Du temps pour nous

Il n’avait plus envie de réfléchir et souhaitait mettre à profit ses nouvelles connaissances avec l’espoir de satisfaire pleinement la femme avec laquelle il partageait son cœur. Ce qui rendait ce moment encore plus intense que ceux partagés jadis avec leur cœur respectif. Mais l’archer ne boudait pas son plaisir, plus encore lorsque sa femme laissa échapper quelques exclamations illustrant une exaltation à peine voilée.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il faisait chaud, éhontément chaud au 108 Mifflin Street. La table, précieuse et sûrement pas assez solide pour supporter autant de passion, venait d’être désertée magiquement parlant, au profit du canapé, bien plus confortable et solide qui plus est. L’un cherchait à prendre le pouvoir sur l’autre, une bataille âpre, intense, bestiale, passionnelle, tellement qu’ils se retrouvèrent au sol. Une chute non-douloureuse, mais qui permit à l’adjoint du shérif de reprendre le dessus et d’expérimenter à nouveau à la grande surprise de l’ancienne reine qui continuait à gémir sous les assauts sauvages de son roi au regard pétillant en saisissant le fessier bien rebondi de la quadragénaire.

« - Hum… j’aime t’entendre invoquer les dieux ! » Joueur à souhait, il obtempéra à la supplique de son épouse et continua à la mener vers les lointaines contrées de l’orgasme, plus gêné d’ainsi la faire hurler de plaisir. Mais de toute évidence, Madame Mills de Locksley n’était pas encore repue et voulait reprendre la main, ce qu’elle fit en se mettant à califourchon sur lui et en captant ce regard azur et rieur.

« - Pour toujours… » Il lui murmura ces quelques mots à l’oreille, le souffle court, sentant monter en lui, une vague de chaleur, prémisse de l’orgasme à venir. Un orgasme qu’ils partagèrent évidemment, tout comme les battements intenses et le souffle court. Ils retombèrent ensuite sur le sol, délaissant le pauvre canapé. Robin se mit alors à rire. « - Merci le kama sutra ! »

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Du temps pour nous

Cette partie de jambes en l’air était des plus passionnelles, et aussi teintée de nouveautés. C’était sportif et intense et il était clair que Regina n’avait pas fini d’invoquer les dieux, comme le disait, amusé, son mari. C’est ainsi qu’ils expérimentèrent facilement cinq ou six positions avant d’atteindre conjointement le septième ciel tandis que la reine chevauchait l’archer, sentant la sueur perler dans son dos.
Le souffle court, le regard braqué dans celui de son mari, la belle brune prit la main de Robin, profitant encore un peu de l’instant avant de le libérer pour ensuite s’allonger auprès de lui, sa tête posée sur son épaule. Elle souriait tandis qu’il riait, avant d’être surprise par ses propos.

- Tu as lu le kama sutra? OK, je comprends mieux toutes ces nouveautés ! dit-elle avec un petit rire. Waow, Robin, c’était… Tu m’as emmenée loin. Quelles retrouvailles ! Tu m’avais tellement manqué.

Ils avaient beau vivre sous le même toit et dormir dans le même lit, ils ne faisaient que se croiser ces derniers temps, et c’était assez pénible, il fallait le reconnaître. Cette étreinte passionnée avait remis les compteurs à zéro et la maire de la ville espérait bien que son adjoint du shérif de mari et elle parviendraient à maintenir un certain rythme sans avoir à « jeûner » de la sorte.

- Comment tu te sens ? demanda-t-elle avec douceur en passant sa main sur son torse.

Elle sentit alors son estomac se manifester. Il était vrai que le dîner les attendait.

- Que dirais-tu d’une petite douche, et qu’enfin on se mette à table ? proposa-t-elle en se redressant, déposant un baiser délicat au coin de ses lèvres.

Regina se remit sur ses pieds, tendant une main à son mari pour l’aider à se relever.

- Et peut-être qu’après le dîner, tu pourrais me montrer si tu as appris d’autres choses au fil de tes lectures ? ajouta-t-elle d’un air espiègle.

Elle était loin de s’imaginer que Robin avait eu en mains ce genre d’ouvrage et quelque part, cela l’amusait. Elle se demanda alors si elle ne devrait pas y jeter un œil elle aussi, histoire de voir si quelques petites choses pourraient plaire à son mari. Mais elle comptait sur lui et son honnêteté aussi pour lui dire ce genre de choses. Après tout, ils étaient mariés depuis quasiment une année maintenant et partageaient le même coeur, ils n’avaient pas de secret l’un pour l’autre.

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