But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
L’amour ne se contrôlait pas, ça j’étais la mieux placée sur cette terre pour le comprendre, après tout j’étais la protagoniste principale dans ce monde qu’on nommait vulgairement les amants maudits. J’étais certainement la souveraine la plus ouverte sur les affections entre les personnes et même lorsqu’elles n’étaient pas conventionnelle. Je pouvais tout comprendre. Je pouvais réellement tout comprendre, mais ce monde était différent, les personnes s’accouplaient sans être réellement amoureuse l’une de l’autre, les règles étaient différentes, beaucoup de choses différaient mes les questions restaient les mêmes, aussi quand Rozen m’avait parlé de cet homme venant tous les mardis à son bar à thé j’avais été étonné. Pourquoi avoir une telle habitude, et surtout je voulais voir quel homme perturbait autant cette jeune fille spéciale à laquelle je m’étais bien trop rapidement attachée.
C’était donc par pur curiosité que je me retrouvais assise sur le banc en face du Hare & Tea, jambe croisé attendant sagement qu’un homme correspondant à la description que mon amie avait fait fasse son apparition. Après quelques minutes d’attentes, ce dernier arriva à l’heure qu’elle m’avait indiquée et je me levais pour m’approcher afin de le voir de plus prêt. Ce dernier ressorti avec sa commande et marcha dans la rue tandis que je le reconnaissais avec horreur, la colère commençant à envahir mon esprit alors que je criais au beau milieu de la rue :
Il était parti faire son jogging à la plage. En fin de matinée et comme par habitude, tous les mardis, après son petit sport de la journée, il passait au Hare & Tea. C’était pour les muffins. Surtout ceux au bacon, sirop d’érable et une pointe de whisky. Mais surtout c’était pour voir Rozen, en espérant qu’elle serait seul et profiter en toute impunité de ses sourires et ses mimiques. Le plaisir d’échanger quelques mots avec cette petite poupée excentrique. C’est alors ce qu’il fit alors qu’elle lui servait au moins 4 muffins dans une petite boite en carton et qu’elle l’emballait. Des futilités qu’ils avaient échangés, mais ça lui suffisait pour égayer sa journée. Il ne comprendrait jamais. Cette serveuse avait ce quelque chose bien à elle. Et ce quelque chose, l’émoustillait et le rendait idiot. Peut-être ne fallait-il seulement ne pas chercher à comprendre.
Sortant de la boutique, un petit sourire aux lèvres il s’apprêtait à rentrer calmement chez lui, dévorer une bonne plâtrée de pâte et finir sur ses muffins devant la télévision. C’est alors que s’imaginant tout son programme une femme l’appela. Par réflexe il s’était arrêté et claqua la langue. Il aurait du continuer son chemin et faire comme s’il n’avait rien entendu. Il se retourna et vit une femme qui ne lui dit pas grand chose sur le moment. Il la dévisageait en restant à distance. « Oui ? » avait-il dit fort sans faire l’effort de traverser la rue. Il essayait d’être aimable. Peut-être qu’elle avait seulement besoin de quelque chose. Sauf qu’il avait faim après ses exercices et n’attendait qu’une chose : rentrer en restant sur une note positive. Note qui s’appelait Rozen.
Plus le temps passait et plus il se demandait s’il n’avait pas vu cette femme quelques part.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
L’homme qui avait trahi une de mes amies les plus chères s’arrêta lors que j’appelais son nom et j’accélérais le pas priant pour que Rozen ne m’aperçoive pas. Une part de moi sentait qu’elle n’apprécierait pas mon attitude mais la plus grosse part de mon être s’en fichait royalement, cet homme avait brisé le cœur de Diazpro et il était en train de jouer avec Rozen, il ne recommencerait pas deux fois la même chose, pas sans que je n’essai de l’éloigner en tout cas. U ne fois face à lui je remarquais son air perdu et je laissais un léger rire s’échapper de mes lèvres tandis que je lâchais avec un brin d’animosité :
« Vous ne voyez pas qui je suis n’est-ce pas ? »
N’allait pas vous méprendre cela ne m’offusquait pas le moins du monde, en réalité ça m’indifférait, nous nous étions entraperçu une fois au détour d’un couloir lorsque j’étais partie rendre une visite surprise à Diazpro accompagnée par ma garde royale et mon mari :
« Cela vous aidera sans doute de savoir que je suis celle que l’on nomme la Reine Blanche de Wonderland ? »
La femme lui parla avec froideur et autorité. Au début il était sceptique et le deuxième sourcil finit par descendre pour marqué son visage par agacé. Il finit par avoir un rictus, dépité. Il avait commencer à bomber le torse et la regarder de haut. Il croisa les bras. Il secouait la tête pour lui répondre quand elle voyait bien qu’il n’avait aucune idée de qui elle était. Elle lui parla alors de son titre. La Reine Blanche de Wonderland. Il hocha la tête ou une façon de dire qu’il n’en avait rien à faire. Il essayait de se rappeler. Après avoir enregistrer l’information, finalement ça lui disait vaguement quelque chose. Il se disait qu’il devait la reconnaitre de réputation. Il n’arrivait pas à la remettre tout à fait. Il l’avait croisé, c’était un fait. Avec la mémoire endormi durant vingt huit années, et la période difficile après Diaz moralement et noyée dans l’alcool, il avait perdu pas mal de chose en route.
Il soupira. « Et ? Vous me voulez quoi madame la Reine ? » fit-il avec un ton un peu condescendant. Et il cherchait encore. Sa tenue altière, il était sûr maintenant de l’avoir vu. Mais où et quand. Là c’était encore un mystère. « C’est important ou pas ? » souffla t-il. « Car en fait, je commence à avoir faim et je suis pas agréable quand j’ai les crocs. » finit-il par lui avouer de façon poli qu’il avait autre chose à faire que la causette. Oui, quand on ne le connaissait pas, c’était dur d’imaginer le coeur généreux et bon qui battait au sein de cette enveloppe de pierre abruptes.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Le coureur de jupons ne me remettait pas et ne se gênait pas le moins du monde pour me le faire savoir. Ce dernier me parlait avec un ton condescendant qui me fit rire, bon je devais avouer que je comprenais comment Diazpro avait fait pour tomber sous son charme un peu abrupt mais assez attendrissant. Son arrogance et ses manières loin d’être noble poursuivirent leur train quand il me parla de sa faim, et de son manque d’amabilité lorsqu’il était dans cet état là. Arquant un sourcil je croisais les bras avant d’ajouter en inclinant la tête en signe d’accord :
« Je vous en prie mangez si cela peux vous rendre plus ouvert à la discussion autant en profiter. »
M’humectant les lèvres je poursuivais :
« je vois que vous ne vous rappelez pas de moi, ce n’est rien je peux facilement le comprendre nous nous sommes croisé il y a bien longtemps quand je rendais visite à votre souveraine peut-être que le nom de Diazpro vous est plus familier ! »
Demandais-je avec un air mesquin, je savais qu’il réagirait et je n’étais pas apte à prendre des pincettes j’avais vu mon amie tomber au fond du gouffre à cause de lui, je n’étais pas prête à le pardonner et si je pouvais le torturer je le ferais.
Bah la petite dame, elle a pas froid aux yeux. Cly avait eu un léger sourire cynique lorsqu’elle l’invita à manger là, devant elle, en pleine rue. Si elle savait comme c’était sacré pour lui le repas et surtout. Surtout ! Ne pas m’embêter. Il roula des yeux et souffla, le torse bombé, bras croisé.
Elle lui disait de plus en plus quelque chose. c’était dans sa façon de se tenir, de parler, le ton de sa voix. Des petits détails qu’il avait capté alors qu’il l’avait à peine regarder en la croisant dans un couloir. Et c’est là que l’image le frappa quand elle parla de Diaz. Il s’en était passé des choses sur le visage de Cly. Son regard dur qui parut durant une seconde si douloureux et triste, ensuite c’était les yeux d’un homme brisé et frappé en plein coeur qui lui faisait face. Or ça, il n’aimait vraiment pas. Ses traits étaient tirés, ne cachant pas sa colère, fronçant doucement les sourcils. « Vous me voulez quoi ? » fit-il la voix calme et sèche. Ca faisait un moment qu’il n’avait pas pensé à elle. Cela lui avait fait du bien, il ne le niait pas. Car c’était parfois beaucoup plus facile de supporter ses erreurs. Et ses erreurs avaient changé avec le temps. De jour en jour ce n’était plus d’avoir fait confiance à une sorcière, mais d’avoir sûrement perdu sa chance de trouver le bonheur.
Jack lui avait parlé, et ça été dur, mais il avait ini par l’entendre et comprendre que Diaz était sincère avec lui au de-là de cette mascarade. Mascarade que Jack avait demandé à la reine car il aimait bien l’avoir auprès de lui. Encore une lourde histoire à digérer mais ça faisait son chemin petit à petit. Il regrettait toujours plus chaque jour qui passait.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ma réplique avait fait mouche, le visage de Cly se décomposa l’espace d’un instant, il m’avait semblé voir une lueur de tristesse illuminer son regard avant qu’il ne reprenne son attitude de brute épaisse pour me demander ce que je lui voulais sèchement, mais calmement cette fois, nous étions donc en net amélioration.
« Cessez de tourner autour de Rozen ! Je dirais bien que cela est un ordre, mais je sais que vous n’avez que cure des ordres ! »
Lâchais-je avec autorité, tandis que je croisais les bras sur ma poitrine pour planter mon regard dans le sien, même si je faisais une demi tête de moins que lui je ne le craignais pas. Ma colère vis-à-vis de cet homme dépassait l’entendement humain. Ne pouvant m’en empêcher je lâchais acide, protégeant les arrières de mon amie.
« Diazpro ne représentait donc rien pour vous ? Elle n’était qu’une femme parmi tant d’autre ? »
La petite reine vint alors bomber le torse à son tour en croisant les bras, le regard froid. Elle venait de lui demander de façon autoritaire de ne plus tourner autour de Rozen. Le regard de Cly s’affuta. Que faisait Rozen dans l’histoire ? Elle me faisait tourner ou bourrique ou quoi ? Il n’avait pas suivit, il était encore dans l’écho de douleur que provoquait les souvenirs lorsqu’on parlait de Diaz. Il avait finit par comprendre et roula des yeux. « Non, les ordres c’est pas mon fort pour m’y plier. Je confesse. » claqua froidement sa voix.
Soudain, ce fut le drame. Il ne sait pas exactement ce qui avait fait bouillir son sang, faisant pulser avec force sa veine du lion. Son regard était assassin. Sa respiration s’accéléra face à la rage en lui qu’il tentait de contenir. « Mais tu te prends pour qui à me juger comme ça hein ! Je t’emmerde moi tous les midi pour te reprocher des erreurs de ta vie dont j’ai été que spectacteur ou eu ouïe dire ? ... » et il fit une pause. Il avait finit par baisser la tête. Il la relevait vers Juliette, le visage tiré en colère et blessé. « C’est ça qu’elle dit ? » demandait-il subitement plus calme. « C’est ce qu’elle dit ? » répétait-il, ne voulant pas y croire lui-même. « Que je l’ai traité comme une catin ? Et elle le dit qu’elle m’a menti ? Hein !? ».
Il soupira et fouilla ses poches pour s’allumer une cigarette, jetant un oeil au Hare & Tea. « Et il faut arrêter de me les briser avec Rozen aussi. Je fais rien de mal. Okay ? Je sais pas ce que vous avez dans la tête vous tous. J’ai plus le droit de parler du soleil en achetant des muffins maintenant. Je suis pas méchant, poli et souriant. Je fais rien de plus à part lui donner des coups de mains quand elle est dans la merde. C’est un crime d’être gentil avec elle ? » râla t-il en crachant sa fumée avec véhémence.
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Comme je le pressentais Cly n’acceptait pas de m’obéir, usant d’une moue faussement déçue j’étais déjà passer à autre chose en tapant là où ça faisait mal utilisant le souvenir peut-être pas encore lointain de Dizapro réapparaitre. Ce dernier réagissait au quart de tour m’hurlant dessus avant de baisser la tête pour me demander si c’était ce qu’elle m’avait dit. M’humectant les lèvres, je le détaillais essayant de comprendre le fonctionnement de cette boule de nerf tandis qu’il répétait sa question avant d’utiliser le qualificatif que j’aimais le moins au monde, il se demandait si elle trouvait qu’il l’avait traité comme une catin. Hochant un sourcil, je laissais échapper un léger sifflement face à son excuse complètement dépassé, avant qu’il ne poursuive sur sa lignée pour me demander d’arrêter de les lui briser avec Rozen. Ok mais briser quoi ? Me demandais-je en plissant les yeux sous la réflexion avant de supposer que c’était une figure du style de ce monde pour demander d’arrêter de lui prendre la tête.
« Gentil vous avez le droit, naturellement, mais ne cherchez pas à lui briser le cœur ! »
Lâchais-je avant de commencer à partir bien désireuse de le laisser se torturer lui-même avec les questions qu’il m’avait posé sur Diazpro mais j’en étais incapable après cinq pas m’éloignant de lui je revenais sur mes pas :
« Elle n’a pas utilisé le mot catin, mais oui elle pense cela ! Savez-vous a quel point elle a souffert à votre disparition ? D’ailleurs en avez-vous quelques choses à faire ? Elle ne vous a pas menti ! Elle vous a préservé d’une vérité que vous étiez incapable de comprendre ! »
Encore une fois, on le menaçait s’il brisait le coeur de la si adorable et pétillante petite patronnne du Hare &Tea. Cly explosa alors : « Laissez moi tranquille avec Miss March bordel ! Je. Ne. Fais. Rien. Déjà, elle est trop jeune ! De deux, elle sait même pas que j’existe à part le gentil Cly qui vient taper sur ses tuyaux ou couper des planches ! Merde ! Je vais pas lui briser le coeur, puisque j'ne fais rien ! Okay ? Stop... J’en ai marre avec ça. Quand vous baver devant vos héros d’épopée, on dit rien. Là c’est pareil ! ».
Bon il mentait un peu, mais c’est parce qu’il ne l’assumait pas lui-même. Oui, elle le rendait gaga et con. Et il aimait ça. Après, c’était un simple coup de coeur, son petit plaisir du mardi qui l'émoustillait. Juliette partit et Cly soupira en levant les yeux au ciel un instant. Sauf que la reine revint et l’attaqua de nouveau à propos de Diaz. Elle lui répondait à ses craintes. Sauf que Juliette en profita pour en rajouter une couche et elle l’avait blessé.
« Et moi ? On me demande jamais si je soufre... Non, on en a rien à foutre, comme d’habitude. Moi aussi j’ai mal ! Et j'fais pas chier mon monde avec ça ! J’emmerde personne, parce que je suis trop occupé à regretter chaque jour qui passe sans elle, malgré la trahison qu’elle m’a fait. Pour moi mentir, c’est pas de bonne base pour commencer. Surtout avec des mensonges aussi gros. Qu’elle ait voulu ou non me préserver. Comment vous feriez à ma place ? Comment pourriez-vous avoir confiance en quelqu’un qui a été capable de vous mentir à ce point en jouant parfaitement le jeu durant des semaines. ».
Il fit une pause, les larmes aux yeux. « Ma vie n’a pas de sens sans elle... » dit-il avec un sourire douloureux. « Et je comptes les jours depuis que je l’ai réalisé. J’ai pas besoin de vous pour purger ma peine. Mes regrets s’en occupent déjà très bien. C’est fini ? Je peux rentrer maintenant pour retrouver tout ce qui me reste. Ma pauvre vie et ma bouteille.» dit-il le ton froid et les dents serrés.
acidbrain
(hrp : désolée c’est un peu long mais je pouvais pas tronquer le discours :cachecache:)
Accueil
Sam 26 Aoû - 21:16
