The Run and Go - Twenty Øne Pilots

Petit Jean et Portos s’étaient retrouvés avec grand plaisir en plein milieu de cette mystérieuse ville qu’était Storybrooke. Ce soir là, ils étaient au bar. Vu la boisson qu’il avait enfilé en se rappelant leurs souvenirs communs, ils n(avaient plus d’attention à porter au nom de l’endroit où ils étaient. Peut-être était-ce le club où le faux Cly travaillait. Soit. Ils avaient fini par revenir toujours à la même chose : qui était plus fort ? Un long débat qui demandait toujours des preuves au final. C’est ce qui arriva, comme toujours. Et encore, ce n’était pas un combat cette fois-ci. « Je suis sûr que je peux porter plus de caisses de bouteilles ! » auquel on répondait des « non c’est moi ! » et que d’autre s’invitaient : « Moi je parierais sur… ».

Les caisses de bouteilles de bières vides étaient posé devant eux. Deux chacun pour commencer. Les paris étaient ouvert et quelqu’un s’organisa banquier pour surveiller le pactole. Elles étaient empilées. Cly se baissa et la souleva sans mal. Au tour de son ami tout de muscle lui aussi. Au premier qui n’arrivait plus à porter, ou qui ne vacillait pas trop à cause des bières. Bah oui, les bouteilles vides, elles ne sont pas toutes tombée du ciel. Maintenant, on leur rajoutait une caisse, ils se tenaient tous les deux prêt, face à face.

[hrp : le premier qui arrive à combien à perdu ? en utilisant 1D6 Je te laisse le premier jet.]
jauge d’endurance : ../??

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La présence de Portos à Storybrooke fut une surprise bienvenue dans son nouveau quotidien. Petit Jean n'arrivait toujours pas à s'acclimater à cette étrange ville. Heureusement, même un monde aussi bizarre avait l'équivalent de taverne. Quel meilleur endroit pour fêter des retrouvailles ? L'Agrabien espérait aussi laisser, le temps d'une soirée, ces tracas concernant la reine des neiges ou les amourettes de son frère de coeur. L'alcool d'ici était différent que celui ce trouvant dans leur monde d'origine, mais il était d'une sensation tout aussi agréable dans le gosier et d'un effet tout aussi dévastateur pour le cerveau.

Allez savoir comment, les retrouvailles finirent en duel de force. C'était une fin inévitable dès qu'ils restaient ensemble trop longtemps dans la même pièce. Il ne savait plus comment ils en étaient arrivés là, sur le moment cela semblait logique, sans doute à cause du nombre de bières. En un temps record des caisses de bouteilles de bières étaient posés devant eux et les paris allaient bon train. Petit Jean les regardait avec l'assurance de pouvoir les porter sans difficulté. Ce ne devait pas être plus lourd que les tonneaux de chez eux et il en avait déjà porté des remplis de vins lorsqu'ils dévalisaient les caves du prince jean ou d'autres riches voulant garder égoïstement ces bonnes choses pour leur seul usage.

Cly ouvrit le bal, des petits commentaires admiratifs fusèrent, il était hors de question de flancher. Petit Jean porta à son tour le fardeau de caisses, sans forcer. Il eut un sourire confiant. On leur ajouter une caisse supplémentaire. Ce n'était que le début, Petit Jean serra un peu les dents, mais il n'était pas encore en difficulté. "Si tu veux changer d'avis, c'est maintenant ou jamais." Taquina-t-il en concluant sa phrase par un rire joyeux, sachant très bien que l'ancien mousquetaire ne renoncerait pas maintenant que le défi était lancé.

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« T’es sérieux ? On vient de commencer. » avait répondu Portos à son ancien compagnon ami de muscle. Ah qu’il était ravi de le retrouver et surtout de jouer avec lui. A faire les gros bras l’un devant l’autre, ça les motivaient à s’entretenir et s’améliorer. Ils voulaient toujours être plus fort que l’autre. Bon certes, Cly était peu assuré de gagner, car contrairement à son ami il était un peu plus rouillé. On n’avait pas du tout les mêmes besoins à Storybrooke. Il s’était peut-être encrouté. Or, il ne laissait rien voir. Accepter maintenant qu’il perdait. Jamais. Il profiterait de la moindre seconde pour mettre la pression à Petit-Jean. C’était un très bon lustreur d’égo.

Deuxième caisse. Cly non plus n’était pas effrayé. Il travaillait au Libertease, il en avait porté des caisses de bouteilles, mais seul il ne s’était jamais demandé jusqu’à combien il pouvait en soulever au maximum. Petit-Jean lui permettrait de dormir moins bête ce soir. Il attrapa sur les côtés, en trapèze et il souleva sans réel effort. Bien sûr il devait tirer sur les muscles et avait prit soin de son dos. Il fallait se préserver aussi pour la suite. Il tint les trois secondes officielles et les reposa. On remplis alors de moitié la deuxième caisse de bouteille, retournée, enfilées entre les autres.

« Après si tu veux on peut remettre ça à plus tard si toi tu le sens pas. » le taquinait-il alors qu’on préparait chargeait les caisses. Les clients et serveurs s’investissaient dans ce défi eux aussi.

jauge d’endurance : 1/30

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Le défi avait commencé avec les boutades habituelles. Petit Jean avait soulevé sa charge. Il avait eu un peu de mal à début à trouver sa prise puisqu'il avait l'habitude de porter des tonneaux et non des caisses remplies de bouteille, mais il avait réussi. D'un autre côté, le contraire aurait été humiliant. Lui qu'on qualifiait parfois d'ours, échoué dès la première charge à porter ? Impensable ! Cly aussi avait réussi la première étape, sous les acclamations de leur public improvisé. Il lui semblait qu'il s'en était un peu mieux sorti que lui, mais il s'empressa de balayer cette impression.

La personne qui s'était improvisé arbitre alourdi la charge. Petit Jean regarda la scène en se frottant le menton. Peut-être que Cly y vit un signe d'hésitation, car il lança à son tour une taquinerie. Petit Jean accueillit cette remarque avec un de ces rires chaleureux qui le caractérisait. "Oh non, tu te débarrassera pas de moi comme ça. J'ai trop envie de voir la tête que tu feras quand j'aurais gagné." Il porta la nouvelle charge et se permit d'afficher un sourire. "Mais j'accepte que tu me paies un verre après, si tu veux me faire oublier ta défaite en me faisant boire plus que de raison." Plaisanta-t-il.

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« Mais que tu parles ! Ouais, moi aussi j’ai hâte que tu vois ma tête, tu sais... Mon sourire radiant quand je t’aurais écrasé vieux. Et je te paierais un verre pour te consoler. » continuait-il le jeu de provocation. Cela faisait partie du sport mais il était sûr qu’avec cette nouvelle vie, il s’était peut-être un peu encrouté. Or, il ne manquait pas de s’entretenir, mais ce n’était pas pareil que de foncer dans la bataille tête baissé, l’adrénaline qui parcourraient son sang.

On continuait à mettre quelques bouteilles en plus et déjà d’autre client avec le serveur préparait une troisième caissette pour la suite. Les hommes avaient posé les deux qu’ils portaient pour qu’on vienne les couvrir encore de bouteilles vides. Techniquement, ils en avait déjà l’équivalent de trois. Des caissettes aussi larges qu’eux.

jauge d’endurance : 6/30

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Il était un peu rouillé en ce qui concernait les provocations verbales. Sous les ordres d'Ingrid, il s'était habitué à des démonstrations un peu plus sanglantes. Les actes plutôt que la parole. Par l'intermédiaire de ce petit concours, il retrouvait les marques d'anciennes habitudes beaucoup plus jovials que les menaces envers autrui. "Nous verrons bien, laissons parler les muscles plutôt que notre langue." Déclara-t-il après avoir ri de la dernière provocation. Qu'il était plaisant de pouvoir rire de nouveau devant des remarques piquantes, mais amicales. "Je ne voudrais pas que crie à la tricherie après ta défaite sous prétexte que je t'aurais déconcentré."

La dernière charge lui avait sembler beaucoup plus facile à transporter que la première. Sans doute parce qu'il retrouvait doucement ces réflexes concernant ce genre de festivité et aussi parce que chaque pause le permettait de réajuster sa prise lors de la prochaine charge à porter. Cela commençait à faire beaucoup de bouteilles ! De quoi briser les dos des plus frêles. Pourtant, il était hors de question de flancher. Songeur, Petit Jean regarda la deuxième caissette être remplie d'avantage. Il tirait sur ces gants en cuir avant de repositionner ses mains dans les interstices de la caissette du bas. Il reprit son souffle et souleva à nouveau la charge.

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