Il demeure obligatoire. Cependant, si vous n'avez pas rp pour le mois en cours il vous est possible de recenser une absence.
Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Cela fait à peine quelques semaines que nous sommes revenus à Camelot et me voilà déjà contrarié par des gêneurs à l'ordre public. Ces pirates sont vraiment les pirates de notre société. Après Robin à Nottingham, ces maudits pirates nous envahissent ici. Je ne supporte pas l'idée d'avoir fuit Nottingham à cause de cette maudite reine. Pourquoi cette satané Blanche Neige n'a rien quand elle en avait l'occasion ! Quelle incompétence ... On peut vraiment que compter sur soi-même pour nettoyer le monde de cette vermine. Je n'ai pas pu terminer toutes mes affaires lorsque j'étais à Nottingham et j'ai bien l'intention de tout finir à Camelot.
Le roi Arthur est si heureux de me voir revenir qu'il m'a donné les pleins pouvoirs pour agir sur son royaume. Je peux entreprendre ce que je veux, contre qui je veux. J'adore ce sentiment de toute puissance, la peur que les autres en me voyant approcher. Je peux le constater en ce moment même alors que je traverse les rues de Camelot. Je vois les regards inquiets tout autour de moi. Ils savent que je peux les faire arrêter pour le motif que je veux, à tout moment. C'est en faisant peser la crainte et la peur que l'on tien une population et je l'ai très bien compris. sinon c'est la porte ouverte à toutes les décadences. "Je ne veux que la paix et votre bien" pensais-je en faisant un sourire qui devait en inquiéter plus d'un ... Tous enlèvent leur couvre-chefs sur mon passage et me saluent. C'est très bien. Je vois que la leçon a bien été retenu. Le souvenir du dernier pendu est encore dans toutes les mémoires. C'était un voleur multirécidiviste, je ne pouvais pas laisser ça. Sa veuve et son fils arriveront à vivre sans lui ... Je savais que je le faire pendre sur la place publique ferai son effet à tout le monde.
Bon je dois réfléchir à un nouveau plan contre ces criminels, le but étant d'en attraper le plus possible et si possible les têtes pensantes et les plus dangereux. Tel que le Capitaine Rackham, cet homme perfide. Je risque de devoir sortir de mon champs d'action, mais si cela est nécessaire pour les attraper je n'hésiterai pas. D'autant qu'on ne me tiendra pas rigueur, je n'ai à rendre de compte à personne. Il me fallait une taupe ou appât pour les éloigner de leur navires et les faire rentrer dans les terres. Je serai sur mon terrain, j'aurai l'avantage.
Je suis tellement plongé dans mes pensées que je n'entends pas tout de suite une petite vois qui m'appelle. -Papa. Je me retourne et vois ma fille Antonia, plusieurs mètres derrière moi. "Que fait-elle ?" pensais-je en soupirant. Depuis la mort de sa mère je dois m'occuper d'elle, du moins quand j'en ai le temps. Je l'ai placé dans un institut pour jeunes filles là où je sais qu'elle sera tout le temps surveillée. J'ai décidée de la prendre avec moi quelques jours avant de commencer la mise en place de mon plan. Je suis son père après tout ... Je lui avait acheté une nouvelle robe pour l'occasion, c'est ce que doit vouloir une petite fille... -Antonia, on y va. Elle ne semble pas vouloir bouger. Je prends un ton plus ferme. -Antonia, vient là tout de suite ! Je ne savais pas y faire avec les enfants et ce n'était nullement ma préoccupation. Je suis destinés à "servir" le royaume, le protéger et m'enrichir. J'ai déjà une partie de la population entièrement à mon service. Je suis passé maître dans les marchés. Je libère un coupable si il travaille pour moi en me rapportant tout ce qu'il se passe. Tout! Ma petite fille mais également partie de mon plan. C'est mon unique héritière, elle doit être parfaite. Je fais moi même une partie de son éducation après que sa mère lui ait déjà appris le respect et l'obéissance du à son père. Plus tard j'ai prévu de la marier à un homme puissant, riche et influent. Je ferai en sorte qu'il me soit dévoué entièrement pour combler mes volontés. Tout est calculé! En attendant je suis le père d'une petite fille de 9 ans ...
lumos maxima
Dernière édition par Claude Frollo le Dim 19 Nov - 23:35, édité 1 fois
J’étais contente ! ça faisait quelques jours que j’étais rentrée à la maison et que papa s’occupait de moi ! Il m’avait même offert plusieurs jolies robes, de belles robes de princesses. J’étais tellement heureuse d’être à la maison avec lui, ça faisait plusieurs semaines que j’étais au pensionnat, et même si tout se passait bien à l’école, je préférais rester à la maison, là où j’avais grandi avec maman et où vivait mon papa. Il y avait tout ce dont j’avais besoin à la maison, alors je préférais y rester. Mais papa disait que c’était mieux pour moi d’aller au pensionnat, là bas j’apprendrais tout ce que j’avais besoin de savoir, et si je restais chez nous, je serais souvent toute seule parce qu’il travaillait beaucoup et ne pouvait pas rester longtemps avec moi. je comprenais, mais j’étais quand même triste de ne pas pouvoir rester avec lui. Maman me disait qu’il fallait bien écouter papa, alors je le faisais, et je savais qu’il ferait tout pour mon bien, tout pour que je sois bien et que je devienne quelqu’un de bien. La preuve, aujourd’hui, nous sortions tous les deux en ville. On allait se promener tous les deux ensembles !
Papa avait l’air ailleurs, de réfléchir à plein de choses. De mon côté, je regardais tout ce qu’il y avait autour de moi, les vendeurs montraient plein de choses différentes. Il y en avait qui vendait de la nourriture comme des beaux gâteaux avec des fraises toute rouge, ou au chocolat, d’autres vendaient des fruits et des légumes. Il y en avait qui vendaient de très gros livres. Il y avait aussi des vendeurs de tissus, de vêtements. Il y avait tellement de choses ! Je voulais tout regarder, mais papa marchait vraiment vite. Je n’avais pas le temps de m’arrêter pour tout regarder, c’était dommage. Et j’aurais bien aimé parler un peu avec lui, lui raconter ce qu’on m’avait appris, lui dire ce que j’aimais faire ou non. Je voulais aussi savoir ce que lui faisait, ce qu’il aimait, ce qu’il détestait.
- Papa ? Tu réfléchis à quoi ? Demandai-je d’une petite voix.
Il ne m’entendit pas, il continue de marcher, alors je fais pareil. Je lui demanderais plus tard, quand il serait un peu moins dans ses pensées. J’aimerais bien avoir un ou une amie avec qui parler aussi quand je suis ici… Parce que quand papa n’était pas à la maison, ou quand il était entrain de réfléchir, j’étais toute seule… J’aurais bien aimé être avec quelqu’un. Tout le monde a des amis non? Alors pourquoi pas moi ? Peut-être que je pourrais au moins avoir un chien ? Ou un chat ? J’aimerais bien demander à papa… Mais il marchait toujours, et il n’était pas vraiment avec moi. Soudain, je vis un petit étalage avec des jouets. Je voyais aussi mon père qui s’éloignait…
- Papa ! Regarde !
Je m’arrêtai malgré le fait que lui avançait. Il y avait une très jolie poupée au milieu des jouets. Elle est tellement belle. Je trouvais qu’elle me ressemblait beaucoup. Elle avait de jolis cheveux tout blonds, des grands yeux bleus et une jolie robe mauve. On aurait dit une vraie petite fille en miniature. Peut-être qu’elle pouvait devenir mon amie, elle ? je regardais le jouet avec envie. J’avais vraiment envie de l’avoir. Papa voudrait peut-être me l’acheter ? Pour me faire un joli cadeau ! Pour que je puisse avoir une amie.
- Papa ? Il ne m’entend pas. Papa ?? Répétai-je plus fort.
Cette fois, il se retourna pour me demander de le suivre, mais je ne bouge pas. Mes yeux ne pouvaient pas se détacher de la poupée. J’en avais tellement envie. Et puis, j’étais une petite fille sage non ? J’avais bien le droit à un joli jouet, une petite poupée. J’en prendrais soin, c’était certains. Je me tournais vers mon père qui m’appela encore une fois en criant.
- Papa ! Viens voir ! Il y a une très jolie poupée ! S’il te plait ! M’exclamai-je joyeusement.
J’avais très envie de prendre le jouet pour la lui montrer, mais le vendeur ne serait pas content. Il me regardait, il ne me quittait pas des yeux. Il avait sans doute peur que je lui vole quelque chose. Mais je n’étais pas une voleuse, on me répétait toujours qu’il ne fallait pas voler. Mon père ne revenait toujours pas vers moi, alors j’insistais un peu.
- Papa, viens voir, s’il te plait… J’aimerais bien avoir cette poupée, je m’en occuperai bien, je ne vais pas la casser.
luckyred.
Dernière édition par Antonia Arsène Frollo le Ven 24 Nov - 15:09, édité 1 fois
Je suis un homme important, respecté et crains dans tout le royaume. Personne n'a le droit de me manquer de respect, encore moins ma fille. Si mon autorité commence à être remit en cause, je vais perdre mon influence et mon autorité. C'est hors de question.
-Antonia articulais-je entre mes dents. Je m'avance vers elle pour qu'elle arrête de m'appeler de l'autre bout de la rue. Qu'est ce qui se passe ? lui demandais-je en parlant tout bas. Antonia est une enfant calme mais elle peut-être si têtue par moment que cela m'insupporte. Avec un garçon, ça aurai été plus commode pour moi. Je lui avait déjà acheté des robes, qu'est ce qu'elle veut d'autres. Je n'accepte aucun caprices. Je remarque que les gens autour de nous se retournent pour voir ce qu'il se passe. Je ne dois pas perdre la face. Je me tiens bien droit pour dominer Antonia. Elle doit garder sa place à la saison et c'est d'autant plus vraie quand nous sommes en public.
Je vois ma petite fille qui tend son doigt vers une poupée. Je soupire. C'est pas possible j'ai l'impression qu'elle ne fait que réclamer cette gamine. "Un calin", "un bisou", "tu viens jouer". Et maintenant une poupée. C'est pas parce que nous sommes aisés qu'il faut en profiter pour faire n'importe quoi.
J'espérais qu'en grandissant elle devienne plus responsable, qu'elle devienne plus envie de tous ces enfantillages. Elle devait devenir une grande dame et cela passe par le fait de grandir.
-Antonia, tu n'es plus une enfant, tu n'as pas besoin de ça. Soit une grande fille pour une fois! Ne t'arrêtes plus comme ça , je perds du temps inutilement. Je ne suis pas énervé, j'ai prit ma voix habituel quand je lui fais des remontrances, elle sait ce que ça veut dire. Tous les paysans de la rue se sont arrêtés pour nous regarder tel des bêtes curieuses. Je ne supporte pas une telle situation.
-Antonia je te préviens je ne le répéterai pas. Je n'attends même pas sa réponse que je m'éloigne de nouveau persuadé qu'elle me suit. Je ne suis vraiment pas fait pour ce rôle de père. Je suis habitué à ce qu'on m'obéisse au doigt et à l'œil. Cette petite m'exaspère.
Je préfère retourné à mes pensées même si je commence à m'interroger pour renvoyer Antonia plus tôt. Je la maîtrise de moins en moins à force qu'elle grandisse. Je n'ai pas le temps de m'occuper d'elle, soit elle m'obéit soit elle retourne à l'institut, un point c'est tout.
Je ne sais pas d'où elle tient cette impertinence, pas de sa mère ni moi en tout cas. J'en toucherai deux mots aux surveillantes. Elles n'ont pas intérêt à ce que je découvre qu'elles ont eut une mauvaise influence sur Antonia. Je les ferai toutes enfermer si c'est le cas ! Ce monde est vraiment décadent. J'étais plutôt satisfait de retrouver Camelot malgré ma fuite de Nottingham. Il suffit que je parte quelques années pour que toutes mes pires vermines fassent leurs réapparition. Mais ce n'est rien, j'ai développé de nouvelle technique d'arrestation. Ils sont revenus mais il sont toujours aussi stupides. C'est l'avantage. Me voilà repartie dans mes pensées d'enquêtes et de torture. Quel est le meilleur moyen d'attraper ces pirates ?
Nous ne sortions pas beaucoup ensemble. En réalité, nous ne nous voyions pas beaucoup. Papa était tout le temps à la maison pour travailler, et moi, j’étais tout le temps au pensionnat pour parfaire mon éducation. Il fallait que j’apprenne à une jeune fille bien élevée et bien éduquée. Mon père était très occupé, il n’avait énormément de temps à m’accorder, alors il devait me laisser à l’école. Je n’étais pas fâchée contre lui, je comprenais pourquoi il faisait ça. Mais ça ne m’empêchait pas d’être triste quand même, j’aurais aimé partager plus de choses avec lui, passer plus de temps avec mon papa et apprendre à le connaitre, comprendre ce qu’il fait. Ce n’était malheureusement impossible.
Alors je voulais profiter au mieux du fait d’être de retour à la maison pour quelques jours. J’en profiterais pour essayer de connaitre un mieux mon papa, de comprendre son travail pour comprendre comment il faisait le bien en mettant les méchants en prison. Aujourd’hui, on allait même sur la place du marché ensemble ! Il y avait tellement de chose qui pouvait se vendre. Il y avait de la couleur partout, ça sentait bon la nourriture aussi. Il y avait tellement de choses à voir ! Sauf que papa marchait trop vite, je n’avais pas le temps de tout regarder. C’était dommage, il avait l’air ailleurs, il ne peut pas profiter de cette belle journée. Il faudrait qu’il arrête de penser au travail, ça l’empêchait de profiter du moment présent.
Malgré la rapidité de mon père, je la vis immédiatement. Une superbe poupée. Je me sentais obligée de m’arrêter pour la regarder, elle était si jolie. On aurait dit une véritable petite fille en tout petit ; Elle était sublime, une jolie robe mauve. Je n’avais pas d’amis, pas d’animaux de compagnie… Alors peut-être que ce jouet pouvait me servir de compagnie ? Papa n’allait pas me dire non pour une poupée, non ? Contrairement à moi, il ne s’était pas arrêté, alors j’essayais de l’appeler. Au bout de deux fois, il me répondit, il vint alors me voir. Il n’avait pas l’air très content. Il essayait de m’expliquer que je n’étais pas une enfant, et que je n’avais pas besoin de la poupée. Il voulait que je sois une grande fille, et il ne voulait plus que je m’arrête sans prévenir. Je n’avais pas l’impression d’être une grande fille, je pensais être encore petite, je n’avais que neuf ans… Il ne voulait pas répéter ce qu’il venait de dire et il reprit son chemin. Mon regard oscillait entre le jouer et mon père.
- Papa ! S’il te plait… Je n’ai pas d’amis… Je m’ennuie toute seule… J’ai besoin d’une amie… Je n’ai pas beaucoup de jouet…
Je me tournai alors vers le vendeur qui me fit un petit sourire en hochant la tête. Je pris la poupée entre mes mains pour l’emmener vers mon papa en souriant. J’étais sûre que s’il la voyait de plus près il verrait à quel point elle était jolie et il ne pourrait pas dire non. Je tendis le jouet vers lui pour qu’il la voie bien. J’en avais vraiment très envie, je voulais avoir quelqu’un avec qui parler. Je sentais le regard du vendeur posé sur moi, pour être sûr que je ne parte pas avec son bien. On était qu’à deux mètres de son stand, il pourrait très vite me rattraper si je partais en courant. Mon pétait n’était pas un voleur et moi non plus, il n’avait rien à craindre.
- Regarde comme elle est jolie… S’il te plait papa… J’en ai vraiment envie…
Il m’avait offert des robes quand j’étais arrivée à la maison, mais ce n’était pas pareil qu’un jouet… Et j’avais déjà plein de robe. Je n’avais aucune poupée, je n’avais pas beaucoup de jouets. Il n’y avait que ma maman qui m’offrait des jouets, mes jouets, c’étaient elle qui me les avait donnés. Mon papa ne m’offrait que des vêtements ou des affaires pour travailler, mais rien pour m’amuser. Au pensionnat, on ne jouait pas beaucoup non plus. Et les autres élèves ne voulaient pas jouer avec moi, parce que mon nom de famille était Frollo. Elles disaient que mon père était un méchant qui mettait tout le monde en prison, alors elles ne voulaient pas être amies avec moi.
- Cette poupée serait comme une amie, j’en prendrais soin…
luckyred.
Dernière édition par Antonia Arsène Frollo le Jeu 7 Déc - 13:57, édité 1 fois
Je commence à regretter de l'avoir emmené avec moi. J'aurai mieux fait de la laisser dans son institue. Cette gamine me pose trop de problème. Non seulement je perds mon temps et en plus je me ridiculise devant tous les badauds. Ce n'est pas tolérable surtout venant de ma fille. Mon credo est le maintien de l'ordre, l'obéissance et la discipline. Et ça s'applique pour tous. Je me demande si ces valeurs sont respectées dans son institut parce que c'est pas du tout l'impression que me donne Antonia. Je le vois bien à la maison. Elle vient me déranger quand je travaille ce qui est la première des impolitesses, elle jacasse à table et maintenant elle me provoque en pleine ville ! Je soupire à cette pensée mais ça ne se passera pas comme ça. Je me retourne vers Antonia que je pense à coté de moi.
-Antonia on rentre tout de sui... il n'y a personnes. Mordiable ! Où est-elle ? Je fais demi-tour et la voit revenir vers moi avec cette satanée poupée à la main. Ce n'est pas dieu possible. voila qu'elle vole maintenant tout cela pour une poupée. J'attend qu'elle arrive à ma hauteur pour lui donner une gifle dont elle se souviendra.
-Tu me fais honte... sifflais-je Qu'est ce qui te prends ? Tu n'étais pas comme ça avec ta mère.
Je ne fais même plus attention à la populace autour. C'est ma fille, j'ai tout les droits sur elle. Mais je remarque que cela fait son petit effet. Plus personne ne dit mot dans la rue surtout pas Antonia.
-Te permettre de voler, n'as tu pas honte toi, la fille d'un honorable juge. Moi j'ai honte... Je décide de lance un message à tous les grouillaux alentours. Aucun crime ne restera impunit pas même ceux de ma propre fille! Je suis la pour veiller à l'ordre et la discipline de ce pays et croyez bien que je le ferai.
Alerté pour l'agitation des gardes font irruption dans l'allée. Parfait ! Cela ne fera qu'appuyer mes propos.
-Cette ville est envahit par la racaille et la vermine : les bohémiens, les pirates, les meurtriers, les voleurs. Je fais exprès de finir par les voleurs pour faire écho à Antonia. Rien ne restera impunit ! Je porte mon attention de nouveau sur Antonia. C'est bien comprit.
Je ne pensais pas faire une allocution publique mais ça sert toujours de rappeler aux petits peuples qui commande dans ce royaume. C'est moi je juge Claude Frollo. Les gardes s'avancent vers nous pour prendre leurs ordres. Je leur fait signe de disperser la foule pendant que je m'occupe de ma fille.
-J'espère que j'ai été claire... Je lui prend la poupée des mains. Tout cela pour une poupée ... J'ai l'idée de la briser sous ses yeux mais elle semble avoir comprit la leçon, donc je la rapporte simplement au vendeur. Cette sortie n'aura pas été totalement inutiles en fin de compte.
-Je ne serai pas toujours là pour te protéger des gardes. La prochaine fois ils t'emmèneront et je ne pourrai ni ne ferai rien. Tu sera seule...
Avec l’accord du vendeur, je pris la poupée pour aller la montrer à mon papa. Je pensais que s’il la voyait de plus près, il verrait à quel point elle était jolie. Elle lui plairait et il voudrait peut-être me la prendre. Je voulais vraiment ce jouet, et j’avais l’impression de la mériter. Je faisais toujours tout ce qu’on me demandait, tout ce qu’il fallait. La poupée serait une sorte de récompense, et j’avais d’une amie à qui parler. Un objet ne pouvait pas me répondre, mais avoir l’impression d’être écoutée serait agréable, et je pouvais toujours imaginer ses réponses, inventer des conseils qu’elle pourrait me donner. J’étais sûre que mon papa pouvait me comprendre, qu’il pou ait comprendre que j’avais besoin d’une oreille attentive qui écouterait mes histoires, mes malheurs, les événements qui m’avaient marquée. Je pourrais aussi jouer avec elle, à la dinette par exemple.
Poupée entre les mains, j’avançais vers mon père qui avait fait quelques pas devant déjà. Je le vis se tourner vers moi, il n’avait pas l’air content du tout. Je ne comprenais pas pourquoi il était fâché comme ça, je n’avais rien fait. Peut-être qu’il avait vu quelqu’un qu’il n’aimait pas. Je continuais d’avancer vers lui, je m’apprêtais à lui dire de regarder la poupée, lui dire qu’elle était vraiment jolie. Mais la gifle vola sans que je m’y attende. Je tombe à la renverse, et les larmes commencèrent à couler sur mes joues. Je ne comprenais pas, je n’avais rien fait, je n’avais pas fait de bêtise. Je l’écoutais à moitié, sous le choc de la claque je m’étais prise devant tout le monde. Chuuut… Ne pleure pas… Je vais t’aider. Relève-toi maintenant, et sèche tes larmes. En pleurant, je regardais autour de moi, je cherche la personne qui m’avait dit ça. Mais il n’y avait personne, sauf mon père tout près qui m’avait arraché la poupée des mains, et il y avait la foule autour de nous.
- Qui a dit ça ? demandai-je entre mes sanglot.
Personne ne fit attention de moi. J’avais l’impression qu’on ne m’avait même pas entendu. Tout le monde faisait attention au juge qui parlait. Ferme les yeux… ça ira mieux… Je vais parler à notre père. Je commençai à paniquer, je me rendais compte que la voix était dans ma tête. Mes larmes s’étaient arrêtées de couler. La situation avec cette voix m’avait calmée d’un coup. Je suis Arsène… Et je veux t’aider… Comment tu peux m’aider… ? Ferme les yeux… et laisse toi aller. Je décidais de l’écouter. Je fermai les yeux et essayai de me laisser aller, jusqu’à me sentir partir… Comme si je tombais dans les pommes.
Je suis Arsène
Antonia était partie, enfin, elle n’avait plus possession de son corps, j’avais pris le dessus avec son accord. Mais qu’est-ce qu’il se passe ?! Ne t’inquiète pas… Je te rendrais ton corps quand j’aurais parlé à notre père. Notre père ? Je ne comprends pas… Qui es-tu ? Vois moi comme ta sœur… Ta sœur jumelle, mais que je suis obligée de vivre dans ton corps… Je vais essayer de t’expliquer, mais après… D’abord, je dois parler avec notre père. J’entendais Antonia qui se posait mille et une questions, mais je devais passer outre ses interrogations, il fallait que je parle au juge. Je me relevais doucement. Et je vis mes jolies boucles noires de chaque côté de mon visage. Les cheveux dorés d’Antonia avait disparus.
Je me mis debout et regardai mon père droit dans les yeux, l’ère sévère. Un regard qu’Antonia n’avait jamais utilisé. Antonia était la douceur et la gentillesse incarnées. Elle était tout ce que je n’étais pas. J’en avais assez de la voir ainsi traitée, malmenée par ses professeurs et par son père qu’elle aimait.
- « Elle SERA seule » ? Elle EST déjà toute seule… Antonia voulait juste une poupée pour jouer pour avoir une amie. Elle fait tout ce que vous lui dites ! Elle fait tout pour vous faire plaisir et vous la traitez avec mépris. Vous êtes méchant avec elle. Au dernier noël, elle vous attendait devant le sapin de Noël qu’elle a décoré toute seule avec des guirlande et des boules rouges ! Elle espérait vous voir pour manger avec vous, elle espérait même voir un petit lutin qui lui apporterait son cadeau : une poupée ! Antonia ne vous demande qu’une chose : une poupée, et ça depuis des mois ! Et vous lui avez toujours refusée.
J’étais en colère contre lui. Il n’avait pas le droite de la traiter ainsi. Elle était un petit ange tombée du ciel, qui avait tout fait pour faire plaisir pour son entourage. Elle se faisait marcher sur les pieds, et je ne pouvais pas laisser faire ça. Tu ne peux pas lui parler comme ça ! Il va se fâcher ! Il est déjà fâché. Et je n’avais pas fini de lui dire ce que j’avais à dire.
- C’est vous qui devriez avoir honte de traiter ainsi votre fille en public. Tout le monde connait sa gentillesse et sa douceur… Vous venez de mettre à terre une enfant sans défense. Elle n’a rien volé du tout, le vendeur l’a autorisé à prendre la poupée pour vous la montrer. Mais comme toujours, vous ne l’avez pas écoutée. Antonia n’avait pas à se comporter ainsi avec notre mère, car notre mère était comme elle : gentille, à l’écoute et douce… Elle aurait écouté Antonia, et lui aurait expliqué pourquoi elle aurait pu avoir la poupée ou non… Antonia mérite cette poupée !
luckyred.
Dernière édition par Antonia Arsène Frollo le Dim 10 Déc - 18:26, édité 1 fois
Je n'ai que très peu d'estime pour le genre humain à l'exception de certains qui arrivent à m'impressionner mais ils sont extrêmement rare et ne font absolument pas partie des classes paysannes. Ces félons se plaignent toujours de leur condition, rien ne les satisfait jamais. Je n'ose parler de leur culture qui tourne autour de rite païens des plus barbares et décadent. J'en ai pour preuve les bohémiens qui sont tous des voleurs et des sorciers, les pirates sont des assassins, des pilleurs, des manipulateurs. Ils font tous partie de la pire espèces! Il était hors de question que ma fille, ma propre fille devienne comme cela. Je préférai l'enfermé à tout jamais!
Quand je la voit revenir avec cette poupée qu'elle a prise de l'étalage, cela me mets hors moi. Elle m'a désobéi délibérément, je lui avait dit de na pas prendre la poupée mais elle ne m'a pas écouté. Cette enfant me désobéit de plus en plus en grandissant, je ne vais pas le tolérer !
Je lui donne la gifle de sa vie, celle dont elle se souviendra longtemps. C'est justement ce que je cherche. Elle doit comprendre une fois pour toute qui commande ici! Et c'est moi, elle doit se soumettre à moi que cela lui plaise ou non et je n'ai pas à me justifier! J'en profite pour faire un discours moralisateur à la marmailles aux alentours. Une piqûre de rappelle de leur fera pas de mal à tous ces rebuts. Puis je me retourne vers ma fille pour m'assurer qu'elle aussi à bien comprit ce que j'exige d'elle.
Mais c'est avec stupeur que je vois ses cheveux se brunir. Qu'est ce qui se passe ?! Une maladie, un sortilège ?! Heureusement les paysans sont dispersés par les gardes et ne lui prête pas attention. Son regard à changé aussi. C'est ma fille mais ce n'est plus elle à la fois. Tout à changer en elle dans sa posture, son physique je ne la reconnais plus ... Je fais un geste de dégoûts devant cet être qui ne semble plus être ma fille.
-Qu'est ce que ... Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'elle m'interrompe. "Comment ose t-elle ?!" pensais-je! Et je remarque très vite qu'elle parle à la troisième personne et dit "Antonia" comme si ce n'était pas elle! Qu'est ce que cette sorcellerie?
-Qui es tu démon? Où est ma fille ?! Qu'en as tu fais ? Je l'entends continuer à déblatérer ses insanités, et je viens la prendre par les épaules pour la secouer violemment!
-Où est Antonia ?! Raméne la sorcière!! Elle continue toujours son blabla incessant et son discours devient complètement incohérent. Elle parle d'Antonia à la troisième personne mais elle dit "notre mère". J'en suis sur maintenant ma fille est possédée par un être maléfique. Nous devons quitter la rue qui reste aux yeux de tous.
-Quel enfer ! Je retire ma cape et je m'en sert pour envelopper l'enfant, si je peux encore appeler ça comme ça, dedans. Sans hésiter je la porte pour la mettre sur mon épaule direction notre calèche pour rentrer au plus vite.
Depuis le temps qu’Antonia se faisait martyriser par son père, j’étais contente de pouvoir prendre sa défense. Elle lui obéit au doigt et à l’œil, sans se rendre compte qu’elle était une enfant dès plus malheureuse. Elle faisait tout pour essayer de satisfaire son père, de se faire aimer par lui. Et lui, il la rejetait sans cesse, il l’avait même placée dans un pensionnat pour ne pas s’occuper d’elle. Il était un homme horrible et vil, qui ne pensait qu’à sa personne et au pouvoir. Il ne voyait pas qu’il avait une charmante enfant prête à tour pour lui faire plaisir. Elle lui avait toujours obéit, elle faisait tout pour lui. Elle essayait toujours de lui trouver des excuses pour expliquer son comportement déplorable et exécrable. Il ne voyait pas la chance qu’il avait d’avoir une telle fille. Il devrait avoir honte, il ne savait pas ce qu’il faisait. Ou si, au contraire, il savait parfaitement ce qu’il faisait. Il voulait faire d’Antonia sa marionnette, il voulait faire en sorte d’avoir les pleins pouvoirs sur elle pour ensuite se servir d’elle. Il était hors de question que le laisse faire. Antonia ne serait plus jamais seule, et je ne la laisserais plus toute seule. Je ferais attendre ses besoins et j’essaierais de lui montrer comment s’amuser, comment profiter de la vie et de ses merveilles. Elle ne devait pas rester une enfant sage et obéissante, pas avec le juge… J’entends tout ce que tu penses… Et tu as tord… Papa ne se sert pas de moi, il ne veut que mon bien… Tu es aveugle, tu ne vois pas ce qu’il te fait… Laisse-moi lui parler. La voix d’Antonia se tut.
Même si j’avais adopté l’apparence de la fille du juge Claude Frollo, je savais que je ne lui ressemblais plus. Mon regard était plus dur que le sien, ma posture était plus assurée et plus fière. Et surtout, les cheveux dorés d’Antonia avait laissé place à ma chevelure noire de jais. Il était évident que je n’étais pas Antonia, j’étais une autre. J’étais Arsène Frollo, la nouvelle fille du juge, il allait devoir s’y faire… J’étais là, et je ne comptais pas partir, j’allais rester avec sa fille pour la protéger pour tenter de la libérer. Et bien évidemment, je ferais en sorte de m’amuser également. Moi, je ne lui obéirais pas, je ne l’écouterais pas et je ferais en sorte de lui faire vivre un véritable enfer. Le même enfer qu’il faisait vivre à Antonia. Aussi, quand il essayait de prendre la parole, je l’interrompis pour lui parler, pour lui dire tout ce que je pensais de sa personne. Je lui crachais au visage ses quatre vérités. Mais il ne semblait pas m’écouter, il avait surtout l’air embarrassé, paniqué peut-être même. Sa fille avait disparu pour me laisser la place. Mais non, je suis là… Je n’ai pas disparu. Tu vas me rendre ma place hein ? Oui, mais pas maintenant, je dois lui parler avant. Il voulait savoir qui j’étais, savoir où était sa fille, savoir ce que j’en avais fait. Il me qualifia de démon, agrandissant ainsi mon sourire. Si nous en étions arrivés là, c’était de sa faute, il n’avait qu’à s’en prendre à lui-même. Je continuais de lui dire ce que j’avais à dire. Et puis, je finis par répondre à ses questions.
- Je suis Arsène Frollo… Votre fille. La sœur d’Antonia. Et Antonia est là, avec moi… Je la ramène si je veux… Et pour l’instant, je ne veux pas.
Non ! Attends ! Laisse-moi lui parler ! Il est inquiet pour moi, il doit me croire en danger ! Laisse-moi lui parler ! Je te rendrai ta place ensuite. Promis ? Promis. Soudain, le juge enleva sa cape pour m’envelopper dedans. J’essayais de me débattre pour lui échapper. Il me porte alors sur son épaule et nous emmène vers la calèche. Je me mets alors à hurler à plein poumon, essayant de le frapper de mes petits poings pour qu’il me lâche. Je n’avais aucune envie de rentrer. Je voulais créer un scandale en pleine rue pour le mettre dans l’embarras, pour faire en sorte que tout le monde nous entende. Je n’hésitais pas à crier, et hurler aussi fort que je le pouvais.
- NON ! JE NE VEUX PAS RENTRER !! LACHEZ-MOI !!!!! AU SECOURS !!!!!! VOUS ME FAITES MAL !!!!
Je continuais de me débattre, de le frapper comme je pouvais, de crier. Espérant attirer l’attention de quelqu’un pour qu’il m’aide. Arrête ! Tu vas nous attirer des ennuis !! Protestait Antonia dans ma tête.
Une sorcière ?! Ma fille est une sorcière ?! Une malédiction ?! Mon dieu je ne sais pas je suis complémentent perdu ?! C'est arrivé si vite, je n'ai rien vu, je n'ai pas comprit!
Qu'est ce qui a bien pu se passer ?! Je ne l' avais vu comme ça, elle l'a fille si calme. J'en ai froid dans le dos. Son regard me glace le sang. J'ai vraiment l'impression de voir un démon me faire face. Ses cheveux noirs ses yeux plus dure, sévère, sa posture rien ne ressemblait à Antonia. Ce n'est plus Antonia, elle a disparut. Je suis face à une fille confiante, beaucoup trop. Elle parle, elle parle, elle parle mais parfois elle se stop, j'ai l'impression qu'elle réfléchit. Etrange ... Mais pour autant je ne peux pas rester dans la rue devant tout le monde. Moi qui condamne toute les forme de magie et d'hérésie je suis face à l'oeuvre du démon. Je dois l'écarter de là.
"Arsène Frollo" mais de quoi elle parle ?! Elle délire ?! "ma fille" ?! C'est elle qui contrôlent Antonia ?! C'est bien ce que je pensais c'est un démon qui a prit possession de ma fille ! Qu'est ce que je peux faire ? Quel déshonneur pour moi. Mais d'abord je dois m'assurer que ma fille est toujours là sauf que je ne peux pas faire ça ici je dois partir. et pour ça il faut que cache cette erreur de la nature. Je retire ma cape pour la cacher la plus possible. Je l'enroule bien fermement pour qu'elle n’essaie pas de s’enfuir. Je l'ai à peine mis sur mon épaule qu'elle se met à crier de toute ses poumons. Je me retiens de la frapper pour qu'elle se taise ! Je me retiens à cause du monde.
-Cri tant que tu veux, personne ne viendra, tu peux compter dessus ... Démon. J'espere que ma fille va bien ...
J'arrive vite à ma calèche et je l'a jette dedans. Je n'ai aucune considération pour cette créature. J'ordonne au cocher de partir sur la champs pour rentrer. Je rentre mois moi dans la calèche pour me retrouver face à je ne sais quoi ... Je l'a force à ça s’asseoir et retire la cape au niveau de sa tête pour lui parler mais je l'a laisse coincé dedans ....
-Qui es tu ? Où et ma fille ? J'essais de rester le plus calme possible je ne veux pas qu'elle utilise une faiblesse contre moi. Elle me regarde toujours de la même manière. Un regard provocateur que je ne supporte pas. Je ne peux n’empêcher de la gifler!
-Je te préviens je ne suis pas très patient. Si je n'ai pas de preuve de ma fille je te tue sur l'instant.
Il était hors de question de laisser Antonia seule face à ce monstre. Il était froid, distant et cruel. Elle avait besoin d’amour et de tendresse, il ne lui donnait rien dont elle avait besoin, elle n’en avait même pas conscience, je voulais l’aider à comprendre qu’elle n’avait pas besoin de lui, qu’elle devait s’affirmer et essayer de vivre sa vie loin de cet homme horrible. Je voulais aussi dire à mon père tout ce que je pensais de lui, je ne prenais pas de pincette, je lui disais tout ce que j’avais à dire à son propos sans me censurer. Il devait se rendre compte de tout le mal qu’il faisait, de tout ce qu’il faisait endurer à Antonia qui cherchait à lui plaire, à lui faire plaisir, à se faire aimer de son père. Elle avait de considération de sa part, qu’il se rende compte qu’elle existait, qu’elle avait de lui, surtout depuis la disparition de sa mère. Cette dernière était tout l’inverse de son mari. Elle incarnait la douceur, la générosité et la gentillesse. Comment avait-elle pu se marier avec un tel homme ? Elle ne méritait pas un tel mariage. Elle aurait dû épouser un homme qu’elle aurait aimé et qui aurait sa fille, la gentille Antonia.
Mais puisque la vie était telle qu’elle était, j’allais remettre les pendules à l’heure chez le juge. Je ferais en sorte de lui faire entendre raison ou de lui faire vivre un enfer, qu’importe ce que pouvait penser ma sœur, je ferais paye à Frollo tout ce qu’il faisait à mon autre moi. Il souffrirait autant qu’elle. Alors quand il m’emmenait de force dans la calèche, j’essayais d’hurler pour attirer l’attention des personnes aux alentours, mais rien. Personne ne réagissait. Mon père me dit alors que personne ne viendrait, il m’appela démon… Et il espérait que sa fille allait bien. Oui papa, je vais bien !! Écoute-moi ! Je vais bien ! Il ne t’entend pas… Arrête de crier dans ma tête.
Le juge me jeta brutalement dans la calèche, m’arrachant un nouveau cri, de douleur cette fois. Je m’étais cognée à l’intérieur. La voiture partit d’un coup, j’avais l’impression d’être secouée dans tous les sens. J’essaye de me relever pour faire face à mon père, pour continuer à lui parler, à lui hurler dessus. Mais il me força à m’asseoir, il essaya de me garder emmitouflée dans la cape de façon à ce que je ne puisse pas bouger. Il voulait de nouveau s’asseoir qui j’étais et où était Antonia. J’affichais un grand sourire fière et provocateur.
- Vous êtes sourd ? Je vous l’ai dit… Je suis Arène Frollo, votre fille. Antonia est juste là, et elle va bien.
Je souriais toujours et mon regard exprimait toujours autant de confiance, de provocation. Apparemment, le juge n’appréciait pas. Pourtant, ça lui ressemblait tellement ce regard sûr et fier, il était pareil. Il n’avait peur de rien. Il était comme moi. Malgré tout, il me gifla violemment. Ça ne me fit pas crier, aucune larme ne coula le long de mes joues alors que ça me faisait mal. Ma joue devait être toute rouge, mais je m’en fichais, je ne cèderais pas. J’entendais tout de même Antonia pleurer. Je lançai un regard noir à mon père.
- Sachez que tout ce que me faites… Elle le sent aussi…
Je suis Antonia.
Les larmes se firent abondantes, elles coulaient en cascade.
- Tu m’as frappée… Tu m’as encore frappée ! Et je n’ai rien fait… C’est pas de ma faute… Tu m’as fait mal… Cette fois, je n’ai rien fait… J’y suis pour rien... ça fait mal…
Mes cheveux étaient de nouveau blonds… J’étais de nouveau moi, rien que moi. Antonia. Mais Arsène était là… Je l’entendais au fond de ma tête. Quelque chose me disait qu’elle serait toujours là à partir de maintenant. J’espère qu’il regrette ce qu’il a fait… J’espère qu’il aura de la peine en te voyant pleurer…
luckyred.
Dernière édition par Antonia Arsène Frollo le Ven 5 Jan - 20:09, édité 1 fois
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