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 Who... Are... You ? [Juliette]

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Message# Sujet: Re: Who... Are... You ? [Juliette]   Who... Are... You ? [Juliette] - Page 2 Icon_minitime1Lun 15 Mai - 22:23



J’avais toujours été extrêmement frileuse de nature, autant dire qu’en filant ma veste à Juliette, j’avais, selon mes critères, fait preuve d’une extrême générosité. J’espérais vraiment ne pas tomber malade, sinon… Ah non en fait ! Si je tombais malade, j’aurais l’énorme avantage de ne pas devoir aller travailler à la mairie et ça, ça valait vraiment toutes les grippes du monde ! J’en vins presque à espérer que le temps ne s’améliorerait pas, contrairement à ce que Juliette me disait. Après tout, on était en mi-novembre, il était temps que le grand froid ramène le bout de son nez à Storybrooke. En plus, j’avais vraiment envie de voir de la neige cette année. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’en était pas tombé en France, enfin surtout pour Noël, ce serait vraiment chouette ! Ouais, enfin en attendant arrête d’espérer, Regina ne te laissera pas ne pas venir au travail avant que tu ne sois à l’article de la mort. Et encore, il se pourrait bien qu’elle te demande de venir bosser, juste pour t’achever complètement.

- Ce serait merveilleux, mais aussi un peu… flippant, rigolai-je. Il ne serait pas commun de pouvoir faire ce genre de choses.
Mi-Novembre 2012
go crazy 'cause here isn't where I wanna be And satisfaction feels like a distant memory And I can't help myself,
All I wanna hear her say is "Are you mine?"
Quoique si c’était moi qui détenait ce pouvoir, il pleuvrait à longueur de journée ou il neigerait. Je n’aime pas trop les hautes températures, je n’aurais jamais pu vivre dans le sud de la France, ou même au Texas !

J’avais volontairement faite la remarque sur le Texas. Cela devrait lui paraître plus « clair », après tout, si elle ne semblait pas connaître Paris, elle ne devait pas non plus connaître le sud de la France. Mon dieu ! Parfois, je donnais l’impression que la France me manquait alors que c’était loin d’être le cas. Une ombre de tristesse passa rapidement sur mon visage. Mes parents me manquaient, ça je ne pouvais le nier. En fait, s’ils étaient là, tout serait sans doute presque parfait ici. Avec mes parents, rien ne semblait impossible, même l’adaptation dans cette petite ville où tout le monde me regarde bizarrement. Juliette m’avait dit que les habitants ici étaient accueillant, je n’avais pas insisté, même si j’avais plutôt eu l’impression du contraire de mon côté. Peut-être que dans ce genre de patelin, ce n’était pas bien vu de… de je ne sais même pas quoi en fait !

- Il y a une raison particulière à cela ? Hormis la cuisine de Granny bien sûr ! Tout le monde sait qu’elle est à tomber, mais même en ayant un appartement, cela ne vous empêchera jamais de passer là-bas.

Ma mère m’avait toujours traitée de sauvage, même si personnellement je préférais le terme d’indépendante. Je ne me serais jamais vu à long terme chez Granny. L’endroit était sympa quoique les chambres un peu vieillottes, mais j’avais besoin de mon indépendance, de mon chez-moi et surtout de me sentir chez-moi. Toutes les choses que je ne retrouvais pas dans la petite auberge. Au final, je devrais peut-être remercier Regina. Sans elle, je n’aurais jamais eu l’opportunité de trouver aussi rapidement un appartement, même s’il était un peu grand, au moins j’avais un endroit pour moi.

Je grimaçai au souvenir de la sorcière borgne. J’avais encore en tête l’image que je me faisais d’elle. Horriblement flippant ! Aujourd’hui, je ne sais qui d’elle ou de Regina me fait le plus peur, mais en tout cas les deux se talonnent et de près.

- Elle comptait quand même cuire les enfants vivants, c’est effrayant ! Je me souviens quand ma mère m’avait lu ce conte lorsque j’étais enfant, je n’ai pas pu dormir pendant des semaines et je refusais catégoriquement de manger quoi que ce soit qui sorte d’un four. A la fin, mes parents n’en pouvaient plus, rigolai-je. Elle a beau être borgne, elle est quand même sacrément fourbe ! Elle ne vous effrayait même pas un peu ? Qui vous faisait le plus peur ?

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Message# Sujet: Re: Who... Are... You ? [Juliette]   Who... Are... You ? [Juliette] - Page 2 Icon_minitime1Mer 17 Mai - 21:26


❝ When i met you ❞
- Louise & Juliette -
You knew just everything, but nothing at all now the moon is dark feels like pain again. You could feel my breath. You opened my eyes for I could not see when I met you
La demoiselle disait haut et fort ce que la Juliette de Vérone aurait dit sur le fait que contrôler les variables aussi imprévisible de la météo s’avérait flippant. A ses mots je souriais timidement bien qu’intérieurement je sentais la honte me saisir, je lui mentais ouvertement, la drôlerie dont elle était en train d’imaginer l’existence était devant elle et Louise ignorait tout de cela. Je ne savais même pas mentir, j’ignorais comment elle ne se rendait pas compte que je mentais depuis le début de notre conversation, enfin n’exagérons rien je ne mentais pas non plus sur tout, disons que j’omettais de dire certain éléments afin de préserver la santé mentale de la demoiselle. Voilà ce que je me répétais afin de réduire l’impact de mon manque de franchise sur ma culpabilité.  Parce que oui cette fille était gentille, elle ne méritait pas d’être traité comme je le faisais, elle m’avait offerte son ciré uniquement pour s’assurer que je ne peurs pas de froid se mettant ainsi plus à découvert. Elle me parlait une fois de plus de ville dont je ne connaissais pas l’existence, mais cette fois je faisais comme si je les connaissais, il fallait vraiment que j’apprenne les rudiments de ce monde, pestais-je intérieurement face à mon manque de culture affligeant avant de sourire à nouveau en l’entendant se plaindre des températures trop élevé. Elle aurait adoré vivre dans le pays des merveilles au moment de ma grossesse, pensais-je amusé, tandis que les souvenirs de ce moment magnifique bien qu’éprouvant que cela avait été. Mes sujets avaient été mis au courant de chacune de mes nausées matinales qui engendrait généralement un orage, puis mes angoisses faisaient naitre la pluie avant qu’une douce brise de vent printanière ne vienne les balayer lorsque mon mari posait ses mains sur moi pour m’accompagner et me rassurer dans ce merveilleux rêve que nous vivions. Mon sourire se fana un instant lorsque le souvenir de l’issue de cette expérience me revint en tête accompagné par une bourrasque de vent glaciale qui me fit sursauter avant que je ne me ressaisisse pour reprendre le cours de notre discussion là où nous l’avions laissé. A savoir la ville et l’accueil que les habitants m’avaient réservé, bien que j’ignore qu’il n’en avait pas été de même pour elle. De fil en aiguille vint la question sur le logement et j’avouais vivre chez Granny’s tandis que Louise avouait avoir rencontré plusieurs difficultés pour avoir droit à son indépendance.  Cette dernière ne comprenait pas pourquoi je ne ressentais pas le même désir d’indépendance et naturellement je ne pouvais pas lui dire que j’ignorais comment m’y prendre pour faire els démarches ou tout bonnement que j’avais peur à l’idée de me retrouver seule encline à mes crises d’angoisses. Trouvant rapidement une demi-vérité, j’haussais les épaules pour expliquer :

« A vrai dire la cuisine de Granny y fait beaucoup, mais je pense que j’aurais dû mal à accepter la solitude. Enfin, vous avez raison sur un point Louise, ce n’est pas chez Granny’s que je connaitrais le sens du mot intimité, mais pour l’instant je m’en accommode. Si je trouve un endroit plus agréable à vivre je partirais c’est certain et je suis sûre que Granny et Red seront heureuse de me voir franchir le cap,… »

A y réfléchir j’avais dit plus de vérité en cet instant à la fille aux cheveux arc en ciel que ce que j’aurais voulu. En réalité je ne savais pas cuisiner, ni faire le ménage, d’ailleurs contrairement à Blanche-Neige ou encore Giselle je ne savais même pas chanter pour que mes amis les animaux fassent le ménage à ma place. D’ailleurs cette capacité magique serait particulièrement agréable après tout j’étais capable de comprendre nos amis à quatre pattes ou encore les invertébrés, pourquoi n’étais-je pas capable de les engager comme serviteurs ? La vie était injuste, notais-je intérieurement avec humour tandis que de son côté Louise abordé un sujet plus grave à savoir la sorcière Borgne. Cette sorcière diabétique qui ne voyait pas plus loin que le bout de sa vie et qui aimait manger les enfants jusqu’au jour où elle ne croise la route d’Hansel et Gretel. Tandis que j’essayais de la rassurer sur la médiocrité de la sorcière elle me demanda laquelle je redoutais le plus, me mettant soudainement dans un état de solitude déroutant. Je ne savais pas quoi dire. J’aurais pu dire Cora, mais elle ne me faisait pas peur, j’avais juste envie de lui arracher le cœur, Regina ? Non j’avais juré à Robin de faire des efforts avec sa dulcinée je ne pouvais décemment lui enfoncer un couteau dans le dos ! Il me restait encore Cruella, Malefique, Zelena, Ursulla, mordant ma lèvre inférieure sous le coup de la réflexion je finissais par réfléchir à voix haute.

« Maléfique est capable de se transformer en dragon, et d’après les rumeurs elle est immortelle donc ça la rend plus dangereuse que les autres je pense. Ceci dit aucune sorcière ne me pétrifie de peur. J’ai plus tendance à craindre Hyde. »

Ma révélation faite je sentais un frisson d’effroi me parcourir, les souvenirs de mon passé avec Edward Hyde me revenant par flash. Je sentais encore la douleur des blessures qu’il m’infligeait. Fermant les yeux un instant je grimaçais tout en jouant avec a pierre qu’Ariel m’avait offerte pour s’assurer que je garde espoir dans le moment le plus sombre et honteux de ma vie. Cette pierre que j’avais fait monter sur un pendentif et qui n’avait jamais mon cou jusqu’ici. Reprenant mes esprits je concluais :

« Hyde est celui qui me ferais le plus peur. »

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Message# Sujet: Re: Who... Are... You ? [Juliette]   Who... Are... You ? [Juliette] - Page 2 Icon_minitime1Mar 23 Mai - 13:30



Mais d’où me venez la confiance que j’avais en cette femme ? Ça commençait presque à me faire peur, moi la fille qui n’accordait pas sa confiance si facilement. Je la croyais déjà sur parole pour tout, alors que je l’avais rencontrée, il y a quoi ? Vingt minutes ? Je devenais complètement folle. Tire-toi Louise, avant qu’elle ne pratique un autre maléfice sur toi et que tu ne lui proposes tes chaussures au cas où elle aurait froid aux pieds. Je me forçais à fixer son visage, je devais être flippante, mais j’avais vraiment peur qu’elle n’ait pas de chaussures et que par conséquent je me retrouve en chaussettes. J’étais frileuse et je ne pouvais pas me permettre d’avoir froid aux pieds. Je détestais ça plus que tout au monde !

Nous continuâmes de parler du Granny’s. J’avais été si heureuse de quitter cet endroit un peu vieillot pour mon appartement. Ok, il n’avait rien de luxueux au départ, même maintenant d’ailleurs. Je n’avais de base, aucun meuble juste deux ou trois cartons d’affaires essentielles à ma survie, soit des livres et une ou babioles auxquelles je tenais particulièrement. Pourtant, malgré tout, j’avais été fière de prendre mon indépendance. D’ailleurs, je devrais peut-être remercier Regina, sans elle et son salaire généreux, je n’aurais jamais pu prendre quelque chose d’aussi grand, et aussi le seul disponible en ville. Au début, je m’étais étonnée qu’il n’y avait rien d’autre de plus abordable et surtout de plus petit, oui d’accord je n’avais pas spécialement envie de faire le ménage dans un palace, mais au final je m’étais résignée : si je voulais prendre mon indépendance, je ne pouvais pas me permettre de faire la fine bouche. Je repensais alors à cette chambre vide. Celle que j’avais en trop et qui restait fermée parce que je me disais que si je ne rentrais pas dedans, la poussière ne le pourrait pas non plus. Et si ? Je regardais Juliette en me mordant la lèvre inférieure. Est-ce que c’était vraiment une bonne idée ? Après tout, il s’agissait presque d’une étrangère, est-ce que je pouvais vraiment l’inviter à venir chez moi ? Il faut dire aussi que ça m’arrangerait, les charges mais surtout les  
Mi-Novembre 2012
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corvées seraient divisées, ce qui voulait dire : plus de temps pour fouiller la ville. Et puis, elle avait l’air tellement adorable, je ne la voyais même pas faire de mal à une mouche. Je passais ma main à l’arrière de mon crâne, un peu embarrassée.

- Je… ça va peut-être vous paraître bizarre, mais… j’ai une chambre en trop dans mon appartement et je cherchais justement une colocataire. Si jamais l’intimité vous fait peur, je suis encore étudiante et je travaille à côté, autant dire que je ne serais pas embêtante. En tout cas, si jamais ça vous intéresse de vous venir vivre avec moi, ça me ferait vraiment plaisir…

Voilà, maintenant, je me sentais vraiment débile. Comment est-ce qu’une femme sensée pouvait accepter une telle proposition ? Pourtant, je ne mentais pas, cela me ferait vraiment plaisir, et ce pour une raison qui m’était totalement inconnue, de voir Juliette venir vivre avec moi. Un peu de compagnie ne fait pas de mal et j’étais certaine qu’elle n’était pas du tout envahissante. Enfin… Qu’est-ce que je pouvais réellement en savoir vu que je venais de la rencontrer. Louise, l’une des cases du truc qui te sert de cerveau à vraiment dû sauter.

Sa révélation sur Hyde me laissa quelque peu perplexe. Il faut dire que je n’avais jamais vraiment connu cette histoire et dans mes souvenirs, c’était juste un mec un peu bizarre et bipolaire. Pas de quoi fouetté une crème quoi ! En revanche Maléfique…

- C’est vrai que Maléfique fait peur, mais en même temps ce Disney serait nul sans elle. Elle fait vraiment tout le film et c’est clairement ma méchante préférée. Enfin si on peut dire ça comme ça ! Quant à Hyde, je ne connais pa spécialement cette histoire, mais pour moi, il s'agissait surtout d'un homme vraiment bipolaire plus qu'autre chose.

Maléfique avait quelque chose de… badass en elle. Contrairement à beaucoup d’autres méchants qui étaient beaucoup plus pathétique, comme le docteur Facilier ou la Méchante Reine par exemple. Maléfique, elle, ne perdait jamais son panache et sans elle La Belle au Bois Dormant n’aurait eu strictement aucun intérêt.

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Message# Sujet: Re: Who... Are... You ? [Juliette]   Who... Are... You ? [Juliette] - Page 2 Icon_minitime1Mar 23 Mai - 21:11


❝ When i met you ❞
- Louise & Juliette -
You knew just everything, but nothing at all now the moon is dark feels like pain again. You could feel my breath. You opened my eyes for I could not see when I met you
Si j’étais déconcertée, c’était également le cas pour Louise qui me regardait avec un air légèrement ahurie que je trouvais attendrissant. Contrairement aux autres habitants de cette ville qui s’appliquait à me regarder avec respect surtout ceux qui connaissait mon identité. En même temps généralement je ne restais pas anonyme longtemps, mon nom de famille parlait pour moi. En ce qui concernait Lousie c’était différent, elle s’était arrêté légèrement sur mon prénom, mais pas le moins du monde sur mon prénom et forte heureusement elle ne m’avait pas demandé d’où je venais bien que si elle l’avait fait j’aurais répondu Vérone. En effet, j’avais découvert que mon histoire avait été conté par un certain William Shakespeare qui avait d’ailleurs un peu bâclé les détails et qui nous avait donné une fin assez tragique, mais qu’importe, grâce à cet ouvrage j’avais découvert que Vérone existait dans ce monde et que cette contrée appartenait au royaume d’Italie. C’était déjà plus vraisemblable que Wonderland en somme étant donné que ce royaume par contre n’avait jamais existait. Enfin, bref de fil en aiguille j’avais une réponse toute faite qui n’était pas trop un mensonge, mais je n’avais pas eu besoin d’en parler et avec un peu de chance je n’aurais pas besoin de le faire étant donné que notre sujet de conversation avait abouti à nos logements respectif, enfin je dis logement pour Louise car en ce qui me concerne je ne pouvais décemment dire que mon logement était une chambre aux Granny’s. J’en venais même a trouver des raisons valable à ma présence là bas, et que la demoiselle aux cheveux multicolore écouta avec attention avant de me faire une proposition qui me laissa sans voix. Elle avait une chambre de libre dans son appartement et cherchait une personne capable de l’habiter, enfin si tel était le sens du mot colocataire. Restant silencieuse, pendant quelque seconde pendant que mon cerveau s’afférait à analyser l’information et à chercher le nombre de pour et de contre qui pouvait influencer sur ma réponse je finissais par revoir Michael, un ancien client des cygnes, un de mes ancien client du temps où j’étais un cygne blanc. Il m’avait retrouvé et j’avais vu la lueur de désir dans ses yeux, certes je lui avais fait peur avec mes capacités magiques mais qui me disait qu’il ne tenterait plus de s’en prendre à moi. Il savait où je vivais et trouver une chambre aux Granny’s était facile bien qu’une part de moi savait que la vieille dame ne l’accepterait pas dans son établissement tant que j’y serais, mais rien ne pouvait me l’assurer à cent pour cent. Le regard légèrement désemparée de Louise me rappelant qu’elle attendait une réponse je souriais avant de lâcher après une certaine hésitation :

« Pourquoi pas … Mais ça vous arrive souvent d’inviter des inconnues a vivre avec vous ? Enfin, je veux dire je ne vous veux aucun mal loin de là, mais certaine personne pourraient avoir des pensées beaucoup moins noble que les miennes… Quoi qu’il en soit, je serais ravie de tenter d’être votre colocataire ! »

Souriant une fois de plus avant de faire monter la température de quelque degré supplémentaire en un frottement de main après que j’eus aperçu un frisson dans le cou de ma bienfaitrice, nous nous mimes à parler des « méchants » de Disney. Elle craignait la sorcière borgne, moi pas en effet j’étais bien plus puissante qu’elle et je savais que je n’avais rien à craindre d’elle. Cependant j’aurais mieux fait de me taire et de me plier à son avis car elle me retourna la question et me mis face à un dilemme, je ne craignais aucune sorcière bien que Maléfique me semblait redoutable, alors en toute honnêteté je révélais le nom de la personne qui me faisait le plus peur : Hyde. La simple évocation de son nom me fit frissonner mais Louise ne comprenait pas ma crainte, comment le pouvait-elle je connaissais cet homme sous un angle différent du sien. Il m’avait fait connaitre les pires moments de ma vie, les pires coté du sexe et avait laissé des marques indélébiles sur mon corps.

« Vous avez raison Aurore est une princesse légèrement ennuyante contrairement à Maléfique »

Ajoutais-je en riant avant de m’assombrir pour clore le sujet Hyde en répondant avec un masque légèrement haineux et craintif sur le visage :

« Enfin je ne suis pas une sorcière borgne, je ne mange pas les enfants et je ne suis pas bipolaire non plus. Je ne pense pas que ce soit votre cas aussi donc je pense qu’on pourrait bien s’entendre ! »

M’humectant les lèvres j’inspirais profondément avant de jeter un regard vers le ciel qui s’était assombri à l’instar de ma peur avant d’ajouter :

« Je ne veux pas parraître impolie mais je pense que je me suis tromper Louise, le temps ne va pas se lever on dirait qu’il va pleuvoir, est-ce que ça vous direz de poursuivre cette conversation autour d’une boisson chaude ? »


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Message# Sujet: Re: Who... Are... You ? [Juliette]   Who... Are... You ? [Juliette] - Page 2 Icon_minitime1Lun 18 Sep - 21:18

You
ft. Juliette


Mi-novembre 2012

Ça y est, c’était officiel : cette ville me rendait complètement timbrée. Comme si, à Paris, j’allais inviter la première personne venue pour habiter avec moi. Mes parents m’arracheraient les yeux avec les dents s’ils me voyaient faire et me passeraient une bonne leçon de morale genre « Et tout ce qu’on t’a appris alors ? Ne monte pas en voiture avec des inconnus, ne laisse pas des inconnus entrer chez toi. Tes deux neurones se connectent parfois ? » Non, là je peux vous dire qu’au vu de la situation actuelle, mes deux neurones ne se connectent pas. C’était sorti tout seul, mais pour ma défense, dans cette ville il a l’air d’y avoir peu voire pas de psychopathes, sans compter que Juliette a l’air toute mignonne, toute douce et toute fragile. Je mettrais pratiquement ma main au feu qu’elle ne voudrait pas qu’on tue une araignée, qu’elle ferait tout pour la sauver et la remettre en liberté, même si la bestiole se trouvait dans son lit. Impossible d’imaginer qu’elle puisse faire du mal à qui ou à quoi que ce soit.

Je me mordais la lèvre inférieure dans l’attente d’une réponse de sa part. Même elle devait me prendre pour une tarée. On ne propose pas ce genre de trucs à une inconnue. J’étais persuadée qu’elle cherchait une manière sympa de décliner mon offre. Depuis le temps que je répète qu’elle est toute mignonne. Pourtant, à mon grand étonnement, elle accepta mon offre. J’avais autant envie de me barrer en courant que de lui sauter au cou tellement j’étais heureuse qu’elle ait accepter. J’avais donc une nouvelle colocataire. Désormais, je n’avais plus qu’à prier pour que ni l’une ni l’autre nous ne regrettions notre choix. Je lui souris puis me mis à rire doucement, les nerfs qui lâchaient sans doute.

- Non, pour tout dire vous êtes la première et mes parents seraient sans doute mort d’inquiétude à cette idée. Cependant, vous m’inspirez confiance et je vous imagine assez mal me planter le couteau à pain dans le ventre pendant mon sommeil. Enfin… J’espère que les apparences ne sont pas trompeuses.

Retour sur le sujet des méchants. J’étais assez impressionnée par son choix. Alors que j’étais toujours effrayée, et ce depuis mes huit ans, par la sorcière borgne, elle avait opté pour Hyde. Bipolaire. C’était le seul souvenir que j’en avais. C’était étrange d’ailleurs que je ne me sois pas plus pencher dessus mais ce genre d’histoires, ainsi que Frankenstein, ne m’attiraient guère. Lorsque j’étais fatiguée, autant dire pratiquement tous les soirs depuis que j’étais à la fac et encore plus depuis que j’étais ici, j’avais juste besoin d’un bon dessin animé sans prise de tête. Le genre de film que l’on peut prendre au premier degré et prendre du plaisir ou approfondir selon son envie la morale et le sens critique.

- En même temps, il faut dire que Aurore dort pendant la moitié du film et elle passe l’autre moitié à danser avec un parfait inconnu en chantant que c’est l’homme de sa vie. Elle est un peu bizarre.

Ouais comme toi qui propose à une inconnue de poser ses bagages chez toi. Débile ! T’es plutôt mal placer pour critiquer. Je ris à sa remarque, effectivement, si on enlevait ses défauts ultimes, on était bien partis pour s’entendre.

- Deal ! Ça, et on évite de ramener de n’importe qui n’importe quand dans l’appart et l’entente sera parfaite.

Elle se mit alors à reparler du temps. Tout en l’écoutant, j’inspectai le ciel en fronçant les sourcils. Tiens, c’est vrai qu’il s’était à nouveau assombri, pourtant j’étais persuadée qu’il y a encore cinq minutes, le temps se réchauffait alors pourquoi un tel revirement de situation ? En même temps, je ne vois pas pourquoi je me posais tant de questions alors que personne ne pouvait contrôler le temps, il était imprévisible. Je fouillais rapidement dans la poche de ma veste pour en tirer un papier et un stylo sur lequel je griffonnai mon adresse le plus proprement possible ainsi que mon numéro de téléphone pour que Juliette puisse le relire, puis je lui tendis le morceau de papier.

- Vous savez quoi ? Vous n’avez qu’à venir à l’appart un peu plus tard dès que vous serez prête ? Je ferais des chocolats chauds, on pourra discuter et comme ça je pourrais vous montrer la chambre, vous n’aurez qu’à me dire si ça vous convient ou non, d’accord ? Si jamais, n’hésitez pas à m’appeler et je viendrais au plus vite.

Puis sentant les premières gouttes, je me dépêchai de rentrer. Je n’avais pas spécialement envie qu’on se refile mutuellement la grippe.



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Message# Sujet: Re: Who... Are... You ? [Juliette]   Who... Are... You ? [Juliette] - Page 2 Icon_minitime1Sam 23 Sep - 9:57


❝ When i met you ❞
- Louise & Juliette -
You knew just everything, but nothing at all now the moon is dark feels like pain again. You could feel my breath. You opened my eyes for I could not see when I met you
Cette ville marchait vraiment à l’envers de tout ce que je connaissais, mais une chose était semblable aux habitudes de mon royaume : l’hospitalité. Face à cette femme aux cheveux arc-en-ciel, je me retrouvais inviter à loger chez elle, en colocation. Je ne connaissais pas le terme, mais j’avais compris que cela était un peu similaire à ce que j’avais vécu dans mes différentes demeures. C’était un refuge dans lequel on vivait à plusieurs. En temps normal j’aurais refuser de faire une telle chose, mais cette femme m’aspirait confiance. Elle dégageait une folie familière, une douceur et une joie de vivre qui me feraient le plus grand bien. Malgré tout je ne pu m’empêcher de la mettre en garde sur se genre d’invitation envers des inconnus, certes, je n’étais pas dangereuse, enfin sauf lorsque l’on attaquait ma famille ou mon royaume, mais il ne faisait aucun doute que Louise ne ferait jamais cela. D’ailleurs, elle me rassura en m’apprenant que ce n’était pas dans ses habitudes de faire cela et que ses parents seraient fou d’inquiétude et de rage de savoir qu’elle avait inviter une inconnue à vivre avec elle. Souriant un instant, j’hochais la tête avant de répondre :

« Comme je les comprends, mais n’ayez crainte vous ne risquez rien avec moi. Absolument rien. »

Elle ne pouvait comprendre à quel point je pensais ce que je disais, sous ma protection il ne pouvait quasiment rien lui arriver. L’unique danger que je pouvais représenter c’était si je perdais le contrôle chose qui m’arrivait rarement désormais, bien que cette ville mettait mes nerfs à dur épreuve.

La suite de la discussion dériva sur les contes de fée et les « méchants » de chaque histoire. Contre toute attente Louise ne craignait pas Maléfique ou la méchante reine, mais la sorcière borgne, sans doute la sorcière la plus insignifiante de notre monde, mais je pouvais comprendre sa décision. Cette sorcière était ouvertement qualifiée comme cannibale, donc elle devait effrayé les enfants. Enfin bref qu’importe, même si de mon côté j’avais donné le nom de l’être qui me faisait le plus peur, un bipolaire d’après Louise, je ne creusais pas le sujet. Elle ne pouvait comprendre mes raisons. Il était l’homme qui m’avait le plus détruit. Il m’avait rendu insignifiante et il avait mis tout son coeur à l’action pour me faire plier, me briser jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une piètre enveloppe charnelle de moi, une enveloppe abîmée avec intelligence, des cassures qui pouvaient être dissimulé afin qu’au yeux des autres ma beauté reste intact jusqu’à ce que l’on retire quelques couches de vêtements. Prudente, je laissais donc à Louise le soin de clore le sujet, elle ne devait pas s’apercevoir que j’en savais plus qu’elle sur le sujet, j’ignorais comment, mais j’avais rapidement compris que cette femme excentrique était pas une maudite. Elle appartenait à ce monde, elle ne connaissait rien de la vérité qui gisait entre les frontières de la ville et visiblement il valait mieux que cela reste ainsi si j’avais tout compris.

Nous passâmes donc un deal, afin de clore notre collocation dans les meilleures conditions, le deal était simple ne pas ramener n’importe qui à l’appartement. Rien de bien sorciers sans compter que je ne voyait pas qui je pourrais amener or mi mon mari si tentait que je le retrouve un jour…. Malheureusement, notre précédant sujet de conversation fait rendu l’atmosphère extérieur plus fraiche, voilà ce qu’il en côté de parler de Hyde, heureusement que la saison voulait que le temps soit capricieux songeais-je en me notant à moi même qu’il serait plus prudent à l’avenir que je fasse plus attention à mon contrôle. Avant qu’elle ne puisse émettre le moindre mot je lui proposais de poursuivre cette discussion autour d’une boisson chaude et cette dernière entrepris de m’écrire quelques choses sur un bout de papier qu’elle me tendait. Le saisissant pendant qu’elle parlait je lisais l’adresse en étant incapable de la situé ainsi que la suite de chiffre dont j’ignorais totalement l’utilité. J’allais devoir demander plus d’information à Granny. Les première gouttes tombèrent et je répondais avec gentillesse :

« Ce sera avec plaisir, je retourne au Granny’s et je me changerais avant de vous rejoindre, a tout à l’heure « 

Sur ses mots je m’en allait suivi par le mauvais temps sauf que contrairement à Louise, je n’étais pas prête de tomber malade à cause de lui.
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Message# Sujet: Re: Who... Are... You ? [Juliette]   Who... Are... You ? [Juliette] - Page 2 Icon_minitime1

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