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Happy Endings Chronicles
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 [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré

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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Jeu 2 Nov - 20:16

“Même si tu nies,

Tu souris car tu l'aimes.”
Feat Aurore de Boisdoré

Je ne comprenais pas où elle voulait en venir, ce n’était pas faute d’essayer pourtant. Nous n’étions pas pareilles, et nous ne vivions pas les mêmes choses, comment pouvait-elle comparer mon amour pour quelqu’un à son amour pour le prince Philippe ? Je n’aimais personne, du moins, pas comme ça. Pas comme elle l’aime lui. Je ne m’étais jamais sentie aussi liée à une personne comme elle le prétendait. Enfin, je ne crois pas… Je n’en étais même pas sûre en fait. Je n’aimais pas comme Aurore aimait. D’ailleurs, je ne savais même pas si j’étais capable d’aimer ainsi. J’étais loyale, j’aimais certaines personnes. Mais pas comme ça. Je lui avais parlé des personnes que j’aimais le plus, et je lui avais expliqué comment je les aimais, elle voyait bien que ce n’était pas pareil, non ? Il y avait juste mon affection pour Absolem que je ne comprenais pas, mais ce n’était pas comme elle. Je ne le cherchais pas désespérément partout, je surveillais seulement sa présence dans les ports. Il n’était pas une quête obsessionnelle. Donc non, ce n’était pas pareil.

Malgré le fait que je ne croyais pas au grand Amour, j’écoutais la princesse. Certes d’une oreille distraite, mais je l’écoutais quand même. Elle voulait parler d’un amour sincère et réciproque, expliquant que tomber amoureux, ça nous arrive sans prévenir, que ça ne s’expliquait pas, que ça pouvait prendre du temps ou non, mais que quoi qu’il arrivait, c’était difficile de s’en détacher. J’étais très septique à ce sujet là… Mais je continuais de l’écouter quand elle me parlait de son amour pour sa famille. Plus je l’écoutais et plus je fronçais les sourcils, je n’étais pas d’accord…

- Tu n’as pas encore eu d’enfant, tu ne sais pas ce que c’est… Je considère que l’amour le plus inconditionnel qui soit, c’est l’amour d’une mère pour ses enfants… Je ne crois pas être capable d’aimer une personne, plus que j’ai aimé William... Plus que je ne l’aime encore aujourd’hui. Tes enfants seront toujours tes enfants, quoi qu’il arrive. Que vous vous disputiez, qu’ils te fassent du mal, ils restent tes enfants. Avec un homme, aussi amoureuse sois-tu aujourd’hui, vos relations peuvent changer…

Les enfants pouvaient nous faire les pires torts qui soient, nous les aimons plus que tout, nous ferions n’importe quoi pour eux. Il n’y avait pas d’amour plus grand que l’amour maternel. En tout cas, c’est ce que je pensais, ce en quoi je croyais. Et il ne fallait pas oublier qu’Aurore n’avait jamais encore été mère, elle ne pouvait pas savoir ce que c’est que d’avoir des enfants et de les aimer. Les hommes changent, et peuvent commettre des actes que nous ne leur pardonnerions pas, nous pouvons cesser de les aimer, d’avoir confiance en eux, de croire en eux. Ce n’était pas comme ça avec nos filles et nos fils. Ils peuvent faire n’importe quoi, que nous les aimons, même si nous pouvons leur en vouloir pendant un temps. Cependant, je pouvais concevoir qu’Aurore puisse penser ainsi, parce qu’elle ne savait pas. Pour l’instant, le centre de son monde, c’était Philippe, son prince, son grand amour, et c’était normal. Mais les choses pouvaient changer, et elle apprendrait plus tard.

Même si nous n’étions pas d’accord, je la laissais parler, s’exprimer pour me donner son point de vue. Elle me pensait malheureuse à cause de l’absence d’Absolem. Non, je n’étais pas malheureuse. J’étais parfois simplement déçue de ne pas le croiser. Oui, il me manquait, mais Killian me manquait aussi. Le plus gros vide de mon cœur était le vide laissé par William. Lui, j’étais sûre de ne jamais le revoir. Contrairement à Crochet et au démon de la luxure.

- Aucun de ces trois hommes ne me laisse indifférente, chacun à leur manière… Celui qui a la plus grande place dans mon cœur restera William. Quant à mon amant, je suis simplement déçue de ne pas le voir plus souvent. Mais il a une vie qui est la sienne qui l’oblige à voyager également, ce qui fait que nous ne pouvons pas nous croiser aussi régulièrement que je croise Killian qui vogue aussi sur les Sept Mers.

Et elle ne me connaissait pas vraiment, elle ne pouvait savoir ce que je pensais et ce qui j’aimais le plus. Je n’avais vu Absolem que deux fois dans ma vie, je ne pouvais pas avoir plus d’affection pour lui que j’en avais pour Killian que je voyais assez souvent. En y réfléchissant, même si j’avais partagé le lit du prince des enfers, je ne le connaissais peut-être pas si bien que ça, même si nous avions beaucoup parlé. Et puis, il était le démon de la luxure… Peut-être était –ce normal de ressentir autant d’attirance pour lui, et un si grand attachement.  

- Et tu ne le connais pas… Je pense que n’importe qu’elle personne saine d’esprit ne tomberait pas amoureux d’Absolem.

Il représentait la luxure à l’état brut. Il n’était pas fait pour une vie posée avec une personne, pour avoir une vie de famille. Et moi non plus d’ailleurs, plus maintenant. J’étais pirate, et ma vie n’était pas faite pour le calme, la quiétude. Je n’aurais pas de mari, de maison, d’enfants et de gentil petit chien. Ma vie était en mer, loin de tout, entièrement libre.

- Je serais malheureuse le jour où je serai attachée à une homme pour le restant de mes jours…Je ne suis pas comme toi, je ne suis pas une princesse qui attend son prince charmant. Je n’ai pas besoin de prince charmant….

Je n'étais pas fâchée ou énervée contre Aurore. J'étais étrangement calme même... e lui exposais juste mon opinion, mes pensées. Il n'y avait pas de quoi se mettre en colère.
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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Lun 13 Nov - 20:34

Même si tu nies, tu souris car tu l'aimesft. Anne et Aurore


Elle ne semble pas convaincu par mon discours. Peut-être que je suis un peu trop direct. Si elle même ne le reconnaît pas, ça ne sert à rien de foncer tête baissée. Je vais essayer autrement. Avant de lui faire comprendre ce qu'elle semble ignorer, je dois lui faire croire en l'amour. Du moins je dois essayer

-Oui tu as peut-être raison ...  Je n'ai pas d'enfant, je ne peux pas savoir ce que tu ressens. Je n'ai que Philippe et pourtant ... Je laisse mon regard vagabonder dans la pièce avec un petit sourire mélancolique

-Je n'arrive pas à le sortir de mes pensées, il est toujours là quand je ferme les yeux. Parfois j'ai l'impression de sentir ses bras autour de moi mais son étreinte me manque. Sentir ses lèvres sur les miennes, sa présence rassurante près de moi. Avant d'être séparé, quand il partait pour accompagner mon père faire le tour du royaume, j'étais toujours la première sur les murailles pour guetter son retour. Il m'était difficile d'être séparé de lui. J'avais toujours peur de le perdre.

J'espérai que ces quelques phrases la fasse réagir sur sa situation. Peut-être avait-elle déjà connut ça. Je veux juste qu'elle comprenne ce qui lui arrive. Je peux comprendre que tomber amoureuse puisse faire peur mais l'amour peut-être une si belle chose. Il ne faut pas en avoir peur.

Mais elle avait raison, je ne dois pas parler de chose que je ne connais pas. Ma mère me porte cet amour maternel mais je suis son enfant. C'est une femme si douce, si gentilles. Depuis mon retour nous nous voyons toutes les deux tous les soirs pour discuter. Elle voulait savoir tout ce que j'avais vécu dans la forêt et je voulais tout savoir du royaume et de notre famille. On se ressemblait beaucoup ma mère et moi, toutes les deux pleines de joie, attentionnées, prévenantes. J'aime beaucoup ma mère et je suis contente de pouvoir rattraper toutes ces années perdues. Mais je n'ai pas eu d'enfant à moi. Je ne connais cet amour que d'un seul côté.
Il est vrai que je ne connais ces hommes qu'au travers de ce qu'elle m'a dit, c'est à dire pas grand chose ... Je ne me base que sur mes observations et mes suppositions. Il n'empêche que ... Tout n'st pas aussi claire qu'elle le prétend. Elle a un mauvais apriori de l'amour, ce qui ne vas pas m'aider.
Mais je sais qu'il y a quelque chose. Anne est très douée pour cacher ses émotions à l'exception de l'amour. Elle se borne à dire que l'amour est le même pour tout le monde. Je ne suis pas de cette avis, c'est ce que j'ai expliqué de lui tout à l'heure. Il y a l'amour maternel, paternel, l'amour d'un enfant à ses parents, l'amour qu'on porte à un frère ou une sœur et l'amour qu'on porte à un être pour ce qu'il est, pour ce qu'il représente.

-Pour moi il y a plusieurs amours, il y a aussi différentes façon d'aimer et de multiple façon de le vivre. Je comprend parfaitement qu'un homme comme Philippe ne puisse pas te convenir et encore moins la vie que nous allons mener. Une vie de château, prendre soin de notre royaume, organisé des bals, des réceptions. Tout le monde ne rêve pas de cette vie pour s'épanouir en amour et commencer une vie de famille. Mais tu ne mènera ta propre histoire d'amour à ta manière. Je sais très bien que tu n'est pas du tout faite pour une vie tranquille dans une petite maison. D'ailleurs je pense que tous les hommes que tu as rencontré sont comme toi, plus solitaire, indépendant et avide de liberté. C'est peut-être ce que je vais regretter le plus en habitant au château. Ne plus pouvoir m'évader comme je le voudrai, mais au côté de mon époux je sais que j'aurai une vie heureuse.

Anne est très attachée à sa liberté pour elle une vie à deux n'est qu'un enchainement.
"Une princesse qui attend son prince" ? je ne pense pas être en position d'attente mais je décide de ne pas répliqué, je l'ai pas été tendre avec elle au départ. Un partout.

-L'amour va bien au delà de ça, et ce n'est pas un sentiment qui entrave mais au contraire qui libéré.

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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Mar 14 Nov - 12:41

“Même si tu nies,

Tu souris car tu l'aimes.”
Feat Aurore de Boisdoré

Le badinage amoureux, les histoires d’amour, les princes et les princesses, ce n’étaient pas du tout mon univers. La mignonnerie m’était inconnue depuis des années maintenant. La piraterie était un univers difficile ou les délicats sentiments n’avaient pas leur place. Et je m’étais déjà attachée à beaucoup trop de personnes, ce qui me torturait en mer. Je m’étais mise à avoir de l’affection pour plusieurs personnes… Dont Absolem et Killian. Malgré tout, par respect et peut-être un peu par curiosité, j’écoutais Aurore avec plus ou moins d’attention. Je ne croyais pas en tout ce qu’elle disait, pas à grand choses à vrai dire. Le grand amour, j’avais du mal à y croire. Croire au fait qu’on ne pouvait aimer qu’une personne me paraissant incrédule. Comment trouver la personne qui nous convenait dans ce vaste monde ? Ça semblait si compliqué. Et être enchainée à une seule personne, ça donnait l’impression que ça réduisait toute la liberté que j’avais réussi à acquérir. Mais la personne que j’aimais le plus n’était pas sur terre, elle n’avait aucun rapport avec ma vie de pirate… William était tout ce que je regrettais de mon passé, il était la personne qui me manquait le plus. Elle ne savait pas ce que ça faisait de perdre le trou, elle n’avait jamais ressenti ce trou béant que ça laissait sans la poitrine. Elle admettait qu’elle ne savait pas ce que je vivais, continuant sur le fait que pour l’instant elle n’avait que Philippe. Au moins, elle avait trouvé une raison d’avancer et elle avait un but. Ce n’était pas donné à tout le monde. Je voyais son regard mélancolique se promener dans ma cabine. Est-ce qu’aimer autant valait la peine de souffrir autant ? Je n’en étais pas sûre…

Elle expliquait alors ce qu’elle ressentait à propos de l’absence de son Philippe, l’impression de l’avoir avec elle alors qu’il n’était pas là. Avant qu’ils ne soient séparés, elle guettait toujours son retour, et ressentait toujours la peur de perdre. On avait toujours peur de perdre ceux qu’on aimait, ce n’était pas un sentiment lié à une seule et unique personne… Cette conversation semblait sans queue ni tête. De toute façon, nous avions nos idées, nos opinions, notre vision du monde. Nos idéaux se heurtaient : nous n’étions pas d’accord, et peut-être que nous ne serions jamais d’accord. J’avais bien l’impression que ça allait se terminer ainsi.

- Je peux comprendre certaines choses… On a toujours peur pour les personnes qu’on aime et plus nous les aimons, plus nous avons peur…

Quant au reste, je n’osais le commenter… Je ne sentais la présence de personne, juste le vide et l’absence. Je ne me faisais aucune illusion. Absolem n’était pas là, même si j’espérais le voir à chaque fois que je restais dans un port. Pour avoir l’impression qu’il était un peu là, je me réfugiais dans la cape qu’il m’avait laissée, la cape que je portais à cet instant même. J’effleurais parfois la broche qu’il m’avait offerte pour remémorer les doux moments passés ensemble, me rappeler de nos longues conversations. Lui aussi avait laissé un vide dans mon cœur. J’avais l’impression que ce dernier était une véritable charpie. J’aimais de tout mon cœur ce qui faisait que je laissais toujours un morceau de moi à ceux que j’aimais. Une partie de mon être était resté avec Absolem, une autre avec Killian, la plus grande part allant à William. Je ne devais plus me rester grand-chose rien que pour moi.

Non, je n’aimais pas le pirate et le démon de la même façon. Ils étaient tous les deux différents, et je leur avais accordé une affection toute différente. Jamais je ne les placerais sur un pied d’égalité, ils n’étaient pas pareils. Killian était le frère que je m’étais choisi, un frère particulier, mais un frère quand même. Je lui faisais confiance, je me sentais en sécurité avec lui, tout entre nous était d’une légèreté sans nom, nous nous comprenions. Quant à Absolem, c’était bien plus compliqué, je ne comprenais pas ce que je ressentais pour lui. C’était inexplicable et au final, je ne voulais pas chercher à comprendre. Je profitais du peu de temps que nous avions ensemble. Je savourais ces instants qui n’appartenaient qu’à nous, ces doux moments ensemble. Je ne voulais pas me poser de questions, de peur de tout gâcher. Pourquoi chercher à comprendre alors qu’il fallait simplement profiter du moment présent ?

Aurore m’expliqua ensuite qu’il y avait plusieurs amours, différente façon d’aimer. Expliquant alors que nous n’aimions pas le même type de personne. Nos modes de vie à toutes les deux étaient très différents. Elle menait une vie à la cour, posée et rangée. Je vivais une vie de pirate, loin de tout, loin des lois et de la tranquillité, avec la soif de liberté et de découverte. Je n’étais vraiment pas sûre d’être faite pour une vie à deux, une vie de famille. Je l’avais déjà vécu, pendant près de trois ans et si j’avais été heureuse d’avoir William, je n’étais pas pleinement épanouie dans cette vie bourgeoise… Elle avait cependant raison sur un point, les hommes que je rencontrais étaient un peu comme moi. Et sans doute que la vie de famille n’était pas faite pour eux non plus.

- J’ai été mariée… Certes, pas avec un homme que j’aimais, un mariage arrangé. Et honnêtement, ce n’est vraiment pas pour moi, même si j’ai été la plus heureuse avec mon fils. Cette vie là manque d’aventure, et mon mari avait tous les droits sur moi, c’est ainsi que fonctionne le mariage non ?

Une vie de contrainte, une vie sans liberté… Ce n’était pas pour moi.

- Aujourd’hui, je suis réellement libre de dire et de faire ce qui me plait. Je fréquente qui bon me semble, et je couche aussi avec ceux qui me plaisent. Avantage non négligeable qui me permet de profiter de plaisir qu’offre la vie.

Même si je devais avouer que j’avais une préférence pour quelques personnes. Tout de même, une vie plus calme avec Absolem m’effleura un instant l’esprit. J’effaçais vite cette idée de mon esprit.

- Et pour être honnête, je ne pense pas qu’Absolem soit l’amoureux parfait… Il reste le démon de la luxure… Et la luxure mène à fait des choses peu respectables, que j’accepterai peut-être pas…Malgré toute l'affection que je lui porte.
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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Ven 24 Nov - 1:01

Même si tu nies, tu souris car tu l'aimesft. Anne et Aurore


Mmm elle ne semble pas très réceptive à mes arguments. C'est une vraie tête de mule. Ce sera plus difficile que je ne le pensais. Pourtant l'amour est une chose si belle. Il mérite d'être vécut. Perdre un enfant est une chose terrible que je souhaite à personne mais il faut continuer de vivre. Cet enfant, depuis sa nouvelle demeure, doit être triste de voir sa mère se refuser l'amour depuis son départ. J'en suis persuadée mais je n'ose pas le dire à Anne, j'ai peur qu'elle se braque à ce sujet. Il faut vivre pour les vivants sans oublier les morts. Je pense cela mais je me rends compte que si j'apprenais la mort de Philippe, je serai capable de mettre fin à mes jours. Je ne supporterai pas la vie sans lui. Je peux accepter l'éloignement mais pas la séparation définitive. Je ne suis peut-être pas un si bon exemple que ça. Bon il fallait que j'en apprenne un peu plus sur cet homme, cet Absolem. Ce n'est pas un nom très commun.

Au vue de ses réponses j'ai l'impression de ressentir une forme de tristesse, un peu désabusée, comme si elle avait abandonné toute volonté à ce sujet. Comme si depuis la mort de son garçon plus rien n'avait d'importance. Sauf que ma vie ne s'arrête pas là et je me dois de réussir à la convaincre. Je veux la voir heureuse.

Je pense que je suis l'une des rares à être autant dans son intimité. Elle sait presque tout de moi, étant devenue un personnage public, j'ai pris l'habitude à ce que ma vie soit connus de tous. Cependant je suis pas sur qu'Anne se confit aussi facilement, même à Billy.

- Tu ne parles pas souvent de ces choses là, je me trompes ?

En même temps, étant la capitaine d'un bateau pirate composé exclusivement d'hommes, je ne vois pas à qui elle pouvait parler de tout cela. Je suis peut-être la première personne qui l'écoute depuis un moment.

Elle finit par me dire qu'elle a été marié, mais ce n'était pas un mariage d'amour. Elle n'a donc pas connut l'amour, le vraie. Du coup cette idée que l'amour n'est pas fait pour elle est juste une illusion, elle ne connaît pas l'amour. Bon je sais pas encore si ça va m'aider...

-Non ce n'est pas le fondement du mariage. Tu viens de me dire que tu ne l'aimais pas alors tu n'as pas connut l'amour d'un homme. Je serai aussi heureuse avec Philippe et avec enfants par la suite. Nous nous aimons tous les deux et c'est tout ce qui compte, tu ne crois pas. L'amour ce n'est pas un rapport de domination de l'un sur l'autre.

Elle va encore me dire que mon cas avec Philippe est particulier et je veux bien admettre que nous avons eu beaucoup de chance de s'être plus au premier regard. Mais je ne peux pas croire et je ne veux pas croire que nous sommes le seul couple dans ce cas là.

Soudain je me rends enfin compte que le vêtement qu'elle porte sur ces épaules est clairement une pièce masculine. Allez je me risque.

-Et tu ne voudrai pas être que dans les bras de son propriétaire?   dis-je en montrant la cape. -Pourquoi changer de bras quand une seule étreinte peut-être plus que suffisante. la monogamie n'est pas une tard tu sais. Mais à quoi ça sert de passé de bras en bras si c'est pour ne rien ressentir ou en tout cas rien de fort, rien de sensationnel. Je suis sûr que tu sais de quoi je veux parler. Et ils sont comment sinon ces autres plaisirs de la vie ?

Anne m'apprend qu'Absolem n'est autre que le démon de la luxure. J'avoue que je ne m'attendais pas à celle là ... Pourquoi fallait-il qu'elle s'entiche de démon de la luxure, rien que ça ... Je n'ose même pas imaginer la tête que je suis en train de lui présenter.

Le démon de la luxure... C'est pas commun comme amant. Je ne peux encore me prononcer je dois en savoir plus. Sans ça j'aurai plus de mal pour l'aider. Un démon de la luxure ... Je veux bien croire que question fidélité il ne soit pas très au point mais j'ai l'impression qu'elle non plus. Après tout ils peuvent s'aimer sans être fidèle, mais cela me dépasse un peu je le reconnais. Comme je l'ai dit il y a plusieurs façon d'aimer.

-Tu veux bien me raconter ton histoire ?

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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Ven 24 Nov - 19:13

“Même si tu nies,

Tu souris car tu l'aimes.”
Feat Aurore de Boisdoré

Cette conversation pouvait durer très longtemps, je doutais qu’on puisse à un moment se mettre d’accord. Nous venions de mondes différents et nous avions vécu des choses différentes également. Nous ne voyions pas les choses de la même façon, ce qui expliquait en parti nos désaccords. Mais cela ne m’empêchait pas de l’écouter pour essayer de comprendre ce qu’elle pensait. En soi, je comprenais très bien ce qu’elle m’expliquait, mais je l’admettais pas ce que ça puisse être réel, que ça puisse m’arriver à moi. Non, je ne tomberais pas amoureuse en un seul regard, pas au bout de quelques instants passés avec la personne, il fallait apprendre à connaitre ceux qu’on côtoyait et surtout celui avec qui on était censé vivre toute notre vie. Et je n’étais pas sûre d’être capable de vivre avec la même personne toute une vie avec la même personne. Est-ce que nous étions capables de rester avec le même individu ? Je n’en étais pas sûre…

Elle me demanda ensuite de confirmée une idée qu’elle se faisait. Elle voulait savoir s’il m’arrivait régulièrement de parler de ce genre de chose. Pas vraiment non. Je n’avais pas l’occasion d’en parler, et je ne voulais pas spécialement de discuter d’amour ou de badinage. Sur un navire pirate, on ne pouvait pas vraiment en parler non plus. Dans la piraterie, il n’y avait pas de place pour les sentiments dans ce monde de bruts. Je lui fis alors un petit sourire amusé.

- Penses-tu réellement que la possibilité d’en parler souvent ici ? Mais je peux en parler avec certaines personnes.

Avec Killian entre autres. Je n’avais pas de secret pour lui, il savait à peu près de tout de moi. Je répondrais toujours avec sincérité à ses questions. Il n’y avait pas de secrets entre nous, ou vraiment très peu. Nous avions tous notre jardin secret après tout. En y réfléchissant, je ne pensais pas avoir de secret pour lui, je lui avais tout dit. Absolem savait certaines choses, il savait aussi beaucoup de choses, mais nous avions eu moins de temps pour parler, pour apprendre à nous connaitre. Il m’avait tout de même été simple de lui parler, je m’étais confiée facilement à lu, je lui avas parlé de mon passé, de celle que j’avais été, de celui que j’avais perdu comme si nous nous étions toujours connus. Ça avait été pareil avec Killian… A croire que mon cœur balançait entre deux hommes ? Non, pas du tout, le pirate était mon frère, mon jumeau même. Absolem ? C’était compliqué, je ne savais pas trop. On n’avait jamais cherché à définir ce que nous étions l’un pour l’autre. Et peut-être que nous n’avions pas envie de le savoir, nous voulions simplement profiter de nos retrouvailles à chaque fois, sans se poser trop de questions… Surtout que je me posais déjà beaucoup de questions de mon côté toute seule…

Vint ensuite un sujet plus fâcheux, mon mariage. Je n’avais pas été malheureuse, mais je n’avais pas non plus nagé dans le bonheur. J’avais eu de ce dont j’avais besoin. Mon bonheur avais été mon petit garçon, et rien ni personne ne pouvait le remplacer. Une nouvelle fois, elle essaya de s’expliquer. Bien évidemment que je n’avais pas aimé James, pas comme il le fallait de tout évidence, et lui non plus, ne m’avait pas aimé d’un amour fou et passionné. Nous avions eu du respect l’un pour l’autre, et peut-être un peu d’affection. Par contre, j’avais bien compris qu’Aurore aimait passionnément son Philippe, elle voulait même fonder une famille avec lui, et c’était le plus important pour elle : elle l’aimait et pensait à des projets d’avenir avec lui. Il ne devait pas y avoir de domination dans une relation amoureuse.

- Ecoute, je ne dis pas que tu as tort, ou que c’est impossible… Je ne nie pas le fait que l’amour existe. C’est juste que moi, je n’en veux pas… Je ne veux pas de ça, et je ne peux pas non plus. Je ne tiens pas en place, je revois rarement les personnes que je rencontre… Et honnêtement, je me plais à me perdre dans plusieurs lits… Je suis volage.

J’étais une pirate non ? Je ne suivais pas les règles et je faisais ce que mes envies me dictaient de faire je me faisais plaisir, je profitais de la vie et de ses plaisirs. Que les princes et les princesses tombent amoureux, c’était une chose. Mais c’était bien plus compliqué pour les voyageurs qui ne restaient pas très longtemps au même endroit. Je souffrais déjà bien assez de l’absence de mes proches, alors souffrir de l’absence d’une personne qui serait tout pour moi ? Hors de question. J’avais déjà trop souffert par le passé, je souffrais encore aujourd’hui de l’absence de William, de Killian et d’Absolem. Et non, je n’étais ni amoureuse de Killian, ni amoureuse d’Absolem… Aurore me demanda soudainement si je ne voulais pas être dans les bras du propriétaire de ma cape. Je la regardais alors avec un petit regard provocateur pour m’amuser aussi. Ou peut-être pour me cacher derrière la vulgarité des pirates ?

- Je voudrais bien être dans ses bras, et l’accueillir entre mes cuisses aussi, si tu veux savoir…

En soi, ce n’était pas faux. Je voulais bien passer du bon temps avec Absolem, c’était qu’on avait bien profité la dernière fois. Certes, discuter avec lui était dès plus agréable également, tout comme le fait de me perdre dans son regard. Mais il y avait très peu de chance pour que nos chemins se croisent de nouveau un jour. Elle me demanda ensuite pour je changeais de bras alors qu’une étreinte était suffisante, la monogamie n’était pas une mauvaise chose. Je la regardais un peu ahuri, elle voulait vraiment que je parle de mes aventures avec elle… ? Je ne pensais pas que c’était le genre de sujet qu’une princesse de haut rang voulait aborder. Je me raclais la gorge.

- Je ne pense que le fait que tu sois… Vierge, fait que tu ignores certaines choses… Et comme tu es vierge, comment sais-tu que ça sera « sensationnel » avec Philippe ? Peut-être qu’il n’est pas très doué au lit ? Quant à moi, je t’avoue que j’aime le fait de coucher avec les hommes et même si c’est plus ou moins plaisant selon le partenaire, je dois dire que c’est « sensationnel » avec Killian et Absolem. De façon différente certes, mais je ne peux nier que j’aime beaucoup ces deux hommes pour des raisons différentes et que je les apprécie aussi de façon différente… Enfin, c’est un peu compliqué. Killian, c’est un peu comme un frère jumeau ? Je laissais échapper un petit rire. On se fait plaisir mutuellement, on se comprend parfaitement et on sait ce qu’on est l’un pour l’autre. Moment de réflexion pour parler d’Absolem. Et avec Absolem c’est… Je ne saurais pas comment le définir. C’est comme ça c’est tout, on se plait, et on aime bien passer du temps ensemble…

Absolem ? « Absolument inclassable ». Je ne savais pas quoi dire de lui. Je l’appréciais beaucoup même si tout semblait très compliqué avec lui, j’ignorais comment appréhender nos relations. On ne s’était vu que deux fois, alors comment envisager quoi que ce soit ? Et puis, comme je l’avais dit à la princesse, il était le démon de la luxure : ça m’étonnerait que quelqu’un de censé puisse être heureux avec ce genre de personne. Qui réussirait à réfléchir à un avenir avec le démon de la luxure. Aurore semblait très septique et surprise vis-à-vis de l’identité de mon amant « régulier ».

- Au contre, je crois que c’est commun, tu ne crois pas ? Je pense qu’il est l’amant de nombreuses femmes. Et peut-être de certains hommes également.

Je ne me voilais pas la face, je connaissais très bien la nature d’Absolem, et ce qu’il pouvait faire quand e n’étais pas là. Nous le savions, nous avions tous les deux un train de vie particulier qui nous rangeait parmi les individus peu recommandable. Je lui fis alors mon plus grand sourire. Ce n’était pas que j’étais fière de ma situation, c’était juste que c’était comme ça, je ne pouvais rien y faire. Et elle non plus. Elle voulut alors connaitre mon histoire avec le dit démon.

- Quoi ? Mon histoire avec Absolem ? C’est assez simple et rapide à raconter, on ne s’est vu que deux fois. On s’est rencontré dans un port, j’avais besoin de calme pendant que l’équipage faisait la fête, alors que je les regardais de loin. J’étais sur les quais et il marchait par là. Nous nous sommes mis à discuter à marcher jusqu’à la plage. Il m’a révélé sa véritable nature et je lui dis qui j’étais. Puis, nous nous sommes quittés près du Revenge avec un baiser. En souvenir je lui ai laissé un bague. La seconde rencontre c’était dans une taverne, mais on en est vite sorti je m’étais attirée des ennuis avec le propriétaire des lieux. On a marché dans les rues de la ville portuaire en nous racontant nos dernières aventures. On a voulu dîner dans une autre auberge, mais on est  passé au dessert avant… Et j’ai pris mon pied si tu veux savoir. Quelques douces attentions aux matins, petit déjeuner ensemble, visite de la ville, quelques cadeaux échangés. Et voila.

Il n’y avait pas grand-chose à dire… Bon, j’avais peut-être mis sous silence tout ce que j’avais ressenti à ce moment là, parce que je ne voulais pas admettre que j’avais été heureuse de le retrouver, de passer du temps avec lui, de voir qu’il était tout aussi ravi que moi. J’avais passé un très bon moment avec lui lors de notre seconde rencontre. Bien évidemment, je serais plus qu’heureuse de le voir une troisième fois, une quatrième, une cinquième, etc. Absolem me manquait, je ne pouvais le nier, mais je ne pouvais l’admettre.

- D’autres questions ?
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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Dim 3 Déc - 22:51

Même si tu nies, tu souris car tu l'aimesft. Anne et Aurore


Je suis en train de me demander si je suis la mieux placé pour discuter de ça avec elle, même si je veux l'aider je dois reconnaître que ce que je connais de l'amour se limite à ce qu'on m'a dit et mes rêveries. Dans les premiers cas on en m'as apprit beaucoup de chose. Mes tantes sont resté très discrète là dessus et je n'étais pas réellement concerné vue que je ne rencontrais personne. Cependant elles m'ont lu des histoires de princes et de princesses qui vivaient heureux dans leurs châteaux. Ils étaient tous de bons souverains. C'est là que je me rends compte que ces histoires n'étaient pas anodines, me concernant.
Concernant les rêveries elles viennent tout droit de ces histoires, de mes rêves ou plutôt de mon rêve. Je faisais toujours le même. Parfois il changeait un peu mais l'histoire restait la même. Je me souvient d'un en particulier. Le royaume était couvert de neige. Depuis ma colline j'observais la ville. Les habitants se déplaçaient en traineau, les enfants faisaient des bonhommes de neige avec toutes la neige qu'ils trouvaient. Je crus même apercevoir ce qui ressemblait à un igloo, ces mêmes enfants s'en servaient pour glisser le long de sa parois. Je ne pouvais m'empêcher de sourire devant ces scènes si romanesque.J'ai finis par reprendre mon chemin pour retrouver ma chaumière et c'est là que je suis tombée sur lui, mon inconnu. C'est presque comme si il m'attendait. je lui ait une petite révérence sans le quitter ce qu'il m'a rendu de la même manière. Nous nous connaissions déjà. Et c'est sans hésiter que je m'avance vers lui pour qu'il me prendre doucement dans ses bras. Il passe son bras le long de mon dos pour nous faire danser quelques pas dans la neige et c'est à ce moment que la neige se met à tomber. C'était magnifique. Une belle romance. Et comme tous mes autres rêves c'est au moment de nous embrasser que je me suis réveillée.

Je ne peux pas expliquer pourquoi ce souvenir m'est revenue en mémoire à ce moment. Est-ce que Anne rêve des mêmes choses que moi ? Est-ce qu'elle à déjà fait ce genre de rêve ? Je pense que toute les deux nous n'avons pas put réellement parler d'amour comme nous le voulions. L'une et l'autre nous pouvions le faire maintenant.

Peut-être que c'est moi qui sui vraiment trop innocente. Je fais confiance à Philippe pour son amour et sa fidélité mais Anne semble dire que tous les hommes ne sont pas comme ça... C'est surement vraie mais je suis sur que la plus part des hommes sont comme Philippe. Sinon l'amour serai un sentiment qui ne nous serai jamais parvenue. Il n'aurai peut-être même jamais existé.

Ne pas vouloir de l'amour ? Comment peut-on ne pas vouloir de l'amour. Là c'est moi qui ne comprend pas ... Sans l'amour je ne serai plus là, je ne serai peut-être toujours endormie ou je ne serai jamais né. Je suis le fruit de l'amour de mes parents. Ma mère m'a expliqué qu'ils m'avaient beaucoup attendu, beaucoup espéré. Ma naissance était presque un miracle pour eux. Je suis né d'un amour sincère et fort.

-C'est pas parce que tu es pirate que tu dois être volage. C'est pas parce que tu es pirate qu'il faut que tu te sentes obligés de l'être. Si tu voulais revoir quelqu'un tu tenterais des choses pour le revoir ?

Ensuite je crois que je me suis aventurée sur un terrain glissant pour moi car il m'est totalement inconnu et je me permet de donner des conseils. Je sais très bien qu'Anne ne vas pas me rater là dessus. Et je ne suis pas déçut. Elle me lance avec un sourire en coin qu'elle voudrai avec cet homme entre ses cui.... d'accord j'ai comprit. Mais je ne voulais qu'elle voit ma stupéfaction devant sa répartie mais je ne pouvais empêcher mon corps de réagir. Je sens le rouge me monter aux joues et je manque presque de baisser les yeux. Toute fois je ne me laisse pas perturber trop longtemps dans mon argumentation et reprend vite la parole.

J'enchaine sur l'idée de rester fidèle à une seule personne. Cette fois elle semblait un peu surprise que j'aille sur ce terrain. Elle m'explique qu'étant encore pucelle je ne savais rien des capacités de Philippe. Ce qui est vraie et je reconnais qu'à cette pensée mon imaginaire ce met en branle et cette fois c'est une chaleur qui vient me parcourir tout le ventre. J'essaie de rester concentré sur notre conversation.

-En effet je ne sais rien de tout cela. Me concernant je lui fait confiance et même si il n'est pas ... en pleine capacité je l'aimerai toujours autant. Il sera bientôt, j'espère, mon époux et je ne l'épouse pas pour ça. Je l'épouse pour lui, ce qu'il est et parce qu'il m'aime et me chérit. dis-je en souriant.
Par contre j'ai un peu de mal à cerner sa relation avec ce Killian qu'elle dit être son "frère" mais je crois que je préfère ne pas avoir de détails là dessus. Je me concentre sur Absolem, qui je suis sur, tient une place particulière pour Anne. Un homme aussi volage, ça ne doit pas être facile de le supporter, encore plus quand on aime cette personne....

Ensuite elle me raconte son histoire avec lui, en effet elle est courte. Ils se sont vue deux fois, mais Philippe nous nous sommes vue une seule fois avant qu'il me demande de l'épouser. Comme quoi tout est possible quand l'amour est sincère.

-C'était donc lui que tu cherchais du regard toutes les fois où nous avons fait une halte dis-je souriant.

Elle me demande si j'ai une autre question. Je sais maintenant que j'arriverai pas à la faire changé d'avis comme ça, mais si j'arrive à lui mettre le doute ce sera déjà un grand pas.

-Est ce que tu pense pouvoir l'aimer ?

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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Lun 4 Déc - 11:52

“Même si tu nies,

Tu souris car tu l'aimes.”
Feat Aurore de Boisdoré

Je n’étais pas sûre que l’on puisse arriver à une attente sur ce sujet là toutes les deux. Nous venions de deux mondes différents, nous  avions vécu des choses différentes, rien ne nous réunissait sur un terrain d’entente. Malgré tout, je l’écoutais avec attention. Premièrement parce que c’était une amie, deuxièmement parce qu’il était toujours intéressant d’échanger sur un sujet avec quelqu’un qui ne pensait pas comme nous. Aurore était une idéaliste, une grande rêveuse qui avait été bercée par des histoires qui finissaient bien. De mon côté, j’étais plus terre à terre et réaliste. Rien n’avait été simple pour moi, je n’étais pas née avec une cuillère en or dans la bouche. Elle était une princesse aimée et choyée. Même si elle avait été séparée de sa famille, elle avait été entourée de ses trois marraines les bonnes fées qui avaient essayé de faire son bonheur avant de la rendre à ses parents. De toute évidence, elle avait réussi à trouver l’amour de sa vie (si ça existait vraiment). A croire qu’il y en avait qui avaient de la chance et pas d’autres. De mon côté, j’étais une enfant bâtarde, qui avait été méprisée par une partie de sa famille, qui n’avait pas eu le droit à la compagnie de sa mère, qui avait été mariée de force avant de tout perdre… J’étais ensuite devenue pirate et mon capitaine avait été pendu. Avec tout ça, j’avais du mal à croire au bonheur et aux fins heureuses. Quant aux histoires de grand amour, j’avais du mal à penser que ça soit possible, mais pourquoi pas après tout ?

A chaque fois que je disais quelque chose, j’avais l’impression de voir une mine septique apparaitre sur le visage d’Aurore. Nous n’aspirions pas à la même chose. Je l’imaginais très bien se plaire dans une vie de famille calme et tranquille avec son prince charmant, leurs enfants, à gouverner sur un somptueux royaume. De mon côté, je voulais garder ma vie telle qu’elle était. A voguer sur les mères, à faire ce que bon me semblait. Sa réflexion me fit sourire.

- Je ne suis pas volage parce que je suis pirate, mais parce que je suis comme ça… Parce que j’en ai envie. Bien sûr que si je voulais revoir quelqu’un je tenterais des choses. Là n’est pas le problème. Je revois mon frère, mais pas souvent, parce que je voyage beaucoup, lui aussi d’ailleurs. Et en mer, il peut y avoir de très nombreux contre temps. On n’est jamais à l’abri d’une tempête qui nous fait changer d’itinéraire.

En ce qui concernait Absolem, les choses étaient plus compliquées. Tout était toujours plus compliqué avec lui. Lui était définitivement un homme qui vivait sur la terre ferme, et je ne m’enfonçais jamais trop loin dans les royaumes, je restais dans les ports par sécurité. Je pouvais ainsi prendre le large très rapidement si les ennuis arrivaient. J’étais pirate et donc recherchée. Si on me reconnaissait, je devais avoir la possibilité de fuir le plus vite possible. J’avais échappé une fois à la potence, je n’aurais pas toujours autant de chance, surtout que matin, on devait savoir de quoi j’étais capable du côté Nottingham et de Camelot. Le juge Claude Frollo avait sans doute informé ces deux royaumes de tout faire pour ne me laisser aucune échappatoire. Autant dire  que j’évitais d’aller vers ces terres le plus possible.

Voyant que la conversation tournait en rond, et que la belle princesse d’aventurait sur un terrain qui m’était familier mais inconnu pour elle. Je m’amusais à jouer la carte de la provocation. Même si elle essayait de garder contenance, le rouge lui montait aux joues, et je voyais toute sa gêne se dessiner sur visage. Avec une certaine déception, je la voyais reprendre ses esprits pour reprendre la parole. J’aurais au moins essayé, et j’avais plus ou moins réussi à surprendre cette jeune pucelle. Elle continuait sur cette pente savonneuse pour elle, ce qui me surprit un peu. Mais ce n’était pas moi que ça dérangeait de parler de mes aventures. Par contre, je savais que ça la piquerait m’entendre parler de son Philippe et de ses capacités à la satisfaire. Je l’observais, légèrement amusée par la situation et ses réactions. Pourtant, elle essayait de continuer la conversation. Je pouvais lui tirer mon chapeau. C’était qu’elle avait beaucoup appris ces derniers temps, elle ne se laissait plus marcher sur les pieds et ne se laissait plus émouvoir aussi facilement qu’à ses débuts à bord. Rien ne pouvait la faire douter de son amour pour son prince, elle aimerait même s’il était un piètre partenaire au lit. Soit.

- Enfin, s’il doit y avoir des héritiers pour le trône, il serait quand même préférable d’y prendre un peu de plaisir. Mais je comprends que tu l’aimes malgré tout. Le devoir conjugal ne fait pas tout dans une relation amoureuse.

Je lui souhaitais de prendre un peu de plaisir avant de concevoir un héritier, parce qu’ensuite, viendraient neuf longs mois de galères, et de désagréments. J’en savais personnellement quelque chose. Mais si elle pouvait se satisfaire de tout ce que lui offrait son cher Philippe, tant mieux pour elle. Ce n’était pas mon problème après tout. Je trouvais juste dommage de s’enchainer à un homme sans savoir à quoi s’attendre. Parce que si elle se mariait avec lui, je savais qu’elle lui serait fidèle et elle ne connaitrait pas les réels plaisirs de la chaire s’il n’était pas doué… Parfois, je manquais cruellement de romantisme, je devais l’avouer… Tant pis.

Aurore me demanda ensuite de raconter mon histoire avec Absolem. Ce fut assez rapide, nous nous étions vus seulement deux fois. En quelques phrases, je lui avais raconté ce qui s’était passé, en mettant de côté les sentiments que j’avais ressentis en sa présence. Je n’avais rien dit, parce que je ne comprenais pas tout ça, et que je n’avais pas de mots pour les expliquer, mais aussi parce que je savais qu’elle utiliserait ça contre moi. Elle déclara alors que c’était lui que je recherchais du regard lors de nos haltes.

- Je le cherchais lui et d’autres connaissances aussi. Je me dis que le hasard me mènera parfois à mes amis.

Il fallait tout de même dire que c’était Absolem que je cherchais le plus… Mais c’était une information qu’elle n’était pas obligée d’avoir. Qu’elle ne se fasse pas d’illusion, je n’étais pas amoureuse. J’avais juste une plus grande affection pour certaines personnes. Absolem faisant parti des personnes pour qui j’avais le plus profond attachement malgré le peu de fois où nous nous étions vus. J’étais attachée à lui, j’étais intriguée par lui, et j’avais de l’affection pour lui, mais je n’étais pas amoureuse. La jeune princesse me demanda alors si je pensais pouvoir l’aimer. La question pouvait se poser,  je n’avais malheureuse pas de réponse à lui apporter.

- Je l’aime déjà… Mais pas comme tu voudrais que je l’aime. J’ai de l’affection pour lui, je l’apprécie sincèrement, mais ce n’est pas comme ton amour fou pour Philippe… Et seul l’avenir pourra nous dire si je peux l’aimer de cette façon. Aujourd’hui, je n’en sais rien. Par contre, je doute que le démon de la luxure soit capable de réellement aimer… Ou peut-être que ça serait comme l’amour du Ténébreux pour Belle. Je ne le connais pas personnellement celui-là… Mais je connais un peu son histoire, et son histoire d’amour est un fiasco monumental. Et je te le répète, je n’ai pas envie d’aimer quelqu’un comme ça… Je n’en veux pas de cet amour passionné. Je vais te montrer quelque chose.

Je me levais pour aller chercher un petit coffret caché sous mon lit. Je le posais sur mes genoux un instant. Avant de sortir les quelques objets qu’il contenait, je posais au centre du bureau la rose en cristal et la broche en forme de loup qu’Absolem m’avait offert. J’enlevais ensuite le collier que Killian m’avait donné pour le poser sur le bureau également, c’était un beau collier avec une pierre de topaze marron. Je sortis ensuite de ma petite boite la couverture de William, les quelques vêtements que j’avais, et la boule à neige de son dernier noël, à l’intérieur on y voyait un bonhomme de neige sur un traineau devant un igloo, en la secouant, les paillettes argentées volaient dans tous les sens. William aimait ce qui brillait, ça attirait toujours son regard. Je levais ensuite les yeux vers Aurore.

- Ma vie est faite de souvenirs, plus ou moins douloureux. Je ne garde pas les personnes avec moi, je ne peux pas. Je n’ai que des objets qui me rappellent ceux que j’ai aimés, et ce que j’aime aujourd’hui… Ce navire est aussi un souvenir, le souvenir de mon capitaine. J’ai déjà beaucoup souffert en aimant. Je souffre déjà en ayant de l’affection pour quelques personnes. Je pense avoir donné mon lot de douleur pour une vie entière. Je ne veux plus prendre le risque de souffrir comme tu souffres aujourd’hui… Si ces objets me rappellent le souvenir de ceux qui me sont chers, ils me rappellent aussi leur perte ou le fait que je sois loin d’eux. Si je devais tomber amoureuse comme tu es amoureuse de Philippe, je prendrais le risque d’avoir encore plus mal que j’ai mal aujourd’hui. Parce que ma vie ne me permet pas d’être auprès de ceux que j’aime, et parce que je risquerais de souffrir de la perte de « l’amour de ma vie », comme j’ai perdu mon fils et Jack.

Que deviendrais-je si je perdrais encore une fois quelqu’un que j’aimais profondément ? J’avais voulu mettre fin à mes jours à la perte de mon fils. Il m’arrivait même d’y penser encore aujourd’hui. Je ne survivrais pas à la perte de Killian, ni à la perte d’Absolem… Alors si ce dernier devait être l’amour de ma vie et que je le perdais, je perdrais la raison et ma vie… Et au vue de son style de vie, je savais qu’il prenait parfois des risques inconsidérés pour arriver à ses fins et obtenir ce qu’il voulait pour ses négociations. Non, le grand amour, ce n’était définitivement pas pour moi, et surtout avec lui… Je souffrirais plus qu’autre chose. Et pourtant, une petite part de moi aurait bien aimé tenter sa chance dans la quête de l’amour avec ce démon. Mais je m’y refusais catégoriquement.
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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Jeu 7 Déc - 2:13

Même si tu nies, tu souris car tu l'aimesft. Anne et Aurore


Je sais pas si c'est nécessaire de continuer cette conversation, ça ne nous mènera pas à grand chose et cette pensée me fait rire doucement. J'écoute attentivement ces arguments. Elle en a des bons aussi et tout aussi légitime. Je vois bien qu'elle ne veut pas du tout le genre de vie que je mène et que je vais mener. C'est une femme libre, forte, indépendante. Je peux comprendre qu'elle ne veuille pas être lié à quelqu'un tout le temps, mais je sais que même marié elle saura imposer ses idées et faire ce qu'elle voudra. Je ne me fais pas trop de soucis pour cela, la concernant. Elle n'a pas eu une vie facile, je ne sais pas si elle supporterai une vie calme dans une propriété. Toute fois je me demande comment elle serai avec des enfants, ses enfants. Peut-être que ça l'amènera à revenir à une vie plus simple, mais sera t'elle heureuse pour autant ?

Moi tout ce que je veux c'est qu'elle soit heureuse. Peut m'importe que ce soit avec un homme une femme, volage ou pas, marié ou non, accompagnée ou célibataire. Je veux juste qu'elle soit heureuse.

Je suis soulagée qu'elle me confirme qu'elle serai prête à tout mettre en œuvre si elle voulait revoir quelqu'un. Tout espoir n'est donc pas perdu. On ne sait jamais, pour plus tard avec cet Absolem.

Anne me prend à mon propre jeux et me provoque sur le terrain de l'intimité. je n'avais pas pour ainsi dire que peu d'expérience d'intimité. Encore plus avec Philippe. Nous ne sommes pas encore mariés nous ne pouvions pas vivre ensemble lorsque nous étions encore dans le royaume de mon père. Toute fois entre les deux malédictions je me rappelle d'un Noël que nous avons passé au royaume. Notre premier en faite, au château et avec mon fiancé. C'était magique. La neige tombait doucement dans la cours du château et formait un moelleux manteau blanc. Le plus grand sapin de la forêt avait été coupé pour être installé dans la salle du trône. Les serviteurs l'ont décoré aux couleurs de mon père Jaune et Noire. Philippe et moi devions respecter la tradition de déposer les deux dernières boules de noël sur le sapin. Nous l'avons avec plaisir, en même temps nous avons déposé nos décorations. Juste après avoir inauguré notre sapin nous nous étions éclipsé dans les jardins pour nous retrouver tous les deux. Malgré nos fiançailles, nous étions rarement seuls et cela nous pesait un peu. Cette fois nous étions seuls dans les jardins. Accrochée à son bras nous nous étions promenés et je lui racontais les histoires que mes tantes me narraient à tous les noëls. C'était des histoires de fées, lutins, animaux mystérieux. C'était de très belles histoires. Philippe semblait beaucoup les aimer aussi. Et c'est là, caché par la neige tombante nous avons échangé quelques baisers.
Je ne peux m'empêcher de penser à ce souvenir quand Anne me taquine sur ce sujet. Je donnerai tout pour revivre ce mot si précieux à mon cœur. J'aime Philippe pour tout ce qu'il fait pour moi : m'avoir sauvé par deux fois, m'avoir attendu, me chérir tout comme je le chéris. Il y a quelque chose de particulier entre nous, qui ne peut pas se briser.

Je ne sais pas si Anne trouvera une tel relation avec Absolem, mais qu'ils s'aimeront d'une autre manière, leur manière.

-L'amour peut faire de choses incroyables, changer les personnes qu'on pense inchangeables. Tout est possible, même pour le démon de la luxure.

Anne veut me montrer quelque chose et elle revient avec divers objet donc une boule à neige avec un bonhomme de neige, un traineau. Elle m'explique que cette boule appartenait à son fils William. Sa disparition est une source inépuisable de douleur pour elle. Tout comme ce navire qui était à son capitaine également décédé. Elle ne veut plus aimer, elle ne veut plus souffrir. Elle ne prendra pas ce risque.

-Pourquoi garder une vie de douleur quand on peut avoir une nouvelle de bonheur ?

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Message# Sujet: Re: [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré   [Flashback] "Même si tu nies, Tu souris car tu l'aimes" ♪ ~ PV : Aurore de Boisdoré - Page 2 Icon_minitime1Jeu 7 Déc - 13:51

“Même si tu nies,

Tu souris car tu l'aimes.”
Feat Aurore de Boisdoré

On dit qu’il faut avancer, arrêter de regarder de la passer pour vivre le présent. Mais en ne pensant plus à mon passé, j’avais peur d’oublier ceux que j’avais aimé. Etait-il possible d’oublier William ? Non, je ne l’oublierais jamais, je ne pouvais. Il avait été ce que j’avais de plus cher, et il restait la personne que j’aimais le plus. D’autres m’avaient quittée, comme Jack, mais je n’avais pas la même affection pour lui. Mon fils était la chaire de ma chaire. J’aurais tout fait pour le retrouver, tout fait pour le revoir une dernière fois. Pour le ramener peut-être, ou au moins pour lui dire au revoir comme il se le devait. Je n’avais pas pu lui faire mes adieux, je n’avais pas eu de corps sur lequel pleuré. Je n’avais que des souvenirs et des objets sur lesquels me reposer. Penser à lui quand mon cœur le demander, me rappeler des bons moments passés avec lui. Il en allait de même pour tous ceux qui me manquaient, ceux que je ne reverrais jamais plus, et ceux que m’arrivaient de recroiser quand le hasard me l’accordait.

Je n’avais personne à présenter à Aurore, je n’avais que des objets à lui présenter. Chaque personne qui avait marqué ma vie m’avait laissé un petit objet en plus d’une trace dans mon esprit. Jack avait de moi celle que j’étais aujourd’hui, il m’avait appris tout ce que je savais de la piraterie et j’étais parvenue à récupérer son navire après m’être échappée de ma prison. Absolem m’avait laissée une rose de cristal et une broche en plus d’une marque indélébile dans mon cœur. Killian m’avait offert bien des présents, et il était le frère que mon âme avait choisi. De William, j’avais bon nombre d’objet que j’avais gardé : couverture, jouets, vêtements et de nombreux souvenirs étaient rattachés aux affaires de mon fils. J’avais montré une boule à neige à la princesse, je me rappelais de William qui la secouait dans tous les sens, assis devant notre sapin de Noël alors que je l’avais habillée en petit lutin du père Noël. Je n’avais fêté que deux Noël avec lui, j’aurais aimé en fêter plus, le voir grand et devenir un jeune homme accompli. Mais le destin en avait décidé autrement. Je ne pouvais qu’imaginer qui il aurait pu devenir…

J’avais aimé de tout mon cœur… Et j’en avais par la suite souffert. Je ne voulais pas revivre la souffrance de perdre un être cher. Aujourd’hui encore, j’avais offert beaucoup trop de ma personne à certaine personne. Si e venais à perdre Absolem ou Killian, je ne me relèverais pas cette fois. Je ne pouvais pas. Ce n’était pas imaginable. Pas envisageable. J’avais besoin d’eux, mais pour des raisons différentes. Killian était mon frère, mon jumeau, une part de moi. Le perdre, ça serait perdre en partie ce que j’étais. Absolem ? Je ne savais pas. Si je le perdais, j’en deviendrais certaines folle, mais je ne saurais pas pourquoi. J’étais incapable d’identifier le lien qui nous unissait. Je ne le comprenais pas, et sans doute ne voulais-je pas chercher à comprendre. Peut-être avais-je peur de comprendre, mais qu’importe. Le plus important, était que je vivais chaque instant que je vivais avec lui. Je savourais chacune de nos retrouvailles et j’espérais pouvoir le revoir un autre jour, plus tard, quand le destin nous le permettrait. En attendant, je pensais à lui, comme je pensais aux autres. Sans doute pensais-je à lui avais plus d’intensité… Ou d’une autre façon. C’était compliqué de mettre à un nom à notre relation, de définir et d’expliquer notre lien. Quoi qu’il en soit, j’essayais d’expliquer mon point de vue. Ce que je pensais de l’amour, et j’aimais déjà Absolem d’une certaine façon, mais pas comme elle aimait Philippe. Non, ce n’était pas pareil. Impossible que ça soit pareil. Elle répliqua alors que l’amour peut faire faire des choses incroyables, changer les personnes, que tout était possible même pour le démon de la luxure.

- Admettons un instant que je puisse l’aimer autant que tu aimes Philippe. Qu’est-ce qui te faire dire que lui puisse m’aimer, moi ? Une pirate, sans foi, ni loi.

La question se posait non ? Lui était un prince, avec un rang à tenir. J’étais tout ce qu’il n’était pas, je ne faisais pas partie de ce monde. Si le hasard n’avait pas joué aux jeux des rencontres, jamais nous ne nous serions croisés. Jamais, il ne m’aurait vue. Je serais passée inaperçue, habillée en homme, à piller l’un de ses clients peut-être.

Il fallait aussi que j’explique à Aurore pourquoi je ne voulais pas aimer. L’amour était autant une source de bonheur que de souffrance, et j’avais déjà beaucoup trop souffert. J’avais trop perdu, je souffrais de l’absence de ceux que j’avais rencontrée… Je ne voulais plus prendre le risque d’être ainsi torturée par la perte d’un être cher. Je souffrais assez. Je ne pouvais pas supporter plus.

- Je ne souffre plus autant qu’auparavant, le temps a fait son œuvre. Et je me sens bien en mer… La mer est mon salut, elle me permet de m’échapper… Même s’il est vrai qu’elle m’éloigne de certaines personnes. Mais j’aime ma vie telle qu’elle est aujourd’hui.

Je ne pouvais pas nier que j’étais heureuse dans les bras d’Absolem, que je me sentais bien contre Killian. Sauf que chacun avait sa vie… Chacun avait son lot de souffrances. Nous avions des vécus différents. Peut-être serais-je plus heureuse si j’avais la possibilité de les voir plus souvent, de rencontrer Absolem plus régulièrement. Mais je m’étais faite à ma vie de pirate. C’était mon refuge, ce que je connaissais, je savais ce que je risquais en restant en mer. L’inconnu était terrifiant, la peur de souffrir était trop présente.

- Je ne suis pas malheureuse. Je ne nage peut-être pas dans le bonheur, mais je me sens bien. Bien mieux que part le passé. Et je ne veux pas perdre ça.
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Même si tu nies, tu souris car tu l'aimesft. Anne et Aurore



-Alors pour quoi tu vis ?

Après l'avoir dit je me rend compte que c'est peut-être un peu cru de le demander comme ça. Cela m'a un peu échappé je le reconnais. Bon tant pis je verrai bien sa réponse je m'excuserai au besoin. Mais je voulais comprendre, je voulais savoir ce qui l'a faisait se lever tous les matins. Ce qui l'a faisait tenir aussi longtemps depuis la mort de William. Je ne devrais pas aller aussi loin sur ce terrain. Je n'ai en réalité aucune certitude de Philippe est vivant. C'est un rêve qui m'a poussé à partir à sa recherche pour de bon et seule. Je me revois seule avec Maléfique, me soumettant aux plus terribles tortures. Elle est allée jusqu'à introduire un doute profond, qui me ronge tous les jours un peu plus. A t-elle tué Philippe ou pas .... ? Je ne sais pas du tout mais je ne vis que dans l'espoir de le retrouver vivant, au plus vite....

Il fallait que je le retrouve, je ne peux pas vivre sans lui. Me rappeler tout cela fait remonter des souvenirs qui me semble déjà si loin. Peu de temps après mon réveille une grande fête a été donné en entre honneur. Nous nous sommes tous ralliés autour de traditions. Ces dernières années ont été très particulières pour le royaume. Une terrible sorcière lance une malédiction sur le pays, la princesse disparaît dans la nuit sans donner aucune nouvelle pendant 18ans. Le royaume est endormie pendant un an par les bonnes fées pour laisser au prince le temps de retrouver la princesse.
Quelle aventure ... Une fois que la malédiction a été levé par Philippe nous avons tous le désir de nous retrouver. Nous avons officialisé nos fiançailles lors d'une cérémonie spéciale. Tous deux nous sommes les futurs souverain et nous avions à cœur de reprendre les traditions royales. Notamment celle de "la danse des amants". C'est une belle coutume qui est pratiqué par tous le pays. Le but étant que tous les jeunes fiancés doivent danser un danse traditionnelle sur ... une table. Oui c'est le point le plus étrange peut-être. Ma mère m'avait expliqué qu'aux origines nos ancêtres la table sert à rassembler toute la famille. C'est devenu un signe pour une famille heureuse et nombreuse. C'était très important à l'époque et ça l'est toujours aujourd'hui.

Selon la tradition Philippe et moi avons mit des tenues elles aussi traditionnelles. J'avais une coiffe traditionnelle pour tenir mes cheveux. Ma robe ressemble à celle d'une bergère tout en ayant les symboles royaux. J'ai un petit tablier très jolie avec de la dentelle tout autour. Philippe est venu me chercher pour aller rejoindre notre "table". Lui était habillé en berger tout comme moi avec les insignes du roi. Il portait le même chapeau qu'il avait dans la forêt. Il était très beau dans cette tenue, mignon même. Tout les spectateurs et nos parents étaient déjà installés, ils nous attendaient. Je pose ma main sur celle que Philippe me tend et nous avons rejoint la salle de réception aménager pour cela. Nous arrivons sous les acclamations, Philippe m'a aidé à monter sur la "table" et m'a rejoint. Dans un dernier sourire complice nous commençons notre danse, que nous avons répéter, accompagné par les musiciens. C'était une très belle cérémonie.

Je suis partie trop loin dans mes pensées, je me suis laissée en emportée...

Je reprends mes esprits pour me concentrer de nouveau sur Anne.

-Quand tu aimes quelqu'un et qu'il t'aime en retour tu le saura dis - je en souriant.

Ce ne sont pas des paroles en l'air je le pense vraiment. L'amour rapproche les gens, même les plus différents.

-Je ne souhaite que ton bonheur. Si tu me dis que tu es heureuse c'est tout ce qui compte pour moi. Je rester persuadée que ton bonheur réside dans l'amour que cette homme peut te donner. Dis-je avec un sourire.

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