Il y a toujours de l’espoir. Non mais il avait vraiment dit ça ? Je devais vraiment prendre sur moi pour lui faire un sourire sincère et ne pas lui vomir sur les chaussures. C’était vraiment n’importe quoi… Il fallait absolument changer de sujet, car je ne voulais pas entrer dan ce débat.
« Sans doute. »
Je sais, ce n’est pas très original, mais je n’avais pas envie de parler d’avantage de ça. Mince, je venais de mettre les pieds dans le plat sans m’en rendre compte. Il me demandait si je n’avais pas fait le tour de la ville et semblait vraiment surpris pour le coup. Eh mince, il allait vite falloir que je rattrape le coup afin de ne pas éveiller les soupçons.
Sur le coup, je ne avais pas quoi répondre, alors je pris la décision d’ignorer sa question et de partir sur autre chose. Comme le sujet des fleurs, ça, c’était quelque chose que je maîtrisais sans grande difficulté.
« Oh mais je vous en prie. »
Si j’ai des fleurs dans ma boutique ? Mais je n’ai même pas de magasin dans cette ville. Bon, il allait falloir que j’improvise, ça aussi c’était une chose que je savais faire.
« Je suis désolée, mais je ne possède pas de magasin, enfin, pas encore du moins. Je travaille depuis chez moi pour le moment et je me contente de les livrer à domicile. Alors si ça vous convient, donner moi l’adresse où vous souhaitez que je les envoie et je m’en occupe tout de suite. »
Je me levais, je n’avais pas envie de m’éterniser avec lui et j’avais encore beaucoup de choses à faire. Alors je lui enverrai un magnifique bouquet grâce à la magie et le souci sera vite réglé.
« Je vous promets de vous faire le bouquet le plus magnifique qui existe. Elle va vraiment l’adorer croyez-moi. »
Je lui donnais un sourire rassurant. Maintenant que je savais où il travaillait, j’allais pouvoir envoyer Hyde fouiller un peu dans son bureau afin de voir si je pouvais y trouver des choses intéressantes ou non pour la suite de mon plan.
« Je vous remercie pour le titre du livre et je voulais m’excuser pour la façon un peu grossière dont je vous ai abordé en arrivant. »
Bon, je n’en pensais pas un mot, mais comme je devais gagner sa confiance, il fallait que je fasse tout ce que je pouvais pour le revoir et pour que l’on devienne amis.