on aurait réglé nos ennuis avec celui qui nous avait interrompus. Il accepta de patienter un peu avant que je ne lui dévoile tout. Par la suite, je soignerais également sa blessure. Si le fait d’être une louve était parfois lourd à porté parce que ça me pourrissait réellement la vie, il fallait admettre qu’il y avait quelques avantages : ça m’avait sauvée plusieurs fois et je pouvais soigner certaines blessures d’un coup de langue bien placée. Ce n’était pas très raffinée, élégant et ragoûtant, mais ça fonctionnait très bien.

- Alors je prendrai soin de toi avec plaisir. Répondis-je avec nouveau un petit sourire.

Je lui devais bien ça, il avait voulu me protéger et se montrait toujours aussi gentil envers moi malgré tout ce qui se passait et le mystère qui planait encore au-dessus de ma tête. Il ne semblait pas avoir peur, ou sinon, il le cachait très bien. Il n’était peut-être pas aussi à l’aise que tout à l’heure, mais il n’avait pas l’air de vouloir prendre la fuite face à moi, c’était déjà un bon point. Enfin, je crois. Je commençais à m’habiller pour sortir, afin d’aller voir Vane ou peut-être pour m’en aller si le capitaine du Jolly Roger me le demandais. Rien dans son attitude laissait attendre qu’il souhaitait me voir prendre les voiles, mais on ne savait jamais. Je n’avais pas grand-chose à dire à Vane… J’avais surtout envie de l’assassiner, de le dévorer ou d’envoyer sa carcasse aux requins… Son sort serait scellé une fois que j’aurais vu sa misérable face de rat. Lorsque je fus complètement vêtue, Killian me passa ma cape que posait pour ses épaules. Charles se mit alors à brailler des paroles quelques peu déplacées… Doucement, il me faisait prendre certaines décisions qu’il regretterait plus tard. J’étais sur les talons de Crochet lorsqu’il s’arrêta pour se tourner vers moi. Il me regardait avec beaucoup de sérieux, je voulais me dérober, reculer pour m’éloigner un peu, mais il saisit délicatement mon menton pour déposer un baiser sur mes lèvres. Il désirait savoir ce que j’étais. Maintenant. Mes pensées se bousculèrent alors dans mon esprit. Je ne savais pas quoi répondre, je pensais que j’aurais plus de temps pour préparer mes explications. Comment expliquer à quelqu’un que je pouvais me transformer en louve ? Une louve de taille assez impressionnante qui plus est. Ça me semblait bien difficile à croire, à imaginer… Pourtant, c’était vrai. Je pouvais devenir un animal à quatre pattes, avec de grandes oreilles, de grands yeux et des grandes dents… Il me demanda alors si j’étais une métamorphe. Je fis un petit non de la tête.

- Non… Je ne prends la forme des autres personnes… ça serait très pratique soit dit en passant. Je pourrais me changer en homme au lieu de me déguiser en homme. Fis-je remarquer avec un petit rire nerveux. Hm… Je suis une lycanthrope, une louve. Je peux me transformer en louve à volonté… Je suis une louve d’assez grande taille. Mon garrot doit à peu près arriver à la hauteur de ta taille… Expliquai-je.

J’en avais parlé à quelques personnes et à mon équipage. Pas grand monde était au courant. Il était sans doute préférable que ça reste un secret. Autant pour ma sécurité, que pour jouer de l’effet de surprise lors de certains abordages. Pour une louve, c’était facile de faire un carnage, de réduire à feu et à sang tout un navire. Je l’avais déjà fait par le passé. Killian me demanda alors pourquoi Vane m’avait qualifiée de monstre. Un soupire m’échappa, et je reculai de quelques pas… Me comparer à un monstre me faisait toujours un peu de peine, même si j’étais d’accord avec cette idée.

- Vane ne sait pas ce que je suis… Enfin, je ne pense pas qu’il le sache. Jack et moi ne lui avons jamais rien dit, mais peut-être le sait-il d’une autre personne : un ancien membre d’équipage, ou une connaissance à moi à qui j’en aurais parlé… Mais qu’il le sache ou non, il n’a pas forcément tort… Je t’ai dit que je peux me changer en louve quand je veux, c’est vrai, je n’ai pas menti. Mais parfois, il arrive que la louve prenne le dessus sur l’humaine, et là, je ne suis plus qu’une louve et je pourrais très bien attaquer mon meilleur ami et le dévorer… ça fait des années que ça n’est pas arrivé, ça n’arrive pas souvent, même rarement. Ça arrive quand je suis très en colère… Lui avouai-je très mal à l’aise.

La dernière fois que ça s’était produit, c’était le jour où je m’étais retrouvée face aux pirates qui m’avaient enlevé William. J’avais dix-neuf ans à ce moment là, c’était il y avait longtemps. Pourtant, je m’en rappelais comme si c’était hier. Enfin, je ne me rappelais que je les avais trouvés grâce à mon ancien capitaine, d’avoir été face à eux et ensuite de m’être réveillée dans un coin du bateau. Le reste, c’était Jack qui me l’avait expliqué. J’avais fait un massacre à moi toute seule, j’avais tué tout le monde alors que j’étais sous forme de louve. J’avais perdu l’esprit, mais c’était quelque peu justifier… Par contre, à quinze ans, je m’en étais prise à ma gouvernante, sans aucune raison valable, et ça, je le regrettais. Pour l’instant, ça ne m’était arrivée que deux fois… mais ça pouvait très bien arriver de nouveau, et cette fois je pourrais m’en prendre à mes proches.

- Si un jour ça doit arriver alors que tu es là, que ton équipage est là, allez vous cacher dans les cales, ou je ne sais pas où, mais allez vous en… Ou faites en sorte que je ne puisse pas vous faire de mal, par n’importe quel moyen, même si ça exige de devoir me blesser. J’aurais bien plus mal, si je m’en prenais à toi… J’aurais bien ajouté « si tu veux toujours de moi dans ta vie », mais je m’étais abstenue.

Ce n’était pas les choses les plus agréables à dire, ou à attendre. Cependant, il fallait que ça soit dit. On ne pouvait pas ignorer que j’étais dangereuse, je pouvais tuer sans le vouloir, faire du mal malgré toutes mes bonnes attentions. Je ne me pardonnerais jamais de faire du mal à ceux que j’aime. Je préférais encore me prendre un coup d’épée, une balle à une patte ou je ne savais où, plutôt que d’arracher la tête à un ami…
Etrangement, cette conversation m’avait calmée, j’avais retrouvé mes yeux marron, mes yeux d’humaine. L’inquiétude de le voir me tourner le dos avait adouci ma colère envers Vane. Ce dernier était repassé au second plan, Killian était de nouveau au centre de mes préoccupations… Je voulais savoir ce qu’il pensait, s’il avait peur, s’il me détestait. Je comprendrais qu’il n’ait plus envie de me voir pour se protéger, ou parce qu’il se sentait trahi. Cependant, ça me ferait énormément de peine. Je tenais à lui et je n’avais aucune envie de le perdre.

- J’aurais fini par te le dire… Je te l’aurais dit dans la soirée, même s’il ne serait pas intervenu, mais si tu veux que je m’en aille… Je m’en irais…
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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Dim 15 Oct - 21:34

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Anne Bonny





Qu’elle s’en aille ?
Je secouais la tête sans quitter son regard. Son  regard qui avait retrouvé l’apparence que j’avais vu, précédemment, toute la soirée.

« Ne sois pas stupide. Cela ne te ressemble pas. »

Je ne voulais pas la vexer, ni la blesser. Je voulais juste qu’elle se fasse plus confiance.

« Instinctivement, tu dois savoir ce que je ressens. La peur se sent entre êtres humains, alors avec des sens aiguisés comme les tiens… »


Un grand sourire se peignit sur mes lèvres. Je venais de comprendre plusieurs petites choses qui s’étaient passées dans la soirée, comme les pièces d’une carte au trésor enfin réunies en un seul morceau.

« Alors c’était ça mon odeur sucré ? »

La serrant quelques instants contre moi en un élan subit, je l’embrassais de nouveau pour lui montrer que ma considération pour elle n’avait en rien changée, puis me reculant légèrement, je lui fis un clin d’œil.

« Nous continuerons plus tard cette discussion, là, je pense qu’un futur ex-pirate va recevoir ce qu’il est venu chercher. »


Je la pris par la main et l’entraînait sur le pont, sans la lâcher. Pour montrer à tous que je la soutenais. Etouffant dans l’œuf toute parole ou réaction négative qui aurait pu naître à son égard.

Vane se trouvait agenouillé, mouillé comme un chien sous un gros orage, les bras attachés dans son dos par de grosses cordes et une coupure au-dessus de son arcade sourcilière gauche faisant écho à celle de sa lèvre.
S’il vivait jusqu’au lendemain, il aurait de belles ecchymoses, mais je doutais qu’elles n’aient le temps d’apparaître.

« Tu aurais dû rester en prison. »

« Je… » Il ne put en dire plus que le matelot qui le tenait lui assena un coup de poing sur la tempe.

Je n’avais même pas envie de l’écouter. Il ne ferait que dire des insanités destinées à blesser Anne ou à m’insulter. Mon regard était froid. Glacial.
Je souhaitais mettre un terme rapidement à cette affaire.
Sans lâcher la main d’Anne, je m’adressais à lui.

« Le monstre c’est toi. Lâche. Grimper tel un serpent le long de la coque de mon navire pour venir nous espionner dans ma cabine  et tenter de nous tuer. »

Mes hommes le toisaient. Ils savaient déjà ce qui allait suivre.

« Moi, Killian Jones, Capitaine du Jolly Roger et seul maître à bord, je vais décider de ton sort car en montant de ton plein gré sur mon navire tu as abandonné tous tes droits à la justice terrestre. »

Le code des pirates était d’actualité, mais qui viendrait défendre celui qui avait attenté et blessé leur chef ?
Regardant Anne, je m’adressais à elle.

« Ayant été victime tout comme moi de son comportement, souhaites tu intervenir ? »

Je lui donnais ainsi toute légitimité à agir.
Personne à bord n’aurait contesté mes ordres, ma volonté. Tous les hommes et les femmes composant mon équipage me savaient juste et équitable, mais il était hors de question de s’opposer à moi. Tous étaient libres de partir ou de rester, mais en restant ils acceptaient ma loi.






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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Dim 15 Oct - 23:40

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Killian Jones

La soirée avait changé du tout au tout. J’avais l’impression que c’était un tout autre jour, une toute autre nuit… Je n’aurais quitté ce navire pour rien au monde quelques instants auparavant, et maintenant je doutais de ma place en ces lieux. Je n’étais plus vraiment la même aux yeux de Killian, enfin c’était ce que je pensais… Quand je lui demandai s’il voulait que je m’en aille, il fit un non de la tête. Etait-il réellement sûr de ce qu’il disait ? Avait-il conscience de ce qu’il faisait ? Je venais de lui dire que je pourrais le tuer, le dévorer tout cru, et il voulait quand même me garder auprès de lui ? Ce n’était pas que j’étais déçue, bien au contraire. J’étais tout de même assez surprise. Agréablement surprise. Jamais il ne me serait venu à l’esprit que l’on puisse accepter ma véritable nature avec autant de facilité, et aussi gentiment. Surtout quand on l’apprenait de cette façon. J’avais prévenu Jack dans les règles de l’art, je lui avais expliqué les choses calmement et dans de bonnes conditions. Là, c’était un peu comme une mauvaise surprise. Vraiment, je n’avait pas que ça se déroule ainsi.
Quand il dit que j’étais stupide, je fis une petite moue. Il y en avait qui avaient perdu la langue pour moins que ça. Il avait sans doute raison cependant, ce n’était pas dans mes habitudes de manquer ainsi d’assurance et de confiance. Mais la situation était compliquée et ce n’était pas vraiment quelque chose à laquelle j’étais ordinairement confronté.

Calmement, il me fit remarquer que je devais savoir s’il avait peur ou non. Il avait la raison. La peur se sentait de loin et on la voyait. Je savais qu’il n’avait pas peur, mais il pouvait très bien se sentir trahi, être fâché et ça, c’étaient des choses que je ressentais moins, que je voyais moins que la peur. Par contre, si les yeux étaient véritablement les fenêtres de l’âme, je ne distinguais aucune haine dans son regard, ce qui m’apaisait un peu. Il avait même un sublime sourire dessiner sur les lèvres et il me demanda si tout ça avait un lien avec l’odeur sucrée que je lui avais décrite un peu plus tôt dans la soirée. Il parvint à me faire sourire plus franchement.

- Oui… C’est ça. C’est… Ton odeur à toi. On a tous notre propre parfum et maintenant, je saurai reconnaitre ton odeur parmi toutes les autres qui habitent ce monde.

J’aimais son odeur… Je pourrais maintenant le retrouver s’il venait à passer sur mon chemin. C’était quelque chose de plutôt pratique et qui m’aidait parfois à retrouver la trace de certaines personnes que je cherchais. Il me prit soudainement dans ses bras pour m’embrasser. Je passais ma main sur sa nuque pour le garder un peu plus longtemps contre moi, pour prolonger ce baiser. Non, en effet, il n’avait pas peur et tout ce que j’avais pu lui dire n’avait en rien changé l’affection qu’il me portait. Doucement, il recula pour se détacher de moi et me faire un clin d’œil. Avec son aide, ses délicates paroles et  ses douces attentions, j’avais repris l’assurance qui m’était connue. Il proposa ensuite que nous reprenions cette discussion une fois que Vane serait définitivement mis hors d’état de nuire. Il avait raison. Il fallait en finir au plus vite.

- Je te dirai tout ce que tu veux savoir. Promis-je avec un sourire.

Sa main s’empara de la mienne et cette fois nous franchîmes la porte pour accéder au pont. A aucun moment il ne me lâcha, montrant ainsi qu’il était de mon côté et qu’il croyait en moi. J’étais au moins sûre que je n’allais pas m’attirer les foudres de son équipage. Par contre Vane avait tout à fait l’air disposé à me cracher au visage… Si je le détestais, il éprouvait sans doute les mêmes sentiments à mon égard. Au moins, les choses seraient simples. Il pouvait mourir sans que j’éprouve de moindre remord. Il pouvait aller brûler en enfer, et rien ne me ferait plus plaisir à l’heure actuelle. Charles était trempé et blessé. Il faisait pitié attaché comme de la vermine, un moins que rien. J’avais du mal à imaginer qu’il puisse être capitaine de son propre navire. Il ne ressemblait à rien. Il n’était rien. Et bientôt, il allait disparaitre pour toujours.
Killian lui fit alors remarquer qu’il aurait mieux fait de rester en prison. Je ne pouvais qu’approuver, il avait entièrement raison. Il était monté discrètement sur le Jolly Roger et avait tout bonnement essayé de nous tuer. Il devait mourir, pour avoir tenté de mettre fin à nos jours. Il ne méritait pas mieux. En fait, en y réfléchissant, je jugeais qu’on était plutôt bons avec lui. Nous l’empêchions de continuer à vivre une vie misérable, nous abrégions ses souffrances dans ce monde qui lui tournait le dos. Le capitaine du navire reprit la parole pour expliquer que le monstre n’était autre que Vane lui-même, qu’il était un lâche, aussi traitre qu’un serpent. Il affirma ensuite que sur le Jolly Roger, il était le seul maître. Personne ne pouvait le défier, et ici, Charles n’avait aucun pouvoir, il était un intrus qui devait simplement accepter toutes les décisions que Killian lui imposerait. Je l’écoutais avec attention, mais mes yeux étaient posés sur notre ennemi. Il avait un mauvais sourire dessiné sur les lèvres, et il avait l’air bien trop fier pour s’avouer vaincu. Comment pouvait-il avoir l’air sûr de lui alors qu’il était en aussi mauvaise posture ? Je tendis alors l’oreille, et regardai un peu autour de nous. Hommes et femmes regardaient la scène, ils attendaient tous la sentence de leur capitaine. Il me demanda alors mon avis pour savoir si je voulais infliger quelque chose à Vane. J’étais à des kilomètres d’eux, je cherchais ce que Charles préparait. Et puis je les ai entendus. Mes yeux virèrent de nouveau aux jaunes. L’épée de l’intrus était posée par terre, elle lui avait été confisquée. Je lâchais la main de Killian pour attraper rapidement l’arme et la lui mettre entre les mains.

- Les hommes de Vane sont juste là… Ils attendent pour monter à bord… Je les entends… chuchotai-je au jeune pirate.

Je me tournais de nouveau vers Charles… Son sourire s’élargit et il siffla. Il avait deviné que j’avais tout compris, maintenant il voulait mener sa mission à bien et aller jusqu’au bout de son projet. Ses hommes avaient dû attendre à l’écart, un peu plus loin dans des chaloupes pour ne pas se faire voir des hommes de Killian, au cas où leur capitaine ne reviendrait pas. Ils s’étaient ensuite rapprochés pour savoir si leur capitaine avait été pris, s’il était mort. Ils avaient attendu le signal ou la confirmation de la mort de leur chef pour intervenir. Des grappins d’abordage apparurent soudainement de part et d’autre du navire. Les hommes furent tous en alerte. Mon épée et mon pistolet étaient restés dans la cabine. Je n’avais pas d’autre choix. Tant pis. Restant auprès de Killian, je me transformai et me retrouvais sous ma forme de louve. Effectivement, mon garrot lui arrivait à peu près à la taille… Le moment n’était pas aux constatations mais il fallait défendre nos vies face aux ennemis qui arrivaient. Les hommes de Killian prirent tous leurs armes et accueillirent les nouveaux arrivants comme il se le devait. Je finis par m’éloigner de Killian pour prendre part à l’affrontement. Hors de question que je reste les pattes croisées à regarder ce qui se passait. Comme à mon habitude, j’attaquais à la gorge ou aux flancs de mes ennemis, serrant la mâchoire sur leur corps, sentant craquer leurs os sous mes crocs et le sang au goût de cuivre envahir ma gueule. J’étais toujours moi, j’étais bien Anne Bonny, la louve n’avait pas pris le dessus… Elle était simplement là pour me guider. J’avais l’impression que cette bataille durait une éternité, pourtant les hommes de Vane n’était pas aussi nombreux que les hommes de Killian, ils semblaient même moins expérimentés et moins bons épéistes. Mes crocs se refermèrent sur le cou d’un homme, lorsque je vis Killian dos à moi, et un homme de Charles qui s’approchait dangereusement de lui. Je lâchais alors ma victime pour sauter d’un bond sur celui qui voulait tuer Crochet. M’avait-il vue venir ? Quelqu’un l’avait-il prévenu ? Je n’en savais rien. Au moins, où j’étais sur le point de lui tomber dessus, il s’était retourné. Mes pattes avant s’étaient posées sur ses épaules, mes crocs étaient tout près de sa gorge sur le point de se refermer dessus lorsque je sentis la lame de son épée s’enfoncer juste sous mes côtes. Sans hésitation, j’ôtais la vie à celui qui m’avait poignardée avant de m’écraser de tout mon long sur lui.

Je restais couchée sur le pont, tout en essayant de me relever… La douleur était insupportable, m’empêchant à moitié de respirer. La bataille devait prendre fin maintenant, où j’y laisserai ma vie. Cependant, je savais que c’’était des choses qui arrivaient, et ça arrivait encore plus souvent chez les pirates. Pour une fois, c’était l’humaine qui prit le dessus. Je repris forme humaine, toujours allongée sur le parquet du pont. Je regardais ce qui se passait, couchée sur le côté… Attendant de savoir ce que le sort allait décider pour moi…
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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Mar 17 Oct - 9:49

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Anne Bonny




Les explications remises à plus tard, il était temps que Vane paie pour ses actes.
Pourtant quelque chose clochait.
Il ne semblait pas avoir peur. Au contraire.
Si j’avais mis ça au début sur sa stupide fierté et son orgueil, là je commençais à douter.
La poignée de l’épée dans ma main et les paroles d’Anne me firent enfin ouvrir les yeux.

Je n’eus pas le temps de crier avant que Vane ne lance son signal. Réagissant alors je lançais à tous.

« AUX ARMES ! LES HOMMES DE VANE NOUS ATTAQUENT ! »

Instantanément, mon équipage venait de se réveiller. Trop tard à mon goût. Je ne comprenais pas comment les alliés de ce maudit lâche avaient pu ainsi approcher sans que les matelots de quart ne remarquent quoi que ce soit. Ce salaud avait bien fait diversion. Enfin tout cela serait vu plus tard, si nous nous en sortions.

Anne se changea, créant un flottement de quelques secondes  parmi les hommes et femmes sur mon navire.
Me reprenant, je hurlais.

« ELLE EST AVEC NOUS ! »

J’espérais sincèrement qu’elle saurait faire la différence entre les hommes de Vane et mon équipage. Misant sur sa facilité à reconnaître les odeurs.

Evitant une balle de mousquet, je me précipitais vers les grappins les plus proches et d’un coup bien placé, je coupais les cordes renvoyant à l’eau les pirates qui y étaient accrochés, écorchant malheureusement au passage le bastingage du Jolly Roger. Une dette de plus à accrocher au cou de Vane avant de le pendre à la proue de mon navire.

Le combat faisait rage.
Le sang coulait, l’odeur de poudre flottait dans l’air, les cris et le tintement des épées résonnaient en un chaos assourdissant.
Tout à parer avec mon crochet  et à placer mes coups, je n’avais le loisir de vérifier si tout se passait bien pour Anne.
Je ne pouvais qu’espérer.
Je venais de bloquer la lame d’un grand homme balafré et de traverser son corps de l’épée de son chef jusqu’à la garde quand un coup de pistolet vint faire éclater le bois du grand mat à quelques centimètres de mon visage. Me retournant, je vis le monstre qui avait déclenché tout ça, les yeux fous, une épée en main et me souriant.
Je n’avais qu’une envie, lui ôter ce maudit sourire de sa face ou lui en dessiner un autre bien plus sanglant au niveau de sa pomme d’Adam.

Jetant son arme à feu, de son index et son majeur, il désigna ses yeux puis dans ma direction.
Le message était clair. Entre nous deux il n’y aurait qu’un seul survivant ce soir.
Si je coupais la tête du serpent, le corps deviendrait inerte. Ses hommes abandonneraient.
En deux bonds je fus sur lui et nos lames s’entrechoquèrent. Encore et encore, créant çà et là quelques étincelles sous la fureur de nos attaques.
Tout en nerf, l’un et l’autre, nous étions de force et d’agilité égale, chacun la rage au ventre de défendre ce à quoi il tenait.
Au milieu de la confusion de la bataille qui se déroulait sur le pont, nous évitions les coups, les parions, les portions en une dance mortelle qui ne s’achèverait qu’avec la mise hors combat de l’un d’entre nous. Je me refusais d’être celui-là.

Soudain j’entendis le cri de Mariette, la cuisinière/infirmière du Jolly Roger. Me penchant brusquement en arrière je me soustrayais ainsi au balayage de la lame de Vane qui frôla mon nez sans pour autant le toucher. Mais ce qui avait glacé mon sang ce fut de voir la louve Anne s’effondrer derrière moi et reprendre sa forme humaine.

La rage décuplant mes forces, je parais le coup suivant de mon ennemi et le repoussait violemment avant que son épée entre mes mains ne trace une longue courbe qui ouvrit une fente profonde à son cou. Comme au ralenti j’avais vu le fer inciser la peau, le sang jaillir, ses yeux marqués de l’étonnement et de l’incompréhension. L’invincible, l’immortel Charles Vane était touché et grièvement. Il s’effondra à genoux alors que son fluide vital le fuyait telle une fontaine.

« ANNE ! »

Déjà, je m’étais retourné et précipité vers elle. Avec toute la douceur que l’urgence de l’instant imposait, je la retournais et la dégageais du corps de son agresseur mort. Sa blessure saignait abondamment, je fis pression de ma main sur elle pour stopper l’hémorragie. Mariette était déjà à mes côtés et prit le relais.
Un silence glacial s’était abattu sur le navire. Vane avait lâché son arme et incrédule se tenait la gorge comme s’il pouvait ainsi garder en lui la vie qui le quittait en longs flots rouges sombres pulsant au rythme de ses battements cardiaques.

« Regroupez-les près des tonneaux d’eau et lui laissez le crever là. »

Désarmé, fouillé pour éviter encore un mauvais tour de sa part, je le laissais à son sort et écartais les autres membres de mon équipage, ne pouvant couvrir le corps d’Anne tant que Mariette officiait.

M'agenouillant à ses côtés, dans son sang, je lui pris la main.

« Tiens bon. Ca va aller. »

Ma voix était grave. Je ne voulais pas que cela se termine ainsi. Elle ne méritait pas ça.

Mariette me fit un signe de la tête et un sourire. Elle allait s’en sortir.
Je la remerciais puis enveloppais le corps d'Anne dans ma cape avant de la soulever avec douceur et de la conduire à ma cabine.

« Si ce chien survit et s’enfuit, vous pourrez tous chercher un autre navire pour vous enrôler. »

J’étais furieux. Mon équipage le savait. Il ferait en sorte de remettre de l’ordre et de surveiller étroitement les prisonniers.
Aucun secours ne serait apporté à Vanes. S’il devait agoniser toute la nuit il en serait ainsi.

Une fois dans ma cabine, je l’installais aussi bien que je pu sur ma couche. Cette couche qui avait accueillis plus tôt nos ébats et qui là accueillais son corps blessé et affaibli.

Je la veillais ainsi une partie de la nuit. Après que Mariette se soit occupée des cas les plus graves, elle revint pour voir l’état de ses blessures. Anne n’ayant toujours pas reprit connaissance.

Assis sur une chaise, près du lit, tenant sa main, ce fut quand l’aurore pointa son nez à l’horizon, baignant la cabine d’une douce lumière orangée qu’elle sembla reprendre connaissance.

« Hey ! »

Je resserrais un peu plus mes doigts sur les siens.

« Je suis là. Tout va bien. Tu te sens comment ? »

Je ne devais ressembler à rien mais je n’avais pas voulu la quitter un instant, pas même pour boire un verre. Je ne voulais pas qu’en se réveillant elle ait l’impression d’être seule ou abandonnée.






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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Mar 17 Oct - 23:10

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Killian Jones

J’étais à moitié allongée sur le pont du Jolly Roger, à moitié allongée sur ma victime à qui j’avais réussi à arracher la tête. C’était l’une de mes spécialités. Mais le coup de grâce que je lui avais portée avait eu raison de moi. Avant de se laisser emporter par la mort, il s’était retourné et il m’avait embrochée de son épée. En tombant, j’avais entendu le cri d’une femme. Ce cri semblait lointain, comme si la femme qui avait crié était loin. Au moment où mon corps heurta le sol, tout me semblait loin. A moins, que c’était moi qui était partie ailleurs ?
Je baignais presque dans mon sang chaud, impossible de me relever, la douleur sur le côté gauche de mon ventre était insupportable, mes pattes glissaient dans la marre de liquide rouge. Je ne parvenais pas à me hisser sur mes quatre pattes. Mes forces semblaient me quitter au fur et à mesure que je me vidais de mon sang. Affaiblie, la louve laissa place à l’humaine, me laissant dans un état d’une plus grande détresse encore, plus fragile que je ne l’étais sous ma forme animale.

J’essayais d’écouter, de regarde ce qui se passait, de savoir si cette bataille prendrait vite fin. J’observais le duel entre le capitaine Killian Jones et le capitaine Charles Vane, priant pour que la vainqueur soit le capitaine au crochet. L’autre pirate ne méritait pas de survivre, pas après tout ce qu’il avait fait, après tout ce qu’il avait voulu faire. Killian devait triompher… J’entendais le tintement de chaque coup d’épée, le choc de l’épée de Vane sur le crochet de son adversaire. Leurs souffles furieux résonnaient dans mes oreilles quand soudain, j’entendis enfin le bruit d’une lame pénétrer dans la chair humaine. Même si ma vue s’était embrumée de larme de douleur et de peur, je savais que c’était mon capitaine qui avait vaincu. Sa haute silhouette était reconnaissable par rapport à celle de notre ennemi commun. Je l’entendis alors hurler mon prénom. Il se précipita vers moi et avec le plus de délicatesse possible, il m’éloigna du corps encore chaud de ma dernière victime. Loin du corps sans vie que j’avais laissée, j’avais l’impression d’avoir froid à présent. Les mains chaudes de Killian sur ma plaie réveillaient une vive douleur dans mon abdomen, tout en me réconfortant. Je sentais la chaleur de ses doigts et de ses paumes, me prouvant ainsi je n’étais pas encore morte. Pas encore Chuchota une voix dans ma tête.

Doucement, il me laissa aux mains d’une jeune femme… Sans doute était-elle le médecin à bord. Que pouvais-je faire ? Je ne pouvais pas protester. Et il ne m’aurait pas laissée à la merci de mains peu expertes. Elle devait savoir ce qu’elle faisait. Du moins, je l’espérais. Essayant de ne pas porter toute mon attention sur la jeune Mariette qui s’occupait de me soigner au mieux, m’arrachant parfois un gémissement de douleur, je tournais la tête vers le corps du capitaine ennemi. Il agonisait lui aussi. Sa respiration était saccadée, il était laissé pour mort sur le pont, éloigné de ses derniers matelots encore vivants. Il allait mourir seul, comme un rat. Il ne méritait pas mieux. Alors que je pensais à la solitude de mon ennemi, la main Killian se glissa dans la mienne. Malgré son ton grave, il voulu me rassurer, me chuchotant que ça irait, que je m’en sortirais. Je refermai mes doigts sur les siens comme je le pouvais. Sa main était toujours aussi chaude…

- Reste avec moi… Le suppliai-je dans un murmure.

Je ne voulais pas mourir seule comme allait mourir Charles. Je savais ce que c’était que de se retrouver seule face à la mort. La première fois que j’avais été abordée par des pirates, je n’étais qu’une jeune bourgeoise et j’avais été la seule survivante. J’avais été toute seule, et j’aurais aimé passer l’arme à gauche à ce moment là. Ça avait été le pire jour de toute ma vie, je ne voulais plus jamais revivre ça. Jamais. Les soins terminés, Killian posa sa cape sur moi, avant de me prendre dans ses bras, m’offrant ainsi un peu de sa chaleur.
Malgré la colère qui émanait de lui, il se montra d’une grande douceur et d’une grande tendresse envers moi, prenant soin de me faire le moins mal possible, de ne pas me faire bouger plus que nécessaire. La tête contre son épaule, je fermais les yeux  écoutant la régularité de sa respiration et des battements de son cœur. C’était une douce mélodie à mes oreilles, une mélodie qui m’éloignait des tintements des épées, des  balles des mousquets qui partaient. Son odeur sucrée que j’aimais tant était difficile à trouver sous l’odeur amer du sang et l’odeur de sueur, mais je parvins à la dénicher, ce qui offrait à mon cœur, le réconfort dont il avait besoin.

Avant même d’atteindre la cabine, je m’étais endormie de fatigue…


~*~


- Maman ?

J’ouvris les yeux. Et je vis ma charmante petite tête brune devant moi. M’éveillant dans la douceur d’un sourire familier, je me réveillais de bonne humeur, plus apaisée que je ne l’avais jamais été. Avec tendresse, je pris William dans mes bras pour le prendre sur mes genoux tout en m’asseyant contre la tête de lit. Il était si beau avec ses yeux chocolat qu’il avait hérités de moi, pour le reste, il le tenait de son père. Quoi qu’il en soit, il était mon petit garçon, et je l’aimais plus que tout.

- Maman doit se réveiller. Me chuchota-t-il.
- Quoi ?
- Maman doit partir…

Pourquoi voulait-il que je parte ? Ma place était auprès de lui et nulle part ailleurs… Le gardant contre moi, je réfléchis à ses paroles. Avec de violents flashs, sa mort me revint en mémoire, tout comme la mort du capitaine Flint, ma vie dans la piraterie, la mort de Jack, ma rencontre avec Killian, l’attaque de Vane, ma blessure. Mon étreinte autour de mon fils se resserra. Non, je n’avais pas envie de repartir, je me sentais si bien ici. Avec lui…

- Maman n’a pas envie de repartir… Maman veut rester avec toi…
- Non maman… Maman doit se réveiller. William attendra maman…

Non, pas encore… je ne pouvais pas le laisser encore une fois. Je voulais rester avec lui, encore un petit peu. Quelques instants pour profiter de sa présence qui me manquait tant. Malgré les années qui s’étaient écoulées, il occupait toujours une grande partie de mes pensées. Je passais un long moment silencieux avec lui, il était simplement blotti contre ma poitrine, il jouait avec mes longs cheveux bruns, souriant, il était mon petit ange. J’aurais pu passer des heures avec lui dans mes bras paisible silence.

- Maman t’aime tellement mon chéri.
- Je sais… Je t’aime aussi… Réveille-toi maintenant, s’il te plait.

Je l’embrassais une dernière fois sur le front, versant quelques larmes de chagrin. Je lui caressais délicatement la joue avant de fermer les yeux en sachant que je le quittais une nouvelle fois.



~*~


Je rouvris difficilement les yeux, une douleur me saisissant dans le ventre. Loin de l’apaisement que j’avais ressenti, je me sentais perdue… Les odeurs me rappelèrent que j’étais sur le Jolly Roger, dans la cabine de Killian. La voix de ce dernier se fit alors attendre dans de petites salutations. Je sentis la pression de sa main sur la mienne, me ramenant pour de bon dans le monde des vivants, me ramenant auprès de lui. Je parvins à lui faire un petit sourire pour lui dire bonjour. D’une voix douce, il me dit qu’il était là, que tout allait bien. Il voulut savoir comment j’allais. La question déclencha une vive réaction de ma part. Réaction que je ne comprenais qu’à moitié. Les larmes que j’avais laissée couler dans mon rêve, revinrent glisser sur mes joues. Une partie de moi était soulagée d’être en vie, d’être encore de ce monde ; mais une autre partie de moi, plus infime peut-être, aurait préféré rester là bas, loin de mes chagrins, loin de mes besoins de vengeances, loin de ma solitude…

Telle une enfant qui avait fait un mauvais rêve, je tendis les bras vers le capitaine du navire pour lui réclamer du réconfort. A cet instant, je laissais tomber toutes les barrières qui pouvaient exister entre nous, dévoilant toute ma faiblesse et toute ma vulnérabilité à Killian. Je n’étais pas le capitaine Anne Bonny ou la louve, mais j’étais jute Anne Bonny, celle qui se cache derrière ses grands airs et son autorité pour cacher ses failles. J’étais humaine comme tout le monde, et il m’arrivait de lâcher prise, de ne plus avoir envie de faire semblant ou tout bonnement de plus y arriver…

- Ne me laisse pas… Je t’en supplie…

J’avais déjà trop perdu pour le perdre lui aussi. Je ne voulais pas le voir partir à cause de mes secrets, je ne voulais pas le voir disparaitre lors d’une bataille, je ne voulais pas le perdre comme j’avais perdu tous ceux auxquels je tenais. Non, je ne l’aimais pas comme on pouvait aimer avec un grand A, mais mon cœur s’était attaché à lui. Nous avions partagé bien plus qu’un lit ensemble, nous avions passé certes du bon temps, mais nous avions aussi appris à nous connaitre, nous avions bravé un ennemi ensemble, nous avions parlé, et nous nous sommes confiés l’un à l’autre… Il faisait parti de mon existence.

- J’ai besoin de toi…
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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Ven 20 Oct - 21:55

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Anne Bonny





J’avais cru la perdre.
J’avais cru revivre le moment atroce ou Milah était morte entre mes bras.
Je ne voulais pas revivre ça.

Que se passait-il ? Comment était-il possible que je m’attache autant à elle alors que je ne l’avais rencontré qu’il y a quelques heures ?

Il existe de ces gens qui ont une résonnance en nous. Comme des âmes sœurs, sœur de cœur, frère d’âme. Elle en faisait partie.
Emma aussi m’avait fait cet effet-là. Même si parfois j’essayais de me convaincre qu’elle n’était qu’un rêve.  Car autrement comment ne pas devenir fou ? Sachant qu’elle était probablement repartie pour Boston et moi dans ce monde qu’elle considérait comme imaginaire.

Durant son sommeil, je l’avais vu s’agiter. Ses paupières frémir, les rides du lion se creuser, ses lèvres se crisper. Je n’avais pas lâché sa main pour lui apporter le réconfort que je pouvais.

La voyant se réveiller difficilement, je me mordillais la lèvre inférieure, devant son visage crispé sous la douleur. J’étais réellement inquiet.
Ses larmes étaient insupportables. Face à ses bras tendus je l’enlaçais pour la réconforter.

« Ca va aller. Ne t’inquiète pas. Je suis là. Je ne t’abandonnerai pas. »


Elle n’était plus ni louve, ni amante, ni pirate. Elle était une petite sœur que je voulais protéger. Que je voulais chérir. Je l’attirais à moi et guidait son visage contre mon épaule puis la berçais doucement. Comme l’on bercerait une enfant. Laissant la chemise que j’avais remise durant son sommeil boire ses larmes, je caressais doucement sa tête de ma main valide.

Je restais ainsi durant de longues minutes, puis l’écartais légèrement avec délicatesse.
La replaçant sur le lit, je murmurais avec un sourire.

« Je vais demander à Mariette qui est notre médecin de bord de vérifier ta blessure. Pendant ce temps je vais te faire préparer un bouillon chaud pour te requinquer. A moins que tu ne préfères manger quelque chose de plus copieux, ou un grog ? »

Je voulais qu’elle retrouve vite ses forces. Son état d’avant.
Je ne m’étais pas encore occupé des hommes de Vane. Lui avait agonisé durant de longues minutes et là son cadavre refroidissait sur le pont sous le  regard  de son équipage.
Il ne fallait pas choisir le mauvais camp. Maintenant il était trop tard. Je n’aurai pas de pitié et puisque la garde du port n’avait pas été capable de faire son travail en conservant ce chien dans sa cage, je ne leur confierai pas ses hommes. Je ferai justice moi-même.
Comme je l’avais dit, j’étais seul maître à bord et ce soir le sang avait coulé contre mon gré, avant le matin, ils seraient tous embarqués sur le navire de Vane et tous tués avant que le feu ne fasse couler son bateau. Tous les cadavres disparaîtraient dans les eaux noires du port.

« Je reviens de suite. »


Remontant le drap sur son corps, je passais la tête par la porte de ma cabine pour faire aller chercher Mariette puis j’attendais qu’elle soit aux côtés d’Anne à la soigner avant d’aller nous chercher de quoi nous ravitailler et donner les ordres nécessaires pour que soit exécutée ma sentence.

Revenant avec de quoi boire chaud, je déposais le tout sur le coffre au pied de mon lit puis je remerciais Mariette qui s’éclipsa pour nous laisser seuls.

« Vane est mort et son équipage va le suivre dans les eaux du port. »


Je voulais qu’elle sache qu’elle n’aurait plus rien à craindre de lui.

Lui laissant ma couche j’approchais la chaise qui m’avait accueilli durant son sommeil et lui repris la main. Elevant ses doigts à mes lèvres j’y déposais un baiser.

« Sois certaine d’être ici en sécurité. »

L’ironie de mes paroles me frappa. Une heure auparavant, je pensais également être en sécurité et pourtant ce bâtard avait rampé jusqu’à ma fenêtre et avait failli nous tuer.
Ca me faisait penser que l’égratignure à mon bras avait séchée sans être soignée. Ce n’était pourtant rien face aux blessures de certains de mes hommes et femmes d’équipage. Mariette dormirait peu cette nuit.

« Veux-tu boire un peu ? »


Je la regardais avec tendresse.
Qu’elle soit louve ne me faisait pas peur. Je lui faisais confiance. Elle avait failli mourir en me sauvant la vie. Je ne l’avais pas vu car je lui tournais le dos mais des membres de mon équipage me l’avait signalé.






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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Ven 20 Oct - 23:57

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Killian Jones

Partir et ne jamais revenir… Rester là bas avec William. Terminé la vengeance, terminé la tristesse, terminé la souffrance. Je pouvais choisir de rester dans cet endroit avec mon fils, à le choyer comme j’avais toujours voulu le faire. Nous pourrions passer des journées à jouer ensemble, à regarder les nuages ou les étoiles, à se raconter des histoires.  Sauf qu’il me pressait de partir. Ma place n’était pas ici, pas encore en tout cas. J’aurais tellement aimé le garder contre moi, rester avec lui ou l’emmener avec moi. Malheureusement, c’était impossible et on devait m’attendre de l’autre côté… Cependant, je choisis de rester encore un long moment avec lui pour l’avoir dans mes bras, contre moi, à lui dire et redire que je l’aimais, à l’écouter me dire qu’il m’aimait en retour. J’aurais tant aimé que cet instant dure pour toujours. William répétait que je devais me réveiller. Peut-être savait-il plus de choses que moi en ces lieux, alors je choisis de lui obéir. J'avais en plus l'impression d'avoir quelque chose dans la main, me rappelant que je devais en effet rentrer, qu'on m'attendant...

Le retour à la dure réalité était bien douloureux. J’avais encore affreusement mal sous les côtes, et je n’étais pas chez moi. Il me fallut un petit instant pour reconnaitre le navire de Killian. Il dût se manifester pour que je remarque sa présence, alors que sa main était la mienne. C'était lui qui m'appelait, alors que j'étais ailleurs.
Le matelot de Vane ne m’avait pas loupée, même si je pouvais constater que j’avais eu énormément de chance d’être encore là. Un coup un peu plus haut, et il aurait eu mon poumon gauche. Je me serais alors noyée dans mon sang… Heureusement, il n’en était rien, et je serais bientôt sur pieds. Cependant, même si je pouvais affirmer que j’allais très vite guérir, je ne me portais pas très bien. Physiquement, il était évident que j’avais connu des jours meilleurs. Moralement, être hantée par les fantômes de mon passé me retournait complètement. Je me retrouvais partagée entre le sentiment de soulagement d’avoir la vie sauve, et la volonté de rejoindre ceux qui m’avaient quittée. Mon fils me manquait, je ne pouvais le nier. Pourtant, je ne devais pas vivre dans le passé, il fallait aller de l’avant. J’essayais de le faire chaque jour.
Submergée par la fatigue, la douleur et les tourments de mon esprit, je me mis à pleurer comme une enfant, à réclamer le réconfort d’un frère que j’aimais tant.

Tel un frère attentionné, il me prit dans ses bras, chuchotant des paroles réconfortes à mon oreille, répondant à ma détresse en m’affirmant qu’il ne m’abandonnerait pas. Avec toute la délicatesse du monde, il m’attira contre lui, me laissant pleurer sur son épaule. Versant mes larmes contre lui, il me berçait doucement, caressant mes longs cheveux silencieusement. Il avait dit ce qu’il fallait, il faisait ce dont j’avais besoin. Je voulais sentir sa présence auprès de moi, être persuadée que je ne le perdrais pas comme j’avais perdu les autres personnes que j’avais aimées. Fermant les yeux, je me laissais aller contre lui, retrouvant le son de sa respiration et de son cœur. Je me concentrais sur ces rythmes réguliers, ainsi que sur ses caresses. Doucement, je me calmais, cessant ainsi de pleurer. Il me garda encore un instant contre lui avant qu’il ne m’écarte délicatement. Il me rallongea correctement sur la couche avant de m’expliquer qu’il voulait faire venir son médecin et aller me chercher à manger.

- Un bouillon chaud devrait suffire pour le moment. Merci. Répondis-je avec un petit sourire.

Un repas plus copieux ne passerait sans doute pas, et je ne raffolais pas de grogs… Je n’étais pas persuadée que quelqu’un puisse en raffoler d’une certaine façon. En tout cas, je n’avais eu le droit à une recette appréciable jusqu’à aujourd’hui. Et un simple bouillon ferait parfaitement l’affaire pour cette fois. Je mangerais mieux une fois un peu remise.
Je laissais ensuite Killian sortir alors que Mariette fit son entrée dans la cabine. Elle avait cet air doux et réconfortant. Les hommes devaient se laisser soigner et lui faire confiance, la jeune femme avait tout pour inspirer une certaine sérénité et beaucoup de douceur. Lorsqu’elle m’avait soignée la première fois, je n’avais pas pu la regarder avec attention, maintenant que je le pouvais, je la détaillais avec minutie.  Elle ne m’inspirait que des bonnes choses, ce fut donc naturellement que je me laissais examinée et soignée. Je regrettais amèrement mes petites blessures que le capitaine avait soignées plus tôt dans la soirée : une petite égratignure à la joue, une coupure au bras à désinfecter, l’histoire était terminé. Là, l’infirmière devait retirer le pansement, nettoyer la blessure, pour ensuite poser un nouveau bandage, m’arrachant de temps à autre un gémissement de douleur. Elle pouvait être la plus délicate possible, elle ne pouvait faire autrement. Même si la plaie n’était pas aussi grave qu’elle en avait l’air, elle restait assez profonde… Ce qui méritait pas mal de soins. Pour mon plus grand désespoir.

Au même moment où Mariette me recouchait sur le lit, Killian refit son entrée. Il remercia le médecin de bord qui se retira rapidement, me laissant ainsi seule avec son capitaine. Je me tournais alors vers le pirate qui m’annonça que Charles Vane était mort, le peu de survivants allaient finir dans les eaux du port. Je ne doutais pas un seul instant qu’il ferait le nécessaire. Je le savais furieux de cette histoire, il voulait que les torts soient réparés, il souhaitait sans doute se venger, ce que je comprenais parfaitement. Il vint s’asseoir à côté du lit pour me prendre la main et y déposer un baiser, me faisant ainsi sourire sincèrement.
En ce qui concernait la sécurité à bord, maintenant que notre ennemi était mort, je le croyais. Il fallait quand même avouer qu’il y avait quelques heures, le mot « sécurité » n’était pas le terme que j’aurais employé pour définir le Jolly Roger… Personne ne pouvait prévoir ce qui allait arriver, ce n’était la faute de personne. Si, c’était celle de Vane et il l’avait payé très cher.

- Je suis soulagée de le savoir mort… Il ne méritait pas mieux. Ni lui, ni son équipage. Je te remercie pour tout.

Il avait pris soin de moi, et faisait tout ce qu’il pouvait pour m’aider. Ça me touchait énormément, et je ne savais pas comment lui montrer toute ma gratitude. Je finirais par trouver. Pour commencer, je voulais soigner sa plaie que je n’avais pas oubliée. Mariette prit son temps pour panser ma blessure, et était sans doute occupée par les autres blessés à présent. Alors je me devais de soigner son capitaine. Ce dernier me coupa dans mes réflexions, me demandant si je voulais boire. Son regard était plein de tendresse. Je lui souris une nouvelle fois.

- Je veux bien. Mais avant, laisse moi soigner ta coupure… ça ne prendra qu’un instant… ça sera comme un petit tour de magie. Surprenant, mais très efficace pour faire disparaitre les bobos. Dis-je sur un petit ton amusé.

J’avais toujours mal, mais ce n’était pas une raison pour me morfondre et rester au fond du lit. Prendre soin de lui ne me couterait pas beaucoup d’effort et je le lui devais bien. En faisant attention, je me redressais pour m’asseoir, serrant légèrement les dents pour ne pas geindre sous la douleur. Je tendis la main à Killian pour l’inviter à s’asseoir sur la couche, juste à côté de moi. Lorsqu’il fut installé, je déboutonnais délicatement sa chemise pour examiner la blessure sur son épaule droite. Elle n’était vraiment pas grave, mais elle pouvait laisser une vilaine cicatrice si on ne s’en occupait pas. Je déposais un délicat baiser sur la marque que la bataille avait laissée sur le corps du jeune homme.

- Je t’avais dit que je m’occuperai de toi… Et je tiens mes promesses.

Levant doucement mon regard vers lui, je fis volontairement apparaitre mes yeux de louve. Il n’avait pas peur. Il n’avait jamais été effrayé par moi, même quand j’avais changé d’apparence juste à côté de lui. Ça me rassurait de savoir qu’il ne me craignait pas et qu’il m’acceptait comme j’étais. Calmement, je me repenchais sur sa blessure, cette fois, j’y passais ma langue… C’était certes étrange, mais ma bave de louve guérissait toutes les blessures. Prenant un peu de recule, je regardais la coupure disparaitre doucement. C’était comme si elle n’avait jamais existé. Mes yeux reprirent leur couleur habituelle.

- Voila… Encore quelque chose d’étrange à mon sujet… Toujours en confiance ?

Un petit rire m’échappa, me faisant en même temps grimacer de douleur. Mais ça me faisait du bien de sourire, de rire quand même. Je m’éloignais doucement du mauvais temps de la soirée. ça ne serait bientôt plus qu’un mauvais souvenir, une aventure parmi tant d’autres. Tout ça serait fini et derrière moi.

- Je veux bien boire quelque chose maintenant, s’il te plait.

Le goût du sang n’était pas très agréable, et j’imagine que j’avais besoin de force pour guérir plus vite. En plus, Killian ne me laisserait sans doute pas l’estomac vide très longtemps… J’avais l’impression de le connaître depuis longtemps, et quelque chose me disait qu’il veillerait à ce que je prenne soin de moi. Ce que je ne faisais pas toujours, faisant passer les aventures, les abordages, mon équipage avant moi… Ce qui me jouait parfois quelques mauvais tours.

- Et toi… ? Comment te sens-tu ? Tu n’es pas trop fatigué ?

On avait fait que parler de moi, il ne faisait que de s’inquiéter pour moi. Je désirais savoir comment il se portait également…
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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Dim 22 Oct - 7:22

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Anne Bonny



Le bouillon chaud attendait au pied du lit.
Nous avions déjà mangé à l’auberge dans la soirée et avec sa blessure au ventre, il était inutile de solliciter son estomac ou ses muscles. Je pensais qu’elle avait essentiellement besoin de repos.

Moi aussi j’étais soulagé que Vane ne soit plus un problème. J’avais pris la bonne décision pour lui et son équipage. En garder un seul en vie aurait été source de soucis ultérieurement.
Pour le suivre ainsi dans le port et attaquer un navire au nez de la milice et avec son équipage à bord, il fallait un engagement à la vie à la mort, il en avait été ainsi.

La voir sourire me rassurait. Je caressais doucement son visage.
Je n’étais pas trop pour qu’elle fasse des efforts pour soigner ma blessure, pourtant, sentant qu’elle en avait besoin, je la laissais faire.
Ce fut magique. Je la regardais étonné.
J’avais sentis un petit fourmillement ou picotement, alors que sa langue glissait sur ma plaie et puis plus rien. Vraiment plus rien. Plus de cicatrice, plus de douleur, plus rien.

« Tu ne peux pas te guérir toi-même ? Si je prends un tissu et que j’applique ta salive sur ta blessure, tu guérirais ? »


Tout ce qui pouvait la soigner, l’aider, était bon à prendre.
Je n’avais même pas besoin de répondre à sa question, les miennes prouvaient que je lui faisais entièrement confiance.
Si elle pouvait guérir plus vite grâce à son don, je me ferai un plaisir de lui appliquer avec toute la délicatesse possible ce fluide qui lui rendrait santé et vitalité.

A sa demande, je me levais pour aller prendre le bol et, cuillère après cuillère, je lui fis avaler une partie de la soupe chaude.

« A mon tour maintenant de prendre soin de toi. »

Je faisais attention que cela ne soit pas trop chaud. D’une serviette apportée avec le bol, j’essuyais la commissure de ses lèvres avec douceur.
Lorsqu’elle en eu assez, je reposais le tout sur la table et revint à ses côtés.

« Moi je vais bien. Mais je veux que tu te reposes. »


Ma couche était assez large pour deux, aussi ôtant ma cape et mes bottes, je m’allongeais auprès d’elle pour la prendre dans mes bras, pour lui communiquer ma chaleur et un peu je l’espérai de ma force.

« Ne t’inquiètes pas, nous n’allons rien faire. Je veux juste être contre toi. »


Je l’installais le plus confortablement possible, sa tête lové contre le creux de mon épaule. Je lissais doucement sa chevelure sauvage.

« Tu peux t’endormir. Je serai là demain matin. Tu as besoin de repos. »

J’avais confiance en mon équipage. L’affaire Vane serait réglée cette nuit définitivement.
Une belle flambée. Déjà quelques membres de mon équipage avaient été en ville, sur le quai pour raconter qu’ils avaient vu Charles Vane remonter ivre mort sur son propre bateau et se battre avec l’équipage avant de faire tomber une lampe tempête sur la réserve de rhum du navire.
Touché, coulé. L’affaire serait vite close. Et puis dans ce port, ils n’aimaient pas les vagues. Ils laissaient les pirates s’entretuer et faire leurs comptes tant que cela ne dérangeait pas leur tranquillité.
Vane avait été une épine. Il s’était souvent fait remarqué par son caractère odieux et personne ne le regretterait.

« Lorsque tu te réveilleras, je te ferai préparer un bain chaud ici. »


Il y avait dans la cale une baignoire que j’avais offerte à Milah et qui servait désormais à contenir les objets fragiles. Il me suffirait d’un ordre et le temps qu’ils fassent chauffer l’eau, d’autres la nettoieraient pour qu’elle puisse être montée dans ma cabinet et nous servir.

« Dors, ma douce, ma belle Anne. N’aie crainte. Je veille sur toi. »

Remontant la couverture, je nous couvris pour ne pas qu’elle prenne froid.
J’étais également fatigué, mais je voulais attendre d’entendre son souffle régulier et calme avant de m’autoriser à fermer les yeux.


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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Dim 22 Oct - 12:00

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Killian Jones

Un petit tour de magie, et la blessure de Killian n’était plus. C’était un don très utile sur un navire pirate que de pouvoir soigner les plaies, ça limitait un grand nombre de perte, et c’était beaucoup moins douloureux que de désinfecter et de recoudre. Malgré tout, on ne se servait de ce pouvoir qu’en cas d’extrême urgence, ou si j’en avais envie, comme dans le cas présent. Je lui avais promis que je le soignerais, je me devais de le faire. C’était aussi une façon de lui dévoiler quelques uns de mes secrets. Je voulais qu’il me connaisse réellement, qu’il sache qui je suis sans aucune barrière, sans aucun mensonge. J’avais totalement confiance en lui, et c’était la raison pour laquelle je souhaitais être réellement moi en sa compagnie. Malgré son étonnement, il avait toujours l’air bien en ma présence. C’était une agréable surprise pour lui. Sa question me fit sourire.

- On pourrait faire ça, mais il faudrait que je me change totalement en louve pour avoir de la pure salive de louve, la blessure est plus profonde, elle mérite un peu plus de soin. On fait ça après avoir mangé ?

Autant essayer de prendre un peu de force avant d’essayer de reprendre ma forme de louve. Ça ne demandait pas beaucoup d’effort, mais ça réclamait tout de même une certaine énergie que je n’étais pas encore sûre d’avoir. Mais après avoir mangé, je ne doutais pas que je pourrais le faire. J’avais tout intérêt à le faire, ainsi le lendemain, je serais entièrement guéri et tout ne serait plus qu’un mauvais souvenir que je pourrais oublier.
Calmement, il se leva pour aller chercher le bouillon qu’il avait fait préparer. Il prit soin de me faire manger à mon rythme tout en surveillant la température de la soupe pour éviter que je me brûle. On aurait dit un frère et une sœur ensemble. Si le repas réchauffait mon corps, la présence du pirate réchauffait mon cœur. J’étais réellement heureuse de l’avoir rencontré, et de l’avoir dans ma vie.
Lorsque le repas fut terminé, il essuya délicatement mes lèvres. Je n’avais plus faim, même si mon bol n’était pas terminé. C’était amplement suffisant. Il m’assura ensuite qu’il allait bien, mais il voulait que je me repose.

- Avant, occupons-nous de cette blessure… ça ira, je sais que je peux le faire. Lui assurai-je avec un sourire confiant.

En aussi peu de temps qu’il faut pour le dire, je me transformais en louve. J’occupais une bonne partie du lit. On aurait presque pu me comparer à une grosse peluche posée sur  un lit, une énorme louve aux gros poils de nounours noirs. Comme il avait proposé, il vint recueillir ma salive avec un morceau de tissu. Je bavais dessus, c’était d’une grande élégance… Enfin soit, il fallait bien faire quelque chose pour soigner cette blessure, et puis, les pirates n’étaient pas réputés pour être élégants et raffinés. Je ne dérogeais pas réellement à la règle, et j’étais un animal sauvage non ? J’avais le droit de baver si ça me faisait plaisir. Là, ça se révélait en plus utile.
Lorsque le tissu fut imbibé de salive, je retrouvais ma forme humaine. Je retirais soigneusement le pansement que Mariette avait posé et nous nous appliquions à soigner ma plaie grâce à la bave que nous avions récupérée. Je ressentis l’agréable sensation de picotement au niveau de mon ventre, indiquant que ça faisait effet et que je guérirais bien vite.

- Demain, je n’aurais plus rien. Ça sera terminé, cet événement sera derrière nous.

On n’en parlerait plus, ou simplement comme un souvenir lointain où on s’en serait bien sorti. S’il le désirait, au petit matin, je pourrais même m’occuper de ses grands blessés, ainsi pour eux aussi tout ne serait plus que du passé. Je lui en parlerai demain.
Killian retira sa cape et ses bottes pour venir s’allonger près de moi en me prenant dans ses bras. Je me blottis contre lui, profitant de nouveau de sa chaleur et de sa présence. Il me demanda ensuite de ne pas m’inquiéter, qu’il ne voulait rien faire, il souhaitait simplement m’avoir près de lui. Ça remarque me fit légèrement rire.

- Je ne pensais pas un instant que tu voulais poursuivre ce que nous avions commencé avant tout ça. Même si je dois avouer que je suis déçue de ne pas avoir pu te montrer l’étendue de mes talents.

Nous nous installâmes confortablement l’un contre l’autre, ma tête sur son épaule, ses doigts caressant mes cheveux. Je commençais déjà à fermer les yeux. Il m’assura alors que je pouvais m’endormir, qu’il serait là le matin, répétant une nouvelle fois que j’avais besoin de me reposer. Ce n’était pas moi qui allait le contrarié. Mon corps et mon esprit me criaient que j’avais besoin de dormir. Je me lassais alors aller complètement contre Killian, écoutant ses douces paroles. Le lendemain matin, j’aurais le droit à un bain chaud, ce qui n’était pas de refus. Il me répéta ensuite de dormir, murmurant quelques mots doux qui me firent sourire et qui me firent plaisir.

- Promets-moi de te reposer aussi.

Vane n’était plus là, il pouvait se permettre de dormir également. Nous avions tous besoin de repos. Le duel qu’il avait mené contre Charles avait dû le fatiguer également, nous étions tous humains, il fallait qu’il se repose. Il remontant la couverture sur nous, je me blottis contre lui et me laissais aller dans les bras de Morphée, il ne me fallut pas beaucoup de temps pour m’endormir. J’avais trouvé le sommeil le nez plongé dans l’odeur sucré du pirate, les oreilles bercées par son souffle. Je n’avais besoin de rien de plus pour trouver une paisible nuit de sommeil.

C’était une nuit sans rêve, personne ne me disait de rester ou de partir. Ce fut la lumière du jour qui me tira de mon repos. J’ouvris doucement les yeux, encore ensommeillée. Il avait l’air d’être encore tôt, alors je retournais enfouir mon visage contre le torse de Killian et tirais la couette sur mon visage. Comme promis, il était là à mon réveil. Je n’avais pas vérifié si lui s’était réveillé, mais il était là. J’écoutais alors sa respiration, malgré sa régularité et son calme, je ne doutais pas de son réveil. Je ressortis alors la tête de la couverture avec un sourire dessiner sur les lèvres.

- Bonjour. Dis-je .

Je me sentais beaucoup mieux, je n’avais plus mal et malgré l’heure matinale, je m’étais très bien reposée. Sans doute ferais-je encore un peu attention pendant les premières heures de ce jour, mais j’allais bien, j’étais en forme. Comme je l’avais espéré, les mauvais événements de la veille faisaient parti du passé. La mort de Vane et de son équipage supprimaient toutes éventualités de représailles, tout  était terminé. Pour mon plus grand plaisir.

- Comment vas-tu ? Tu as pu te reposer un peu ?

J’espérais qu’il n’avait pas passé toute la nuit à veiller sur moi, et qu’il avait aussi pu dormir. Je lui caressai délicatement la joue, reconnaissante pour tout ce qu’il avait fait pour moi, pour tous les soins qu’il m’avait prodigués.

- Je te remercie du fond du cœur pout ce que tu as fait, pour ta compréhension envers moi et surtout, pour la confiance que tu m’accordes.

Je déposais alors un délicat baiser sur ses lèvres en guise de remerciement.
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Message# Sujet: Re: [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones   [/!\+18][Flashback] Vous avez une voix bien aigue pour un homme ~ PV: Killian Jones - Page 4 Icon_minitime1Ven 27 Oct - 11:14

“Vous avez la voix bien aigue pour un homme”
Feat Anne Bonny




La voir se transformer ainsi était grisant. Excitant. C’était merveilleux.
Je suppose que je suis un être à part. D’autres se seraient enfuis, auraient eu peur, auraient tentés de la tuer. Je ne voyais pas en elle un monstre, au contraire. Je voyais cette beauté pure, sauvage. C’est ce qui la différenciait des autres femmes, des autres humains.
J’imaginais que cela devait être merveilleux d’être dans la peau d’un loup. Ce sentiment de liberté, de force.  Je ne pouvais qu’imaginer mais mon admiration se lisait dans mon regard.

Prenant un morceau de tissu propre, je recueillis le fluide puissant qui m’avait guéri et qui ferait bientôt de même pour elle. Si j’avais eu  ma seconde main je l’aurai caressée en même temps, pour l’apaiser, pour lui faire sentir que j’étais là. A ses côtés.
De mon crochet je ne pouvais pas.
Récolter sa bave ne me paraissait pas le moins du monde dégoûtant car je voyais le remède et non la substance d’origine.

Lorsqu’elle eut repris sa forme humaine, avec toute la douceur possible, je l’appliquai sur son ventre là où la blessure était profonde et pareillement j’eu le plaisir de voir s’atténuer la vilaine balafre. Une guérison magique qui  le lendemain serait parfaite.

A ses regrets de n’avoir pu me montrer l’étendue de ses talents, je lui fis un bisou sur le nez et murmurais

« Pas de soucis, nous pourrons poursuivre ça plus tard. »


J’aimais sentir son corps chaud contre le mien.
Sensation agréable de douceur, de plaisir, de bien-être.
Sans y croire vraiment, je lui promis de me reposer, mais le sommeil, ce traître, m’attira dans ses filets et je sombrais bien plus vite que je ne l’aurai voulu.

Une voix douce et envoûtante me tira de cet état cotonneux. Souriant, je m’étirai dans le lit tel un chat, les bras au-dessus de moi et le dos creusé.

« Je vais merveilleusement bien, et toi ? Totalement guérie ? »

Je n’oubliais pas sa promesse. Elle m’avait dit qu’au petit matin elle n’aurait plus rien. Nous étions au petit matin. Je voulais qu’elle n’ait plus rien.

Son baiser fut suivit du mien. Je savourais le goût de ses lèvres, sa douceur, son parfum corporel.
Ecartant une mèche de ses cheveux, sans sur l’instant changer de position, je lui souris encore.

« Ma confiance, tu l’as gagnée et saches que vous n’êtes pas nombreux à l’avoir. »


En vérité les personnes en qui j’avais confiance, et encore une confiance toute relative, se comptaient sur les doigts d’une main.
Je l’embrassais de nouveau avant de me lever et de soulever la couverture.
Je la replaçais sur ses épaules et enfilais mon pantalon.

« Reste ici, je vais faire monter la baignoire. »

Mes bottes mises, je revins vers elle pour déposer un baiser sur son nez et caresser son visage de dos de ma main.

« Tu es magnifique. Reposes toi encore un peu. A tout de suite. »


Rapidement, je montais sur le pont donner mes ordres.
Tout avait été nettoyé, il ne restait plus une goutte de sang.
Mariette qui était venue me proposer de nettoyer les plaies d’Anne fut surprise de ma réponse. Non. Elle n’en avait vraiment plus besoin.

Un bon petit déjeuner dans un panier et je revins dans ma cabine.

Ils étaient déjà en train de nettoyer le baquet destiné à se baigner et à faire chauffer l’eau.
La police du port était déjà venue à bord, mais le quartier maître avait fait son travail et leur avait donné toutes les indications nécessaires pour ne pas qu’ils viennent nous déranger.

Revenant dans la cabine, j’y déposais sur la table qui me servait en temps ordinaire à étudier les cartes et à prévoir les itinéraires du Jolly Roger le panier et en sorti un pain chaud et de la confiture ainsi que du lait chaud et une tisane.

« Mariette dit que cela te remettra sur pied. »


Il y avait eu quelques messes basses à son sujet sur mon passage, mais d’un regard j’avais calmé les esprits. Tous savaient que mes décisions étaient la loi sur ce navire et même si certains avaient peur de ce qu’elle était, le fait que je lui fasse assez confiance pour la laisser encore partager ma cabine, voire ma couche, suffisait largement à leur faire comprendre que je n’autoriserai aucune parole ou geste déplacé à son égard.
Je l’avais présenté comme ma sœur. Une sœur un peu particulière. Une sœur incestueuse, mais une sœur. Quelqu’un pour qui je serai prêt à me battre. Pour son honneur, pour sa vie, pour elle.

Deux coups sur la porte indiquèrent que le baquet avait été nettoyé et était opérationnel.
Veillant à ce qu’Anne soit couverte, je les autorisais à entrer.
Ils durent pousser la table pour le placer au centre de la pièce et y déposèrent un grand drap pour éviter que des échardes ne puissent la blesser.
Deux autres hommes d’équipage arrivèrent avec des seaux fumants d’eau chaude. Ayant  remplis le baquet, ils s’éclipsèrent avec des sourires entendus.
Eux aussi ne pensaient plus à la louve. Ils la voyaient comme celle qui leur avait sauvé la vie. J’avais bien insisté sur ce point.

La porte fermée, je me levais et écartais couverture et draps du crochet et lui tendit ma main pour l’aider à se lever.
Avec un clin d’œil amusé, je me moquais gentiment.

« Le bain de la petite voleuse est prêt. »


Une éponge et un pain de savon avait été déposé sur la table.
Le baquet était grand mais si nous nous y mettions tous les deux nous serions obligés de nous serrer.
Quelque chose me disait que ce ne serait pas pour lui déplaire.



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