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Nouvelles têtes
Souhaitons la bienvenue à Eve Copeland, Ruby S. Lucas & Thalie O. Lowell qui nous ont rejoint récemment. N'hésitez pas à passer par leur fiche de présentation pour leur souhaiter la bienvenue, ou sur leur fiche de liens.
Le calendrier de l'avent
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Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
Quelques semaines plus tôt. New-York, quartier de Hell Kitchen
« Hey si tu n'arrêtes pas de bouger, je ne risque pas d'y arriver ! » La voix d'une adolescente se faisait entendre. Elle s'appelait Betty, mais son père se plaisait à l'appeler « petite libellule » un surnom qu'elle appréciait de moins en moins les années passants. Rasoir en main, telle la Benjamin Barker du film « Sweeney Tood » elle observait son œuvre, presque satisfaite. Elle avait au préalable exerçait ses talents de coiffeuse sur son client d'un jour, qui jusqu'alors portait le cheveu long et la barbe hirsute, un look en adéquation avec son statut de vagabond. « Ouais, c'est pas mal du tout ! Mais à l'avenir, il faudra que tu apprennes à le faire seul. Tu as bien compris Rick ? » Elle déposa le rasoir sur le lavabo et attrapa le miroir qu'elle avait sortit au préalable « Tiens ! » Elle le tendit au dénommé Rick qui y observa son reflet. « - C'est moi ? » L'homme fronça le sourcil, il avait encore les traits tirés et arborait, sur ses tempes, des cheveux grisonnants preuve du temps passé dans le Tartare aussi court soit-il, ici à la surface. « - Betty ? » Elle qui s'apprêtait à quitter les lieux, se retourna tout sourire, en demandant à son interlocuteur ce qui lui voulait avec la nonchalance typique des adolescents de cet âge. « - Merci pour tout ça ! Le toit, les vêtements, les cheveux, le rasage et le reste. » La demoiselle arborait dès lors un léger sourire. Reconnaissante, elle l'était et pour cause, l'homme qui se faisait appeler Richard, l'avait sauvé elle et sa mère d'une mort certaine dans l' Hudson River. « Tu nous as sauvées, c'est normal qu'on te tende la main. Aller, je te laisse, il faut que je retourne au lycée ! »
« - Le lycée ? »
« Oui, tu sais, l'endroit où nos parents nous force à aller et où nous sommes enfermés toute la journée à parler d'histoire-géo, de math, de littérature. L'étude quoi ! »
« - Ca à l'air intéressant ! »
« Tu viens de quelle planète toi ? »
« - De la même que la tienne ! »
« Bon aller, je file et habit-toi bien, les journalistes viennent immortaliser ton action héroïque » lança-t-elle le sourire aux lèvres avant de laisser le nouveau locataire seul face au miroir qu'il tenait encore entre ses mains. Il s'y observa l'espace d'un instant, satisfait de ce qu'il ne voyait plus. Il lui restait encore de la mousse à raser sur le menton. Il attrapa dès lors la serviette et s'y essuya.
Quelques semaines plus tard. Toujours dans le quartier de Hell Kitchen
Marty, le père de Betty, tenait un restaurant depuis de nombreuses années. L'homme qui s'était construit tout seul jouissait d'une bonne réputation. En plus du restaurant, il tenait un bar, qu'il préférait nommer « pub » les jeunes aussi préféraient le nommer ainsi. Seulement, voilà, depuis quelques années, Marty et d'autres commerçants du quartier de Hell Kitchen subissaient la pression de la pègre locale implantée dans le quartier italien. Le gros bonnet de cette sordide histoire avait le bras long, tellement qu'il semblait éclipser la police, qui peinait à intervenir et faire ce pourquoi ces agents étaient payés. Le pauvre Marty, qui ne parvenait à s'acquitter de « son loyer » voyait les intérêts grimpaient en flèche et continuait à s'endetter pour payer le mafieux qui pour se faire respecter, employait des méthodes bien à lui, en témoigne les quelques corps retrouvés dans la baie de l'Hudson. Cette nuit-là, Marty, du moins sa femme et sa fille furent les suivantes, mais de toute évidence, l'homme avait une bonne étoile en la personne de Richard. Robin, que son séjour au Tartare et sa représentation du corps médical avaient traumatisé, était alors recherché par le personnel hospitalier du St Vincent Hospital, qu'il avait fuis dès son arrivée. Il s'était alors réfugié dans plusieurs parcs avant d'opter pour celui longeant la baie de l'Hudson River et c'est là, qu'il fut confronté à la mise à mort de la femme et de la fille du pauvre Marty. Sans trop savoir pourquoi, le vagabond se sentait obligé d'intervenir. Et c'est sans crainte et sans se poser la moindre question qu'il plongea après la vieille Ford pour sortir Betty et sa mère du véhicule. Une intervention qui lui valut la reconnaissance à vie de Marty qui se sentit obligé, quelques jours plus tard de convoquer les journalistes du coin pour leur demander de faire un article sur le héros qui avait sauvé sa famille. Et c’est ainsi que Robin se retrouva sur un article dans le journal du coin.
« Robin !!!! » Cette voix familière et féminine se faisait encore entendre dans ses songes avant que l'onirisme laisse place au cauchemar. Il revivait encore et encore les tortures que lui avait fait subir les deux « P » et irrémédiablement ses nuits s'achevaient sur ses propres hurlements. Robin avait dès lors pris l'habitude, encapuché dans son sweet vert très foncé, de quitter son appartement, pour marcher dans les rues. Le jour et quelques soirs par semaines, il travaillait au pub de Marty, histoire de se rendre utile et puis cela semblait faire plaisir à la petite famille. Mais l'ancien archer, en parcourant les rues avoisinantes, s'était aussi découvert une nouvelle activité un peu plus exaltante que de servir des pintes. « C'est dingue ! On dirait que depuis quelques jours, plus personne ne se fait braquer dans le coin ! Cela faisait au moins dix ans que ça n'était pas arrivé » lança Marty en tenant son journal. Robin quant à lui, s'occupait de nettoyer une à une les chopes trônant sur le trottoir. « - Peut-être que la justice fait enfin son travail ! » lança-t-il presque détaché pour n'éveiller aucun soupçon. « Oui Rick sûrement ! » lança le commerçant moins convaincu. Robin déposa les chopes une à une avant de voir les quelques plaies présentes sur sa phalange gauche qu'il s'empressa de cacher. Certes, il n'avait recouvré la mémoire, toutefois sa véritable nature reprenait doucement ses droits. Néanmoins, ce Robin délesté de son légendaire code d'honneur, n'en demeurait pas moins brutal dans son approche de justice ce qui, à n'en pas douter, ébranlera ceux et celles qui le connaissait jadis. Toutefois, celui qui se faisait appeler Rick, avait de toute évidence trouvait un semblant d'équilibre ici. « Hood, l'homme à la capuche ! C'est bizarre comme surnom ! » lança Marty en continuant à parcourir l'article, tandis que la jeune Betty, suspicieuse, continuait à fixer le barman. « Ouais carrément ! »
(c) DΛNDELION
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Dernière édition par Robin Locksley le Mar 29 Mai - 21:38, édité 2 fois
Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
26 mars 2013
Regina était passée par toutes les émotions. CJ lui avait ramené de l’école, non pas une bonne note ou une pile de devoirs demandant de l’aide, mais un article trouvé sur internet, parlant d’un homme qui avait héroïquement sauvé une femme et sa fille de la noyade dans l’Hudson. Et cet homme, dont la photo en noir et blanc apparaissait sur l’article, ressemblait à s’y méprendre à Robin. Robin des bois dont la mort avait été précipitée suite à un plongeon dans le Styx, fleuve qui assurait, en principe, de ne plus jamais reparaître dans le monde des vivants. Regina survivait jusqu’à présent tant bien que mal avec l’idée de ne plus jamais revoir l’homme de sa vie, sinon quelques fois en rêve. Et encore, ça, c’était au début. A présent, même les songes l’avaient délestée de l’image de son archer au grand coeur. Il ne lui restait que ses souvenirs et une bague en brindilles qu’il lui avait confectionnée pour la demander en mariage, et qu’elle portait toujours autour du cou en pendentif. Mais cette photo, cet article qui datait de seulement une semaine auparavant, c’était troublant. Lorsqu’elle avait retrouvé ses esprits suite à cette nouvelle qui l’avait laissée sans voix, Regina avait immédiatement contacté Neïlina, sa meilleure amie, sa confidente, celle à qui elle parlait en premier lorsque quelque chose se produisait. Et ensuite Durnik, son autre meilleur ami, et psychologue de surcroît. Celui-ci s’était vu confier la tâche de surveiller du coin de l’oeil Henry et CJ que madame le maire avait confiés à Emma, tandis que Neïli était invitée à venir. Il lui fallait le soutien d’au moins l’un des deux, et son amie d’enfance sembla la plus disponible pour s’absenter. C’était sans compter sur CJ qui s’était ingénieusement cachée pour participer à l’opération « Robin des bois ».
L’ancienne méchante reine avait par ailleurs prévenu Petit Jean et Aeline, tous deux repartis dans le monde des contes peu après avoir appris pour le décès de Robin, via un miroir magique. Elle ne pouvait garder l’information et ne voulait pas qu’on l’accuse de ne pas les tenir informés d’une découverte aussi importante. La sœur jumelle de Robin avait immédiatement insisté pour se joindre à l’équipée, tandis que Jean était retenu pour un combat important. Regina avait préféré épargner Juliette de toute émotion, elle aussi étant enceinte. Il fallait d’abord être sure qu’il s’agissait bien de Robin et non d’un simple sosie. Inutile de faire deux « fausses joies » pour rien.
Les voilà donc toutes les trois dans la vieille Mercedes de collection de Regina, Neïli au volant. Regina ne se sentait pas de conduire, prise entre l’épuisement d’une grossesse gémellaire et le peu de sommeil engendré par toutes les questions qu’elle se posait suite à cet article, et l’excitation à l’idée de peut-être revoir l’homme de sa vie. L’un des téléphones leur servait de GPS pour se rendre à New York. De là, elles pourraient se rendre près du lieu de sauvetage et essayer de se renseigner sur ce fameux héros répondant au sobriquet de Rick. Regina lisait et relisait l’article, à tel point qu’elle en connaissait chaque ponctuation. - Il se fait appeler Richard, ça ne peut pas être une coïncidence. Vous pensez qu’il est amnésique, comme ceux qui, pendant une temps, quittaient la ville ?
Quitter la ville… Regina ne l’avait fait qu’une seule fois, c’était pour aller chercher Henry. A cette époque, la malédiction était encore en cours et la magie n’était pas revenue. Cette fois, elle avait senti ses pouvoirs l’abandonner en même temps que la voiture passait la frontière, c’était si déroutant. Elle avait pris soin d’emmener un parchemin magique qui leur permettrait de retrouver la ville, devenue invisible depuis l’extérieur. Le chemin paraissait incroyablement long tant elle était impatiente de savoir, elle tachait de masquer au mieux ses trépignements mais les tapotements de ses doigts contre la portière ou du bout de son pied sur le plancher de trompaient pas. Elle regardait sans cesse le temps restant à parcourir indiqué par le GPS, et il fallait reconnaître que la voiture était bien plus fastidieuse que la téléportation.
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
26 mars 2013
Robin était en vie ? J’avais du mal à enregistrer cette information, il avait été tué et envoyé dans le styx. On en était certaine. On l’avait tous vu et pourtant l’article de journal que Regina avait mis sous mon nez semblait assez parlant. Une lueur d’espoir persistait. Je ne voulais pas y croire, j’avais essayé de garder Regina dans le droit chemin, mais je n’y étais pas arrivé. Elle voulait suivre cette piste avec CJ. Incapable de la laisser seule j’avais décrété que j’irais avec elle. Si on devait passer la frontière vers une ville étrangère dépourvue de magie je ne la laisserais pas seule. Même si je n’étais pas obligée de lui rappeler, j’avais tenu à énoncer notre premier obstacle : la frontière de la ville. Si nous la passion Regina et moi nous perdrions la mémoire. Enfin surtout moi, étant donné que j’étais une maudite à 100%. Pour déjouer ce maléfice j’avais donné une de mes dagues, un des objets les plus précieux que je possédais à Storybrooke, symbole de mon passé. Elle l’avait enchantée afin qu’il me protège et face en sorte que je conserve ma mémoire intacte.
J’étais au volant de la voiture et suivait les instructions du GPS. Je devais avouer que j’étais un peu stressé, c’était la première fois que je dépassais le pont de Storybrooke qui nous séparait du reste du monde. A l’arrière se trouvait la fameuse jumelle de robin que j’avais vu trainer avec les Merry Men le peu de fois où je leur avais prêté attention
La ville disparaissait dans le rétro et je me rappelais toujours qui j’étais, malgré un léger brouillement. Bon s’était déjà ça. Tapotant la dague accrochée à ma cuisse, je continuais, laissant Regina lire son article pour la mille et unième fois. J’étais toujours sceptique. On l’avait vu mourir. Les morts ne reviennent pas à la vie ou en tout cas pas à New York. J’essayais donc de mon côté de trouver comment réconforter Regina s’il s’avérait que la piste était une fausse piste. Ce fut cette dernière qui me ramena à me concentrer sur l’environnement de la voiture en posant une question :
« S’il avait sa mémoire et s’il est bien là-bas, il serait revenu ne serait-ce que pour Rolland. »
Posant ma main sur la cuisse de ma meilleure amie je lui souriais en essayant d’être tendre et gentille :
« Ne t’en fais pas s’il est vraiment là-bas on le ramènera à lui. S’il faut le kidnapper on le fera, ne te poses pas trop de question tant qu’on est pas arrivé. Ça sert à rien de vous stresser toi et le bébé »
Ouais je devenais un vrai mère poule avec son bébé, vous ne rêvez-pas.
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
26 mars 2013
Je n'avais pas décroché un mot. Depuis que le moteur avait démarré, mes lèvres étaient restées pincées et mon esprit aussi lointain que mon coeur était déchiré. Je refusais à céder à l'espoir. Cela m'avait fait trop de mal par le passé. Je n'avais pourtant pas hésité plus d'une seconde avant de décider de venir. Si je ne parvenais pas à croire le retour de Robin possible, je ne pouvais pas non plus imaginer laisser Regina y aller sans moi. Elle n'était pas seule, naturellement. Et à présent moins que jamais, puisqu'elle portait l'enfant de Robin. J'avais été bien aise de découvrir une troisième personne à nos côtés, parce que je ne savais pas conduire et je ne voulais pas que Regina se fatigue à le faire. Et puis, j'aurais sans doute été bien trop distraite pour faire suffisamment attention à la route. Mon esprit n'avait de cesse de me ramener à l'instant où Regina avait usé de magie pour nous contacter. C'était une journée comme les autres dans ce qui me semblait être ma quatrième vie. De fille d'une famille sans histoire, j'étais passée à orpheline prête à tout pour survivre avec mon frère, puis à orpheline prête à tout pour retrouver mon frère. Enfin, il ne m'avait plus resté d'espoir fraternel et j'avais suivi Petit-Jean dans le monde des Contes. M'adapter à ce nouveau rôle de tante n'était pas aisé et j'avais toujours du mal à m'ajuster à la présence de Roland. D'autant plus que j'étais très perturbée par le fait de vivre avec un homme que, au fond, je ne connaissais que peu. J'avais, naturellement, déjà eu des histoires mais jamais rien d'aussi sérieux, d'aussi intense et d'aussi absolu. En outre, nous avions brûlé toutes les étapes, nous installant ensemble, avec un jeune garçon à élever de surcroît. Petit-Jean était génial. Ce rôle était le sien, malgré la douleur de devoir prendre la place de Robin. Pour moi, j'avançais au fur et à mesure mais je n'avais jamais été maternelle. Je faisais de mon mieux, mais c'était loin d'être concluant. Etait-ce pour cela que j'avais sauté sur l'occasion de venir ? En partie seulement. Je m'étais attachée à ce gosse, quoi que j'en dise. Si je pouvais lui ramener son père, j'irais jusqu'au bout. La conversation de Regina et Neïlina me ramena à l'instant présent et je ne pus qu'approuver quand elle argua que Robin devait forcément être amnésique.
_ Je suis d'accord, lançais-je avant de me racler la gorge, qui était toujours très serrée.
Le temps que je me ressaisisse, Neïlina avait évoqué l'enfant de Regina. Elle avait également raison sur ce point, c'est pourquoi je me fis violence pour poursuivre la conversation. Il fallait nous préparer au mieux et, évidemment, préserver Regina.
_ S'il faut le forcer à venir, je m'en chargerais, décidais-je. Au pire, je l'assommerai. Vous, et surtout toi, Regina, tu resteras en retrait. Personne ne se le pardonnerait s'il te bousculait ou s'il arrivait quoi que ce soit à...
J'avais du mal à le dire. Pourtant, je sais ce qu'est un bébé. Un foetus. Un enfant. Sauf que c'était là un sujet complexe que je ne pouvais pas traiter émotionnellement pour l'instant.
_ Bref, si on doit passer à la méthode musclée, tu restes en arrière. Pour le reste, as-tu une idée de comment procéder pour le désenvoûter ? Il s'agit forcément d'une malédiction. De ce que m'en as dit Petit-Jean et tous les autres, rien d'autre ne l'aurait séparé des siens...
Je ne m'incluais pas dans ce cercle. Pas encore. Ce n'est pas parce que nous partageons le même sang que nous étions pour autant proches. Cela viendrait... Ou pas. Et autant avouer que cela, aussi, je n'étais pas prête à le gérer, émotionnellement parlant. Je tirais sur le col du haut que m'avait fourni Regina. Décidément, je détestais les vêtements de ce monde. J'aurais voulu garder ma tenue normale, appréciant la souplesse d'un cuir que je portais depuis suffisamment longtemps pour qu'il soit confortable et pratique pour me battre. J'avais également dû me séparer de mon épée, mais j'avais une dague à la lame courbée qui épousait plutôt bien l'arrondi de ma cuisse. Un cadeau de Petit-Jean, pour me souhaiter bonne chance m'avait-il dit. J'avais menti en répondant que je n'en aurais pas besoin...
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26 mars 2013
CJ était plutôt mal mise dans le coffre de la voiture de sa mère mais c’était pour une bonne raison. L’adolescente avait tenu à être présente pour l’opération « Robin des Bois » comme Henry et elle l’avaient appelée. Et puis, c’était elle qui avait découvert l’article sur un site alors qu’elle était censée faire un devoir à l’école. Il était donc normal qu’elle fasse parti de la mission. En attendant, la petite brune prenait son mal en patience, espérant que sa mère et ses tantes ne remarquent pas sa présence dans le coffre avant d’avoir franchi la frontière entre Strorybrooke et le monde extérieur. Il fallait tout de même admettre qu’elle était un peu à l’étroit mais elle pouvait encore un peu bouger. Elle avait prévu quelques trucs à manger durant le voyage et de quoi s’occuper aussi. En silence bien entendu. Le but était de ne se faire découvrir qu’une fois sur place, ce qui obligerait les trois jeunes femmes de devoir accepter que la jeune fille reste avec elles. C’était une petite maligne CJ ! Quand elle en avait une en tête, elle ne l’avait pas ailleurs ! Et puis, elle se sentait un peu coupable de n’avoir rien pu faire en empêcher Robin de mourir. Si elle pouvait être un atout pour le groupe, elle n’en serait des plus heureuses. Malgré le bruit du moteur, elle pouvait entendre la conversation entre les trois femmes. CJ pensait aussi qu’il devait être amnésique car comme l’avait dit Neilina, s’il se souvenait, il serait revenu pour Roland. Elle eut un petit sourire en entendant sa marraine de cœur dire qu’elle kidnapperait Robin s’il refusait de repartir avec elles. Elle se força de ne pas rire quand elle entendit ensuite Aeline raconter que pour le forcer, ça serait elle. Un petit coup sur la tête et c’était bon ! Ça ne serait sans doute pas nécessaire. Elle eut un second sourire à la mention du bébé. Apprendre qu’elle allait être à nouveau grande sœur fut une joie immense pour elle. Si au début, elle se disait qu’il n’y avait que les personnages de conte qui semblaient avoir droit à une fin heureuse, elle commençait à se dire que même les gens de son monde pouvaient en avoir une aussi. L’adolescente tira un peu sur son manteau à cause du froid. Oui, même dans le coffre d’une voiture, on pouvait un peu sentir le froid hivernale. Heureusement que sa mère lui avait acheté un bon manteau bien chaud, celui-là même que Regina avait acheté lorsqu’elle avait fait connaissance d’Aeline autour d’un café au Granny.
(c) DΛNDELION
Robin de Locksley
Lost one
♕ LOCALISATION : Le Chateau sombre, dans la Forêt enchantée
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
Assit dans son fauteuil, une bière à la main, Robin fixait inlassablement le carreau qui lui faisait face. Dehors, il pleuvait sans discontinu et le vent ramenait quelques gouttes sur le verre, qui glissaient progressivement vers le sol. L'ancien héros délesta sa bouteille d'une gorgée, l'esprit ailleurs, il observait inlassablement les gouttes. Dehors, le vent redoublait en intensité, mettant bien évidemment à mal ses projets de sortie. La colère de l'ancien archer était palpable par le biais de sa phalange blanchissante à vue d'œil et mâchoire et poings serrés, il ruminait donc cette fameuse colère. Elle ne semblait d'ailleurs jamais le quitter et pouvait aisément s'exprimer lorsqu'il œuvrait pour imposer sa propre justice. Faute de mieux, il continuait donc à fixer la fenêtre jusqu'à se perdre totalement dans ses pensées, qui irrémédiablement le ramenaient au Tartare où sur les vitres, perlait le sang des condamnés, tous comme leurs cris, arrachés après moult et moult torture. Robin se revoyait, allongé sur cette table toujours trop froide, attaché par toutes les articulations pour éviter la fuite et mieux savourer l'instant pour le bourreau. Son regard perfide posé sur sa victime, le sang sur son visage aux traits fins. Le docteur avait toujours à sa disposition, une petite serviette en tissu pour s'essuyer, mais il lui arrivait, comme les carreaux avec la pluie, de laisser perler sur cet odieux visage, quelques gouttes d'hémoglobine. Tout puait la mort ici, sans qu'elle ne daigne jamais faire acte de présence et pourtant, ce n'était pas faute d'essayer de la nommer, de la crier, de la pleurer, de l'appeler... Mais rien, jamais rien, elle demeurait absente malgré son omniscience.
Le cri d'un malheureux ramena l'ex archer à lui. Il avait serré tellement fort la bouteille contenant de la bière, qu'elle s'était brisée en morceaux qui pour la plupart avaient trouvé refuse sur le parquet, tandis que d'autres s'étaient logés dans la paume de l'ancien héros. Le cœur battant à s'en rompre et la respiration haletante, Robin observa la blessure, sa main gauche, tout comme la droite tremblait encore. Alors, comme à chaque fois pour se calmer et chasser les mauvais souvenirs de sa mémoire, il se concentrait et récitait une à une les rues qu'il parcourait au quotidien. « - Hell's Kitchen » fit-il entendre en guise de conclusion en appliquant à la lettre les conseils du psy que le père de Betty l'avait amené à voir récemment. Le stress post-traumatique évacué, Rob qui se faisait ici appeler Rick, se leva, prit soin de ne pas marcher sur les débris de verre et regagna la salle de bains pour se défaire un à un des bouts coincés dans sa chair avant de désinfecter la plaie. La blessure bandée, il en profita pour observer son propre reflet dans le miroir qui lui faisait face. Le moins, que l'on puisse dire, c'est qu'il n'avait pas fière allure ce soir. Le souvenir de Prométhée et de Pandore peinait à le quitter, rendant ses nuits difficiles. Allaient-ils le retrouver pour le ramener au Tartare ? Chaque jour, il se posait la question, redoutant qu'elle soit éludée. Sentant le pendentif de son sauveur, ultime présent avant que le roi au cœur de Lion ne se sacrifie, Robin songea à tout ce que l'homme lui avait dit, ainsi qu'aux allégations de cette femme qui prétendait être sienne. Tous deux n'en demeuraient pas moins morts alors à quoi s'attarder sur eux ? Dehors, la tempête cessa pour faire place à l'accalmie. Robin en profita dès lors pour se changer et quitta l'appartement si gentiment prêté par son patron. Il avait besoin d'air ce soir et non de justice. Il erra donc durant une bonne partie de la nuit, finissant sa course dans le parc où tout avait commencé subjugué par le reflet des lumières de la ville sur l'eau, troublée ce soir par les quelques restes de tempête.
Il resta ainsi quelques minutes, perdu dans sa contemplation, avant de revenir sur ses pas et alors qu'il s'apprêtait à retrouver son appartement, le portable qu'on lui avait si gentiment prêté, se mit à sonner. Rob, pas encore au fait de la nouvelle technologie décrocha non sans mal, alors qu'il ne s'agissait que d'un sms de Betty
« SOS ! »
Il s'agissait de leur code en cas de problèmes et de toute évidence, la demoiselle en avait. L'ancien héros piqua donc un sprint jusqu'au centre D'Hells Kitchen, où les gyrophares de la police l'éblouirent. Plusieurs cordons jaunes venaient d'être placés autour de la vitrine brisée et taguée. De toute évidence, les mafieux du coin, ne s'étaient pas calmés et en voulaient toujours plus. Robin serra la mâchoire et alla se rendre utile auprès du gérant de l'établissement tout en consolant l'adolescente. Le déblayage et nettoyage, prit une partie de la nuit, le personnel au grand complet ainsi que d'autres fidèles avaient eux aussi apportés leur aide. Robin, malgré sa blessure à la main ne se ménageait pas, contre vent et marré, la pluie redoublante, il continuait à aider emplit de culpabilité quant à ces représailles. Cependant, il était loin de se douter que d'ici quelques heures, son passé viendrait à nouveau frapper à sa porte, le déviant pour un temps, de sa quête de justice.
(c) DΛNDELION
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Regina Mills de Locksley
Storybrookian
♕ LOCALISATION : 108 Mifflin Street, ou la mairie de Storybrooke
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26 mars 2013
Regina le savait, Neïlina avait raison, il fallait qu’elle arrête de se poser mille et une questions. Elles verraient bien ce qui les attendraient une fois sur place, seulement n’était-ce pas humain de se le demander ? N’était-ce pas humain de s’accrocher à cet infime espoir après avoir tout perdu ? La future maman se demandait si, dans l’optique où c’était réellement Robin qui était là-bas, l’amnésie potentielle dont il était victime était la même que celle causée à ceux qui sortaient de Storybrooke.
- S’il est amnésique à cause du sort de la ville, il nous faudra de toute façon le ramener à Storybrooke pour espérer que ses souvenirs reviennent. J’ai quelques potions qui permettront de faire revenir sa mémoire si elle ne revient pas en franchissant la frontière. Mais ici, dans le monde sans magie, elles seraient sans effet.
Ce qui l’effrayait, c’était de ramener un simple sosie et que rien ne fonctionne… que ce ne soit pas lui. Neïlina avait raison, il fallait qu’elle évite de se stresser. Le bébé n’y était pour rien dans tout ça et elle devait avant tout penser à lui. Sans savoir que ce « lui » était en fait « eux ». Elle n'avait toujours pas été faire s apremière échographie et projetait de demander à Neïli de venir avec elle cette semaine, mais avec la nouvelle de Robin peut-être en vie, elle n'en avait pas eu le temps. Regina ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en entendant Aeline dire qu’en cas de besoin, pour une méthode musclée, elle s’en chargerait. Madame le maire repensant immédiatement à leur conversation à propos de Robin, où elle disait qu’elle ne se serait pas privée pour lui casser le nez s’il avait voulu la traiter en princesse à sauver.
- Je te reconnais bien là, Aeline. Pour le coup, ce sera toi le chevalier sauveur.
Elle savait qu’elle comprendrait l’allusion.
- En ce qui concerne la malédiction en question, j’en saurai plus une fois que nous l’aurons ramené, en fonction de ce qui se passe une fois la frontière de la ville franchie. C’est assez complexe de savoir quand ce n’est pas un sort qu’on a lancé soi-même.
La route se faisait longue, les heures paraissaient interminables et la nuit commençait à tomber. Une petite pause s’imposait, mais Regina ne voulait pas perdre une seule seconde. Malgré tout, elle dut bien reconnaître, ne serait-ce que pour leur sécurité et pour cette pauvre Neïlina qui conduisait, qu’il leur faudrait s’arrêter un peu.
- J’ai de l’eau dans le coffre et du jus de pomme aussi, ça vous dit ? Il nous reste une heure de route avant d’atteindre New York. Est-ce que tu veux que je te remplace Neïli ?
Elles pourraient en profiter pour se dégourdir les jambes quelques instants et se restaurer. Le véhicule immobilisé, Regina sortit et alla ouvrir le coffre. Quelle ne fut pas sa surprise en y découvrant sa fille recroquevillée sur elle-même. Elle poussa un cri en reculant d’un pas.
- CJ ???!!! Mais ! Qu’est-ce que tu fais là ???
L’espace d’une seconde, elle se sentit la pire des mères du monde, sa fille avait voyagé pendant deux heures dans son coffre sans qu’elle ne le sache. Elle lui tendit la main pour l’aider à sortir.
- Es-tu tombée sur la tête ?! C’est très dangereux…! tu m’as fait peur ! Est-ce que tu vas bien ?
Machinalement, elle passa ses mains sur elle, sur son visage, ses épaules, ses bras, comme pour s’assurer qu’elle n’avait rien de cassé. Puis elle la prit dans ses bras pour lui faire un câlin.
- Excuse-moi, je ne voulais pas te gronder, mais j’ai eu un coup au coeur en te voyant là.
Elle fut presque surprise qu’Henry ne soit pas de la partie d’ailleurs. Une fois la pause terminée, Regina invita CJ à s’installer auprès d’Aeline à l’arrière et elles purent reprendre la route.
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
26 mars 2013
Aeline se proposait pour « faire le sale boulot » à savoir ramener son frère par la peau des fesses à Storybrooke. En soit cela me rassurait de savoir que la guerrière était là. Ainsi je pourrais veiller sur Regina et le bébé et la gérer pendant qu’elle s’occupait de Robin, s’il était bel et bien dans cette ville. Continuant de conduire, en écoutant partiellement les mots de ma meilleure amie. Mon esprit s’étonnait de la quiétude qui planait à l’intérieur. J’avais l’impression d’être beaucoup trop seule. Qui l’aurait cru ? Qui aurait cru que Médusa me manquerait d’une certaine manière.
« Non je vais bien Regina, ne t’en fais pas mais on va s’arrêter si tu as soif »
Dès que je le pus je m’arrêtais donc sur une aire de repos et m’étirait en sortant. Ce n’est que lorsque je m’étirais la nuque que Regina hurla le nom de CJ. Sursautant, je la rejoignais en espérant que je comprenais mal ses propos. CJ n’avait pas osé s’immiscer dans cette expédition ? En voyant la fille de cœur de ma meilleure amie, je sentais mon sang ne faire qu’un tour dans mon corps. Comment avait-elle osé ? Bordel et si nous n’avions jamais ouvert le coffre ? Elle y avait pensé qu’elle aurait pu mourir de faim et de soif dans ce coffre ? Elle était tellement inconsciente ! Me retournant pour ne pas étrangler l’adolescente, je posais mes deux mains sur le toit de la voiture. Regina finissait par s’excuser et mes oreilles sifflèrent, malgré tout je ne disais rien. Ce n’était pas ma fille. Je n’avais pas mon mot à dire sur son éducation. La pause terminée, je reprenais le volant et nous roulâmes d’une traite vers New York.
Pendant la traversée, je ne décrochais pas un piètre mot, je décolérais tranquillement en jetant plusieurs fois un regard à CJ qui était désormais assise à côté d’Aeline et juste derrière sa mère. Une fois arrivée dans la capitale, je dû faire face à plusieurs bouchons qui me firent jurer à plusieurs fois. Malgré mon agacement, je suivais la voix nasillarde de la demoiselle dans le GPS jusqu’à l’endroit où l’article de journal disait que « Richard » était là. Me garant sur une place de parking, je prenais une grande inspiration avant de demander :
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
26 mars 2013
J'eus un léger sourire à l'allusion de Regina mais ne répondis rien. Cela faisait référence à une conversion que nous avions eu des semaines plus tôt. J'aurais pu répliquer que je ne serais jamais un chevalier, avant tout parce que c'était le genre de caste où, apparemment, on avait besoin d'un pénis, même si je ne voyais pas trop en quoi cela aidait à se battre plus efficacement. De toute façon, je n'étais pas non plus du genre à suivre un code d'honneur et toutes les contraintes d'un titre dont je ne voulais pas. J'écoutais avec attention les suppositions de Regina concernant la solution de l'amnésie de Robin. Somme toute, il était inutile de tirer des plans sur la comète, nous aviserions en temps voulu. En attendant, Regina proposa une pause et je n'émis aucune objection. J'étais sortie du véhicule et j'observais les alentours par habitude. Celle d'être toujours sur mes gardes. Une part de moi ne parvenait à se détendre que lorsque Petit-Jean était à mes côtés et qu'il prenait la responsabilité de veiller sur moi. Sur nous. C'était une sorte d'accord tacite : quand il s'occupait de Roland, je montais la garde et il relâchait la sienne. Quand je m'accordais du temps, c'était son tour. Mais il n'était pas là et je ne devais compter que sur moi. D'autant que j'avais des personnes à protéger. C'est pourquoi, lorsque Regina poussa son cri, je me retrouvais l'instant suivant poignard à la main et prête à affronter le danger... Qui n'en était pas un. Dès que j'eus identifié la jeune fille, je baissais ma lame et m'écartais. Il ne nous manquait plus que ça ! Une femme enceinte, son amie et maintenant l'ado ! Je n'avais pas particulièrement envie de me mêler de tout ça, mais dès que nous eûmes repris la route, je me tournais vers ma nouvelle voisine.
_ Tu feras ce qu'on te dit, quoi qu'il arrive, et je ne veux entendre aucune objection. Sinon, tu retourneras dans le coffre en attendant qu'on retrouve Robin, c'est clair ?
Bon, j'étais décidément toujours aussi douée avec les enfants... Je ne le faisais pas exprès, je ne savais juste pas m'y prendre. De là où je venais, on ne maternait pas les jeunes, on les éduquait. Et puis, il fallait qu'elle soit obéissante, j'aurais déjà bien assez à faire en essayant de gérer Robin. J'avais entendu longuement parlé de ses capacités de combattant et d'archer. Ce ne serait pas une mince affaire de l'affronter, encore moins de le faire sans le blesser. Parce que c'était bel et bien le but. Finalement, nous arrivâmes à New York sans autre incident et, finalement, Neïlina se gara dans une rue que je trouvais personnellement laide. Cette ville l'était à mes yeux. Sans doute parce qu'elle était étrange, très haute, et entièrement inconnue. Pleine de dangers. Le temps était venu d'aviser.
_ Avant tout, nous devons trouver celui qui ressemble à Robin et trouver un endroit propice pour l'aborder en toute sécurité. Il faut que ce soit à l'abri des regards pour ne pas attirer l'attention sur nous.
Une reconnaissance, naturellement. La base de tout. J'aurais été tentée de le faire, seule, et par moi-même, mais je n'étais pas de ce monde et mes compagnes d'aventures n'accepteraient jamais de ne rien faire.
_ Je propose que Regina et Neïlina fassiez le tour par le nord et CJ et moi nous passerons par le sud, jusqu'à nous retrouver dans la rue où a été prise cette photo et nous ferons le point.
J'avais eu le temps de regarder le plan, je l'étalais aux yeux de tous pour illustrer mes propos. Naturellement, je ne pouvais pas deviner que Robin serait là...
Bienvenue à ceux et celles qui le veulent, mais pas trop quand même !
26 mars 2013
La route était à présent bien longue et par moment, CJ se mit à boire un peu (avec une paille parce qu’allongée, voir même couchée, c’était impossible) entre deux grignotages. Elle avait même fini par s’endormir. Les voyages qui durent longtemps avait le don de lui donner vite sommeil. Au bout d’un moment, la voiture s’arrêta mais la jeune fille ne le sentit pas avant que la porte du coffre s’ouvre et qu’elle sursaute en entendant sa mère. CJ eut un peu de mal à émerger complétement de sa sieste mais l’inquiétude de sa mère la réveilla bien vite. Enfin, presque. Regina vérifia un instant que sa fille n’ait rien avant de la prendre dans ses bras. Il se passait quoi déjà ? Ah oui, elle venait de se faire sermonner avant d’avoir un câlin. Bon, on va dire que c’est le coup des hormones de grosses peut-être et aussi le fait que la gamine commençait seulement à se réveiller. Et puis, l’air frais l’aida à retrouver ses esprits au bout de quelques minutes. - Je sais que c’était pas la meilleure des places mais si j’avais demandé pour venir, t’aurai dit non. Et t’en fais pas, j’avais prévu de quoi manger et boire. Elle lui montra la bouteille d’eau et les morceaux de papiers de biscuits déjà entamés. Comme quoi, elle avait tout prévu, mis à part une couverture. Une fois la pause terminée, ce fut cette fois-ci à côté d’Aeline et derrière le siège de sa mère que CJ fit le voyage. _ Tu feras ce qu'on te dit, quoi qu'il arrive, et je ne veux entendre aucune objection. Sinon, tu retourneras dans le coffre en attendant qu'on retrouve Robin, c'est clair ? fit sa voisine. L’adolescente se contenta de faire un « oui » de la tête avant de porter son attention à l’extérieur. Pratiquement aucune ne parla jusqu’à ce qu’elles arrivèrent enfin à New York. L’adolescente regarda la ville à travers sa fenêtre. Revenir dans la ville où elle était née et avait passé les cinq premières années de sa vie lui faisait bizarre. Il lui semblait avoir certains flashes d’endroits ou de souvenirs avec sa mère biologique. Elle se revit petite entrain de jouer à côté d’une fontaine où se tenait un lion à moins que c’était ailleurs. Puis, Neilina arrêta la voiture dans un parking pour ensuite demander quel était le plan. Ce fut Aeline qui prit la parole : _ Avant tout, nous devons trouver celui qui ressemble à Robin et trouver un endroit propice pour l'aborder en toute sécurité. Il faut que ce soit à l'abri des regards pour ne pas attirer l'attention sur nous. La jumelle de Robin proposa que Regina et Neilina prennent le nord tandis que CJ et elle prendraient le sud. Le tout en prenant le plan de la ville pour illustrer ses paroles. Cj sortit de son sac son propre plan sur lequel elle avait marqué un x. Elle avait fait des recherches sur internet pour tenter de déjà trouver sur la carte le fameux restaurant où la photo avait été prise. Histoire d’avoir un point de départ. - On a de la chance, ce n’est pas très loin d’ici !
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Sam 28 Avr - 14:15
