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Happy Endings Chronicles
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 Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes

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Message# Sujet: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Mar 18 Juil - 19:06


❝ deux femmes une douleur ❞
- Diazpro & Juliette -
Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Le soleil se levait sur le royaume blanc et je sortais rapidement de mon sommeil qui avait une fois de plus été trop léger. Comme tous les matins depuis que j’étais revenue je cherchais mon mari d’un geste de main, et me sentais mon cœur se serrer, j’avais tendance à oublier que mon mari avait disparu. D’ailleurs ne pas le sentir prêt de moi ne me suffisait pas, je continuais de le chercher du regard avant de sentir une larme rouler sur ma joue et que mon estomac se noua me donnant presque l’impression que j’allais rendre le peu qu’il me restait dans mon estomac. Retenant un soupir, je séchais ma larme et me dirigeais vers ma coiffeuse afin de préparer mon masque de fausse sérénité et de bonheur. Je ne pouvais pas me permette de m’apitoyer sur mon sort surtout depuis que Diazpro la reine du royaume du Nord d’Oz était venue me demander asile quelques jours après mon retour au royaume. La douce sorcière était enceinte lorsqu’elle était venue frapper à ma porte, mais la nuit qui suivi son arrivée elle perdait sa fille. J’entendais encore ses cris raisonnaient contre els murs de sa chambre, j’avais tout fait pour essayer de sauver son enfant, moi et les mages, nous avions tenté l’impossible, mais en vain, l’enfant avait succombé à l’instar de mon fils. Sa souffrance, sa perte de contrôle en ses capacités magique, tous mes rappelaient ma propre fausse couche, l’unique différence c’était qu’elle ne s’était pas laissé mouvoir par un désir de vengeance ardent et dévastateur. Une fois mon masque dûment installé, je fermais les yeux et passait un peignoir sur ma peau meurtrie en prenant soin comme toujours de ne pas regarder mon reflet dans la glace avant de sortir.

Sur le chemin, je trouvais Albertof le mage de l’esprit qui semblait inquiet plus que d’ordinaire, veiller sur les sautes d’humeur de deux souveraines le fatiguait plus que ce qu’il ne voulait bien le laisser entendre. Comme à son habitude ce dernier me souriait avec tendresse avant de me prendre dans ses bras comme un père aurait pu le faire avec sa fille avant de prendre la parole :

« Juliette, comment allez-vous ce matin ? Je n’ai pas eu l’occasion de venir veiller votre sommeil pour vous assurer un peu de tranquillité, j’en suis navré. »

Posant un baiser sur le front du quinquagénaire je lui souriais avec bonne grâce et sincérité avant d’y répondre :

« Vous faites bien assez, comment va notre invitée ?

- Elle reste toujours cloitrée dans sa chambre, mais j’ai réussi à l’apaiser le temps de la nuit, elle est réveillée depuis quelques minutes, mais sa souffrance ne la quitte pas…

- Comme je la comprends… »

Murmurais-je sombrement avant de perdre une larme et de l’essuyer tout aussi rapidement avant d’ordonner avec gentillesse et fermeté à mon conseillé :

« Je vais m’occuper de Diaz allez donc vous reposer Albertof et c’est un ordre non une suggestion »  

Sur ses mots ce dernier hocha la tête avant de me prendre le bras avec délicatesse pour le serre légèrement et disparaitre tandis que je me dirigeais vers la chambre de Diaz, en croisant les femmes de chambres qui me saluaient comme à leur habitude, je leur demandais :

« Faites monter de quoi manger dans la chambre de Diazpro s’il vous plait !

- Majesté elle refuse de nous ouvrir voilà plusieurs fois que nous ramassons son diner.

- Faites simplement monter de quoi manger je m’occuperais du reste. »

Les deux femmes hochèrent la tête avant de disparaitre au détour du couloir, reprenant ma route vers la chambre de mon invité, je marchais seule plusieurs minutes avant de frapper à la porte de la souveraine en me manifestant :

« Diaz c’est Juliette, tu peux m’ouvrir s’il te plait ? »

Ma demande formulait j’attendais d’avoir une réponse, je n’accepterais aucun refus, si elle m’ouvrait pas j’utiliserais la voie des airs et je passerais par la fenêtre de ses quartiers.


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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Mer 26 Juil - 11:50


Malédiction : +3 MOIS
I NEED YOU, BUT I DO NOT WANT TO MAKE YOU SUFFER.
Cela fait plus de deux mois que tu l’as perdu. Garçon ou fille tu n’as pas eu la joie ou la douleur de le savoir, ce petit être qu’il t’a laissé en partant, n’as pas survécu sans la présence de son père. Tu n’as même plus la force de haïr cet homme qui t'a brisé. Voler ton cœur pour l’écraser, les deux situations suivit t’on mise plus bas que terre. La perte de trois êtres chers, ta vie s'est vu s’écrouler sous tes pieds sans que tu puisses lever le petit doigt. Iva à essayé tout ce qu’elle pouvait pour te faire remonter la pente, elle a fait passer la main à une proche amie, qui n’a pas été emportée par la malédiction de Régina. Juliette la reine Blanche de Wonderland, malheureusement savoir que c’est elle qui s’occupe de toi, te rend encore plus triste, la pauvre femme à elle-même perdu son enfant dans d’atroces circonstances. Alors devoir revivre cela via ta personne te remonte guère le moral. Tu causes du tort à toutes les personnes qui t’entoure, la reine blanche est merveilleuse mais tu n’arrives pas à croire à un possible renouveau dans ton futur.

Les serviteurs de la reine s’enchaînes pour te délivrer de quoi manger où boire, mais rien à faire tu ne peux rien avaler, tu restes muette dans ce lit trop grand pour toi, à tenir une couverture que ton ami, mère et confidente Iva. Avait tricoté dès qu’elle l’avait su. Tu caresses les coutures comme pour t’apaiser, ton visage blanchi par les pleures incessant, les yeux rouges et bouffit, tes lèvres sèchent. Tu les entends essayer de te faire émerger, mais tu ne veux écouter personne. Tu souhaites juste rester dans ta bulle. Il serait maladroit de dire que fort heureusement tu n’as pas eu le temps de t’attacher à ce petit être mais ce serait mentir, tu as eu du mal à le concevoir. Avoir cédé aux avances de ce bourru, partager sa couche, et se voir incendier le lendemain pour être née sorcière. Le voir disparaître avec ton meilleur ami à sa poursuite pour ensuite porter son enfant mort quelques mois à peine plus tard. « Il ne causera que du tort à ton avenir ma fille… » Elle avait raison… Comme toujours mais tu voulais y croire, tu voulais lui plaire, tu voulais être sienne.

Heureusement à l’heure actuelle tu ne te défoule plus de colère par tes pouvoirs, c’est aussi pour cela que tu es ici, après une violente crise tu as détruit une grande partie de tes appartements privés. En rénovation, Iva à contacté Juliette pour avoir une force égale à la tienne. Pour te canaliser, et te contenir. Encore une fois ce matin une demoiselle entre la peur au ventre pour poser un plateau repas sur le guéridon de l’entrée pour manger, et te revigorer. Une fois encore tu ne bouges pas de ce lit défait par tes cauchemars oppressants. Tu ne leur dis même plus que ce n’est pas la peine, c’est répétitif. Mais surprenant, tu écarquilles les yeux en entendant la voix de ton amie, tu baisses les yeux honteuse qu’elle te voit dans cet état lamentable. Toi qui prête si souvent attention à ta prestance et ta présentation envers les autres, aujourd’hui on peu facilement te comparer à une souillon d’un bordel miteux en manque d’alcool. Depuis combien de temps n’as-tu pas pris de bain ? Depuis combien de temps n’as-tu pas peigné tes cheveux ?

Tu sens sa présence derrière cette porte, mais comment l’inviter sans passer pour une hypocrite et lui infliger les douleurs de son passé. Tu veux son aide mais tu ne veux pas la faire souffrir une seconde fois. Tu hésites un long moment avant de daigner ouvrir la bouche « entre … » Ta voix vacillnante et cassée par les pleurs permanents tous les soirs accepte sa venue. Mais tu ne bouges toujours pas, tu n’as plus la force, tant moral que physique de bouger de cette position de chien de fusil. « Je me sens tellement seule, j’étais bien plus heureuse avant…Même si rien n’était vrai…. » Tu blottis la couverture contre toi, tu étouffes des sanglots qui surgissent sans demander ton avis.
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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Sam 29 Juil - 23:08


❝ deux femmes une douleur ❞
- Diazpro & Juliette -
Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Derrière la porte de mon invité j’attendais qu’elle accède à ma requête, tout en me jurant que de toute manière si elle refusait je passerais par la fenêtre par le biais des airs et qu’elle ne pourra strictement rien faire pour m’empêcher d’entre dans ses foutus quartiers que je lui avais offert d’habiter jusqu’à sa rémission. Deux mois s’étaient écoulés depuis la perte de son bébé et aucune amélioration ne s’était fait sentir Diazpro s’était laissé sombrer et je ne comptais pas la laisser continuer ainsi. S’il y avait bien une personne dans ce monde capable de comprendre sa souffrance mieux que moi. Après moins d’une minute d’attente je fus invité à entrer. J’en revenais pas, j’étais persuadée que j’allais devoir entrer de force, mais je ne me faisais pas prier, entrant sans faire plus de manière. Refermant la porte derrière moi, je sentais mon regard se poser sur son plateau repas indemne, retenant un soupir je me retournais vers elle qui était allongée en chien de fusil dans son lit, mon cœur se serrant je me revoyais dans le même état qu’elle il y a quelques mois. Retenant mes larmes je l’écoutais avant de me diriger vers elle et de m’allonger derrière elle pour la prendre dans mes bras pendant qu’elle pleurait :

« Je sais Diaz, ... Je sais … »

Perdant une larme, je déposais un baiser sur sa chevelure emmêlée avant de me reprendre en caressant son avant bras comme une mère pourrait le faire avec son enfant :

« Tu n’es pas seule Diaz, je sais que c’est ce que tu ressens, je ressentais la même chose moi aussi, mais c’est faux tu n’es pas seule. Je suis là, Iva est là, et même si en cet instant tout te semble insurmontable je te jure que tu y arriveras. »

Me relevant je restais assise sur son lit, avant de sécher discrètement mes larmes afin de rester aussi forte que possible pour forcer Diazpro à se lever en usant de mes pouvoirs, faisant léviter son buste pour l’obliger avec douceur à se relever, une fois cette dernière assise, je m’agenouillais face à elle et lui prenait les mains pour ajouter ;

« Diazpro il faut que tu sortes de ces quartiers, ca va faire une semaine que tu n’as pas vu la lumière du jour… »

Ma pauvre amie était dans un piteux état, je m’obligeais constamment à ne pas faire la comparaison avec le mien, nos situations jumelles étaient déroutante et affligeante, le sort s’acharnait sur nous mais nous étions des femmes fortes ! Je l’avais décidé et je comptais bien faire en sorte qu’aujourd’hui Diaz sorte de son cercle vicieux quitte à ce qu’elle se batte contre moi, mais une chose était certaine elle sortirait de cet appartement et elle mangerait.



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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Mar 5 Sep - 15:00


Malédiction : +3 MOIS
I NEED YOU, BUT I DO NOT WANT TO MAKE YOU SUFFER.
Tu ne peux pas t’empêcher de baisser les yeux quand elle te parle. Elle a souffert de ce drame bien avant toi et tu oses rouvrir cette blessure qu’elle a tant essayé de refermer. Tu ne lui rends pas honneur en t’offrant en spectacle comme ça. Tu voudrais tant lui crier que tu es désolée, que tu veux te remettre sur pied et reprendre ton rôle de reine et sorcière du Nord. Mais ton corps et ton esprit t’écrase de douleur et de violent cauchemar. Tu ressers le coussin humide de larme qui te sers de doudou presque. Elle est mieux placée que personne pour parler et oser dire ce qu’il en est. Et c’est avec amertumes que tu dis qu’elle à raison, Iva et elle, ont toujours été la pour toi. Mais les personnes les plus importantes ne sont plus, Jack, Cly et lui…. Une semaine que tu t’es enfermée dans cette prison confortable. Une semaine que le sang à couler et choquée tes entrailles. Certes ce n’était que trois mois, mais il en fallait pas plus pour que tu te projettes dans l’avenir avec Lui, que tu commences à avoir des sentiments pour lui.

« Je sais Juliette, mais affronter le regard désolé et la pitié des autres a l’extérieur me rendrons encore plus en colère et furieuse … Je ne serais pas capable de jugement face à cela, et je ne serais pas capable de me contenir …. Je ne suis pas prête encore » un peu sec tu ne veux pas la blesser, mais juste lui faire comprendre le pourquoi de ton isolement, mais aussi justifier ta faiblesse et ton découragement. De belles paroles mélangées aux larmes qui ne font que couler par elle-même. Tu délaisses l’oreiller pour venir t’asseoir en face d’elle. Les marques de draps et de larmes séchés sur tes joues montrent un peu plus ton état lamentable du moment. Il ne faut pas se mentir cela fait bien des jours que tu n’as même pas pris de bon bain. Tu n’as envie de rien, tu as eu l’impression que le monde t’abandonnait il y a une semaine. Entre le départ de ton frère de cœur, de celui à qui tu as offert ton cœur et maintenant celui qui prenait vie en toi. Tu avais juste envie de disparaître comme tous. Tu la regardes écraser par sa prestance magnifique. Tu n’étais pas là, tu la connaissais pas à l’époque où elle avait vécu cela mais tu t’imagines clairement qu’elle, au moins à su garder la tête haute.

Bizarrement dans ces moments-là, on se demande comment aurait été ta vie si Az n’avait pas disparu, si le trône lui été revenue, si tu étais restée simple gardeuse d’oies… Tant de si qui te remplissent le cerveau. Et si Jack ne l’avait pas rencontré, s’il ne l’avait pas ramené au château, si vos regards ne s’étaient pas croisé. Soupirant tu redresses une mèche rebelle et ressens ton haleine. Une tête horrible se dessine sur ton visage mais qu’elle horreur. Tu restes figée quelques secondes avant de poser le regard vers l’extérieur. Un magnifique ciel bleu, un soleil éblouissant. « Dis-moi….. Tu peux faire pleuvoir non ? » Venant prendre sa main en évitant de lui souffler au visage. « Je veux bien sortir mais à une condition, je veux qu’il pleuvent comme à Oz, avec un magnifique soleil. Je….. Ce sera comme dans mon enfance…. » En effet, quand vous étiez petite, Azcadélia et toi sortiez les jours de pluie ensoleillée pour chasser les grenouilles, les plus belles trouvées faisait gagner le goûter des deux à la meilleure trouveuse. Te levant doucement et t’étirant les bras endormis tu la regardes. Tu as raison, je pense que je vais prendre un bain pour commencer … « Il est temps de relever la tête Juliette. » La regardant tu esquisses un très léger sourire. « Merci Juliette…. Merci pour tout ce que tu fais »
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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Jeu 7 Sep - 1:04


❝ deux femmes une douleur ❞
- Diazpro & Juliette -
Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Essayer de réconforter Diazpro était aussi compliquée que d’essayer de me réconforter moi, je lui parlais à coeur ouvert, consciente qu’elle ne pourrait rien avoir à redire sur mes propos. Elle savait. Prenant cette dernière dans mes bras, je lui caressais sa chevelure emmêlée par son manque d’entretien, maudissant ce fameux Jack qui l’avait abandonné. Sans laisser le choix à la souveraine des terres du Nord du royaume d’Oz je lui intimais l’ordre de sortir de sa prison dorée, après l’avoir légèrement secoué en lui faisant comprendre que si j’étais parvenue à moi même sortir elle y arriverait je l’écoutais me répondre. Elle ne voulait pas voir le regard des autres. Je ne pouvais que trop la comprendre, la compassion partait généralement du’n bon sentiment, mais la plupart du temps elle nous renvoyait en pleine face que nous avions perdu une chose importante. L’un dans l’autre nous nous retrouvions toujours au même point de départ :

« Dans ce cas n’utilisons pas les voies qu’ils prendraient ! »

Annonçais-je en désignant la fenêtre de ses quartiers d’un geste de tête, j’étais capable de voler, elle était capable de voler en usant de ses pouvoirs, si nous passions par les airs nous ne croiserons personne. L’entendre me dire qu’elle n’était pas prête était trop pour moi, si elle n’essayait jamais elle ne le sera jamais prête. Elle pensait qu’être prête ça arrivait d’un coup ? Elle devait simplement se faire violence, je préférais même affronté une Diazpro enragée usant de ses capacités magique sur moi que de la voir une seconde de plus dans cet état végétatif. Elle sentait fort, preuve qu’elle n’ait pas pris de bon bain depuis qu’elle était arrivée sous mon toit, ça serait notre troisième étape. Rapidement, je sentais mon esprit divagué vers mon passé qui avait été bien plus heureux qui aurait pu être parfait si des forces supérieur n’avaient pas décidé de tout foutre en l’air. La demande de Diaz me ramenant à l’instant présent j’hochais la tête, faire pleuvoir avait été la première chose que j’avais su faire, sans compter qu’au vu de ma tristesse personnelle il n’allait pas être compliqué de réaliser ce changement météorologique là. Fermant les yeux un instant, je tentais de réaliser le temps le plus réaliste possible alliant soleil estival et plus diluvienne en même temps avant de sourire à la dernière réplique de Diazpro qui m’annonçait qu’il était temps de relever la tête laissant un léger rire s’échapper de mes lèvres je la prenais dans mes bras avant de répondre :

« Tu es plus qu’une allié dans ce monde pour moi Diaz, tu es une amie, ce que je fais est normale tu aurais fait pareil si je t’en avais laissé l’occasion »

Déposant un baiser sur sa tempe je me levais avant de désigner la fenêtre d’un signe de tête, observant mon chef d’oeuvre météorologique à l’oeuvre en demandant :

« Est-ce comme dans vos souvenirs majestés ? »

Saisissant sa main, je le menais jusqu’à la fenêtre avant de la relâcher pour ouvrir les battants de cette dernière et de relever mon jupons pour me retrouver en équilibre sur cette dernière avant d’ajouter en riant :

« Tu ne veux croiser personne et je peux te jurer que par là aucun de mes sujets ne s’attendront à te voir, allez cap ou pas cap ? »

Telle une enfant, je riais avant de me jeter dans le vide les bras grands ouvert avant de me rattraper en un geste de main pour user de la force du vent pour me maintenir dans les airs en étant rapidement rejointe par Dawn qui glatissait de joie à me voir enfin voler. Une fois Diaz à mes côté je lui demandais :

«  Alors que veux tu faire ? On redescend au sol, on vol ensemble, ou tu veux chevaucher un de mes aigles ? Choisi je suis toute ouïe »

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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Lun 16 Oct - 12:09


Malédiction : +3 MOIS
I NEED YOU, BUT I DO NOT WANT TO MAKE YOU SUFFER.

Cette Juliette, si elle n’existait pas il faudrait l’inventer. C’est sûrement ta seule et plus grande amie. Ne parlons pas d’Iva c’est plus une mère qu’une amie, une confidente, un point d’ancrage. Juliette avait cette capacité à mettre ses douleurs derrière elle, alors que tu lui fais revivre son pire cauchemar. Elle ne lâche pas le morceau pour autant au contraire elle se bat pour toi, une chose que tu admire plus que personne d’autre en ce contexte précis. C’est comme si elle avait décidé d’endosser une partie de ton chagrin pour te soulager de cette horreur passée. Même sans son Roméo elle avait la tête haute, tu dois prendre exemple sur elle, l’amour est douloureux mais pas mortel. Tu es reine, tu es l’une des quatre sorcières cardinal, tu es Diazpro ! Tu dois lui montrer que ses efforts ne sont pas vains. Elle se prend au jeu de tes souvenirs. Elle te propose de passer par la fenêtre pour ne pas croiser les gens, bien qu’ils soient aux petits soins avec toi, avec le regard qui veut dire « Tu as perdu ton bébé ! » Un regard de plus comme celui-ci et tu rechuterais sans problème. La reine blanche connait t’es pouvoirs tu ne sais pas voler à proprement dit mais peut interférer sur l’attraction terrestre pour l’alléger et te rendre aussi légère qu’une feuille au vent. Tu regardes longuement la fenêtre en clignant des yeux, repoussant les mèches emmêlées devant ton visage. Elle te prend la main, tu n’as pas vraiment le choix de la suivre et surtout tu ne veux pas te battre contre elle. Car tu sais qu’elle est ton seul recours pour sortir la tête de l’eau dans cette affaire.

Enfin pour la première fois, depuis des semaines, tu souris. Reniflant pour éviter d’être encore plus crasseuse que tu ne l’es, tu te lèves avec la force de Juliette vers la fenêtre en question, posée devant tu regardes le paysage vide mais paisible. « Je te remercie Juliette, pour tout » lui prenant la main tu viens t’incliner devant la reine magnifique qu’elle est avant de l’enlacer. Tu la vois se lancer comme une fée dans les airs, tu ne réfléchis pas plus et la suis, sautant comme si tu faisais un plongeon dans l’eau. La gravité s’affaiblit grandement au point que les gouttes d’eau autour de toi sont en suspension comme des petits cristaux bien lisses. Tu rejoins vite Juliette en évitant d’interférer avec son pouvoir d’air. C’est alors qu’elle te propose une liste de choses à faire pour te changer l’esprit et enfin revivre le moment présent. Tu ne sais plus trop ou donné de la tête, tu ouvres plusieurs fois la bouche mais ne sais pas trop quoi répondre, voler un peu avec le vent frais qui te rafraîchit les idées, monter sur un de ses magnifiques aigles qu’elle à sous sa propriété. « Et si on faisait le tout, on vole un petit moment, avec tes aigles, on va vers le lac ou on avait l’habitude de déjeuner dans nos temps libres et on revient sur le dos de tes aigles ? » Tu lui tournes autour avec les petites gouttes flottantes qui s’éclatent sur ton visage. « Et je pense qu’en revenant un bon bain ne me ferra pas de mal, tu ne crois pas » tu lui rends son baiser sur la tempe avec une tendresse inexplicable, Juliette à toujours été la sœur que tu n’as pas eu la chance de voir vivre à tes côtés.

La dépassant tu pends la direction d’oz, vers les limites du pays, avec la magie qu’elles ont ce trajet ce compte en demi-heure, contrairement aux transports au sol. Il y a aussi la téléportation mais tu ne profiterais pas du paysage en compagnie de ton amie à toucher les nuages si possible et croiser des oiseaux dans leur chemin. « Je te laisse appeler tes aigles ».
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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Sam 21 Oct - 17:46


❝ deux femmes une douleur ❞
- Diazpro & Juliette -
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Sauver Diazpro était devenue mon exutoire. Elle me rappelait toutes mes souffrances, mais la sauver me permettait de me sauver moi-même. Je comprenais sa douleur. Je comprenais tout, jusqu’au mal être que le regard des autres pouvait engendrer. Diazpro voulait bien sortit mais seulement si elle ne croisait personne et que je pouvais reproduire l’ambiance de son enfance. Elle m’en avait déjà parlé à plusieurs reprises. Obéissante, je guidais les éléments avec agilité et l’excellence que les années d’expérience m’avaient apporté. J’avais gagné une  bataille en forçant mon amie à se lever pour venir à la fenêtre, une fois devant cette dernière s’inclina en signe de respect avant de me prendre dans ses bras. Caressant ses cheveux, je lui souriais avant de me libérer de son étreinte avec délicatesse. Je n’étais pas la femme la plus encline au rapport physique qu’il existe. Peut de gens avait le droit de me toucher ou de m’enlacer, non pas par caprice, mais les épreuves de ma vie m’avait appris à détester les longues embrassades forcées. Diazpro faisait partie des gens qui avaient le droit d’avoir un contact physique avec moi. Je l’adorais.

M’abandonnant à une joie enfantine, j’ouvrais la fenêtre avant de me jeter littéralement vers l’extérieur avant de m’éloigner juste assez pour l’inciter à me suivre mais également pour que ses capacités magiques ne viennent pas contrebalancer les miennes. Rapidement nous nous retrouvâmes sur la terre ferme et sous la pluie. Dawn m’avait rejoint comme à son habitude et je posais mon front contre sa tête avant de demander à la reine du Nord d’Oz ce qu’elle voulait faire. Cette dernière optant pour une balade avec les aigles j’hanchais la tête :

« Dawn va chercher, Angel s’il te plait »

Obéissant je le voyais disparaitre avant de rire face à la réponse de Diazpro concernant son souhait pour son retour dans ses quartiers avant de m’offrir un baiser sur la tempe.

« Je suis heureuse de te retrouver Majesté, le bain te feras le plus grand bien je pense, tout comme ça me fera du bien à moi »

Je me fichais pas mal du regard que mes servants pourraient avoir sur nous quand nous reviendront trempée, mais certainement sales, aussi sales que des enfants. Les aigles revenant vers nous, je les saluais en une brève révérences qu’ils me rendirent. La marque de respect était essentielle avec les aigles. Leur donnant un biscuit capable de multiplier leur taille par sept. Dawn et Angel face à nous, je m’inclinais une fois de plus et ses derniers se couchèrent avec obéissance. Prenant la main de Diazpro je l’emmenais dans mon sillage avant de lâcher sa main pour caresser dans un même temps la tête de mon aigle et celle d’Angel. Une fois le lien effectuait avec Angel je me retournais vers mon amie :

« Tu connais Dawn, il t’apprécie, tu voleras avec lui, il te protègera. »

Sur ses mots, mon aigle glatissait. C’était la première fois que je laissais une autre personne chevaucher mon bébé, mais je savais que s’était mieux ainsi. Diazpro n’avait jamais voler sur le dos d’un aigle, il était important que sa première fois se fasse sur un animal qu’elle connaissait. Reprenant Diazpro par la main, je l’entrainais vers Dawn avant de faire signe à Dawn d’étendre  légèrement ses ailes.

« Tu dois t’assoir derrière ses ailes fait attention à ne pas tirer sur ses plumes, je te jure que c’est encore plus simple que de chevaucher un équidé. Laisse toi aller. Oubli tout. »

Sur ses mots, je faisais un signe de tête à Dawn pour qu’il se lèvre et le gâtais d’une caresse sur son bec avant de mes retourner vers Angel pour monter sur son dos et ensemble dans un même mouvement nous déclames rapidement. Les conditions étaient idéales, je réduisais la pluie pour laisser une fine bruine s’abattre sur nous. Les aigles volant côté à côté je criais en riant de bon coeur à l’attention de la reine tout en écartant les bras me laissant parfaitement aller :

« C’est une liberté parfaite ! »

Alors que nous nous approchions du lac, je me retournais vers Diazpro et donnait de nouvelles instructions :

« Diaz, rapproche toi de Dawn couche toi presque sur lui pour avoir un meilleur équilibre nous sommes presque arrivées ! »

Une fois de plus je faisais signe à mon bébé de passer devant au cas où Diazpro glisserait, j’étais prête à la faire voler en usant de mes capacités magique. Une fois toutes deux à terres je me laissais glisser contre le plumage d’Angel avant de le congratuler par une caresse, avant de me retourner vers Dawn et Diazpro :

« Laisse toi glisser contre son plumage. »

Lui conseillais-je tout en caressant le bec de mon aigle. Une fois cette dernière à terre je donnais un biscuit aux aigles leur laissant leur taille de géant tandis qu’ils se couchaient :

« Alors comment est-ce que tu as trouvé ton premier baptême de l’air ? »
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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Ven 17 Nov - 11:05


Malédiction : +3 MOIS
I NEED YOU, BUT I DO NOT WANT TO MAKE YOU SUFFER.

Le vent doux frappe ton visage, tu fermes les yeux. Tu as suivi les règles de bonne tenue sur aigle en plein vol. C’est ta première fois, tu nages avec les nuages, les plumes de Dawn sont tellement douces, tu as presque peur de lui faire mal en te tenant à lui. Le paysage défile sous tes yeux. Tu vois les prairies, les bois, les champs de cultures, les petites maisons. Tu vois les animaux d’élevage lever les yeux sous votre passage comme s’ils savaient. Un large sourire s’étire sur tes lèvres pour la première fois depuis des semaines tu te vides l’esprit. Tu t’évades à travers ces nuages, une légère brume humidifie tes joues et tes cheveux. « C’est sublime Juliette ! » Tu oses lever une main pour frôler le ciel qui s’étant au-dessus. Attraper quelque chose d’impossible. Le voyage arrive à sa fin et elle te rappelle comment se positionner pour un atterrissage sans perte. Au pire si jamais tu échappes il te reste toujours tes pouvoirs. Arrivés au sol, tu te laisses glisser sur son plumage comme elle te l'explique. Posant tes deux pieds sur le sol ferme tu regardes Juliette aux anges « si je n’étais pas aussi crasseuse je viendrais t’enlacer. » Ironises-tu en penchant la tête, tu revis petit à petit. Tu reprends le dessus, c’est peut-être le bon moment pour avancer, pour surmonter ce drame. La reine blanche à raison, il faut prendre sur soit et affronter ses difficultés.

Regardant les alentours, tu remarques que rien n’a tellement changé, depuis le temps que vous n’êtes pas venus ici. « Ça me fais un bien fou, tu n’as même pas idée » avançant tu fais une élégante courbette face à Dawn pour le remercier. Tu ne sais pas trop quoi faire, les idées se bousculent dans ta tête, tu as envie de vivre que des choses qui te plaisent. Mais sans m’être mal à l’aise Juliette, te retournant comme une girouette en plein vent tu poses tes yeux noisette sur celle-ci. « Je vais prendre mon bain ici, qu’en pense tu ? » En un tour de main tu fais apparaître un pain de savon, des serviettes et des vêtements propres. « Je sais que ce n’est pas vraiment l’endroit mais ce n’est pas grave, aux diables les règles et les protocoles ! Aujourd’hui nous sommes simplement Diaz et Juliette ! » Tu vas poser les habits propres de ta penderie sur une branche près de l’eau, étant les serviettes sur le sol et commence à retirer cette robe de chambre puante de larmes et de désespoirs. Certains diront que tu te voiles la face en passant de la déprime à la joie extrême. Mais qu’ils disent ce qu’ils veulent, tu as besoin de vivre l’instant présent comme tu le ressens. Cette perte personnelle t’a anéanti et tu ne veux plus vivre cela. Les érudits diront que tu es à la cinquième étape du deuil, la résignation et commence à entrer dans la sixième l’acceptation.

La première ; le choc fut rapide mais tellement dévastateur, la seconde durant laquelle tu a niée de ton être que ce petit ange n’était plus, un complot, un mensonge, tu as même accusé ta chère mère de cœur de te l’avoir enlevé par jalousie. Des paroles que tu regrettes encore en ton fond. Heureusement qu’elle à été forte pour vous deux. La colère et le marchandage, tu es allé jusqu’à vouloir faire renaître cet être perdu et évanouie, heureusement qu’Iva t’en à empêché. Puis la Tristesse, c’est ici qu’intervient Juliette, la coupe était pleine, elle ne supportait plus de te voir dans cet état, elle-même étant passée par là. Maudire Cly, lui imputer la faute était si facile. Elle t’a écouté, t'a supporter, t’as réconforté. Aujourd’hui elle à participé à l’achèvement de cette phase, la tristesse. Passer à la résignation, dire que c’est le destin, la vie à ses raisons que même une reine, une sorcière ne peut défaire. Tout le monde à eu leur part d’horreur. Tu ne peux pas juger être pire qu’une autre. Tu ne peux qu’assumer et avancer pour ton peuple, ta famille, toi, tes amis. « Tu veux te baigner avec moi ? Sauf si cela te gêne, je le comprendrais tout à fait » l’euphorie du moment brises certaines barrières en toi, vous êtes entre femme et se dénuder pour se baigner dans cette eau ne semble pas te perturber.
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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Lun 20 Nov - 20:10


❝ deux femmes une douleur ❞
- Diazpro & Juliette -
Life's been blinding me from what I thought I'd see is there clarity in this insanity ? What's she want from me? Roads in front of me taking me astray Are you leaving me? Or are you leading the way?Can you hear what I'm saying? I need to know
Voler en présence de Dawn avait toujours été apaisant pour moi. Même après ma fausse couche quand la noirceur avait gagné mon cœur et mon esprit, voler avec mon aigle m’avait réconforté. Il pensait comme moi. Il était enragé par ce qu’il m’était arrivé. En atterrissant avec Angel, je remarquais le sourire sur le visage de mon amie et je comprenais que comme moi, elle avait été réconforter par la liberté enivrante et réconfortante du ciel. Les grands yeux brillants de mon ami, invitaient mes lèvres à se tendre en un sourire avant de laisser échapper un rire amusé par sa remarque. Il était vrai qu’elle ne sentait pas la rose, et c’était connue que je n’étais pas la reine la plus câline et tactile de notre monde, mais si elle l’avait fait je n’aurais pas bronché.

« J’imagine très bien, au contraire, je suis heureuse que cette technique marche aussi avec toi ! »

Lâchais-je avec un sourire tandis je caressais le bec d’Angel pour le remercier de son service, avant de regarder Dawn pour lui demander de monter la garde autour de nous en remarquant également son ami. Mon petit prince glatissant en signe d’accord, je le laissais poser son crâne contre ma tête avant de lui déposer un bref baiser sur le bec avant qu’il ne s’envole en un mouvement impérieux et élégant :

« Je leur ai demandé de monter la garde, ne t’inquiète pas quand il sera temps de rentrer ils reviendront en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire »

Ajoutais-je, afin de combler une quelconque angoisse en sa provenance. Diaz me connaissait elle savait que jamais au grand jamais je ne nous mettrais en danger autant l’une que l’autre et que j’étais largement assez connecté à mon aigle pour le faire rappliquer à la minute même où je le souhaitais. La souveraine du Nord d’Oz me proposa de se baigner là tout de suite maintenant et je laissais un nouveau rire s’échapper de mes lèvres. Était-elle sérieuse ? La voyant faire apparaitre des serviettes, du savon et des vêtements propres, je fronçais les sourcils, angoissant légèrement. Me baigner ? Lui montrer mes cicatrices ? Elle proposait d’oublier les rudiments, la bienséance et les règles qui incombaient à notre fonction et je me retrouvais à réfléchir tout en la regardant se mouvoir. Elle avait fait un pas de géant, elle avait passé cette phase que je n’étais jamais parvenue à passer : la tristesse. J’étais heureuse pour elle. Soulagée même qu’une de nous parvienne à aller de l’avant, la route était longue, je savais que la paix que Diazpro ressentait risquait de disparaitre au moment où elle serait face à un souvenir lui rappelant son défunt enfant ou Cly, c’était ce qui se passait quotidiennement avec moi, mais ce n’était pas grave, elle vivait. Elle avait accepté la vie et ça n’avait pas de prix. Sa proposition, me déboussola légèrement avant que je n’entende les battements d’aile de Dawn au-dessus de moi et que je me décide à lâcher prise. Tirant sur la ficelle de mon corset, je souriais à Diazpro avant de laisser les pans de ma robe glisser sur le sol et que je ne les récupère au sol en décrétant :

« Nous sommes juste Diazpro et Juliette, rien de plus »

Libérant mon corset en détachant ses liens, je le pendais à son tour avant de me retourner avec juste mon fond de robe sur la peau avant d’ajouter avec hésitation :

« Juste il faut que tu saches qu’avant d’être reine, j’ai connu une passe compliquée qui a laissé des marques … Ne pose pas de question d’accord ? »

Ma demande effectuée, je laissais tomber mon fond de robe laissant mes marques de lacération apparaitre face au regard de Diazpro avant de récupéré le morceau de tissu pour me retourner et le pendre avec le reste de mes affaires, laissant cette fois les preuves de la flagellation morbide que j’avais vécu il y a bien longtemps dans la cours de la maison close. Entrant dans l’eau avec élégance je demandais :

« Alors tu viens ? »

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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1Dim 17 Déc - 16:21


Malédiction : +3 MOIS
I NEED YOU, BUT I DO NOT WANT TO MAKE YOU SUFFER.

Tu as quand même douté de la réaction de la reine blanche. Être aussi folle d’un coup, déjà ce dénudé en pleine campagne c’est une pure folie pour une reine mais se baigner avec une autre compatriote … Si quelqu’un venait à vous voir les rumeurs seraient de bon train. Juliette te regarde et ne semble pas d’avis d’exécuter ce que tu as proposé. Mais quelques minutes plus tard elle change d’avis, son regard te semble encore perdu. C’est alors qu’elle fait tomber le masque. Ne pas poser de question sur ce qui marque son corps. Tu tiques perplexe de ce que tu vas découvrir. Tu sais qu’elle n’a pas eu de vie aussi facile que ce que l’on raconte, mais même en étant amis elle n’a pas voulut te raconter son passé. Tu ne lui en veux pas, on a tous une part d’ombre dans nos vies. Tous un passé qui nous ont amenés à ce que l’on est aujourd’hui. Tu seras la le jour ou elle s’ouvrira, mais ne jamais la brusquer et respecter ses choix. Tu ne fais que hocher la tête, tu ne demanderas rien. Bien que la vue des marques de lacérations te donne des hauts le cœur. Tu ne veux même pas imaginer ce qu’il c’est passé pour qu’elle obtienne ce genre de traces indélébiles. « Promis Juliette, tu peux me faire confiance » tu te sens obligée de la rassurer.

Elle t’accompagne allant même te devancer, tu ris, tu ris sincèrement. Tu as l’impression d’avoir retrouvé tes 14 ans quand vous jouez dans les lacs proches du château avec Az. « Attends-tu vas voir ! » Tu cours t’enfoncer dans l’eau et tournes sur toi-même avant de faire voler tes grandes lames d’eau comme des toboggans. Ramenant Juliette le plus haut possible tu la regardes et cri « laisse toi glissée, c’est comme un jeu d’eau ! » Chacune avec ses capacités peu faire s’amuser l’autre. Tu laisses Juliette se faire emporter par l’eau avant de prendre place en haut à ton tour. « Petit échauffement, on a le droit de s’amuser non !! » Riant de bon cœur encore une fois tu te délaisses de cette peine en retombant en enfance. Redressant ta longue chevelure noire tu tournes du poignet pour envoyer le nécessaire de bain dans les airs vers toi. C’est bien beau de s’amuser mais il faut enlever cette odeur de transpiration collante. « Je vais faire un brin de toilette quand même » commençant par te savonner tu lui laisses les vagues d’eau pour s’amuser, te regarder faire ta toilette n’est pas la chose la plus intéressante, tu commences enfin à sentir bon, ça fait du bien de prendre soin de toi.

Les cheveux les corps, tu fini par te rincer avec l’eau du lac qui diffuse le parfum fleuris de la savonnette. Amusée tu laisses voler les bulles autour de vous. Avec le soleil cela forme des petits arcs-en-ciel à l’intérieur. Approchant subtilement tu éclabousses Juliette. « Je ne sais pas comment te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi … »
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Message# Sujet: Re: Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes    Flashback ♅ Une même douleur, deux femmes  Icon_minitime1

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